Depuis son élection, l’agenda politique de Macron n’a jamais changé : abolir un peu plus de conquêtes sociales et affaiblir au maximum les capacités de résistance de la population française, notamment les résistances syndicales. Comme Thatcher, Macron n’a pas hésité à faire usage de violence contre sa propre population, gouvernant contre les intérêts des travailleurs et au service des classes dominantes françaises.
A bout de souffle, soutenu uniquement par les plus privilégiés, Macron et son parti ont perdu les élections législatives à l’issue desquelles le Nouveau Front Populaire a obtenu le plus de sièges. Par ailleurs, un grand nombre des sièges du parti macroniste ont été obtenus grâce aux désistements des candidat.e.s du NFP afin d’éviter l’élection de député.e.s du Rassemblement National.
Hier, après des semaines de tergiversations et d’incertitudes présidentielles, Macron a fini par sortir de la naphtaline politique Michel Barnier. Le scandale n’est pas tant qu’il soit issu d’un groupe parlementaire relativement faible, mais plutôt qu’Emmanuel Macron a nécessité du blanc-seing de Marine Le Pen avant de le nommer.
De fait, Michel Barnier ne pourra gouverner qu’avec les voix de l’extrême droite française. « Ce gouvernement, s’il parvenait à rester en place, ce que je ne souhaite pas, constitue un des plus grands dangers pour la liberté et les droits des travailleurs et des travailleuses. C’est ce qui arrive toujours lorsque la bourgeoisie décide de s’allier aux fascistes. déi Lénk soutiendra en tout cas toute forme de résistance et de mobilisation sociale en France », déclare notre député David Wagner.