Les élections grecques du 20 septembre ont été gagnées par Syriza et son dirigeant Alexis Tsipras. déi Lénk se réjouit que les électeurs de gauche se soient mobilisés pour barrer la route au retour des partis traditionnels, avant tout la Nouvelle Démocratie. Ils ont sans doute aussi estimé que le mémorandum accepté par Syriza serait appliqué de manière moins brutale par cette dernière que par un gouvernement de droite.
La situation économique, sociale, quotidienne du peuple grec reste dramatique et les nouvelles mesures d’austérité exigées par les institutions européennes vont commencer à causer leurs effets néfastes. déi Lénk continuera à soutenir toutes les luttes du peuple grec contre l’austérité et le troisième mémorandum.
Le troisième « plan de sauvetage », comme les deux premiers, au lieu d’alléger le poids de la dette, va certainement l’augmenter. Aucune issue positive de la crise grecque n’est possible sans des mesures pour réduire substantiellement le fardeau de la dette. La responsabilité en incombe à l’Union européenne et à ses Etats membres. Dans ce cadre le Luxembourg, assurant actuellement la présidence de l’UE, joue un rôle clef. Nous exigeons donc que notre gouvernement prenne d’urgence une initiative pour la réduction de la dette grecque.