Een effikasse Schutz fir d‘Affer.

D‘genderbaséiert Gewalt geet weider erop. Wéinst dësem Constat, hunn déi Lénk decidéiert, de 4. Mäerz 2025 eng Gesetzespropos ze deposéieren, déi dëser Tendenz entgéintwierke soll. Mir stäipen eis dofir op d‘Recommandatioune vum Grevio (Grupp vun Experte fir d’Bekämpfung vu Gewalt géint Fraen an haislecher Gewalt) a „best practices“ an eisen Nopeschlänner, notamment Frankräich an der Belsch.

Eis Gesetzespropos gesäit eng gratis „assistance juridique“ fir d‘Affer haislecher Gewalt vir. Den Ament ass et den Täter vun der Gewalt, am Fall vun enger Prisongsstrof, dee vun enger gratis assistance juridique profitéiert. D’Affer muss beweisen, datt et sech keen Affekot leeschte kann, ier et eng gratis assistance juridique kritt. Nëmme Leit mat genuch Akommes kënne sech viru Geriicht verdeedegen. Dëst ass eng Ongerechtegkeet déi muss opgehuewe ginn.

Eis Propositioun etabléiert och e verstäerkte Schutz fir Familljemembere vun engem Affer vun haislecher Gewalt. E Kand muss vu psychologescher Ënnerstëtzung profitéiere kënnen ouni d’Zoustëmmung vum presuméierten Auteur.  D‘Gesetzespropos definéiert och “wirtschaftlech Gewalt”, mam Zil weider Affer vun all Form vun haislecher Gewalt ze schützen. Se reguléiert och den Zougang zu Noutwunnengen an erliichtert den Zougang zu abordabele Wunnengen. Präventioun spillt och eng wichteg Roll. Aus dësem Grond recommandéiere mir d’Ëmsetzung vu Preventiounsprogrammer. Dëst ass eng onkomplett Lëscht vun de Moossnamen an eiser Gesetzespropos.

Eisen Text soll e Schratt a Richtung vu gewaltlfräien Genderbezéiunge sinn.


Une protection efficace des victimes.

Les violences fondées sur le genre ne cessent d’augmenter. Face à ce constat alarmant, déi Lénk a décidé de déposer, le 4 mars 2025, une proposition de loi qui a pour objectif de contrer cette tendance néfaste. Nous nous sommes inspirés des recommandations du Grevio (Groupe d’experts sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique) et de bonnes pratiques dans nos pays voisins, notamment la France et la Belgique.

Notre proposition de loi prévoit ainsi une assistance juridique gratuite pour les victimes de violences domestiques. Actuellement, c’est l’auteur des violences, en cas d’emprisonnement, qui bénéfice d’une assistance gratuite. La victime doit prouver qu’elle ne peut pas payer un avocat avant de pouvoir bénéficier d’une assistance juridique gratuite. Seules les personnes avec un revenu suffisant peuvent ainsi se défendre en justice. C’est une injustice qu’il s’agit de redresser.

Notre proposition instaure également une protection accrue pour les membres de la famille d’une victime de violences domestiques. Un enfant doit pouvoir bénéficier d’un accompagnement psychologique sans l’accord de l’auteur présumé.  La proposition de loi définit également la « violence économique », dans le but de protéger davantage les victimes de toutes formes de violence domestique. Elle règlemente aussi l’accès à un logement d’urgence et facilite l’accès à un logement abordable. La prévention joue également un rôle important. Pour cette raison, nous préconisons la mise en place de programmes de prévention afin d’empêcher les récidives. Il s’agit là d’une liste non exhaustive des mesures contenues dans notre proposition de loi. Notre texte veut être une pierre dans l’édifice des relations de genre non violentes qu’il s’agit d’édifier au plus vite.

Défendre l’avortement par la Constitution.

Aujourd’hui, déi Lénk lance sa campagne pour protéger le droit à l’avortement en l’inscrivant dans la Constitution. Les dernières semaines et les derniers mois montrent que le paysage politique change et que le vent violent qui souffle de la droite se renforce. Le résultat de l’AFD est le symbole du renforcement de l’extrême droite. Cette tendance constitue une menace pour un certain nombre de droits acquis de haute lutte, notamment le droit des femmes à l’autodétermination. Aux États-Unis, les conservateurs et les radicaux de droite se sont attaqués au droit à l’avortement et, dans de nombreux États, la situation s’est radicalement détériorée.

Il y a un an, nos voisins français ont donc décidé d’inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution, le protégeant ainsi d’éventuelles attaques. Cette initiative a été portée par tous les partis.

En mai 2025, notre député Marc Baum a déposé à la Chambre une proposition de loi afin que le droit à un avortement sécurisé ne soit jamais menacé un Luxembourg. À l’heure actuelle, le droit à l’avortement est régi par une loi. Une majorité simple à la Chambre suffirait pour l’abroger. Or, si l’on inscrit ce droit dans la Constitution, il faut deux tiers des voix à la Chambre, soit 40 députés. “Le droit à l’autodétermination ne doit jamais être remis en question. C’est un droit durement acquis par la lutte féministe”, déclare Marc Baum. Jusqu’à présent, la Commission des droits de l’homme (CCDH) a rédigé un avis positif sur notre proposition. Cependant, nous souhaitons que cette initiative aboutisse et c’est pourquoi nous utilisons l’outil de la pétition (https://dei-lenk.lu/schutzt-drecht-op-ofdreiwung/) pour susciter un large débat au sein de la société et pour renforcer la pression politique. Comme le contexte international est profondément inquiétant, nous devons agir maintenant et c’est pourquoi nous appelons la population à soutenir notre campagne.


Défendre l’avortement par la Constitution.

Aujourd’hui, déi Lénk lance sa campagne pour protéger le droit à l’avortement en l’inscrivant dans la Constitution. Les dernières semaines et les derniers mois montrent que le paysage politique change et que le vent violent qui souffle de la droite se renforce. Le résultat de l’AFD est le symbole du renforcement de l’extrême droite. Cette tendance constitue une menace pour un certain nombre de droits acquis de haute lutte, notamment le droit des femmes à l’autodétermination. Aux États-Unis, les conservateurs et les radicaux de droite se sont attaqués au droit à l’avortement et, dans de nombreux États, la situation s’est radicalement détériorée.

Il y a un an, nos voisins français ont donc décidé d’inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution, le protégeant ainsi d’éventuelles attaques. Cette initiative a été portée par tous les partis.

En mai 2025, notre député Marc Baum a déposé à la Chambre une proposition de loi afin que le droit à un avortement sécurisé ne soit jamais menacé un Luxembourg. À l’heure actuelle, le droit à l’avortement est régi par une loi. Une majorité simple à la Chambre suffirait pour l’abroger. Or, si l’on inscrit ce droit dans la Constitution, il faut deux tiers des voix à la Chambre, soit 40 députés. “Le droit à l’autodétermination ne doit jamais être remis en question. C’est un droit durement acquis par la lutte féministe”, déclare Marc Baum.

Jusqu’à présent, la Commission des droits de l’homme (CCDH) a rédigé un avis positif sur notre proposition. Cependant, nous souhaitons que cette initiative aboutisse et c’est pourquoi nous utilisons l’outil de la pétition (https://dei-lenk.lu/schutzt-drecht-op-ofdreiwung/) pour susciter un large débat au sein de la société et pour renforcer la pression politique. Comme le contexte international est profondément inquiétant, nous devons agir maintenant et c’est pourquoi nous appelons la population à soutenir notre campagne.

De Lëtzebuerger Veto verhënnert Sanktioune géint de Rwanda.

Gëschter, de 24. Februar 2025, huet de Lëtzebuerger Ausseminister Xavier Bettel am Ausseministerrot vun der EU duerch säi Veto Sanktioune géint de Rwanda verhënnert.

Rwandesch Zaldotten si säit op mannst zwee Méint aktiv un de bluddege Kämpf am Oste vum Kongo bedeelegt an ënnerstëtzen direkt d’M23-Rebellen. Dausende Mënsche si schon gestuerwen, Honnertdausende sinn op der Flucht. Et ass kee Geheimnis, datt den Oste vum Kongo eng haart ëmkämpfte Géigend ass wéinst hire ville wichtege Buedemschätz, mee dat justiféiert op kee Fall ee vëlkerrechtswiddregen Ugrëff vum Rwanda.

Am Ausseministerrot de Méinde sollte Sanktiounen géint héischrangeg Responsabeler vum Rwanda geholl ginn. Am Virfeld hat och schonn de UN-Sécherheetsrot eng Resolutioun adoptéiert, déi de Rwanda oprifft sech direkt aus dem Kongo zeréckzezéien. Déi ganz international Kommunitéit denoncéiert eng eendeiteg Violatioun vum Vëlkerrecht an den Ausseminister vu Lëtzebuerg verhënnert géint all Vernonft Sanktioune géint déi rwandesch Responsabel.

D‘Lëtzebuerger Kooperatioun ass säit 2021 nees am Rwanda aktiv. Och well de Rwanda d’Ambitioun huet, eng grouss Finanzplaz um afrikanesche Kontinent opzebauen. Eng Opportunitéit, déi sech déi Lëtzebuerger Regierungen op kee Fall entgoe loosse wollt. Et schéngt drëms ze goen e Fouss an der Dier ze hunn, wéi een op gutt Lëtzebuergesch seet, fir eiser Finanzplaz Geschäftsopportunitéiten ze sécheren. An am Numm vum Business, toleréiert eis Regierung, datt de Rwanda sech iwwer d’Vëlkerrecht ewech setzt. Net nëmme stéisst de Xavier Bettel domadder eis EU-Partner widdert de Kapp a beschiedegt d’Kredibilitéit vun der EU an dësem Konflikt, mee hie brécht och nach mat der traditionneller Lëtzebuerger Positioun déi géint d’Vetorecht am EU-Ausseministerrot ass.

Mir hunn dofir d’Demande fir eng Question élargie am Parlament agereescht, fir datt den Här Ausseminister sech an enger ëffentlecher Sëtzung vun der Chamber erkläert. Mir verlaange weiderhinn, datt mer eis Kooperatioun mam Rwanda op Äis leeën, sou laang déi rwandesch Regierung hire vëlkerrechtswiddregen Ugrëff géint de Kongo weiderféiert, esou wéi mir dat schon an eiser Motioun vum 12. Februar 2025 gefuerdert haten.


Le veto du Luxembourg empêche les sanctions contre le Rwanda.

Hier, le 24 février 2025, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères Xavier Bettel a empêché les sanctions contre le Rwanda par son veto au Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UE.

Les soldats rwandais participent activement aux combats sanglants dans l’est du Congo depuis au moins deux mois et soutiennent directement les rebelles du M23. Des milliers de personnes sont déjà mortes, des centaines de milliers sont en fuite. Ce n’est un secret pour personne que l’est du Congo est une zone très disputée en raison de ses nombreuses ressources naturelles importantes, mais cela ne justifie en aucun cas une attaque du Rwanda qui viole ouvertement le droit international.

Au Conseil des ministres des Affaires étrangères, une initiative visant à sanctionner des hauts responsables rwandais a été lancée. Auparavant, le Conseil de sécurité de l’ONU avait déjà adopté une résolution demandant au Rwanda de se retirer immédiatement du Congo. L’ensemble de la communauté internationale dénonce une violation flagrante du droit international par le Rwanda, et le ministre des Affaires étrangères du Luxembourg s’autorise un veto à l’encontre de sanctions contre les responsables rwandais.

La Coopération luxembourgeoise est à nouveau active au Rwanda depuis 2021, notamment parce que le Rwanda a l’ambition de devenir un centre financier majeur sur le continent africain. Une opportunité que le gouvernement luxembourgeois ne voulait pas manquer. Il s’agit donc d’avoir un pied dans la porte, comme on dit en luxembourgeois, pour garantir des opportunités d’affaires à notre place financière. Et au nom du business, notre gouvernement tolère le mépris du droit international par son pays partenaire, le Rwanda. Non seulement Xavier Bettel s’oppose ainsi à tous nos partenaires de l’UE et met en péril la crédibilité de l’UE dans ce conflit, mais il rompt aussi avec la position luxembourgeoise qui s’oppose traditionnellement au droit de veto au Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UE. Nous avons donc déposé au parlement une demande pour une question élargie au ministre des Affaires étrangères afin qu’il s’explique à ce sujet en séance publique à la Chambre. Nous continuons à exiger que notre coopération avec le Rwanda soit suspendue tant que le gouvernement rwandais poursuit son attaque illégale contre le Congo, comme nous l’avons déjà demandé dans notre motion du 12 février 2025.

Linke Themen auf Erfolgskurs!

déi Lénk sind hoch erfreut über das hervorragende Ergebnis ihrer deutschen Schwesterpartei bei den gestrigen Bundestagswahlen. Blieb die Partei 2021 noch unter der 5%-Hürde (4,9%) und schaffte den Einzug ins Parlament nur ganz knapp dank 3 Direktmandaten, sprang sie gestern auf stattliche 8,8%!

Dabei traute man sich lange nicht von solchen Werten zu träumen, denn nach jahrelangen internen Streitigkeiten und der Abspaltung des BSW lagen die Umfragewerte von die Linke gerade mal bei 3%, bei den EU-Wahlen bekam sie nur 2,7%. Doch die Partei hat sich neu aufgestellt und es geschafft die WählerInnen von der Wichtigkeit einer starken linken Opposition zu überzeugen.

Und diese ist tatsächlich wichtiger denn je. Denn die AFD hat es fertiggebracht, alle anderen relevanten Parteien vor sich her zu treiben und die Wahlkampfthemen zu setzen. Nicht nur Union und FDP, sondern selbst Grüne und SPD haben sich während der letzten Monate übertrumpft mit Forderungen zu mehr Abschiebungen und dichteren Grenzen. Die Linke hat sich als einzige Partei geweigert, die Themen Migration und Sicherheit miteinander zu verknüpfen und stattdessen die wahren Probleme der Bevölkerung thematisiert: hohe Mieten, sowie nicht zu stemmende Lebensmittel- und Energiepreise.

Mit einem Wahlkampf, der auf soziale Themen, sowie auf Solidarität statt Hass und Spaltung ausgerichtet war, und mit einer Mischung aus erfahrenen Schwergewichten („Mission Silberlocke“) und jungen Kandidatinnen (Ines Schwerdtner, Heidi Reichinnek) hat die Linke einen Nerv bei vor allem jungen WählerInnen getroffen. Bei 18-30-jährigen hat sie mit 25% haushoch gewonnen (genau wie übrigens bei der U18-Bundestagswahl) und auch die 20.000 neuen, größtenteils jungen, Mitglieder zeigen, dass linke Politik wieder „in“ ist.

Bei aller Freude über das Ergebnis der Linken sind déi Lénk selbstverständlich auch beunruhigt bezüglich des politischen Klimas im Nachbarland. Ein Stimmergebnis von über 20% für die AFD, sowie die Wählerwanderungen zeigen ganz klar, dass die Taktik der großen Parteien, die Themen der AFD zu übernehmen, nicht aufgegangen ist. Allein die Union hat über eine Million WählerInnen an die AFD verloren. Diese Entwicklung sollte auch den luxemburgischen Parteien eine Lehre sein: wenn die „Mitte“ sich nach rechts anpasst, wählen die Menschen das Original. Nur eine klare und konsequente Haltung gegen Rassismus und für Menschenrechte darf die Antwort auf den Rechtsruck in Europa und auf der Welt sein. déi Lénk gratuliert ihrer Schwesterpartei herzlich zu ihrem erfolgreichen Wahlkampf und ihrem Ergebnis, das auch anderen linken Parteien in Europa Hoffnung macht. Die Arbeit fängt jetzt jedoch erst an, denn unter einem Kanzler Friedrich Merz wird eine linke Opposition, die sich für soziale Rechte einsetzt, alle Hände voll zu tun haben.

Widderspréchlech Aussoe punkto nei Tarifikatioun vum Elektresch. déi Lénk froen eng aktuell Stonn an der Chamber un.

Wat stécht wierklech hannert der neier Tarifikatioun vum Elektresch? Mir hunn des Fro schonn am Hierscht opgeworf wéi d’Annonce vum ILR komm ass. Deemools huet et geheescht, déi vaste Majoritéit vun de Stéit wier guer net betraff vun dëser neier Tarifikatioun. Puer Méint drop gëllt et awer festzestellen, dass déi nei Struktur kräfteg Präishausse mat sech bréngt an d’Leit dat an dëse Woche lues awer sécher op hire Rechnunge gesinn. déi Lénk hunn dowéinst eng aktuell Stonn an der Chamber ugefrot fir Erklärunge vum Energieminister ze kréien.

D’Chambre des Salariés huet am Januar ausgerechent, dass déi nei Tarifikatioun vun de Réseaukäschten beim Elektresch all d’Stéit zu Lëtzebuerg betrëfft a souguer och liicht Ofwäichungen vum Standardverbrauch zu spierbaren Präishaussen féiere wäerten, déi sech tëscht 15 an 30% beweegen. D’Aussoen déi am Hierscht gemaach goufe vum Regulateur an och vum Minister selwer waren also net richteg. Den Energieminister huet och an der Äntwert op eng parlamentaresch Fro vum Deputéierten David Wagner confirméiert, dass d’Berechnunge vun der CSL korrekt sinn.

Dass et Stéit mat Wärmepompel oder Elektroauto nach méi zolidd erwësche sollt war zwar annoncéiert ginn, mee iwwer d’Ausmooss dovunner wäerte mir réischt no an no méi e kloert Bild kréien. Ob de vun RTL dokumentéierte Fall vun der Famill, déi 75% méi fir d’Elektresch bezilt en Ausnamefall ass oder net, wäert sech séier weisen. Zumindest kuriéis ass an dësem Kontext d’Ausso vum Direkter vun Encevo, deen sech iwwerrascht weist iwwer d’Ausmooss vun de Präishaussen a gläichzäiteg och seet, dass kee kéint wësse wéi d’Präisser an noer Zukunft evoluéiere wäerten.

Et wierkt also, wéi wa keen sou richteg wéisst, wéi de Präis vum Elektresch an den nächste Méint wäert schwanken a wéi dat d’Stéit treffe wäert. Dat interpelléiert déi Lénk ganz sérieux, wëll et jo grad de Präis ass mat dem des an och d’Virgängerregierungen d’Energietransitioun wëlle steieren. D’Regierung riskéiert mat dëse Präisspillereien d’Energietransitioun ofzewiergen. Da brauche mer och keng Pic’en beim Stroumverbrauch méi ze fäerten. déi Lénk hoffen, dass d’Aktualitéitsstonn vum David Wagner am Mäerz an der Chamber zumindest e puer Äntwerten vum zoustännege Minister Lex Delles fir d’Leit ka liwweren.

Demande pour une heure d’actualité au sujet de la hausse des prix de l’électricité.

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 84 du Règlement de la Chambre des Députés, nous demandons par la présente la tenue d’une heure d’actualité au sujet de la hausse des prix de l’électricité depuis le début de l’année 2025 et son impact sur les ménages.

Partant, notre sensibilité politique voudrait en discuter lors d’une heure d’actualité à la Chambre des Députés.

Avec nos salutations respectueuses,

David Wagner                                                 Marc Baum
Député                                                            Député

Widderspréchlech Aussoe punkto nei Tarifikatioun vum Elektresch – déi Lénk froen eng aktuell Stonn an der Chamber un.

Wat stécht wierklech hannert der neier Tarifikatioun vum Elektresch? Mir hunn des Fro schonn am Hierscht opgeworf wéi d’Annonce vum ILR komm ass. Deemools huet et geheescht, déi vaste Majoritéit vun de Stéit wier guer net betraff vun dëser neier Tarifikatioun. Puer Méint drop gëllt et awer festzestellen, dass déi nei Struktur kräfteg Präishausse mat sech bréngt an d’Leit dat an dëse Woche lues awer sécher op hire Rechnunge gesinn. déi Lénk hunn dowéinst eng aktuell Stonn an der Chamber ugefrot fir Erklärunge vum Energieminister ze kréien.

D’Chambre des Salariés huet am Januar ausgerechent, dass déi nei Tarifikatioun vun de Réseaukäschten beim Elektresch all d’Stéit zu Lëtzebuerg betrëfft a souguer och liicht Ofwäichungen vum Standardverbrauch zu spierbaren Präishaussen féiere wäerten, déi sech tëscht 15 an 30% beweegen. D’Aussoen déi am Hierscht gemaach goufe vum Regulateur an och vum Minister selwer waren also net richteg. Den Energieminister huet och an der Äntwert op eng parlamentaresch Fro vum Deputéierten David Wagner confirméiert, dass d’Berechnunge vun der CSL korrekt sinn.

Dass et Stéit mat Wärmepompel oder Elektroauto nach méi zolidd erwësche sollt war zwar annoncéiert ginn, mee iwwer d’Ausmooss dovunner wäerte mir réischt no an no méi e kloert Bild kréien. Ob de vun RTL dokumentéierte Fall vun der Famill, déi 75% méi fir d’Elektresch bezilt en Ausnamefall ass oder net, wäert sech séier weisen. Zumindest kuriéis ass an dësem Kontext d’Ausso vum Direkter vun Encevo, deen sech iwwerrascht weist iwwer d’Ausmooss vun de Präishaussen a gläichzäiteg och seet, dass kee kéint wësse wéi d’Präisser an noer Zukunft evoluéiere wäerten.

Et wierkt also, wéi wa keen sou richteg wéisst, wéi de Präis vum Elektresch an den nächste Méint wäert schwanken a wéi dat d’Stéit treffe wäert. Dat interpelléiert déi Lénk ganz sérieux, wëll et jo grad de Präis ass mat dem des an och d’Virgängerregierungen d’Energietransitioun wëlle steieren. D’Regierung riskéiert mat dëse Präisspillereien d’Energietransitioun ofzewiergen. Da brauche mer och keng Pic’en beim Stroumverbrauch méi ze fäerten.

déi Lénk hoffen, dass d’Aktualitéitsstonn vum David Wagner am Mäerz an der Chamber zumindest e puer Äntwerten vum zoustännege Minister Lex Delles fir d’Leit ka liwweren.


Des déclarations contradictoires à propos du nouveau tarif de l’électricité – déi Lénk demande l’organisation d’une heure d’actualité à la Chambre.

Qu’est-ce qui se cache réellement derrière les nouveaux tarifs de l’électricité ? Nous avons déjà soulevé cette question en automne suite à l’annonce de l’ILR. On nous assurait à l’époque que la grande majorité des ménages ne seraient pas impactés par ce nouveau tarif de l’utilisation du réseau de l’électricité. Quelques mois plus tard, il convient toutefois de noter que la nouvelle structure entraîne bel et bien des augmentations de prix significatives et que les gens s’en rendront compte dans les semaines à venir. déi Lénk a par conséquent demandé l’organisation d’une heure d’actualité à la Chambre pour avoir des explications du ministre de l’Energie.

Les calculs réalisés par la Chambre des Salaires ont montré que la nouvelle tarification des coûts de réseau de l’électricité concernerait tous les ménages luxembourgeois et que même de légers écarts par rapport à la consommation standard entraîneraient des hausses de prix perceptibles comprises entre 15 et 30 %. Les déclarations faites en automne du régulateur ainsi que du ministre n’étaient donc pas exactes. Le ministre de l’Energie a d’ailleurs confirmé l’exactitude des calculs de la CSL en réponse à une question parlementaire du député David Wagner.

Il était évident dès le départ que les ménages équipés de pompes à chaleur ou de voitures électriques seraient plus fortement touchés par la nouvelle tarification. Mais ce n’est que progressivement que nous aurons une idée plus précise de l’ampleur de cette situation. Nous verrons bientôt si le cas de la famille payant 75% de plus pour l’électricité communiqué par RTL est un cas exceptionnel ou non. La déclaration du directeur d’Encevo, qui s’étonne de l’ampleur de la hausse des prix tout en affirmant que personne ne peut connaitre l’évolution les prix dans un avenir proche, est pour le moins curieuse dans ce contexte.

Il semble donc que personne ne sache comment le prix de l’électricité va fluctuer au cours des prochains mois et quel impact cela aura sur les ménages. Il s’agit pourtant d’une question très sérieuse pour déi Lénk, car c’est précisément le prix de l’énergie à l’aide duquel les gouvernements successifs  tentent d’impulser la transition énergétique. Le gouvernement risque cependant de freiner la transition énergétique avec ses jeux de prix. S’il procède ainsi, il n’aura alors plus à se soucier des pics dans la consommation d’électricté.

déi Lénk espère en tout cas que l’heure d’actualité de David Wagner en mars à la Chambre pourra fournir des éclaircissements sur l’impact réel des nouveaux tarifs.

Un TICE à 100% sous gestion publique – Le chauffeur TICE à 100% au statut public !

Les employés du syndicat intercommunal de bus TICE ont appris lundi par la presse que le TICE allait être transféré à l’État. Dans sa déclaration, la ministre des Transports Yuriko Backes a déclaré que les conditions de travail du personnel du TICE ne devraient pas se détériorer. Mais pour déi Lénk, de nombreuses questions demeurent et les quelques informations parvenues au public ne nous satisfont pas.

déi Lénk est avant tout consterné par le fait que les communes du sud cèdent une propriété communale à l’État et renoncent ainsi en grande partie à leur capacité d’agir en termes de future politique de mobilité. Le transfert des transports scolaires et des lignes de bus, actuellement gérés par le TICE, aux compagnies de bus privées du RGTR n’est rien d’autre qu’une privatisation partielle de ce qui est encore un service public communal. La suppression de bus de nuit le week-end est également inacceptable pour déi Lénk, car cela signifie qu’après 23.00 heures le week-end, il n’y aura plus de transports publics dans les communes du Sud. Surtout pour les jeunes et les personnes sans voiture, une possibilité de mobilité disparaît. Les décisions quant aux besoins de mobilité dans le sud vont à l’avenir être prises à Luxembourg-Ville et non plus à Esch, Differdange ou Dudelange.

La nécessaire restructuration du TICE avec la transition vers l’électromobilité et l’extension de l’infrastructure pour les nouveaux bus constituent évidemment un défi financier majeur pour le TICE. Mais l’argent pour financer l’expansion et l’électrification du TICE existe, sinon auprès des communes, du moins auprès de l’État. Mais le gouvernement a eu la tâche facile et a su exploiter la désunion des communes et le faux jeu d’un certain nombre de collèges échevinaux pour prendre le contrôle du TICE.  Ainsi, le manque de courage des communes de prendre leur responsabilité nous a mis dans cette situation déplorable.

 

déi Lénk exige cependant que le TICE reste à 100 % dans un statut de droit public et que la gestion tienne compte des intérêts des usagers dans les communes du Sud. Évidemment déi Lénk exige également que le statut public de son personnel soit maintenu à l’avenir. Nous nous opposons également à toute privatisation et suppression de lignes et services. Nous craignons toutefois que, tôt ou tard, de nouvelles privatisations et restrictions n’apparaissent, ce qui accroîtrait également la pression sur le statut public du conducteur TICE.

Beaucoup plus d’investissements publics sont nécessaires dans les communes. Nous devons renforcer nos services et infrastructures communautaires et non les abolir ou les repousser. Cela s’applique ici tout particulièrement à la mobilité publique, qui s’est développée au fil des décennies dans les communes du sud grâce au TICE.

 

C’est pourquoi le soutien de l’État est bien entendu nécessaire pour que les communes soient en mesure de remplir leurs tâches dans l’intérêt des citoyens et des employés. Évoquer l’autonomie communale tout en refusant aux communes les moyens financiers nécessaires pour réaliser leurs missions est non seulement contradictoire mais hypocrite.


Den TICE zu 100% a ëffentlecher Hand – Den TICE-Chauffeur zu 100% am ëffentleche Statut!

Iwwer d’Presse sinn déi Ugestallte vum interkommunale Bus-Syndikat TICE de Méindeg gewuer ginn, dass hire kommunale Betrib un de Staat soll iwwergoen, den de Service an Zukunft matféiere soll. An hirer Stellungnam huet d’Transportministesch Yuriko Backes gesot, dass d’Aarbechtsbedéngunge fir d’Personal vum TICE net verschlechtert solle ginn. Mee fir déi Lénk bleiwen hei nach vill Froen op an déi puer Informatiounen déi an d’Ëffentlechkeet komm sinn, stellen eis net zefridden.

déi Lénk sinn an éischter Linn bestierzt iwwer d’Tatsaach, dass d’Südgemenge mam TICE e kommunale Besëtzstand un de Staat iwwerginn a soumat hir Handlungsfäegkeet punkto Mobilitéitspolitik vun der Zukunft gréisstendeels opginn. D’Cessioun vum Schülertransport a vu Bus-Linnen, déi haut vum TICE gefuer ginn u Privatbusentreprisen am RGTR ass näischt anescht wéi eng Deelprivatiséierung vun engem haut nach ëffentlech-kommunale Service. D’Astellung vun den Nuetsbussen um Weekend ass fir déi Lénk och net vertrietbar, wëll dat bedeit, dass no 23 Auer owes um Weekend kee flächendeckenden ëffentlechen Transport an de Südgemenge méi verkéiere wäert. Besonnesch fir jonk Leit a Leit ouni Auto verschwënnt domat eng Mobilitéitsoptioun am Süden. Wéi eng Bedürfnisser no Mobilitéit am Süden nach erfëllt solle ginn a wéi eng net, decidéiert sech an Zukunft also um Kierchbierg an der Stad an net méi zu Esch, Déifferdeng oder Diddeleng.

Déi néideg Ëmstrukturéierunge beim TICE mat der Transitioun an d’Elektromobilitéit an d’Vergréisserung vun den Infrastrukture fir déi nei Bussen si selbstverständlech eng grouss finanziell Erausfuerderung fir den TICE. Mee d’Sue sinn do fir den Ausbau an d’Elektrifizéierung vum TICE ze finanzéieren, wann net an de Gemengen, da beim Staat. D’Regierung hat awer liicht Spill a konnt d’Oneenegkeet vun den TICE-Gemengen an d’falscht Spill vun enger Partie Schäfferéit ausnotzen, fir d’Kontroll iwwer den TICE ze kréien. De fehlende politësche Wëllen vun de Gemengen fir hir Verantwortung z’iwwerhuelen huet eis an des Situatioun bruecht.

déi Lénk fuerderen dass den TICE  weiderhin zu 100% an engem ëffentlech-rechtlechen Statut an am Interessi vun den Usageren am Süde bedriwwe gëtt. Den ëffentleche Statut vum Personal muss an der Zukunft integral bestoe bleiwen a mir si strikt géint all Ofschafung oder Privatiséierung vu Servicer oder Linnen. Mir fäerten awer, dass et fréier oder spéider zu neie Privatiséierungen an Aschränkunge komme wäert, déi och den Drock op den ëffentleche Statut vum TICE-Chauffeur wäerte vergréisseren.

Et si vill méi ëffentlech Investitiounen an de Gemengen néideg. Mir mussen eis Gemengeservicer an -infrastruktur stäerken a se net ofschafen oder ofstoussen. Dat gëllt hei ganz speziell fir d’ëffentlech Mobilitéit, déi an de Südgemenge mam TICE iwwer vill Joerzéngten opgebaut ginn ass.

Dofir ass natierlech déi néideg Ënnerstëtzung vum Staat aus noutwendeg fir dass d’Gemengen och an d’Lag versat gi fir hir Aufgaben am Interesse vun den Ugestallten an de Bierger a Biergerinnen z’erfëllen. Vu Gemengenautonomie schwätzen an de Gemengen déi néideg finanziell Mëttelen dofir virenthalen ass widderspréchlech an hypokritesch.

Expulsions à Luxembourg-Ville – il faut en finir !

Quatre locatrices, des femmes âgées de 66, 84, 86 et 92 ans, cette dernière ayant habité dans ce logement depuis 50 ans, sont menacés d’expulsion à Merl pour cause de rénovation.

Sur arrière-fond de spéculation immobilière et foncière, le bâti ancien est souvent remplacé par des constructions nouvelles ou rénovées, qui se vendent à prix d’or et dont le loyer dépasse généralement les moyens des anciens locataires. Ceci à plus forte raison que l’exposition au risque de pauvreté augmente constamment, touchant désormais plus d’un résident sur cinq, et que le loyer moyen excède les 50% du salaire minimum brut.

On note une croissance importante des expulsions des locataires de leur logements au Luxembourg ; la réponse à une question parlementaire les a chiffrées à 15,5 par mois entre avril 2023 et septembre 2024.

Dans ce contexte, déi Lénk Stad attire une nouvelle fois l’attention sur la situation désolante en matière de logement abordable en Ville et dans le pays en général ainsi que sur le manque de protection des locataires en cas de démolition et de rénovation importante.

La part des logements sociaux est tout à fait insuffisante pour faire obstacle à la montée insolente des loyers, puisqu’elle atteint à peine 2,5 % du parc immobilier du pays. La Ville de Luxembourg fournit certes des efforts pour agrandir son parc de logements sociaux, mais ces efforts ne correspondent nullement aux besoins.

Il est évidemment indispensable que la Ville apporte son aide à toute personne touchée par une expulsion de son logement et en substance aux quatre locatrices de Merl.

Mais au-delà de cette aide d’urgence,

– la Ville doit construire massivement des logements sociaux locatifs, accessibles au public à revenu modeste . déi Lénk Stad a demandé la mise en place de 5.000 logements sociaux supplémentaires à Luxembourg-Ville jusqu’en 2029, ce qui porterait le pourcentage des logements sociaux à 10% du parc immobilier total en ville. Au vu des réserves et des excédents budgétaires de l’ordre de 1,2 milliards d’euros dont dispose la Ville de Luxembourg actuellement et du remboursement par l’Etat, de 75 % du coût des logements sociaux, un tel projet serait financièrement gérable. La Ville ne devrait pourvoir qu’au préfinancement au moyen de ses réserves et excédents amplement suffisants.

– la Ville doit taxer les logements vides ainsi que les terrains constructibles.

– la Ville doit agir contre la spéculation foncière via un impôt foncier progressif, tout en excluant le domicile principal.

Au niveau national, il faut entre autres

– réintroduire une trêve hivernale destinée à protéger les locataires d’une expulsion,

– protéger d’une expulsion les personnes âgées et malades, ainsi que les familles pauvres,

– lier la démolition de logements existants au relogement des locataires par les soins des propriétaires,

– créer un service national d’information et de soutien juridique gratuit pour les locataires .

Le droit au logement est un droit humain fondamental que la main publique doit soutenir par tous les moyens au lieu de l’abandonner aux forces du marché ! Luxembourg, le 30 janvier 2025                                                              Communiqué par déi Lénk Stad

Entrevue ACEL – déi Lénk: Protéger les générations futures par un système de pension durable et juste.

Des délégations de l’ACEL et de déi Lénk se sont rencontrées récemment pour un échange de vues sur la question de la réforme annoncée du régime de pension.

Les deux délégations ont constaté en convergence de vues que face au changement démographique, il est important de préserver un système de pension durable et juste et d’éviter que les nouvelles générations ne soient lésées.

Les représentants de l’ACEL ont mis l’accent sur la nécessité de continuer à prendre en compte les années d’études et de formation et cela de manière flexible au fil de l’âge. Cette revendication est appuyée par déi Lénk.

Les représentants de déi Lénk ont évoqué le caractère tout relatif des prévisions à long terme de l’IGSS. Ils ont souligné que les 30 milliards de réserves que compte actuellement le Fonds de compensation rendent l’argumentation d’une réforme urgente non crédible. Ils ont rappelé leurs propositions d’adaptation déjà présentées à la presse, qui se situent surtout du côté des recettes du système de pension public (1er pilier). Celles-ci permettent d’éviter une réforme hâtive et injuste, dont les futur.e.s pensionné.e.s – et particulièrement les jeunes –feraient les frais. Ils ont insisté aussi que le développement des 2e et 3e piliers aux dépens du 1er pilier augmenterait encore les inégalités sociales et aboutirait à un système plus instable et incertain.

Les deux délégations ont constaté qu’une information objective et compréhensible du public de la part du gouvernement fait actuellement défaut et qu’il faut éviter un semblant de débat au cours de cette année.

L’ACEL et dei Lénk ont eu une entrevue enrichissante et constructive, permettant un échange d’idées approfondi.

Communiqué par déi Lénk et l’ACEL, le 2 janvier 2025

Solidarité avec la population de Syrie  

 Avec la chute et le départ en exil de Bachar al-Assad, s’ouvre la voie pour un profond renouveau politique et social en Syrie. La défection du gouvernement et du commandement de l’armée à la suite du refus du Président-Dictateur d’entamer des négociations et la recherche d’une solution de compromis, ont précipité la fuite d’Assad et l’écroulement de son pouvoir.

Les semaines prochaines seront décisives pour l’avenir de la Syrie. Dans le processus politique qui doit maintenant démarrer, déi Lénk est aux côtés de toutes les forces progressives qui s’engagent sur une voie démocratique qui tiendra compte des aspirations de justice, de liberté et de la reconnaissance des droits égaux des différentes cultures, ethnies, religions et nationalités de la population de Syrie. Nous nous déclarons solidaires de ceux qui respecteront le multipartisme, les libertés fondamentales, les droits sociaux et les libertés syndicales. En outre, nous appelons au respect de l’autonomie des territoires du Kurdistan syrien déjà sous auto-administration (Rojava).

La condition de tout processus démocratique sera un accord de cessez-le-feu général pour tout le territoire. Après 13 ans de guerre civile, la population en Syrie est fatiguée de se battre et n’aspire qu’à façonner l’avenir du pays de manière démocratique et sans influence extérieure. Mais ce processus ne peut être lancé que dans un environnement de paix. À l’heure actuelle, la vacance du pouvoir laissée par la dictature Assad risque de faire de la Syrie un nouveau champ de bataille pour des ambitions impérialistes divergentes. 

La communauté internationale ne peut pas tomber dans le même piège que d’habitude. Au lieu de rivaliser pour l’influence régionale ou l’accès aux ressources, il est maintenant temps de faire un pas en avant et de laisser le peuple syrien décider de son avenir.  Nous demandons au gouvernement luxembourgeois à ne pas organiser de rapatriements forcés de réfugiés syriens. Tant que la fumée du conflit ne s’est pas dissipée, la Syrie est loin d’être un pays sûr. Comme l’avenir de la Syrie est toujours incertain, des citoyens ordinaires peuvent se transformer en réfugiés politiques ou religieux du jour au lendemain. En outre, nous soutenons le souhait et le besoin de la diaspora syrienne d’être incluse dans le nouveau processus démocratique. C’est à la population du pays qu’il appartient de décider de l’avenir de la Syrie ! 

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