Question parlementaire concernant la procédure de participation publique dans le cadre de l’intention des Pays-Bas de construire de nouvelles centrales nucléaires.

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je voudrais poser la question suivante à Monsieur le ministre de l’Environnement, du Climat et de la Biodiversité.

En date du 28 février 2024, vos services ont porté à la connaissance du public le lancement d’une consultation transfrontalière dans le cadre de la procédure d’évaluation des incidences sur l’environnement pour deux nouvelles centrales nucléaires aux Pays-Bas. Cette première étape de la procédure de consultation s’adresse à tou.te.s les intéressé.e.s et vise la définition de l’ampleur et du degré de détail de l’évaluation.

Les documents soumis par le gouvernement néerlandais dans le cadre de cette consultation ne portent pourtant que sur l’intégration spatiale de ces deux nouvelles centrales nucléaires dont la construction serait déjà décidée par le gouvernement néerlandais.

La législation européenne concernant l’application des dispositions de la Convention d’Aarhus sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement stipule pourtant que la participation du public doit intervenir à un stade précoce, lorsque toutes les options sont encore possibles. Considérant que l’ « option zéro » à savoir le renoncement à la construction de deux nouvelles centrales nucléaires pour favoriser d’autres sources d’énergie décarbonée fait partie des options encore possibles, cette dernière devrait à mes yeux également être reprise dans la consultation du public.

Vu l’importance de cette consultation publique pour le Luxembourg dont le territoire pourrait être impacté en cas d’accident dans une de ces centrales nucléaires projetées, je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le ministre de l’Environnement, du Climat et de la Biodiversité :

  1. Monsieur le Ministre a-t-il déjà pris connaissance du dossier soumis par les autorités néerlandaises ?
  2. Dans l’affirmative est-il d’avis que les dispositions prévues par la Convention d’Aarhus et la législation en matière de consultation du public sont respectées par les autorités néerlandaises ?
  3. Monsieur le Ministre est-il déjà intervenu auprès des autorités néerlandaises respectivement compte-t-il intervenir pour acter l’opposition du gouvernement à la construction de nouvelles centrales nucléaires aux Pays-Bas au vu de l’impact qu’un accident dans une des deux centrales projetées pourrait avoir sur le territoire luxembourgeois et au vu de la volonté du gouvernement d’obtenir la fermeture des centrales nucléaires potentiellement dangereuses pour le territoire luxembourgeois en cas d’accident ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

David Wagner
Député

Le gouvernement a-t-il une position claire sur le nucléaire?

En automne 2022, l’Union européenne a classé le gaz et l’énergie nucléaire parmi les énergies vertes et a ainsi garanti que ces deux énergies peuvent continuer à bénéficier de financements européens. C’était, bien sûr, une gifle pour tout militant écologiste et aussi un mépris délibéré des découvertes scientifiques. La République d’Autriche a immédiatement déposé un recours contre cette décision de l’UE auprès de la Cour de justice européenne en octobre 2022. Le gouvernement luxembourgeois de l’époque a soutenu l’Autriche dans ce processus. déi Lénk s’en était félicitée à l’époque, notamment parce que cela était cohérent avec la traditionnelle position du Luxembourg contre l’énergie nucléaire.

Fin janvier 2024, le député déi lénk David Wagner a demandé au nouveau gouvernement s’il continuerait à soutenir le recours autrichien. Malgré une ligne claire contre l’énergie nucléaire, que l’on retrouve dans programme de la coalition, le ministre compétent, Lex Delles, n’a pas répondu à cette question importante.

Nous nous demandons maintenant dans quelle mesure ce gouvernement prend au sérieux son engagement contre l’énergie nucléaire ? Que signifient les paroles fortes du programme gouvernemental si l’équipe de Luc Frieden ne soutient plus le recours de l’Autriche ? Si ce gouvernement était cohérent sur cette question, la position du Luxembourg face au recours de la République d’Autriche ne devrait laisser aucun doute: si notre gouvernement veut agir de manière cohérente contre l’énergie nucléaire, il doit soutenir activement l’Autriche. déi lénk regrette ici l’absence d’une position claire.

Si le gouvernement se prend lui-même et son programme au sérieux, il doit maintenant montrer ses couleurs. Le gaz et l’énergie nucléaire ne font pas partie d’un avenir durable, c’est aussi simple que cela.


Huet d’Regierung eng kloer Positioun zur Atomenergie?

Am Hierscht 2022 huet d’Europäesch Unioun Gas an Atomenergie als gréng Energien agestuuft an esou sécher gestalt datt béid Energien och weiderhi vun Europäesche Finanzéierunge kéinte profitéieren. Dat war natierlech ee Schlag an d’Gesiicht vun all Klimaaktivist an och ee wëssentlecht Ignoréiere vu wëssenschaftlechen Erkenntnisser. D’Republik Éisträich huet direkt am Oktober 2022 ee Recours géint dës Decisioun vun der EU beim Europäesche Geriichtshaff gemaach. Déi deemoleg Lëtzebuerger Regierung huet Éisträich an där Demarche ënnerstëtzt. Dat hunn déi Lénk deemools begréisst, och well et kohärent war mat der traditioneller Lëtzebuerger Positioun géint Atomenergie

De lénken Deputéierten David Wagner hat Enn Januar 2024 déi nei Regierung gefrot ob se den éisträichesche Recours weiderhi wéilt ënnerstëtzen. Trotz enger klorer Linn géint d’Atomenergie, déi och däitlech am Koalitiounsprogramm festgehale gouf, huet den zoustännege Minister, de Lex Delles, net op dës wichteg Fro geäntwert.

Mir froen eis elo wéi eescht dës Regierung et mat hirem Engagement géint d’Atomenergie hëlt? Wat bedeiten déi staark Wierder aus dem Regierungsprogramm wann dem Luc Frieden seng Ekipp de Recours vun Éisträich net méi ënnerstëtzt? Wann dës Regierung op där Fro konsequent wier, dierft et un der Lëtzebuerger Positioun par Rapport zum Recours vun der Republik Éisträich iwwerhaapt keen Zweiwel ginn: wëll eis Regierung konsequent géint d’Atomenergie virgoen, da muss se Éisträich aktiv ënnerstëtzen. déi Lénk feelt hei ee kloert Bekenntnis an dat bedauere mir.

Wann d’Regierung sech selwer an hire Programm eescht hëlt, da muss se elo kloer Faarf weisen. Gas an Atomenergie sinn net Deeler vun enger nohalteger Zukunft, sou einfach ass et.

Question parlementaire à propos du soutien du gouvernement au recours autrichien du 7 octobre 2022 contre le règlement délégué « taxonomie ».

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je voudrais poser la question suivante à Monsieur le Ministre de l’Energie et à Monsieur le Ministre de l’Environnement, du Climat et de la Biodiversité.

Le gouvernement précédent avait annoncé en octobre 2022 son soutien au recours de la République d’Autriche devant la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) contre le règlement délégué « taxonomie ». Le règlement en question (voté en juillet 2022) a acté l’inclusion du nucléaire et du gaz dans la taxonomie dite « verte » de l’Union Européenne parmi les technologies à favoriser.

Le gouvernement précédent s’y étant opposé, avait choisi d’intervenir officiellement aux côtés de l’Autriche dans cette procédure juridique conformément à l’article 40 Protocole (n° 3) sur le statut de la CJUE afin d’obtenir l’annulation du règlement.

Partant, je voudrais interroger Messieurs les Ministres à propos du positionnement du gouvernement dans cette procédure :

  1. Le gouvernement soutient-il le recours de la République d’Autriche contre le règlement délégué « taxonomie » ?
  2. Dans l’affirmative, compte-t-il toujours intervenir officiellement aux côtés de l’Autriche dans la procédure devant la CJUE ?
  3. Messieurs les Ministres considèrent-ils le nucléaire comme une énergie de
    transition ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

David Wagner
Député

Schluss mat Investitiounen an Atomenergie!

De 26. Mee hunn déi Lénk fir de Projet de loi iwwer d’Responsabilité civile am Fall vun engem nuklearen Accident gestëmmt. Eisen Deputéierten, den David Wagner, huet et sech awer net huele gelooss eng Motioun ze deposéieren, déi op ee graffe Widdersproch an der Regierung hirer Haltung zur Atomenergie hiweist. De lëtzebuergeschen Pensiounsfong investéiert nämlech weider an grouss Entreprisen, déi Atomenergie produzéieren. Déi Motioun, déi soss näischt freet wéi mat deenen Investitiounen opzehalen an eng koherent Politik ze maachen, gouf net vun der Majoritéit, also och net vun deene Gréngen, gedroen. Dofir hunn déi Lénk eng Interpellatioun gefrot, fir di méi wéi zweiwelhaft Investitioune vum Pensiounsfong ze diskutéieren, a fir dass dee Fong endlech gebotzt gëtt.

Free Tilly

Heute früh kam es bei Protesten gegen die Aufkündigung des INF-Vertrages und die Lagerung von Atomwaffen im belgischen Klein-Brogel zu mehreren Festnahmen, darunter auch die von Tilly Metz, luxemburgische Europaabgeordnete der Grünen.

Als linke Abgeordnete unterstützen wir die Proteste gegen die anhaltende Militärisierung inner- und ausserhalb Europas, und begrüssen, dass nun auch grüne Politiker sich dieser zerstörerischen Entwicklung scheinbar widersetzen wollen.

Noch erfreuter wären wir allerdings, wenn grüne Politiker in Luxemburg sich mit dem gleichen zivilen Ungehorsam der luxemburgischen Aufrüstungspolitik widersetzen würden.

Leider waren in den vergangenen Jahren von den Grünen keine kritischen Stimmen in der Chamber zu hören, als das Militärbudget um 50% gesteigert wurde. Gleiches gilt für den Kauf von Militärtransportern, Tankflugzeugen, Kommunikations- und Überwachungssatelliten.

Auch der neue grüne Verteidigungsminister (und ehemalige Friedensaktivist) François Bausch hält an den Aufrüstungsplänen der Défense[1] bis 2025 fest.

Deshalb fordern wir die Freilassung von Tilly Metz, denn ihre Zivilcourage wird gebraucht!

Am kommenden Donnerstag, den 28. Februar wird in der parlamentarischen Verteidigungskommission unter Leitung ihrer grünen Präsidentin über das Gesetzesprojekt 7325 bezüglich internationaler Auslandseinsätze der luxemburgischen Armee beraten.

Jenes Gesetz bedeutet nämlich einen radikalen Bruch mit der luxemburgischen Aussenpolitik der letzten Jahrzehnte: zukünftig soll die Armee auch ohne UN-Mandat im Ausland tätig werden können und ihre Mission gilt nicht mehr vordergründig der “Wahrung des Friedens” (“maintien de la paix”), bei gleichzeitiger Umgehung aktuell bestehender Kontrollmechanismen (Staatsrat und Präsidentenkonferenz der Chamber werden umgangen).

Deshalb wiederholen wir: lasst Tilly Metz frei, denn wir brauchen engagierte KämpferInnen für den Frieden, die dem aktuellen Verteidigumngsminister gehörig den Kopf waschen!

Marc Baum                                                                 David Wagner

[1] https://defense.gouvernement.lu/dam-assets/la-defense/lignes-directrices-de-la-defense-luxembourgeoise-a-l-horizon-2025-et-au-dela.pdf

Schädliche Kohleindustrie: Rentenkasse investiert in die Verschmutzung unserer Atemluft.

Kohlekraftwerke sind nicht nur der Klimakiller Nummer eins, sie sind auch verantwortlich für den Ausstoß gefährlicher Substanzen, die vielerorts für eine gesundheitsgefährdende Verschmutzung der Atemluft sorgen. Eine kürzlich erschienene Studie[1] zeigt, dass die Luft in Luxemburg stark belastet ist mit Schadstoffen aus drei Braunkohlekraftwerken von RWE. Dieser Besorgnis erregende Zustand wird von der Regierung in Kauf genommen, denn wie sonst erklärt sich, dass der Rentenfonds weiterhin in Kohlekraft investiert?

-> Parlamentarische Anfrage

Die von Greenpeace und Climate Action Network in Auftrag gegebene Studie zeichnet ein erschreckendes Bild der von Kohlekraftwerken in Europa verursachten Gesundheitsschäden. Auch Luxemburg ist stark von den Schadstoffen der Kohleindustrie betroffen. So haben die VerfasserInnen der Studie berechnet, dass das gesamte luxemburgische Territorium einer gefährlich hohen Feinpartikelbelastung in der Atemluft ausgesetzt ist, die auf den Ausstoß von NO² und SO² aus drei Braunkohlekraftwerken des Energiekonzerns RWE im Westen Deutschlands zurückzuführen ist. Dabei handelt es sich um die Werke Weisweiler, Neurath und Niederaussem. Die zu hohe Belastung der Atemluft mit diesen Partikeln kann laut Studie zu chronischer Bronchitis bis hin zu Asthmasymptomen und in verschiedenen Fällen sogar zum Tod führen.

Zwei dieser genannten Werke (Niederaussem und Neurath) stehen zudem im direkten Zusammenhang mit der Rodung des Hambacher Forsts. Dieser sich durch eine große Artenvielfalt auszeichnende Wald wird seit Jahrzehnten von RWE gerodet, um den Tagebau für den Abbau der Braunkohle in der Umgebung zu vergrößern. Umweltaktivisten der Anti-Kohle-Bewegung hatten den Wald besetzt, um die weitere Zerstörung des Waldbestandes zu verhindern und konnten mit dem vom Oberverwaltungsgericht Nordrhein-Westfalen verordneten vorübergehenden Rodungsstopp zumindest einen Zwischenerfolg feiern.

Wie Messungen in Luxemburg bereits ergeben haben[2], liegt die Belastung der Atemluft mit den genannten schädlichen Substanzen vielerorts über den Grenzwerten. Auch wenn diese Verschmutzung in erster Linie auf den Ausstoß von Dieselfahrzeugen und Teilen der hiesigen Industrie zurückzuführen ist, so ist es dennoch bedenklich, dass die Atemluft zusätzlich durch die Verbrennung von Braunkohle verschmutzt wird.

Umso erschreckender ist es, dass Luxemburg direkt zu dieser Entwicklung beiträgt, indem der hiesige Rentenfonds (Fonds de Compensation) eben diese Kohleindustrie mit den Rentenbeiträgen der in Luxemburg arbeitenden Bevölkerung mitfinanziert. So taucht der Energiekonzern RWE wie viele andere große Kohleunternehmen auch auf der Investitionsliste des Rentenfonds auf. Luxemburgische Rentenbeiträge fließen in drei von fünf (RWE, PGE und CEZ) der laut Greenpeace/CAN-Studie schädlichsten Kohlekonzerne Europas. In 4 von 5 der größten Kohleunternehmen der Erde stecken luxemburgische Rentenbeiträge.

déi Lénk haben die letzten Regierungen mehrfach aufgefordert, diese schädliche Investitionspolitik zu beenden und endlich in nachhaltige Infrastruktur in Luxemburg oder in der Großregion, statt in fossile Energien zu investieren. Im Bereich der erneuerbaren Energien hat unser Land starken Nachholbedarf. Ihr Ausbau könnte mithilfe öffentlicher Mittel beschleunigt werden doch auch die Neuauflage der DP-LSAP-déi Gréng Regierung scheint sich für die kommenden Jahre keine konkreten Zielsetzungen in diesem Bereich geben zu wollen.

Der Weltklimarat IPCC hat in seinem letzten Bericht vor der COP24 deutlich gemacht, dass die ökologische Transition nur mit einer starken öffentlichen Hand und gewaltigen Investitionen in den Klimaschutz zu bewerkstelligen ist. Wenn die neue Regierung wirklich so grün ist wie sie es von sich selbst behauptet, dann wird sie sich an der dringend notwendigen Neuausrichtung der öffentlichen Investitionspolitik messen lassen müssen.

Aufgrund der nachgewiesenen unmittelbaren Gefahr, die von diesen Braunkohlekraftwerken für die Bevölkerung in Luxemburg und der Großregion ausgeht, fordern déi Lénk die Regierung auf, ähnlich wie auch bei den Atomkraftwerken Cattenom, Tihange und Doel der Fall, diplomatische Schritte einzuleiten und die schnellstmögliche Schließung der Werke zu erwirken.

[1] https://beyond-coal.eu/last-gasp/

[2] https://environnement.public.lu/content/dam/environnement/documents/air/surveillance-et-evalutaion/campagnes-mesure-speciale/20180917-Rapport-NO2-PacteClimat-sd.pdf

Question parlementaire concernant les effets nocifs de la pollution issue de centrales à charbon dans l’ouest de l’Allemagne sur la santé de la population luxembourgeoise.

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 83 du règlement de la Chambre des Députés, nous vous prions de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Madame la Ministre de l’Environnement et à Messieurs les Ministres de la Santé et de la Sécurité sociale.

Une étude récemment publiée et commanditée par les organisations environnementales Greenpeace et Réseau Action Climat met en garde contre la pollution atmosphérique par particules fines issue de centrales à charbon européennes. Selon les auteurs de l’étude, la pollution aux particules fines – issues du rejet des polluants NO² et SO² de centrales à charbon – aurait des effets extrêmement nocifs sur la santé de la population européenne exposée, car elle pourrait entraîner des maladies des voies respiratoires et dans certains cas conduire à la mort.

Dans une analyse de cas des effets de pollution de trois centrales à charbon situées à l’ouest de l’Allemagne proche de la frontière luxembourgeoise, en l’occurrence les centrales à charbon de Neurath, Weisweiler et Niederaussem, les auteurs de l’étude montrent que le rejet des polluants NO² et SO² de ces trois centrales augmenterait de manière sensible (voire l’étude en question, page 17*) la pollution aux particules fines sur la quasi-totalité du territoire luxembourgeois et exposerait ainsi la population résidente et/ou active au Luxembourg à des risques de santé potentiellement graves.

Etant donné que le Luxembourg investit – à travers son Fonds de compensation commun au régime général de pension (FDC) – des fonds publics dans l’industrie du charbon et que l’entreprise allemande propriétaire des trois centrales susmentionnées figure sur la liste des avoirs du FDC – tout comme quatre parmi les cinq entreprises du charbon les plus grandes au monde – nous voudrions poser les questions suivantes à Madame et Messieurs les Ministres :

(1) Madame et Messieurs les Ministres ont-ils pris connaissance de l’étude susmentionnée et de ses principaux constats faits par les auteurs ?

(2) Madame et Messieurs les Ministres sont-ils d’avis que la pollution issue des centrales à charbon et notamment des trois centrales susmentionnées constitue un risque de santé potentiel pour la population sur le territoire luxembourgeois ?

(3) Dans l’affirmative, Madame et Messieurs les Ministres envisagent-ils de prendre des mesures diplomatiques pour obtenir la fermeture des centrales à charbon dont la pollution nuit à la santé de la population sur le territoire luxembourgeois ?

(4) Dans l’affirmative encore, quelles mesures le gouvernement entend-il prendre afin de protéger au mieux la population en attendant la fermeture définitive des centrales en question ?

(5) Madame et Messieurs les Ministres ne sont-ils pas d’avis qu’il faudra urgemment revoir la stratégie d’investissement du FDC et exclure toutes les entreprises qui de part leurs activités ou pratiques économiques mettent en péril les ressources naturelles et le bien-être humain ?

Avec nos salutations respectueuses,

David Wagner                                                                                    
Marc Baum
Députés

* https://beyond-coal.eu/last-gasp/

Keine Atomwaffen in der Nähe Luxemburgs!

Wie Recherchen des ZDF-Magazins „Frontal21“ ergaben1 , macht die US-Regierung nun ernst mit ihrer Absicht, neue taktische Atomwaffen auf dem deutschen Fliegerhorst Büchel zu stationieren – und das nur 70 km von der luxemburgischen Grenze entfernt.

Auf dem Fliegerhorst Büchel in der deutschen Eifel zwischen Bitburg und Koblenz werden seit längerem Atomsprengköpfe vom Typ B-61 gelagert. Jetzt soll eine Modernisierung des Arsenals mit den weitaus flexibleren und lenkbaren B-61-12 erfolgen, die auch bei offensiven Militäraktionen eingesetzt werden können, obwohl die US-Regierung sich im Atomwaffensperrvertrag START dazu verpflichtet hat, Kernwaffen langfristig abzurüsten. Des Weiteren ist die US-Luftwaffe 2008 in einer Studie zu dem Schluss gekommen, dass das Atomwaffenlager Büchel nicht sicher sei. Der Bericht des ZDF-Magazins „Frontal21“ bezieht sich auf US-Haushaltspläne.

Bereits im Juni 2014 hatte Serge Urbany, Abgeordneter von déi Lénk, diesbezüglich eine parlamentarische Anfrage2 an Außenminister Jean Asselborn gestellt und die Regierung aufgefordert, sich für einen Abzug der Atomwaffen stark zu machen. Die Antwort war ernüchternd: die Modernisierung der Atomwaffen in Büchel sei notwendig, um die Glaubwürdigkeit der nuklearen Abschreckung zu sichern, und dementsprechend habe die luxemburgische Regierung nichts dagegen einzuwenden.

Insbesondere im Kontext der aktuellen Spannungen mit der Russischen Föderation ist die Modernisierung des Atomwaffenarsenals auf europäischem Boden alles andere als hilfreich. Anstatt eine neue Drohkulisse aufzubauen, sollten die NATO-Staaten sich besser um Entspannung bemühen.

déi Lénk fordern die luxemburgische Regierung auf, sich bei den anderen NATO-Staaten für den Abzug aller Atomwaffen aus Europa, und speziell in der Nähe der luxemburgischen Grenze, und für die bedingungslose Einhaltung des Atomwaffensperrvertrags einzusetzen. Ein erneutes nukleares Wettrüsten mit unabsehbaren Folgen muss unter allen Umständen vermieden werden.
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1 Frontal21 – Sendung vom 22.09.2015 Stationierung neuer US-Atomwaffen in Deutschland (http://www.zdf.de/frontal-21/stationierung-neuer-us-atomwaffen-in-deutschland-russland-beklagt-verletzung-des-atomwaffensperrvertrages-40197860.html)
2 Question parlementaire no 329 du 19 juin 2014

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