CID-femmes – Centre d’information et de documentation des femmes [FRAGE]

Antwort von déi Lenk auf ein Empfehlungsschreiben der Organisation CID-femmes – Centre d’information et de documentation des femmes: www.cid-femmes.lu

Notre mouvement s’est fixé la parité comme première priorité lors de l’établissement des listes électorales. Ce sont finalement 29 femmes et 31 hommes qui représenteront déi Lénk aux élections, tout comme d’ailleurs chez les verts! Notre mouvement n’a pas retenu l’alternance hommes/femmes sur les listes et a opté pour un rang strictement alphabétique des candidat-e-s. Nous pensons en effet que le positionnement sur les listes n’a qu’un effet minime sur le nombre de voix obtenues, sauf peut-être un positionnement en tête de liste, et encore!

Nous sommes conscient-e-s du fait que des listes paritaires n’entrainent pas automatiquement que parmi le nombre de personnes élues se trouveront autant d’hommes que de femmes.

En ce qui concerne le nombre de femmes élues, aucune contrainte législative ne peut jouer, c’est l’électeur et l’électrice qui auront le dernier mot! Mais en ce qui concerne l’établissement des listes des quotas peuvent bien aider à thématiser la question de la représentation des femmes dans la vie politique et nous soutenons de telles démarches.

A l’intérieur des partis, un plan de promotion devrait contribuer à créer un climat propice à une participation accrue des femmes dans la vie politique, p.ex. des séances de formation spécifiques e.a.
Or, le fait que nous sommes en présence d’élections anticipées et que la campagne ne durera que peu de temps ne facilite pas les choses pour mettre en place un programme de promotion des femmes dans la campagne électorale. Les candidat-e-s les plus expérimenté-e-s (en majorité des hommes) prendront le devant de la scène. Cependant nous nous efforcerons de promouvoir les apparitions publiques de femmes ce qui est à la base d’un bon score aux élections.

Frënn vum Resitenzmusée [FRAGE]

Antwort von déi Lénk auf ein Positionspapier des Vereins « Frënn vum Resitenzmusée » zu den Wahlen. –> Homepage des Museums

En tant que déi Lénk, nous soutenons pleinement les efforts de votre association pour la rénovation du Musée national de la Résistance. Nous consentons que le bâtiment dans son état actuel ainsi que les installations muséographiques ne satisfont guère aux exigences d’un musée national avec une telle vocation.

Vu l’importance et l’urgence d’une rénovation, ce point figure dans notre programme électoral (Chapitre 10, point 5).
Nous aimerions aussi souligner que les mandataires politiques de déi Lénk se sont toujours et clairement exprimés en faveur d’une réalisation de ce projet d’envergure, tant au parlement qu’au conseil communal de la Ville d’Esch.

Par conséquence, nous nous engagerons dans le cadre des travaux parlementaires pour la rénovation du Musée national de la Résistance.

Aiderbichlerfrënn Lëtzebuerg [FRAGE]

Antwort von déi Lénk auf ein Empfehlungsschreiben der Aiderbichlerfrënn Lëtzebuerg: www.aiderbichlerfrenn-letzebuerg.org

Sehr geehrte Damen und Herren,

mit sehr großem Interesse haben wir als déiLénk Ihren Brief bezüglich der Empfehlungen und Anliegen der AiderbichlerfrënnLetzebuerg gelesen und danken Ihnen für die Zuschrift.

Tierschutz ist in unserem Verständnis integraler Bestandteil einer nachhaltigen Politik, denn der Ausbeutung des Menschen durch den Menschen steht die Ausbeutung der Natur durch den Menschen als ebenfalls zu überwindendes Pendant gegenüber. Deshalb werden wir versuchen, die verschiedenen von Ihnen aufgezählten Punkte in die parlamentarische Arbeit der kommenden Legislaturperiode einfließen zu lassen.

Mit freundlichen Grüßen,

das Koordinationsbüro,
déi Lénk

La Ligue des Droits de l’Homme [FRAGE]

Antworten von déi Lénk auf Fragen der Ligue des Droits de l’Homme: www.ldh.lu

1 CONSTITUTION, INSTITUTIONS ET ORGANISATION POLITIQUE DE L’ÉTAT

1.1 LA REFORME DE LA CONSTITUTION: UNE CONVENTION NATIONALE
1.1.1 Comment votre parti politique compte-t-il mener à terme la réforme
constitutionnelle en cours ?

Nous avons assisté aux travaux de la commission des institutions et de la révision constitutionnelle de la Chambre des Députés en demandant un large débat public parallèlement à ces travaux.
1.1.2 Envisagez-vous une participation plus large des citoyens à ce processus, au-delà d’un simple référendum?
Un débat public n’a pas été voulu par la Chambre actuelle. Nous allons renouveler nos pressions après les élections.
1.1.3 Est-ce que votre parti serait favorable à la tenue d’une Convention nationale pour la réforme constitutionnelle réunissant les forces vives de la société, à l’exemple de la convention mise en place pour la rédaction de la constitution européenne?
Nous préconisons dans notre programme électoral la tenue d’une telle convention avec la participation des syndicats et associations. Certaines questions importantes devront être soumises à un référendum.

1.2 LE DROIT DE VOTE DES ETRANGERS
1.2.1 Quelle est votre position concernant le droit de vote actif et passif des étrangers (y compris de pays tiers) résidant au Luxembourg, tant aux élections nationales qu’européennes ?

Nous y sommes favorables. Quand 44% de la population ne peuvent participer aux décisions qui les concernent nous vivons une crise de la représentation démocratique du peuple.

1.3 LA SEPARATION DES FONCTIONS DE MEDIATEUR ET DE CONTROLEUR DES LIEUX DE PRIVATION DE LIBERTE
Le statut du «médiateur » (loi de 2003) et la fonction de contrôle des lieux de
privation de liberté qui lui a été assignée par la loi de 2010 laissent apparaître un
risque d’interférence entre leurs finalités et leurs méthodes respectives (de
proposition pour l’une, d’injonction pour l’autre).
1.3.1 Envisagez-vous de séparer ces deux fonctions et de mettre en place un système de contrôle externe des lieux privatifs de liberté indépendant du médiateur?
Nous sommes pour une réforme fondamentale des prisons, misant moins sur l’incarcération, et plus sur des peines alternatives et une resocialisation sérieuse. Ceci ca de paire avec une réforme du Code Pénal, et notamment la dépénalisation de la consommation de drogues, ce qui diminuerait la population carcérale et rendrait probablement inutile la construction d’une nouvelle maison de détention préventive. Avant de discuter de l’organisme de contrôle public adéquat, nous proposons un large débat sur toutes ces questions.
1.3.2 Votre parti est-il prêt à étendre les compétences du contrôleur externe des lieux privatifs de liberté aux établissements de droit privé (cliniques, foyers, etc.) exerçant un service public?
Nous ne voyons pas le lien avec les prisons. Mais toute forme de contrôle de qualité dans l’intérêt des usagers, sur base d’une législation protectrice des patients, est en effet à étendre à ces établissements.

2 SYSTEME JUDICIAIRE

2.1 LA REUNION DES DEUX ARRONDISSEMENTS JUDICIAIRES
L’existence de deux arrondissements judiciaires peut être considéré comme un reliquat du XIXe siècle, une époque où l’absence de moyens de communications pouvait justifier un tel découpage.
2.1.1 Votre parti envisage-t-il d’oeuvrer en faveur de la réunion des deux arrondissements judiciaires de Luxembourg et de Diekirch, (tout en maintenant des tribunaux à Diekirch), afin de garantir une justice de qualité équivalente sur tout le territoire?
Nous pensons que la qualité uniforme de la justice ne se définit pas nécessairement par la centralisation des tribunaux, mais par de bonnes lois protectrices des intérêts des parties les plus faibles dans tout genre de procès.

2.2 LA GARANTIE D’UNE JUSTICE INDEPENDANTE
2.2.1 Votre parti est-il favorable à la création d’un Conseil national de la Justice ? Quelles devraient en être les attributions et la composition ?

Nous sommes très critiques quant à la main-mise du pouvoir politique sur l’indépendance des magistrats, notamment par un tel conseil prenant aussi des décisions sur l’évaluation des magistrats et leurs avancements, à l’instar de la réforme générale de la Fonction Publique.

2.3 LE CASIER JUDICIAIRE
La Loi du 29 mars 2013 relative à l’organisation du casier judiciaire et aux échanges d’informations extraites du casier judiciaire entre les Etats membres de l’Union européenne fait du casier judiciaire luxembourgeois le système le plus sévère de l’Union européenne et crée de nombreuses discriminations des citoyens de nationalité luxembourgeoise par rapport aux citoyens des autres États de l’UE.
2.3.1 Votre parti politique est-il disposé à réformer cette loi dans l’esprit des recommandations que la Ligue des droits de l’Homme a faites à la Chambre des députés dans son avis déposé le 8 mars 2013?
Oui. Nous avons voté contre cette loi qui prévoit aussi la transmission d’extraits du casier aux employeurs dans des buts de « gestion du personnel ».

2.4 LA REFORME DE L’ASSISTANCE JUDICIAIRE
2.4.1 Que propose votre parti pour permettre un accès réel au droit à tous les citoyens, indépendamment de leurs revenus ? Seriez-vous disposés à étendre – de manière dégressive – le système de l’assistance judiciaire qui pour le moment n’est accordé qu’aux personnes disposant de ressources équivalent à peu près au salaire minimum?
Oui, nous y sommes favorables.

2.5 POUR UNE BAISSE DU NOMBRE DES DETENTIONS PROVISOIRES
2.5.1 Que compte proposer votre parti pour faire baisser le nombre anormalement élevé des personnes en détention provisoire?
Cf réponse sub 1.3.1.

3 LA REFORME PENITENTIAIRE

3.1.1 Votre parti est-il d’accord pour mener à bien la réforme pénitentiaire entamée pendant la législature qui s’achève?
Cf sub 1.3.1.
3.1.2 Quelle est votre position en matière de judiciarisation de l’aménagement des peines?
Par arrêt du 14 décembre 2010 la Cour européenne des droits de l’homme a sanctionné la législation luxembourgeoise sur l’exécution des peines, critiquée alors qu’elle le prévoit pas de voies de recours effectives contre les décisions du Procureur général en matière de congé pénal. Il faudra améliorer en général les possibilités de recours des personnes condamnées aussi en rapport avec une autre politique pénitentiaire et des peines alternatives. Un juge d’application des peines serait une de ces possibilités qu’on devrait discuter.
3.1.3 Acceptez-vous d’oeuvrer en faveur de l’application du droit du travail en prison?
Oui, les détenus doivent pouvoir toucher un salaire normal et être affiliés à la sécurité sociale.
3.1.4 Quelle est votre position concernant l’introduction généralisée de la vidéoconférence dans la procédure judiciaire?
Une telle innovation peut facilement être contraire au principe du contradictoire et du débat direct, surtout si elle est liée au témoignage anonyme.

4 DROITS FONDAMENTAUX

4.1 LA PROTECTION ET LA CONFIDENTIALITE DES DONNEES ET DES INFORMATIONS
4.1.1 Face aux moyens techniques toujours plus performants, votre parti est-il favorable à un renforcement du cadre législatif dans les domaines de la collecte et du traitement informatique des données personnelles?
Absolument, oui.
4.1.2 Est-ce que votre parti est favorable à un renforcement des sanctions administratives et juridiques en cas d’utilisation abusive, de détournement de finalité ou d’insouciance caractérisée en relation avec des fichiers qu’ils soient informatiques ou accessibles en clair contenant des données personnelles non anonymes?
Oui.

4.2 UNE CHARTE DES PATIENTS
4.2.1 Quelles sont vos positions concernant le respect des droits de l’Homme ainsi que d’une loi créant une charte des patients dans les hôpitaux, les hôpitaux psychiatriques, les maisons de retraite et de soins? Comment envisagez-vous le contrôle de l’application d’une telle charte?
Cf réponse à 1.3.2.
4.3.UN CONGE ASSOCIATIF
4.3.1 Votre parti politique est-il prêt à créer un congé associatif, du moins en faveur de membres d’associations d’utilité publique?
Oui, encore faudra-t-il définir ce qu’on entend par associations d’utilité publique.

5 DROITS SOCIAUX

5.1 LA PROCEDURE ELECTORALE AUX ELECTIONS DES DELEGUES DU PERSONNEL EN ENTREPRISE
Un certain nombre de salariés ne peuvent pas voter aux élections des délégués du
personnel en entreprise, car au moment de ces élections ils sont soit en
déplacement, soit en congé de récréation, soit en congé pour raisons de santé.
5.1.1 Seriez-vous prêts à reconsidérer la procédure électorale afin d’introduire à l’avenir le vote par correspondance pour les élections des délégations du personnel en entreprise?
Oui.

5.2 LA DEREGULATION DES HORAIRES DE TRAVAIL DANS UN CERTAIN NOMBRE D’ENTREPRISES
De plus en plus de salariés, en particulier dans la grande distribution et dans les entreprises de nettoyage, se voient imposer des horaires irréguliers ou comportant d’importantes coupures. Ces horaires sont évidemment perturbants pour la vie privée de ces salariés qui – faut-il le rappeler – sont dans la grande majorité des femmes, très souvent dans une situation de famille monoparentale. Il s’agit d’une forme flagrante de discrimination par le temps de travail qui a des conséquences très néfastes, y compris sur l’état psychique de ces salariés qui par ailleurs comptent parmi les moins bien rétribués sur le marché du travail.
5.2.1 Que comptez-vous entreprendre pour améliorer ces conditions de travail inacceptables ?
Nous voulons réduire l’excessive flexibilité du temps de travail, déjà possible actuellement dans le Code du Travail, surtout depuis la loi PAN de 1999 d’un gouvernement CSV/LSAP, qui constituait la première importante loi de dérégulation du droit du travail. Vous avez raison de mentionner les horaires irréguliers et les coupures non limitées entre les différentes plages de travail pendant la journée, parfaitement possibles aujourd’hui selon cette loi.
Il faudrait limiter le nombre et l’étendue de ces coupures dans la loi. Nous sommes également opposés à une extension des périodes de référence concernant le calcul du temps de travail hebdomadaire de 40 heures, afin de limiter les journées très longues. Et nous avons voté contre la loi sur une extension de l’heure d’ouverture des magasins le samedi.

5.3 L’ACCES AU MARCHE DU TRAVAIL
L’accès égal à la fonction publique (y compris des non-Luxembourgeois), l’égalité de l’accès au travail des femmes et des hommes, des personnes handicapées, des personnes de plus de cinquante ans, etc., bien que garantis par la loi, sont loin l’être réalisés au Luxembourg.
5.3.1 Quelles mesures prendrez-vous contre les diverses formes de discrimination sur notre marché du travail ?
Nous voulons reconnaître légalement les qualifications acquises dans la structure des salaires. Nous voulons faciliter le reclassement en préconisant et en contrôlant sur place des mesures d’adaptation des postes de travail aux besoins spécifiques des personnes en inadaptation professionnelle, mais aussi des femmes rentrantes. Pour l’intégration des personnes handicapées nous proposons des mesures concrètes comme le job coaching, l’assistance personnelle sur le lieu de travail ou le peer consulting. La reconnaissance effective du principe « même salaire pour un même travail » par les tribunaux du travail doit être facilitée. Tous les résidents doivent avoir accès à la Fonction Publique.
L’extension de l’aide financière pour études supérieures aux enfants de tous les travailleurs du Luxembourg
5.3.2 Êtes-vous prêts à défendre une réforme de la loi concernant l’aide financière de l’Etat pour études supérieures qui garantirait à tous les étudiants luxembourgeois, résidents ou enfants de travailleurs frontaliers un appui tenant compte de leur situation sociale et du type d’études entreprises?
Oui. L’ancien système des allocations familiales et des bourses était plus juste. On pourrait songer à une nouvelle « allocation d’autonomie » pour étudiants assimilée à une prestation de sécurité sociale. Il faudra de toute façon prévoir une part fixe et une bourse selon le revenu, ainsi qu’une cotisation permettant d’avoir plus tard une pension basée également sur les années d’études.
5.3.3 Êtes-vous disposés à assouplir la condition d’une période minimale d’activité d’un des parents de l’étudiant, prévue comme condition d’attribution de l’aide financière pour études supérieures, de manière qu’une brève interruption indépendante de la volonté de la personne concernée n’ait pas de conséquences sur la poursuite de l’aide financière?
Oui.
5.3.4 Êtes-vous d’accord pour étendre le bénéfice des aides aux enfants de parents retraités, en pension d’invalidité ou décédés qui ont cotisé au Luxembourg pendant une période minimale à définir?
Oui.
5.3.5 Accepterez-vous d’inclure également les enfants de parents issus de pays tiers dans les dispositions de la nouvelle loi?
Oui.
5.3.6 Ne pensez-vous pas qu’en cas d’attribution d’une aide financière pour études supérieures à un enfant d’un travailleur frontalier remplissant les conditions, cette aide doive être renouvelée pour la durée des études, même si le statut du parent vient à changer en cours?
Un alignement de la législation sur le règlement européen de sécurité sociale no. 883 permettrait d’harmoniser les prestations sociales du moins au niveau européen.

6 IMMIGRATION ET ASILE

6.1 LES DROITS DES MIGRANTS ET DE LEUR FAMILLE
6.1.1 Votre parti compte-t-il oeuvrer pour que la Convention du 18 décembre 1990 sur les droits des migrants et de leur familles soit enfin ratifiée par le Luxembourg ?
Oui.
6.2 LES DEMANDEURS D’ASILE ET LE DROIT DE TRAVAILLER
6.2.1 Sous quelles conditions seriez-vous disposés à accorder aux demandeurs d’asile un droit effectif de travailler?
Aucune condition spécifique ne devrait être liée au droit de travailler.

6.3 DETENTION ET RETENTION
6.3.1 Comment envisagez-vous d’améliorer la collaboration entre les Ministères de la Justice et de l’Immigration pour les personnes en fin de peine de prison que le gouvernement envisage de rapatrier?
Nous sommes pour une abolition de la « double peine » injuste consistant à renvoyer dans leurs pays d’origine des personnes résidentes de longue date au Luxembourg à la fin de leur incarcération.

7 LA SENSIBILISATION AUX DROITS DE L’HOMME

Si les cours d’éducation morale et sociale traitent des droits de l’Homme, un grand
nombre de jeunes ne sont guère sensibilisés à ce thème au cours de leurs études.
7.1.1 Votre parti fera-t-il inscrire l’enseignement des Droits de l’Homme dans les programmes scolaires de l’enseignement fondamental et de l’enseignement secondaire?
Oui.

FÉDUSE / Enseignement-CGFP [FRAGE]

Réponses aux questions posées par la FEDUSE/CGFP: www.feduse.lu

—> Les questions SNE et FEDUSE (.pdf)

Orientation et organisation des enseignements

déi Lénk plaident pour une école pour tous où les enfants apprennent ensemble jusqu’à la fin de l’obligation scolaire .
Une telle école est nécessaire tant d’un point de vue humain et social (il faut donner à tous les enfants les mêmes chances de développement et de qualification et développer la démocratie) que d’un point de vue économique (il s’agit de qualifier le plus de personnes possibles au plu haut niveau possible et combattre le chômage).
Or, puisqu’on n’arrive pas à construire une école publique performante et humaniste au Luxembourg du jour au lendemain, il s’agit dès à présent de commencer à la définir et à poser des jalons conséquents dans ce sens. Ainsi:
— il faut éviter de voiler/cacher les problèmes en drainant les élèves par le système jusqu’au point de non retour, mais au contraire
– soutenir systématiquement tous les enfants dès l’éducation précoce en vue de développer au maximum leurs aptitudes, au lieu de pratiquer une orientation par l’échec
– offrir un soutien éducatif dans les familles en difficulté

— il faut prendre à bras le corps le problème des langues – qui est crucial au Luxembourg maintenir le multilinguisme à son niveau élevé actuel, qui constitue un atout indéniable tant personnel qu’économique; promouvoir la langue luxembourgeoise comme langue de communication commune dans toutes les structures pré- et parascolaires, notamment dans l’éducation précoce, qui doit être offerte dans toutes les communes et pour toute la journée; discuter à fond la hiérarchie entre le français et l’allemand et l’approche des langues véhiculaires adapter la didactique et les manuels scolaires à la situation linguistique particulière du pays garder dans l’esprit l’importance de la langue écrite (pour lire, pour comprendre, pour se développer intellectuellement il faut mettre à la disposition de l’école publique les moyens nécessaires et voir ce qui est faisable !
– Ne pas demander l’impossible et bien peser les mesures, ensemble avec le personnel qui doit les mettre en oeuvre et ses syndicats (contrairement à ce qui s’est passé lors des deux législatures passées)
– faire participer les élèves et les parents au sein des établissements tout en veillant à une représentation de toutes les catégories sociales.
Le projet de réforme du secondaire doit être retiré de la procédure législative et un nouveau projet sur l’orientation de l’enseignement secondaire en général et de l’enseignement des langues en particulier doit être élaboré après une discussion fondamentale avec tous les partenaires représentatifs . Nous pensons qu’il faut viser surtout une réforme des contenus et des méthodes.
Nous restons très sceptiques quant à l’utilité des CDS. Il s’agit là à notre avis d’un « engin » bureaucratique supplémentaire, qui ne résoudra en rien les graves problèmes existant dans notre système scolaire. Par ailleurs, nous pensons que le terme « client », qui est utilisé dans la question 3 ne correspond pas à la mission de l’école, mais s’apparente plutôt au jargon de la gestion d’une entreprise privée.

Qualité de l’enseignement

Nous nous opposons à une évaluation de la qualité de l’enseignement par des experts externes.
Quant à l’orientation scolaire, elle peut certainement être améliorée en ce sens que l’élève doit être mieux informé des choix possibles. Il faut pourtant éviter de présenter l’orientation scolaire et professionnelle comme une recette magique pour faire face à l’échec scolaire au Luxembourg, auquel sont confrontés surtout les jeunes issus de milieux socio-économiquement défavorisés.
Sous les conditions actuelles (perte de vitesse et abandon scolaire dès leur plus jeune âge de nombreux enfants issus de milieux défavorisés ; forte hiérarchisation des formations), l’orientation prend actuellement plutôt la forme d’un « choix » négatif ; les possibilités de formation et d’emploi se réduisant comme peau de chagrin au fur et à mesure qu’on descend dans les performances évaluées et dans la hiérarchie scolaire.
–Il faut en conclure qu’une meilleure orientation passe en premier lieu par une meilleure égalité des chances.

Le professeur

1.Pour l’instant, nous ne voyons pas un avantage dans la création d’un « enseignant unique » pour l’enseignement fondamental, secondaire et secondaire technique. En revanche, nous pensons que ces différents intervenants doivent tous disposer d’une formation de haut niveau, aussi bien disciplinaire que pédagogique.
2. Formation initiale bac+5 ; examen de langues et examen concours ; stage pédagogique
3. Nous n’avons pas pris position à ce sujet dans notre programme et nous ne croyons d’ailleurs pas que la pénurie actuelle de professeurs provienne d’un manque à gagner dans la carrière du professeur, mais plutôt d’autres facteurs. Citons à cet égard la politique d’austérité du gouvernement en matière de recrutement pendant de nombreuses années, les nombreux échecs au concours d’admission au stage, le caractère très éprouvant du stage pédagogique, les problèmes auxquels l’enseignement se voit confronté, problèmes encore amplifiés par la politique de réforme chaotique du MENFP au cours des dernières années et le manque de considération pour l’avis des professionnels du terrain.
4. Nous pensons que traiter les professeurs comme des acteurs responsables et non comme des exécutants passifs, ne pas demander l’impossible, reconnaître leurs efforts à leur juste valeur et mettre aussi en avant les succès obtenus contribuerait certainement à rendre la profession enseignante plus attrayante.

Recrutement des professeurs

1. Il faudra revoir la méthode de recrutement actuelle, notamment en fixant des objectifs cohérents pour les épreuves du concours dans les différentes branches et en rendant le concours plus transparent, tant au niveau de la composition des jurys que de la motivation des décisions. Afin d’accroître le nombre de candidats au concours, le MENFP devrait lancer une campagne de recrutement, particulièrement via une meilleure sensibilisation des lycéens et des étudiants !
2. Il faudrait prendre en compte notamment les qualités relationnelles des candidats. Il faut considérer néanmoins qu’il est difficile d’établir des critères dans ce domaineet qu’on risque de glisser vers des appréciations qui manquent d’objectivité. Un entretien serait utile pour élucider le potentiel communicatif et pédagogique indispensable à l’exercice du métier.
3. Non; tous les professeurs doivent maîtriser les trois langues officielles du pays !

L’enseignement des langues
1. Nous voulons maintenir la diversité linguistique au niveau élevé actuel, c’est une force indéniable sur le plan personnel, culturel, social et économique.
Nous pensons néanmoins qu’il ne faut pas nécessairement enseigner à tout élève de l’ES et de l’EST les tois langues allemande, française et anglaise à un même niveau. Al’ES supérieur, on pourra viser 2 langues fortes et à l’EST viser au moins une langue forte, l’anglais étant maintenu comme langue étrangère pour tous les élèves.
Une discussioun ouverte autour de l’enseignement des langues n’a pas encore eu lieu. Cette discussion fondamentale s’impose dès le début de la prochaine législature. Elle devra porter sur la hiérarchie entre le français et l’allemand, le rôle de la langue luxembourgeoise et le concept des langues véhiculaires. Il faudra y inclure aussi la question de l’adaptation de la didactique à la situation linguistique nationale particulière.
2. La connaissance de la littérature luxembourgeoise – dans les trois langues- devra faire partie du programme officiel du Lycée, en relation avec l’histoire politique,sociale et culturelle du pays.
3. Au secondaire, l’utilisation, dans un bon équilibre, du français et de l’allemand comme langues véhiculaires favorisera de bonnes connaissances dans les deux langues. Mais il faudra adapter le niveau linguistique des livres, des matériaux et des cours aux capacités de compréhension et d’expression des enfants et des jeunes. On ne pourra pas se contenter de l’importation pure et simple de livres scolaires étrangers.
4. L’inscription prévue du CECR dans la loi de réforme du secondaire pour les langues française et allemande est un mauvais choix. Le CECR est un concept d’étude purement fonctionnelle de langues étrangères, qui ne se prête pas à la situation linguistique de notre pays. Il en résulterait une dévalorisation de l’enseignement des langues et un abandon de la littérature. Nous refusons cette voie.
Nous considérons l’enseignement de la littérature comme essentielle.

L’enseignement des sciences
1. Oui !
2. Oui !

Les sections actuelles et le cycle supérieur de l’enseignement secondaire
1. Nous pensons que ce n’est pas une réforme structurelle, mais une réforme des contenus et des méthodes qui devra figurer à l’ordre du jour d’une réforme du secondaire.
2. L’élève devra disposer de certains choix, mais ces choix devront être fonction de la section. Accorder aux élèves une liberté de choix trop grande risque de réduire fortement leurs moyens d’accès à la poursuite des études et compliquera outre mesure l’organisation des lycées.

Transposition de la réforme statutaire dans l’enseignement
Aux yeux de déi Lénk, la gestion par objectifs, le système d’appréciation des écoles et des enseignants, la hiérarchisation des carrières et la réduction des indemnités de stage prévus dans le projet de loi de réforme de la Fonction publique ne doivent pas être transposés dans l’enseignement:
– la gestion par objectifs procède d’une logique de résultats quantifiables tout à fait inadaptée à l’enseignement et promeut une bureaucratisation inutile et même nuisible;
– le manque de critères objectifs rend impossible une appréciation juste à la fois des écoles et des enseignants et favorise la mise en concurrence des enseignants et des établissements scolaires;
– les élèments d’hiérarchisation des carrières enseignantes contenus dans le projet sont nuisibles au travail en équipe nourrissent la flagornerie;
– la réduction des indemnités de stage – non compensée dès le début de la carrière- se solde par des pertes salariales tout au long des carrières enseignantes.

Réduction des 25 % des indemnités des commissions
Cette mesure est totalement contre-productive puisque ce sont précisément les enseignants très engagées qui sont lésées. déi Lénk agiront dans le sens d’une abolition du règlement du 21 juin 2013 et d’un rétablissement de l’ancien tarif.

SNE – Syndicat National des Enseignants [FRAGE]

Réponses aux questions posées par le SNE/CGFP: www.sne.lu

—> Les questions (.pdf)

1.1.
déi Lénk restent très sceptiques face à l’approche par compétences et l’évaluation qui s’y attache.
Il s’agit là d’une idéologie provenant des entreprises privées, qui ne convient guère à l’enseignement. Et comme toute notion qui devient une sorte de mode, elle conduit dans la pratique politique à des simplifications, à une nouvelle routine dans la pratique pédagogique et à des méthodes d’évaluation inutilement complexes et bureaucratiques. Alors qu’en théorie l’enseignement par compétences devrait rompre avec le « découpage des tâches d’apprentissage » (Crahay), on constate en pratique un fractionnement contraire à une conception intégrative et compréhensive des connaissances et des compétences qui alourdissent inutilement l’évaluation. Ainsi l’évaluation prend de plus en plus de temps par rapport à la planification des cours, sans que ce temps soit proportionnel à l’utilité pédagogique.
Enfin, au lieu de favoriser la coopération parents-enseignants, les nouvelles méthodes d’évaluation tendent à créer une distance supplémentaire par les efforts nécessaires à l’explication et la compréhension de bulletins-bilans sophistiqués. Les “bilans” manquent de transparence et ils sont incompréhensibles pour les élèves et leurs parents.

1.2. à 1.6.
Pas nécessairement, mais il faudra établir des objectifs précis et des méthodes d’évaluation claires, positives qui soutiennent l’enseignement et l’étude et qui ne servent pas la sélection par des normes sociales. Il faudra éviter de voiler/cacher les problèmes qui existent en drainant les élèves par le système jusqu’au point de non retour, mais au contraire soutenir systématiquement tous les enfants dès l’éducation précoce en vue de développer au maximum leurs aptitudes, au lieu de pratiquer une orientation par l’échec . Nous préconisons notamment un soutien éducatif dans les familles en difficulté.
Concernant les bilans actuels, nous préconisons une refonte totale. Il s’agira de définir un équilibre entre connaissance, compréhension et application qui empêche la dérive utilitariste redoutée, sans doute à raison, par nombre d’enseignants.
L’information n’est pas le savoir, le savoir n’est pas la connaissance, la relation entre le savoir et le savoir-faire est loin d’être simple, sans parler du « savoir-être » qui appartient aussi aux missions d’apprentissage de l’école.
Pour déi Lénk, l’école doit permettre avant tout de se situer en tant qu’être humain par rapport au monde, par rapport aux autres cultures et d’apprendre à comprendre l’autre sans se perdre dans l’indifférence.
Tout débat qui veut être fructueux doit commencer par une clarification des notions en jeu. Nous exigeons un sérieux effort de réflexion sur la signification des concepts-clés du débat sur l’école – sans céder à des effets de mode, fussent-ils propagés par des « experts-consultants » qui tournent parfois autour des ministères de l’éducation comme des lobbyistes d’eux-mêmes.
Pour arriver à construire une école publique performante et humaniste dans ce sens au Luxembourg, il faut dès à présent commencer à la définir et à poser des jalons conséquents.
Nous voudrions lancer le concept d’une « école pour tous » et le développer à moyen et long terme, où les enfants étudient ensemble jusqu’é la fin de l’obligation scolaire.

2.1.-2.3
Le contingent tend à réduire le nombre d’instituteurs devant la classe, respectivement à augmenter l’effectif des élèves par classe. Ceci va à l’encontre des moyens supplémentaires dont lécole publique a besoin et nous nous y opposons.
Le mode de calcul inclut aussi les personnes qui ne se trouvent pas habituellement devant une classe; au vu de l’hypertrophie administrative, les enseignants qui travaillent régulièrement avec leurs élèves et ces derniers en font les frais.

3.1.-3.3.
déi Lénk ne sont pas opposés aux équipes multiprofessionnelles, puisque nous voulos transférer la responsabilité d’un groupe d’étude à une équipe multiprofessionnelle plutôt que de la confiner à un seul instituteur ou une seule institutrice. Cependant les membres de ces équipes doivent être présentes dans les écoles et non pas se trouver à l’écart dans un centre de l’arrondissement (comme c’est le cas actuellement). Cela compte aussi pour les ressources et compétences existantes de l’Education différenciée (EDIFF).

4.1.-4.3.
déi Lénk plaident pour l’élargissement des comités d’école existants afin de renforcer la responsabilité de leurs acteurs.
déi Lénk s’expriment clairement contre la nomination de directeurs d’école.

5.-7.
déi Lénk n’ont pas pris proposition dans leur programme électoral par rapport à ces sujets en fait très spécifiques.

8.1-8.2.
Aux yeux de déi Lénk, il faudrait aménager davantage d‘espaces pour, la formation continue, les auditions de pairs et l‘accompagnement au quotidien.
Il ne faurait pas faire de distinction entre formations prioritaires et non prioritaires, mais laisser décider les enseignant de quelles formations ils ont surtout besoin.
Nous sommes favorables à la création d’un compte “crédit-formation” substantiel intégré dans le temps de travail.

9.
Nous n’avons pas pris position à ce sujet dans notre programme.

10.
Nous pensons que le PRS va en direction d’une gestion par objectifs, qui provient des entreprises privées et qui -avec sa logique d’output – s’adapte difficilement à l’enseignement. L’expérience des dernières années a montré qu’on assiste souvent à un gonflement bureaucratique sans réel apport pédagogique.

11.
Les éducateurs ont certainement leur rôle à jouer dans les équipes multiprofessionnelles.

12:
Nous n’avons pas pris position à ce sujet dans notre programme.
Nous pensons qu’il faut intensifier la coopération avec les parents et veiller à ce que toutes les catégories sociales soient représentées.

OAI – Ordre des architectes et des ingenieurs-conseils [FRAGE]

Antworten von déi Lénk auf den « texte de position de l’ordre des architectes » der Organisation Ordre des architectes et des ingenieurs-conseils: www.oai.lu

Nous sommes heureux de pouvoir réagir au texte de position de l’ordre des architectes qui nous paraît aussi professionnel que pertinent et porteur d’avenir et qui se détache favorablement du discours corporatiste. déi Lénk ne sont pas une formation populiste. Nous ne donnons donc pas raison à tout le monde, nous n’applaudissons pas à toute humeur et à leur contraire. Nous allons répondre librement en soutenant les propositions qui nous paraissent judicieuses, en formulant nos réserves dans les domaines dans lesquels vous ne nous avez pas entièrement convaincus et en nous permettant de faire des remarques propres qui nous distinguent d’autres courants. Nous ne prétendons ni à la vérité pure ni à une prise de position exhaustive.

1 – «Concevons, construisons et utilisons durablement notre cadre de vie»

Nous apprécions l’approche contextuelle, globale, créative, innovatrice, indépendante, intègre, intégratrice, cohérente et responsable des concepteurs pour façonner l’environnement bâti. Nous ne voyons pas en quoi elle pourrait être toujours impartiale. Ni l’urbanisme, ni l’architecture
n’étaient jamais complètement impartiaux. C’est surtout vrai à l’heure de la « gentrification» des centres urbains et d’ailleurs des campagnes environnantes des villes. Le façonnement intégratif du bâti est souhaitable mais souvent contraire à la pratique dominante.
Nous sommes très proches de votre approche multiple de la notion de «développement durable» et nous y incluons aussi des aspects sociaux, multiculturels et autres. Nous apprécions votre volonté en tant que concepteurs de vouloir construire de manière plus économique. Un objectif principal lors de la conception devrait être également d’évaluer, déjà lors de la conception d’un bâtiment, les futurs frais d’exploitation de ce dernier tout au long de sa vie, afin de limiter ces frais à un niveau raisonnable. Nous adhérons au principe du «first design, thenbuild». Lors de la phase d’imagination, de programmation et de budgétisation, les créateurs professionnels devraient également prendre note des idées des populations
concernées, essayer de convaincre les différents acteurs en cas de conflit et essayer de vaincre les idées reçues.

Avec quelques réserves nous appuyons également le critère de l’offre économiquement la plus avantageuse. De toute façon nous l’appuyons face à la pratique courante des suppléments cachés et des matériaux de moindre qualité utilisés. Néanmoins, l’adjudication des marchés devrait se faire
toujours suivant des critères transparents et cohérents. La vérification des offres par rapport à la conformité et le classement en raison de l’adjudication devra rester juste, équitable et compréhensible. L’implication de l’expérience et du savoir faire des concepteurs dans le processus d’élaboration des lois et règlements nous paraît sage; l’introduction d’une phase de test pour les lois demande une réflexion plus approfondie.

2 – «Simplifions intelligemment le carcan administratif surtout dans la construction : réduisons de 1200 à 600 les éléments déclenchant une procédure tout en respectant les objectifs fixés»

C’est un sujet qui nous incite à la prudence. Nous sommes bien conscients qu’il y a des double-emplois, des lenteurs, des conservatismes, des corporatismes dans l’administration, des incohérences dans la législation. Nous ne nous opposons pas à une simplification administrative judicieuse. Nous sommes cependant confrontés aussi dans les communes où nous sommes présents dans les conseils communaux à des pratiques expéditives en matière de réalisation de projets nouveaux où semble prévaloir une absence quasi absolue de réglementation et d’autorisations. Nous sommes prêts à élucider avec vous ces situations qui nous paraissent même scandaleuses.
Nous sommes toujours adeptes d’un solide corpus de règles en matière écologique et en faveur d’un droit de regard efficace des populations.

3 – «Exigeons de notre formation initiale qu’elle permette une activité professionnelle soutenue par une formation continue volontaire»

Nous sommes très favorables aux propositions que vous faites dans ce chapitre. Nous sommes particulièrement favorables à l’encouragement que vous donnez aux jeunes de choisir des carrières d’architectes et d’ingénieurs qui après-tout sont des domaines de création. Notre pays risque de perdre avec le processus de désindustrialisation énormément en capacité créatrice et de know-how dans les domaines de la technologie. Ce développement est pernicieux et doit être contré. Le développement fulgurant du secteur de l’architecture de ces dernières années s’inscrit en contre-courant et demande à être apprécié davantage par le grand public. Les réalisations de nos meilleurs bureaux d’architecture ont depuis longtemps dépassé le provincialisme rétrograde et cela est sans aucun doute un bon gage d’avenir pour le pays tout entier.
Vous traitez sous le même point le problème des écoles-conteneurs qui sont devenus une pratique très répandue et déplorable. En effet, apprendre aux enfants d’apprécier un environnement de qualité ne peut venir que de la mise à disposition d’une infrastructure digne d’un établissement d’éducation.

4 – «Permettons l’accès à un logement digne pour tous»

Si nous signons le titre de ce chapitre sans hésitation, nous avons cependant des réserves concernant le contenu.
Nous n’avons nullement l’impression que les décideurs politiques mettent l’accent sur l’offre, bien au contraire. La politique gouvernementale consiste en une multiplication de primes en faveur de futurs propriétaires individuels. Les projets de l’ancien «Fonds du logement» et de la SNHBM ne représentent qu’une partie infime du logement et les programmes n’arrivent à suivre ni la demande actuelle ni l’évolution de la démographie. Les projets de réforme de ces deux sociétés risquent de les paralyser. Les chiffres concernant les logements à construire annoncés par le ministre du logement ne nous semblent pas réalistes mais volontaristes.
Les communes se sont – à de rares exceptions près – complètement déchargées du problème du logement abordable pour une large majorité. Nombreuses d’entre-elles se désintéressent aux projets de logements dits sociaux ne désirant pas recevoir une population en position sociale inférieure. Nous nous inscrivons en faux contre l’idée que le «logement social» ou le logement «à prix abordable» est un service pour les pauvres. La fourche entre les prix du logement (achat, construction nouvelle, loyers) et les revenus des ménages s’est élargie à tel point que même les ménages de salariés à revenu moyen se trouvent exclus de l’accession à la propriété.
Oui, il faut agir dans le sens de l’offre accrue. Nous savons et mêmes les instances gouvernementales le savent que les prix du logement s’échappent bien plus à cause des prix du foncier que ceux de la construction. La racine du mal est donc connue. Mais les rapports de forces politiques actuels ne permettent pas encore de s’attaquer à la racine.Déi Lénk fait donc des propositions conséquentes au sujet de la crise du logement dans son programme électoral.

Amnesty International Luxembourg [FRAGE]

Reaktion von déi Lénk zur « Agenda pour les droits humains d’Amnesty International Luxembourg »: www.amnesty.lu

Déi Lénk adhèrent aux 6 objectifs formulés par Amnesty International Luxembourg dans son agenda pour les droits humains.

Concernant le point 1, qui traite de la régularisation du commerce des armes, nous pensons que le Luxembourg vu son engagement dans les institutions internationales a assez de poids dans le concert des nations pour faire entendre sa voix et oeuvrer vers la mise en place de contraintes dans le transfert d’armes respectant les droits humains, le droit international humanitaire et le droit pénal international. Pour ce faire notre pays devra ratifier le TCA et utiliser ses moyens diplomatiques pour inciter l’adhésion de nombreux autres pays. D’un point de vue de principe déi Lénk milite pour l’arrêt pur et simple de la production d’armement.

Concernant le point 2, nous appuyons la demande d’Amnesty International que le Luxembourg, après avoir signé le protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC), le ratifie également dans les meilleurs délais.

Concernant le point 3, qui traite de l’abolition de la peine de mort, déi Lénk appuie la demande d’Amnesty International de traiter cette question à chaque rendez-vous diplomatique avec les pays qui pratiquent encore la peine de mort. déi Lénk insiste que cette approche doit compter pour tous les rendez-vous diplomatiques sans distinction d’appartenance à quelque alliance de camp, donc aussi envers les pays de l’OTAN.

Concernant le point 4, déi Lénk sont d’avis qu’il reste bien des discriminations graves touchant les migrants et surtout les réfugiés. Celles-ci concernent les durées de procédures, le traitement des demandes, la criminalisation et la détention, le refoulement, les abus des forces de l’ordre et les droits économiques, sociaux et culturels des demandeurs d’asile. Le droit au travail pour les demandeurs d’asile nous semble judicieux. déi Lénk sont actuellement particulièrement préoccupés par le fonctionnement du centre de rétention, voire le principe même de ce centre. Il y a des soucis à se faire concernant le traitement des migrants rom tant par les autorités que par une partie de la population.

Concernant le point 5, qui traite du tribunal pénal international et du soutien aux victimes de crimes contre l’humanité nous partageons les demandes d’Amnesty International Luxembourg. Ceci est vrai aussi pour la contribution du Luxembourg au fonds au profit des victimes.

Concernant le point 6, qui concerne les incursion des services secrets américains et britanniques dans les fichiers électroniques privés ainsi que la possible collaboration d’instances nationales à ces opérations illicites, déi Lénk pense que nous n’en sommes qu’au début de révélations qui pourraient livrer des actions illégales et liberticides les unes plus préoccupantes que les autres. La gravité des faits n’a pas encore trouvé son pendant qui consisterait une conscientisation suffisante du grand public. Elle n’a pas suffisamment nourri les questionnements de la présente campagne électorale. Il y va de la préservation de droits démocratiques élémentaires – comme celui du secret des lettres et de la préservation de la vie privée – qu’on croyait à l’abri dans des régimes constitutionnels à régime parlementaire. Il n’en est rien. Il faut mener le combat tant contre ces incursions scandaleuses des services secrets aglo-saxons, que contre les agissement du SREL (dont nous demandons l’abolition) que contre une indifférence encore trop importante face aux activités liberticides d’alliés atlantiques du Grand-Duché.
En matière des agissements du SREL nous rappelons que tout récemment deux de nos membres ont eu la confirmation qu’un dossier actif et illégal sur leur personne était ouvert au SREL tout récemment.

FNCTTFEL – De Landesverband [FRAGE]

Antworten von déi Lénk auf die Wahlprüfsteine des FNCTTFEL-Landesverbandes: www.landesverband.lu

In der letzten Legislaturperiode haben sich unsere 2 Abgeordnete André Hoffmann und Serge Urbany im Parlament stets – oftmals allein – für die Forderungen der Gewerkschaften und Schaffenden eingesetzt, genauso wie unsere Mitglieder dies auch außerhalb des Parlamentes, in den Gewerkschaften und den sozialen Bewegungen, getan haben. An diesem konsequenten Einsatz wird sich auch in Zukunft nichts ändern! Es ist demnach wichtig für die Belange der Schaffenden, der Rentner und Gewerkschaften, dass dei Lénk, die deren Forderungen im Parlament konsequent vertritt, gestärkt aus diesen Wahlen hervorgeht.

Hier die einzelnen Antworten zu Euren Fragen:

1. Wird ihre Partei sich dafür einsetzen, damit die nationale Eisenbahngesellschaft als integrierter öffentlich-rechtlicher Betrieb erhalten bleibt? Wird sie von jedweder weiteren Filialisierung Abstand nehmen?
Die nationale Eisenbahngesellschaft SNCFL muss ein öffentlich-rechtlicher Betrieb bleiben. déi Lénk widersetzen uns jeder Privatisierung und weiteren Zerstückelung oder Filialisierung der CFL. Die schlechten Erfahrungen aus dem Ausland zeigen, dass die Liberalisierung eine Sackgasse ist, die einem qualitativ hochwertigen öffentlichen Transport schadet. Die CFLcargo sollte ebenfalls wieder in die Muttergesellschaft zurückgeführt werden.

2. Wird ihre Partei dafür sorgen, damit die Betreuung der Fahrgäste in den Bahnhöfen und Zügen durch genügend gut ausgebildetes Personal gewährleistet wird?
Ein guter Dienst am Kunden setzt genügend Personal voraus. Auch die Sicherheit kann nur durch präsentes Personal gewährleistet werden. Geisterbahnhöfe schaden dem öffentlichen Transport; dies lehnen déi Lénk ab. Videoüberwachung ist kein Ersatz für genügend Personal vor Ort.

3. Wird ihre Partei das Einrichten einer Mobilitätszentrale und die Schaffung eines Verkehrsverbundes in der Großregion vorantreiben? Wird ihre Partei eine attraktive Tarifstruktur im grenzüberschreitenden Verkehr realisieren?
Gerade auch im Transportbereich ist regionales Denken und regionale Zusammenarbeit eines unserer wichtigen Bestrebungen. Ohne das Zutun der zahlreichen Grenzgänger würde unsere Wirtschaft nicht funktionieren. Ein über die Grenzen hinaus gut funktionierender öffentlicher Transport ist dringend notwendig um die Menschen umweltschonend zu transportieren. Dabei ist es dringend einen Verkehrsverbund im grenzüberschreitenden Verkehr, dazu eine Mobilitätszentrale der Großregion, sowie eine attraktive Tarifstruktur zu realisieren.

4. Wird ihre Partei den öffentlichen Transport attraktiv und sicher gestalten und zu dem Zweck, von den einzelnen Verkehrsträgern Präventionspläne gegen Aggressionen verlangen
Eine absolute Sicherheit gibt es bekanntlich nicht. Deshalb muss alles Mögliche gemacht werden, um Aggressionen zu verhindern. Solche entstehend unter andrem auch durch soziale Unterschiede, durch Präkarität, Armut und Suchtprobleme; deshalb ist eine wirksame Sozialpolitik ein wichtiger Bestandteil zur Prävention von Aggressionen im öffentlichen Transport und im öffentlichen Raum. déi Lénk meinen, dass menschliche Präsenz durch genügend Personal in Bus und Zügen noch am meisten zur Sicherheit beiträgt und Aggressionen vorbeugt. Nebst eine wirksamen Sozialpolitik und Auffangstrukturen für Minderbemittelte und Suchtkranke, sollen mehr Zugbegleiter, Kontrolleure und Sicherheitsmannschaften, sowie eine wirksame Zusammenarbeit mit der öffentlichen Macht (Police, Douane) den öffentlichen Transport attraktiver und sicherer gestalten.

5. Wird ihre Partei den Bau einer neuen Eisenbahnlinie Luxemburg-Bettemburg, die Eisenbahnbindung Luxemburg/Hauptbahnhof-Kirchberg sowie den zweigleisigen Ausbau der Nordstrecke (an erster Stelle die Streckenabschnitte Clerf-Ulflingen und Ettelbruck-Goebbelsmühle) als prioritär einstufen? Wird sie die Eisenbahnstrecke Ettelbrück-Diekirch erhalten und attraktiver gestalten?
Während Jahrzehnten wurde nicht genügend in die Eisenbahninfrastruktur investiert; das Straßennetz hingegen wurde systematisch ausgebaut, mit dem Resultat von immer größeren Staus. Es wird höchste Zeit die Prioritäten anders zu gestalten und den öffentlichen Transport sowie das Eisenbahnnetz systematisch und konsequent auszubauen, sie wie der Landesverband dies vorschlägt.

6. Wird ihre Partei auf eine Verlagerung des Güterverkehrs von der Straße auf die Eisenbahn hinwirken? Wird sie in diesem Zusammenhang die Sozialbedingungen im Transportsektor im Sinne des sozialen Fortschritts harmonisieren?
Zurzeit besteht ein unlauterer Wettbewerb zwischen Schiene und Straße: es besteht überhaupt keine „Kostenwahrheit“ über den wirklichen Kostenpunkt der Straße; die Arbeitsbedingungen und Löhne im Straßenverkehr sind Dumpingpreise und die Umweltschäden werden überhaupt nicht angerechnet. déi Lénk wollen die „Kostenwahrheit“ des Straßentransportes wiederherstellen, uns für ordentliche Sozialbedingungen im Transportsektor einsetzen und den Gütertransport auf die Schiene verlagern.

7. Wird ihre Partei die Busbetriebe von AVL und TICE als öffentlich-rechtliche Betriebe absichern und keinerlei Privatisierung von Strecken und Teilbereichen des Betriebs vornehmen?
Unsere Fraktion im Europaparlament (GUE-Linke Liste) hat zusammen mit den Gewerkschaften, der ETF und der EGÖD, entscheidend dazu beigetragen, dass eine weitgehende Liberalisierung im öffentlichen Personentransport verhindert werden konnte. Die obligatorische Ausschreibung aller Transportleistungen, so wie die EU-Kommission sie durchsetzen wollten, hätte nämlich das Ende von AVL, TICE und auch CFL-Busbetrieb bedeutet. Diesen Kampf werden wir fortsetzen, in Luxemburg und in Europa, und uns weiterhin für den Erhalt von AVL, TICE und CFL als öffentlich-rechtliche Betriebe einsetzen. Auch der ganze RGTR muss letztendlich öffentlich-rechtlich geführt werden um eine kohärente Transportpolitik zu gewährleisten.

8. Wird ihre Partei kurzfristig die geplante Straßenbahn als öffentlichen-rechtlichen Betrieb (Bau und Betreibung) in der Stadt Luxemburg realisieren? Wird sie jedwede Privatisierung der Straßenbahn verhindern?
Der Ausbau des öffentlichen Personentransportes auch auf dem Gebiet der Stadt Luxemburg ist eine absolute Notwendigkeit. Dabei sollen Zug, Bus und Tram komplementar funktionieren. déi Lénk setzen uns ein für die schnellst mögliche Realisierung eines Trams in öffentlicher Hand. Die von der CSV-LSAP-Regierung und dem DP-Grünen-Schöffenrat vorgesehene Ausschreibung – lies Privatisierung – lehnen déi Lénk strikt ab. Auch verlangen wir den Ausbau des Trams in die Randgebiete der Stadt sowie die schnellstmögliche Realisierung der Peripheriebahnhöfe. Der gesamte Personentransport muss öffentlich-rechtlich sein und ineinandergreifend funktionnieren.

9. Wird ihre Partei jedwede Privatisierung von öffentlichen Verwaltungen und Betrieben strikt ablehnen? Wird sie die öffentlichen Verwaltungen und Betriebe als Standbein unserer Wirtschaft, welches dem Allgemeinwohl verpflichtet ist, stärken und ausbauen? Wird sie weiter dafür sorgen, dass beim Staat, den Gemeinden und den öffentlichen Betrieben Funktionäre in genügender Zahl eingestellt werden, um einen optimalen öffentlichen Dienst zu ermöglichen?
Öffentliche Dienstleistungen gehören in öffentliche Hand, sowohl um eine hohe Qualität als auch um korrekte Arbeitsbedingungen und Gehälter zu gewährleisten. Die Privatisierung, die darauf hinausläuft mit öffentlichen Dienstleistungen Gewinne zu erzielen, erfolgt entweder auf Kosten der Qualität, oder der Arbeits- und Lohbedingungen, oder wird so teuer, dass sie nicht mehr für alle Bürger/innen zugänglich ist. Deshalb lehnen déi Lénk jegliche Privatisierung von öffentlichen Diensten, Verwaltungen und Betrieben ab. Der Ausbau der öffentlichen Dienste – in öffentlicher Hand, d.h. durch Staat und Gemeinden – in zahlreichen Bereichen (Schule, Kinderbetreuung, Altenpflege, Wohnungsbau, usw. …) ist unabdingbar, um allen Bürgern ihre Grundrechte auf Versorgung abzusichern. Dazu bedarf es natürlich genügen Personal, das unter ordentlichen Bedingungen und mit einem korrekten Lohn eine qualitativ hochwertige Arbeit für die Bürger/innen verrichten kann. Um die Unabhängigkeit und die Neutralität des Personals abzusichern, soll das Statut des Funktionärs bei Staat, Gemeinden und öffentlichen Betrieben die Regel sein.

10. Wird ihre Partei für demokratische Lohnverhandlungen mit allen Gewerkschaften im öffentlichen Sektor im Rahmen einer großen Tarifkommission sein?
déi Lénk setzen uns dafür ein, dass die Lohnverhandlungen im öffentlichen Sektor demokratisch geführt werden, das heißt dass die Verhandlungen mit einer großen Tarifkommission im öffentlichen Dienst geführt werden, an der alle im öffentlichen Sektor repräsentativen Gewerkschaften teilnehmen, ebenso wie die „Patronats“vertreter der Gemeinden, CFL und assimilierten Sektoren. Mit einer solchen großen Tarifkommission soll das Gesamtvolumen und die gemeinsame Ausrichtung des Gehälterabkommens ausgehandelt werden, während die Einzelheiten mit den jeweiligen Gewerkschaften in den einzelnen Bereichen getrennt verhandelt werden sollen ( mit der CGFP beim Staat, FGFC und Landesverband bei den Gemeinden, Landesverband und Syprolux bei den CFL, …).

11. Wird ihre Partei das im öffentlichen Sektor ausgehandelte Gehälterabkommen umsetzen? Wird ihre Partei die auf dem Instanzenweg befindliche Statuten- und Gehälterreform, mit allen Gewerkschaften des öffentlichen Sektors neu verhandeln, um die darin befindlichen Ungereimtheiten und sozialen Ungerechtigkeiten auszumerzen?
Die von Regierungsseite vorgeschobenen Argumente zur Verschiebung des Abkommens von Juli 2011 auf Juli 2014 waren schon mehr als fragwürdig. Dieses Abkommen muss jetzt ohne Wenn und Aber umgesetzt werden; alles andere wäre ein falsches Signal an die Arbeitgeber, auch aus dem Privatsektor. In Bezug auf die Reform von Statut und Gehältern müssen alle positiven Verbesserungen, die vereinbart wurden (Revalorisierung verschiedener Laufbahnen, Harmonisierung der Aufstiegsmöglichkeiten, …), so schnell wie möglich im Parlament zur Abstimmung gebracht werden. Diese werden wir selbstverständlich unterstützen. Verschiedenen Verschlechterungen – wie der Kürzung der Anfangsgehälter und Entschädigung während der „Stage“-Zeit, der undifferenzierten Verlängerung der „Stage“-Zeit auf 3 Jahre, dem geplanten Bewertungssystem, den Übergangsbestimmungen bei der Revalorisierung verschiedener Laufbahnen … – werden déi Lénk nicht zustimmen.

12. Wird ihre Partei die Gemeindegesetzgebung ändern, damit die Gemeindeverwaltungen in einem liberalisierten Umfeld alle kommerziellen Aktivitäten in Eigenregie durchführen können?
In einem teils liberalisierten Umfeld (Energiewirtschaft, …) müssen die Gemeinden das Recht erhalten kommerzielle Aktivitäten im Bereich durchzuführen. Es darf nicht sein, dass alles, womit sich Geld verdienen lässt, privatisiert werden muss, während die Gemeinden die kostenaufwendigen Bereiche abdecken. Wasser, Strom und Gas gehören in den Entscheidungsbereich der Gemeinden. Jede Privatisierungsbestrebungen lehnen déi Lénk strikt ab. Die Gesetze müssen also in diesem Sinne geändert und bereits durchgeführte Privatisierungen (Auslagerung im Personentransport, Energienetze, …) wieder rückgängig gemacht werden.

13. Wird ihre Partei sich für eine weitere Etappe von Arbeitszeitverkürzung einsetzen?
Neben der Schaffung von neuen Arbeitsplätzen im öffentlichen Dienstleistungsbereich (Pflege, Kinderbetreuung, Wohnungsbau, …) und im Bereich der Energieeffizient und erneuerbarer Energien, ist die Kürzung der Regelarbeitszeit das wichtigste Mittel zur Schaffung neuer Arbeitsplätze und im Kampf gegen die zunehmende Arbeitslosigkeit. Seit dei Lénk besteht, fordern wir eine Arbeitszeitverkürzung. Seit den 70-iger Jahren ist in Bezug auf die Kürzung der Arbeitszeit nichts mehr geschehen! – Im Gegenteil: es wird immer mehr flexibilisiert und gemurkst; dieser Trend muss umgekehrt werden. Zum Durchsetzen einer Arbeitszeitverkürzung, in einer ersten Phase die 35.-Stundenwoche oder 7-Stundentag, bedarf es neben unserer Initiative im Parlament aber auch der gewerkschaftlichen Mobilisierung.

14. Wird ihre Partei jedwede weitere Verschlechterung der öffentlich-rechtlichen  Pensionssysteme des privaten und des öffentlichen Sektors ablehnen und sich für die absolute Absicherung des Umlageverfahrens, welches auf der Solidarität der Generationen beruht einsetzen? Wird ihre Partei die am 1. Januar 2013 erfolgte Annullierung des Ajustement wieder zurücknehmen. Wird ihre Partei die Spezialregime (Pension mit 55 Jahren) für Lokführer, Busfahrer, Feuerwehrleute, Rangierer und andere Berufstätige mit erschwerten Arbeitsbedingungen wieder einführen?
Dei Lénk hat sich in der Abgeordnetenkammer und in vielen Stellungnahmen – oftmals allein – immer gegen Verschlechterungen des Pensionssystems stark gemacht. In eine Pressemitteilung vom 2. März 2012 haben Landesverband und déi Lénk sich gemeinsam gegen die von der CSV-LSAP-Regierung getätigte Reform der Pensionen ausgesprochen. Die erfolgte Annullierung des Ajustement war völlig fehl am Platz und déi Lénk wollen die Verlängerung des Pensionsalters um 3 Jahre, respektive die Kürzung der Pensionen, wieder rückgängig machen. Die Renten sollen regelmäßig an die Lebensteuerung (Index) und an die allgemeine Lohnentwicklung (Ajustement) angepasst werden. Die Menschen sind immer produktiver, und brauchen deshalb nicht länger zu arbeiten oder weniger Rente zu erhalten! déi Lénk setzen uns weiterhin für die Stärkung des öffentliche-Rechtlichen Pensionssystems und das Umlageverfahren ein; zudem lehnen déi Lénk die Spekulation mit Geldreserven aus der Pensionskasse ab. Vielmehr sollten diese Gelder benutzt werden unter anderem um erschwinglichen Wohnungsbau zu betreiben. Wer unter erschwerten Bedingungen arbeitet, soll früher in Rente gehen können.

15. Wird ihre Partei höhere Eigenbeteiligungen und Leistungsverschlechterungen bei der Gesundheitskasse ablehnen, um so eine Zweiklassenmedizin zu verhindern?
déi Lénk wollen die übertriebene Kostenbeteiligungen der Patienten/innen zurücknehmen und sich für die Aufnahme von anderen medizinischen und paramedizinischen Leistungen in den Katalog der Gesundheitskasse erwägen (u.a. alternative Behandlungsmethoden und ganzheitliche Medizin, paramedizinische Betreuungen und Therapien) einsetzen. Die Leistungen der Gesundheitskasse sind in mancher Hinsicht zu verbessern, so zum Beispiel bei Brillen und Zahnersatz, und die Direktzahlung durch die Gesundheitskasse („tiers payant“) zur Regel werden.

16. Wird ihre Partei die angekündigte Reform der Pflegeversicherung dazu nutzen um die Leistungen abzusichern und um bei den ausgezahlten Pflegeakten eine effiziente Qualitätskontrolle zu gewährleisten? Wird ihre Partei die Beteiligung des Staates an den Beitragsleistungen auf 45%, wie ursprünglich vorgesehen, festlegen?
Die Pflegeversicherung soll ausgebaut werden, jeder soll das Recht auf eine qualitativ hochwertige Pflege erhalten. In diesem Sinne unterstützen wir die Qualitätskontrolle, ebenso wie die Rekrutierung von genügend Personal (derzeit fehlen mindestens 600 Pfleger/innen), denn überlastete Pfleger/innen und Sparmaßnahmen schaden der notwendigen Qualität. Auch dürfen die Leistungen der Pflegeversicherung nicht durch erhöhte Eigenbeteiligung der Betroffenen infrage gestellt werden. Der geplante Beitrag auf Kapitaleinkommen muss endlich einkassiert werden.

17. Wird ihre Partei sich nach den erfolgten Indexmanipulationen, für die integrale Wiedereinführung der automatischen Indexanpassung einsetzen? Wird ihre Partei dafür sorgen, dass Familienzulagen und andere Sozialleistungen wieder indexiert werden?
Durch die Indexmanipulationen der letzten Jahre wurde allen Schaffenden und Rentnern der Lohn oder die Rente eines ganzen Monats – über mehrere Jahre verteilt – vorenthalten! déi Lénk Die waren die einzigen, die sich an der Seite der Gewerkschaften dagegen gewehrt haben. Déi Lénk sind auch die einzige Kraft im Parlament die sich bedingungslos für die Wiedereinführung der vollen und automatischen Indexanpassung auf Löhnen, Gehältern und Pensionen, aber auch auf den anderen Soziallleistungen (Kindergeld, …) einsetzt. déi Lénk wollen nicht zulassen, dass der Index weiterhin „solange die Krise andauert“ bis auf eine Tranche pro Jahr ausgesetzt wird (so wie alle anderen Parteien dies wollen). Auch der sogenannte „gedeckelte Index“ ist eine Irreführung der Bevölkerung.

18. Wird ihre Partei für gesunde Staatsfinanzen sorgen indem sie die Einnahmeseite stärkt durch eine sozialgerechte Steuerreform, welche die unteren und mittleren Einkommen entlastet und die hohen Einkommen und Vermögen stärker belastet. Wird sie dem  Zusammenhang auf eine Erhöhung der Mehrwertsteuer verzichten? Wird ihre Partei dafür eintreten damit sich Luxemburg an der geplanten Finanztransaktionssteuer beteiligt?
Die Staatsfinanzen werden immer mehr durch die Lohnabhängigen und die Haushalte getragen; die Betriebe zahlen immer weniger, 80% der Betriebe zahlen überhaupt keine Steuern, selbst wenn sie Gewinne machen! Statt dass die Haushalte 2/3 und die Betriebe nur 1/3 der Steuereinkommen gewährleisten, muss dieses Verhältnis wieder umgekehrt werden. Und die Steuertabellen müssen in dem Sinn überarbeitet werden, dass die mittleren Einkommen, ebenso wie Verwitwete, entlastet und die wirklich hohen Einkommen und die großen Vermögen stärker belastet werden. Eine Erhöhung der Mehrwertsteuer lehnen déi Lénk strikt ab.

19. Wird Ihre Partei sich dafür einsetzen, damit die europäische Liberalisierungspolitik einer seriösen Evaluierung unterzogen und korrigiert wird? Wird sie in diesem Zusammenhang dafür eintreten, dass das 4. Eisenbahnpaket welches die Liberalisierung fortschreiben will, definitiv aufgeben wird?
Die europa- und weltweite Liberalisierung ist eine Sackgasse. Liberalisierung bedeutet das Gegenteil von Solidarität, sozialer Absicherung und Fortschritt. Wer sich – wie déi Lénk – für soziales und solidarisches Europa einsetzt, muss sich der europäischen Liberalisierungspolitik wiedersetzen. Wir bedauern, dass die Sozialisten und Sozialdemokraten sowohl in Europa als auch in den einzelnen Ländern halfen, der Liberalisierung Tür und Tor zu öffnen. Zusammen mit den Gewerkschaften und unserer Fraktionen im Europaparlament werden wir alles dran setzen, die Liberalisierungswelle zu stoppen und für ein soziales und solidarisches Europa im Interesse der Menschen kämpfen. Dazu gehört auch unser Kampf gegen die im 4. Eisenbahnpaket geplanten weiteren Liberalisierungsmaßnahmen (darunter wiederum die geplante Ausschreibungspflicht für alle öffentlichen Dienstleistungen auf Straße und Schiene, die geplante organisatorische Trennung von Eisenbahnbetrieb und Eisenbahninfrastruktur, … – alles weitere Schritte zu einem total liberalisierten Eisenbahnmarkt).

20. Wird ihre Partei sich für eine stärkere Kontrolle und Regulierung der Finanzmärkte einsetzen?
Ja, im hiesigen Parlament, ebenso wie im Europaparlament, haben wir uns immer wieder für die Kontrolle und Regulierung der Finanzmärkte ausgesprochen und uns auch außerhalb des Parlamentes zusammen mit anderen fortschrittlichen Vereinigungen dafür eingesetzt. Die Spekulation und die unbegrenzte Gier der Kapitalbesitzer war eine der Ursachen der Krise, für die wiederum die Menschen bezahlen mussten, die sie am wenigsten verschuldet haben, während die wirklichen Urheber, die Spekulanten verschont blieben. Deshalb ist es dringend die Finanzmärkte europa- und weltweit zu kontrollieren und anders zu regulieren. Auch soll Luxemburg sich den EU-Staaten anschließen, die eine europäische Finanztransaktionssteuer einführen wollen, um so die spekulativen Aktivitäten zu bekämpfen und den finanziellen Sektor zu den Kosten der Krise beitragen zu lassen, die er verursacht hat.

Fédération St. Hubert des Chasseurs Luxembourgeois [FRAGE]

Antworten von déi Lénk auf Fragen der Fédération St. Hubert des Chasseurs Luxembourgeois: www.fshcl.lu

Aufgabe der Jagd

1. Erkennen Sie die Jagd als eine legitime Nutzungsform natürlicher Ressourcen an? ( Ja / Nein )
NEIN, nicht mehr beim jetzigen zivilisatorischen Stand unsere Gesellschaft im 21ten Jahrhundert; auch kann besonders in unseren Breitengraden der Wildbestand nicht mehr als natürliche Ernährungsressource betrachtet werden sondern als universaler Bestand der Natur der keinen partikular Besitzansprüchen unterliegen darf.

2. Welches sind aus Ihrer Sicht die drei wichtigsten Gründe für die Jagd?
KEINE, ausser punktueller biologisch fundierter Jagd ausgeführt durch die öffentliche Forstverwaltung.

Wald-Wild/Wildschäden

3. Welche Aussage trifft am ehesten zu? ( »Wald vor Wild« / »Wald mit Wild« / »Wild vor Wald« )
WALD mit NATÜRLICHEM WILDBESTAND: frei von ausgesetzten fremden Wildarten oder von Jägern gefüttertes „Mastwild“.

4. Sollten sich Land- und Forstwirtschaft durch verpflichtende Maßnahmen (z.B. Wildäsungsflächen, Wildruhezonen/-zeiten, Bejagungsschneisen) an der Prävention von Wildschäden beteiligen? ( Ja / Nein )
JA, im Sinne von allgemeinem wissenschaftlich fundiertem Wild- und Fauna Schutz, aber nicht im Sinne von künstlicher Erweiterung bestehender Jagdgründen und Vermehrung des Wildbestandes für Hobbyjäger oder zur Mitfinanzierung des Ausgleichs von Jagdschäden verursacht nachweislich durch die nicht weidgerechte Ausübung der Jagd von denselben Hobbyjägern.

5. Halten Sie es weiterhin für gerechtfertigt, dass großflächiger Energiepflanzenanbau wildschadensersatzpflichtig ist (Stichwörter: negative CO2-Bilanz, ansteigende Lebensmittelpreise, Biodiversitätsverlust, staatliche Subventionen)? ( Ja / Nein )
NEIN, Wildschäden können nicht der Landwirtschaft angelastet werden. Dieselbe so wie oben beschrieben ist sicher nicht empfehlenswert für die Umweltnachhaltigkeit und entspricht auch größtenteils nicht der Realität in unserem Land.

6. Soll der Jäger der Alleinverantwortliche für die Nahrungsaufnahme der Wildtiere in Luxemburg – im Sinne des finanziellen Ausgleichs von Wildschäden – sein („res nullius“ = das Wild ist herrenlos)? ( Ja / Nein )
JA, falls der Jäger nachweislich die widernatürliche Fütterung des Wildes praktiziert.
Man muss feststellen, dass wenn es um das Bejagen des Wildes geht das oben angeführte Prinzip „res nullius“ nicht mehr zu gelten scheint und die FSHCL noch immer Alleinanspruch auf den herrenlosen Wildbestand erhebt, so wie in feudalen Zeiten (damals wurden beim Hasenfangen ertappte hungerleidende Untertanen von den Adelsherrschaften erhängt).

7. Sollte die Fütterung des Wildes verboten bleiben?
a) in Notzeiten (Tierschutz, Wildschadensvermeidung) ( Ja / Nein ):
JA
b) als Ablenkfütterung (Wildschadensvermeidung) ( Ja / Nein ):
JA

Natur- und Wildschutz

8. Erkennen Sie die Jäger als notwendige Partner für den Natur- und Artenschutz an? ( Ja / Nein )
NEIN

9. Welche Aussage trifft Ihrer Ansicht nach am ehesten zu?
Die Jagd sollte in Naturschutzgebieten nur insoweit erlaubt sein, als sie dem jeweiligen Schutzzweck des Gebietes dient.
Die Jagd sollte in Schutzgebieten zulässig sein, solange sie dem jeweiligen Schutzzweck des Gebietes nicht zuwiderläuft.
Jagd in Schutzgebieten sollte generell verboten sein.

KEINE, die Jagd sollte, so wie in jetziger Zeit hierzulande allgemein betrieben, sowohl in als außerhalb von Naturschutzgebieten generell verboten sein.

10. Erkennen Sie die nachhaltige Jagd als eine Form des Naturschutzes an? ( Ja / Nein )
JA, nur wenn sie von öffentlichen Berufswildhüter(inen)n nach strengen nachhaltigen Kriterien und nicht zur Freizeitgestaltung ausgeführt wird.

11. Sind Sie bereit, Einschränkungen des freien Betretungsrechts hinzunehmen, um Wildtiere und ihre Lebensräume zu schützen? ( Ja / Nein )
JA

12. Sehen Sie die Möglichkeit, dem Jäger zwecks Wildmanagement geeignete Flächen für Biotopmaßnahmen zur Verfügung zu stellen? ( Ja / Nein )
JA, nur wenn von öffentlichen Berufswildhüter(inen)n nach strengen biologischen und nachhaltigen Kriterien ausgeführt. Diese Möglichkeit dürfte keinesfalls als Alibi missbraucht werden als „Jagdspielwiese“ für die einheimische Jägerschaft (i.e. Siehe Japan das systematisch den internationalen Schutz von Walen unterläuft indem es seinen Walfang zum „wissentschaftlichen“ Artenschutz erklärt).
Die Natur braucht kein eingreifendes Wildmanagement: allein belassen, reguliert sie sich auf Dauer von selbst.

13. Sollten biotopfördernde Maßnahmen der Jägerschaft – besonders im Hinblick auf Niederwild- und Bodenbrüterschutz – verstärkt unterstützt werden? ( Ja / Nein )
JA (siehe Begründung unter Frage 12)

14. Sehen Sie den Tierschutz bei der Jagd ausreichend berücksichtigt? ( Ja / Nein )
NEIN

15. Sollte die FSHCL stärker personell und finanziell unterstützt werden, um ihre Aufgaben in den Bereichen Pädagogik, Öffentlichkeitsarbeit, Verwaltung des Jagdwesens, Entgegenwirken der Naturentfremdung besser wahrnehmen zu können? ( Ja / Nein )
NEIN, diese Aufgaben gehören in geeignete öffentliche Hand.

16. Sollte die Jagdbewirtschaftung durch Staatsbedienstete auf vom Staat/Gemeinden gepachteten Flächen (Revieren) weiterhin aus der öffentlichen Hand finanziert werden? ( Ja / Nein )
JA, dies würde die Allgemeinheit sicherlich weniger finanziell belasten, als den bisher weitgehend von der privaten Hobby-Jägerschaft angerichteten Schäden an Waldwuchs und Ackerbau durch anhaltende Wildfütterung, -überbevölkerung, Belastung der Wald- und Flurböden durch Schrotblei und schweren privaten Allradfahrzeugen, zunehmende Wildunfälle durch während Treibjagden gehetztes vertriebenes Wild (+/- 1200 Unfälle pro Jahr), Jagdunfälle durch mangelnden Umgang mit der Jagdwaffe oder alkoholisierten Jagdteilnehmern.

17. Soll die öffentliche Hand weiterhin nicht einheimische Nutztierarten einführen, verwalten und deren Produkte („Naturschutzfleisch“) in Eigenregie vermarkten (Stichwörter: Marktverzerrung zu Ungunsten der Landwirtschaft, Verminderung von Nahrungsaufnahmeflächen für das Wild, hohe öffentliche Kosten für geringen Mehrwehrt)? ( Ja / Nein )
Unsachgemässe Fangfrage die nicht so mit Ja oder Nein zu beantworten ist, da sie einem Interessenkonflikt der einheimischen Hobby-Jägerschaft entspricht.

logo European Left logo GUE/NGL logo Transform! Europe