Le Luxembourg connait des temps difficiles et agités. Ce que l’on appelle “l’Etat CSV” est de plus en plus remis en question. Dysfonctionnement des institutions clés de l’état jusqu’à la tentative de dissimulation d’attentats à la bombe, l’érosion de la séparation des pouvoirs, l’abus de pouvoir des responsables gouvernementaux, service d’espionnage agissant en dehors du cadre juridique, ect… La responsabilité politique pour ce déraillement doit être assumé par le gouvernement ! Dei Lenk a donc éxigé la démission de l’ancien ministre de la justice et de la police ainsi que celle du gouvernement en place suiviede nouvelles élections.
Le CSV n’est pas seul à gouverner, c’est aussi tous les partis qui cohabitent. Cela fait 25 ans que le LSAP cautionne la rigidité sociale gouvernementale des 30 dernieres années. C’est aussi l’acceptation du DP et des Verts de participer aux orientations du gouvernement. Ces partis ne peuvent pas tout d’un coup taper sur le parti au pouvoir sans se poser des questions sur leur propre comportement des années passées…
Nous n’avons pas juste besoin de nouvelles élections, mais d’un changement de politique avec de vrais réformes sociales et démocratiques, car la crise ne touche pas seulement les institutions en place mais est aussi une grave crise sociale. La coalition CSV-LSAP a restreint les droits sociaux : réforme des retraites, le retrait partiel de l’index, l’augmentation des impots liés aux salaires, politique austère etc… DP et Verts n’ont principalement jamais remis en question la dégradation sociale. L’augmentation ultra rapide de la pauvreté ( 68 000 personnes vivent en
dessous du seuil de pauvreté est une suite logique de cette politique libérale.)
Le gouvernement ne prend aucune décision favorable pour l’état ou le peuple mais pratique une politique pour les tout puissant… (participation du Qatar à la BIL, Cargolux, ou l’épisode Wickrange/Livange, etc)
La crise actuelle est aussi et surtout une crise démocratique et sociale européenne (Grèce, Espagne, Portugal, France …) car la politique actuelle de construction de l’EU ne prend aucunes décisions démocratiques et a fait du néolibéralisme économique leur principe constitutionel.
Cette profonde crise sociale est seulement maîtrisable avec de réels changements démocratiques et sociaux, ainsi que des décisions importantes pour la population luxembourgeoise et non luxembourgeoise. Avec nos pensées et nos idées politiques, nous continuerons à participer aux manifestations ainsi qu’ aux batailles syndicales et aux nouvelles élections automnales que nous avons réclamées.