La lutte contre la privatisation de l’école continue!

déi Lénk constate avec satisfaction que le ministre de l’Éducation a retiré son projet de loi sur l’ouverture des postes de direction des lycées à des candidat.e.s issu.e.s du secteur privé et qu’il a significativement amendé son projet de loi sur les postes de direction du Script (Service de coordination de la recherche et de l’innovation pédagogiques et technologiques), de l’IFEN (Institut de formation de l’éducation nationale) et du Centre de gestion informatique de l’Etat. Cette bataille contre les tentatives sournoises de privatisation de l’enseignement public a été remportée grâce à l’engagement des enseignant.e.s et des syndicats. 

Mais la lutte n’est pas terminée. En effet, les GAFAM ont envahi les salles de classes. Ils fournissent tablettes, logiciels et matériel didactique aux enseignant.e.s et aux élèves sur commande du Ministère de l’Education nationale. Peu à peu et en toute discrétion, l’Education nationale s’est transformée en marché extrêmement rentable pour les entreprises de la Silicon Valley qui y tiennent le quasi-monopole avec leurs tablettes, ordinateurs, licences de logiciels et matériel didactique. Au Luxembourg comme ailleurs, l’école publique est devenue le terrain de jeu et d’expérimentation de multinationales peu scrupuleuses qui n’attendaient qu’une telle occasion pour s’alourdir les poches et étendre leur pouvoir. 

L’école n’est plus cette institution universaliste où l’on formait les citoyen.ne.s, mais est devenue l’antichambre d’un marché du travail féroce et avide de chair à canon. Il est temps que les pouvoirs publics reconquièrent l’école en éloignant les acteurs de l’économie privée qui tentent de transformer l’école en un prestataire de service qui doit se plier aux intérêts économiques.

Communiqué par la sensibilité politique déi Lénk

logo European Left logo GUE/NGL logo Transform! Europe