Warum die Frage der Verfassung so wichtig ist.

Die Verfassung ist im modernen demokratischen Staat das höchste und wichtigste Gesetz. Alle anderen, «einfachen» Gesetze sind der Verfassung untergeordnet und dürfen ihr also nicht widersprechen. Deshalb sind die Anforderungen an eine demokratische Prozedur anders als bei einem normalen Gesetz. Bei der Abstimmung über eine neue Verfassung oder eine Verfassungsänderung ist Im Parlament (Chambre des Députés) braucht es nicht eine einfache, sondern eine Zwei-Drittel-Mehrheit. Oder aber einen Volksentscheid (Referendum), oder beides.

Die Verfassung bestimmt, wer der so genannte « Souverän » ist, in wessen Händen die Macht in der Gesellschaft liegt. In der Demokratie wäre das theoretisch nur der « Demos », heißt: das Volk.

Die Verfassung bestimmt über die zwei wichtigsten Bereiche einer demokratischen Gesellschaft: zum einen, wie eine Demokratie funktionieren soll; zum andern, welche Grundrechte der Bürgerinnen und Bürger nicht verletzt werden dürfen.

Sie regelt also die demokratischen Prozeduren bei allgemeinen Wahlen, aber auch bei Entscheidung über Gesetze im Parlament. Sie bestimmt über die wichtigsten Institutionen: Regierung, Gemeinden, Staatsrat usw. 

Gleichzeitig definiert sie die fundamentalen Rechte aller Bürgerinnen und Bürger: die individuellen Freiheiten wie Meinungs-, Presse-, Bewegungsfreiheit. Aber auch die Beteiligung an den politischen Entscheidungen, also Wahlrecht oder andere Formen der politischen Partizipation.

Die heutigen Verfassungen gehen zurück auf die liberalen Verfassungen des 19.Jahrhunderts. Sie brachten neue demokratische Prozeduren, wie das (noch eingeschränkte) Wahlrecht, aber zu wenig direkte Partizipation für die Mehrheit der Bevölkerung. Sie definierten neue individuelle Freiheiten wie Meinungs- und Bewegungsfreiheit, änderten aber nichts an den schreienden Ungerechtigkeiten der industriellen Gesellschaft.

Diese demokratischen und sozialen Unzulänglichkeiten prägen noch immer die geltende Verfassung in Luxemburg, und auch die nun vorliegende Verfassungsreform ändert daran nur sehr wenig. Wir bräuchten mehr Demokratie, mehr soziale Rechte. Deshalb hat sich déi Lénk die Mühe gemacht, einen eigenen Verfassungsentwurf auszuarbeiten und in die Diskussion einzubringen.

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L’importante question de la Constitution.

Dans l’Etat démocratique moderne, la Constitution (en Allemagne : Loi fondamentale) est la loi suprême et la plus importante. Toutes les lois « ordinaires » lui sont subordonnées et ne peuvent la contredire. C’est pourquoi la procédure de décision est aussi plus exigeante : une nouvelle constitution ou des modifications constitutionnelles doivent être adoptées au Parlement (Chambre des députés), non par une majorité simple, mais par une majorité de de 2/3. Ou par un référendum. Ou les deux.

La constitution définit le « Souverain : qui détient le pouvoir dans la société ? En démocratie, ce serait nécessairement le « démos », donc: le peuple.

La Constitution règle les deux champs les plus importants d’une société démocratique : d’une part, le fonctionnement même de la démocratie ; d’autre part les droits inviolables des citoyen/nes.

Elle détermine les procédures des élections nationales et communales, des décisions parlementaires, des pétitions, les compétences et le fonctionnement des institutions les plus importantes : Chambre des Députés, Gouvernement, Communes, Conseil d’Etat etc.

En même temps elle définit les droits fondamentaux de tout/e citoyen/ne : les libertés individuelles comme la liberté d’opinion, de presse, de mouvement. Mais aussi la participation aux décisions politiques, comme le droit de vote ou d’autres formes de participation politique.

Les constitutions actuelles ont leur origine dans les constitutions libérales du 19e siècle. Elles introduisaient de nouvelles procédures démocratiques, comme le droit de vote (encore fortement restreint), mais trop peu de participation pour la majorité de la population. Elles assuraient de nouvelles libertés individuelles, comme la liberté d’opinion et de mouvement, mais elles ne changeaient rien aux injustices criantes de la société industrielle.

La constitution luxembourgeoise en vigueur est toujours marquée par ces déficiences démocratiques et sociales, et la révision projetée n’y change que très peu. C’est la raison pour laquelle la Gauche – déi Lénk s’est décidée à élaborer elle-même une constitution alternative et à la soumettre au débat public.

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