Réfugiés homosexuels et transidentitaires, bienvenus !

déi Lénk soutient la reconnaissance de la persécution en raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre comme cause de fuite:

– Nous nous opposons catégoriquement à la reconnaissance de pays en tant que « pays sûrs » où l’identité de genre, l’homosexualité, la transidentité et d’autres orientations sexuelles sont persécutées, que ce soit par l’Etat ou des groupes non-étatiques.
– Le personnel et les bénévoles de structures d’accueil doivent être sensibilisés aux besoins particuliers des réfugiés homo- et bisexuels, transidentitaires et de genre non-binaire.
– Il faut reconnaître les droits des personnes LGBT+ au niveau mondial. Le gouvernement luxembourgeois doit faire tout ce qui est en son pouvoir au niveau des institutions internationales pour atteindre cet objectif.

Bien que la situation des minorités sexuelles et de genre s’est améliorée au Luxembourg ces dernières années avec l’introduction du mariage pour tous, il reste encore beaucoup à faire – au Luxembourg et ailleurs.

La preuve est que la situation de personnes homosexuelles et transidentitaires s’est même aggravée dans de nombreux pays. La tentative d’introduction de la peine de mort contre les homosexuels en Ouganda, l’introduction de loi contre la soi-disant « propagande homosexuelle » en Russie ainsi que la tuerie dans un club à Orlando aux Etats-Unis n’en sont que quelques exemples.

La situation mondiale des personnes LGBT+ requiert une action politique ferme, aussi de la part du gouvernement luxembourgeois. Des discussions sont actuellement menées – particulièrement en Allemagne – ayant comme but de déclarer le Maroc, l’Algérie et la Tunisie comme étant des « pays sûrs », alors que ces trois pays criminalisent les orientations sexuelles et les identités de genre qui ne correspondent pas aux normes binaires et hétérosexuelles.

Le Luxembourg tout comme l’Europe ont une obligation d’offrir un refuge sûr aux personnes LGBT+ persécutées. La reconnaissance de pays en tant que « pays sûrs » où les orientations sexuelles et les identités de genre ne sont pas respectées est inacceptable.

Les droits et l’égalité des identités de genre et des orientations sexuelles doivent être inviolables et garantis au niveau mondial – personne ne doit être persécuté pour ses préférences sexuelles ou son identité !

Symboles nazis arborés dans une exposition au Knuedeler: La Bourgmestre de la Ville de Luxembourg doit assumer sa responsabilité

Sur la place du « Knuedeler » à Luxembourg-Ville figure jusqu’au 1er juillet l’exposition de photos « Ukraine d’aujourd’hui : la défense contre l’agression, la lutte pour la paix, la liberté et la démocratie », présentée par l’ambassade d’Ukraine en Belgique, la Mission d’Ukraine auprès de l’OTAN, avec le soutien du consul honoraire d’Ukraine à Luxembourg et en collaboration avec la Ville de Luxembourg.

Sur l’une des photos est représenté un milicien, montrant sur sa casquette un emblème qui se compose d’une part du Soleil noir (« Schwarze Sonne »), qui était le symbole occulte du IIIe Reich et qui fut l’un des symboles favoris par le Reichsführer SS Himmler, et d’autre part de la Wolfsangel, emblème du NSDAP, emprunté par la 2e division SS Das Reich et que le code pénal interdit en Allemagne de montrer en public en tant que symbole d’extrême droite

L’emblème figurant sur la casquette du milicien l’identifie comme un membre du régiment Azov, qui est connu pour les penchants d’extrême droite et même néo-nazis.  Un article très fouillé figurant sur le site http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9giment_Azov  souligne cela. Des rapports d’ Amnesty International notent que le régiment Azov, intégré à la garde nationale ukrainienne, enlève des personnes, les humilie, les maltraite et commet des actes de crimes de guerre en exécutant des otages et des prisonniers pro-russes. Un rapport de l’ONU rapporte des actes de violation des droits de l’homme, dont des détentions arbitraires et des actes de torture, commises notamment par le régiment Azov.

Guy Foetz, conseiller communal déi Lénk a interpellé la Bourgmestre de la Ville de Luxembourg à ce sujet et lui a demandé de faire enlever cette photo « qui rend hommage à un milicien d’un régiment composé, du moins en partie, de néo-nazis et qui arbore fièrement les symboles d’une idéologie d’extrême-droite, dont des milliers de citoyens de notre pays ont été victimes pendant la Deuxième Guerre mondiale. »

Dans sa réponse au conseil communal. la Bourgmestre a refusé d’agir dans ce sens et a renvoyé la balle à l’ambassade d’Ukraine, seule habilitée selon elle, à prendre une telle décision.

Cette attitude de la part de Madame Polfer est à nos yeux inacceptable : c’est bien la Bourgmestre qui est responsable de ce qui est exposé dans les lieux publics et elle devrait agir en conséquence.

Nous l’invitons dès lors à revoir sa position et à réparer cet outrage, qui résulte sans doute d’un manque d’attention et d’information des autorités de la Ville de Luxembourg.

La Chambre des Députés et notre Premier ministre viennent de présenter des excuses à la communauté juive du fait de la responsabilité de l’autorité publique luxembourgeoise dans des actes fautifs commis durant l’occupation allemande, de 1940 à 1944. Il est d’autant moins admissible que l’administration communale de la capitale tolère la représentation d’un milicien néo-nazi en plein Centre-ville, au nom de la « lutte pour la paix, la liberté et la démocratie » .

Luxembourg: question d’actualité au sujet de symboles nazis arborés dans une exposition au Knuedeler

Madame le Bourgmestre,

Au Knuedeler figure actuellement l’exposition de photos « Ukraine d’aujourd’hui : la défense contre agression, la lutte pour la paix, la liberté et la démocratie », présentée par l’ambassade d’Ukraine en Belgique, la Mission d’Ukraine auprès de l’OTAN, avec le soutien du consul honoraire d’Ukraine à Luxembourg et en collaboration avec la Ville de Luxembourg.

Or sur l’une des photos, on voit un milicien, arborant sur sa casquette un emblème qui se compose d’une part du Soleil noir (« Schwarze Sonne »), qui était le symbole occulte du IIIe Reich et qui fut l’un des symboles favoris par le Reichsführer SS Himmler, et d’autre part de la Wolfsangel, emblème du NSDAP, emprunté par la 2e division SS Das Reich et que le code pénal interdit en Allemagne de montrer en public en tant que symbole d’extrême droite. La photo et les symboles décrits se trouvent en annexe à la présente.

L’emblème figurant sur la casquette du milicien l’identifie comme un membre du régiment Azov, qui est connu pour les penchants d’extrême droite, et même néo-nazis, de ses commandants et de beaucoup de ses membres. Pour souligner cela, je me permets de citer quelques extraits de l’article très fouillé figurant sur le site internet http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9giment_Azov. Je ferai abstraction dans mes citations, des nombreuses références de cet article, qui soutiennent les faits cités et qui pourront être consultés sur ce site.

« Le régiment Azov, connu aussi sous le nom des « hommes en noir » est une unité paramilitaire spéciale formée de volontaires ukrainiens intégrée à la garde nationale ukrainienne. Il est placé sous le commandement du ministère de l’intérieur d’Ukraine, et intégré aux « forces de défense » par l’État-major ukrainien. Il est composé d’environ 500 volontaires, venus surtout de l’Ouest de l’Ukraine, mais aussi pour certains du centre de l’Ukraine.

Le régiment Azov a été formé le 5 mai à l’initiative du député Oleh Liachko qui le finance en partie, et qui a été soutenu dès le départ par des organisateurs des manifestations de l’Euromaïdan de Kiev : Igor Mossiyitchouk, porte-parole de l’« assemblée sociale-populaire », Igor Krivoroutchko, membre du conseil politique du parti d’extrême-droite Secteur droit et Iaroslav Gontchar, l’un des organisateurs des manifestations d’Automaïdan en marge de l’Euromaïdan.

Il est financé par l’oligarque milliardaire ukraino-chyprio-israélien Ihor Kolomoïsky, nommé gouverneur de Dnipropetrovsk en mars 2014; Ihor Kolomoïsky offre des récompenses à ceux qui remettent des armes aux autorités, notamment 1 500 dollars pour un AK-47, l’arrestation d’un rebelle pro-russe vaut 10 000 dollars et la libération d’un bâtiment occupé par les séparatistes, 200 000 dollars. Ihor Kolomoïsky offre même un million de dollars à celui qui assassinera le député pro-russe et ancien candidat à la présidentielle ukrainienne du 25 mai 2014, Oleg Tsarev .(…)

Le gouvernement canadien qui enverra des troupes pour entraîner l’armée ukrainienne, refuse de former le régiment Azov pour ses sympathies au néonazisme.

Le commandant du régiment Azov est Andreï Byletsky, dirigeant d’un groupe ukrainien néo-nazi appelé l’Assemblée sociale-nationale qui déclara que : « La mission historique de notre nation dans ce moment critique est d’amener les races blanches du monde dans une croisade finale pour leur survie (…). Une croisade contre les sous-hommes menés par les sémites ». (…)

En mars 2015, dans un article du journal USA Today, un sergent du régiment Azov dénommé Alex reconnaît qu’il est « nazi » et que pas moins de 50% de ses compagnons d’armes le sont. En revanche, Andrey Dyachenko, porte-parole de l’unité, avance que pas plus de 10 à 20% des volontaires font état de convictions nazies et que le dénommé Alex n’est pas autorisé à s’exprimer pour le groupe.

Des volontaires [étrangers] sont venus combattre du côté pro-européen. Parmi eux : Mikael Skillt, ancien militaire de l’armée suédoise et membre du parti néonazi suédois Svenskarnas parti (« parti des Suédois »), qui a rejoint le régiment Azov en tant que commandant d’une petite unité de reconnaissance et tireur d’élite. Lors d’une interview au journal suédois Svenska Dagbladet, Mikael Skillt a déclaré que « son but est une Ukraine blanche » et « je suis nationaliste et je veux être avec des Européens blancs en Europe » sachant que pour lui, les minorités juives, russes et arméniennes ne sont ni blanches, ni européennes et voudrait dans ce but interdire les relations sexuelles interraciales. (…)  Le contingent français comprend dix ressortissants de l’Hexagone, dont Gaston Besson, un ancien militaire, mercenaire lors des guerres de Yougoslavie chez les commandos d’extrême-droite croates du HOS, où il lui est arrivé d’exécuter des prisonniers de guerre, partisan d’une « troisième voie » pour une Europe « libre, sociale, nationaliste et chrétienne » qui déclare ne pas exclure de s’attaquer au gouvernement pro-européen de Kiev, si les autorités officielles trahissent la révolution de Maïdan. (…)

Le régiment est spécialement formé pour prêter main forte aux opérations autour de la ville de Marioupol située au bord de la mer d’Azov et dont un certain nombre de bâtiments de l’administration locale ont été pris par les insurgés pro-russes en avril 2014. (…)

Le 6 août 2014, Amnesty International publie un rapport dénonçant qu’Oleg Liachko, accompagné de groupes paramilitaires, dont le bataillon Azov, enlève des personnes, les humilie et les maltraite et cela en toute impunité.

Un rapport de l’ONU rapporte des actes de violations des droits de l’homme, dont des détentions arbitraires et des actes de torture, commises par les forces armées ukrainiennes et par des forces paramilitaires attachées auprès du ministère de l’Intérieur comme le régiment Azov[. (…)

Un autre rapport d’Amnesty International dénonce que les paramilitaires pro-européens, dont ceux du régiment Azov, commettent des actes de crimes de guerre en exécutant des otages et des prisonniers pro-russes en les décapitant. (…)

Madame le Bourgmestre,

Je trouve scandaleux que la Ville de Luxembourg ait donné son accord à présenter au cœur de notre cité une photo qui, au nom d’une prétendue « lutte pour la paix, la liberté et la démocratie » rend hommage à un milicien d’un régiment composé, du moins en partie, de néo-nazis et qui arbore fièrement les symboles d’une idéologie d’extrême-droite, dont des milliers de citoyens de notre pays ont été victimes pendant la Deuxième Guerre mondiale. Et cela à un moment où la Chambre des Députés et notre Premier ministre viennent de présenter des excuses à la communauté juive du fait de la responsabilité de l’autorité publique luxembourgeoise dans des actes fautifs commis durant l’occupation allemande, de 1940 à 1944.

Ma question est la suivante : qu’est-ce que le collège échevinal va entreprendre face à cet outrage ?

Veuillez agréer, Madame le Bourgmestre, l’expression de mes sentiments distingués.

Guy FOETZ

conseiller communal déi Lénk

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La Commune de Paris du 18 mars au 27 mai 1871 – La Grèce à partir du 25 janvier 2015: Discours de Jeanne Schosseler à fête de la Commune

Le 26 mars 1871, des élections municipales s’accomplissaient dans la légalité, les maires y ayant consenti. Le Conseil communal, élu par environ 229 000 votants sur environ 485 000 (soit à peu près 50 % d’abstention), était mis en place à l’Hôtel de Ville le 28 mars sous le nom de Commune de Paris et recevait les pouvoirs du Comité central.

Pendant le court laps de temps que survécut la Commune, les communards avaient élaboré un catalogue de mesures démocratiques et sociales qui restent ou redeviennent d’une brûlante actualité dans le monde où nous vivons :

Une démocratie qui permettait au peuple d’être entendu et de conserver sa pleine souveraineté

–       Reconnaissance de la citoyenneté pour les étrangers

–       Mesures pour l’émancipation des femmes

–       Instruction laïque, obligatoire et gratuite

–       Réquisition des logements vacants pour les sans-domiciles
et moratoire sur les loyers

–       Réquisition des entreprises abandonnées

–       Protection sociale et contrôle salarié

–        Égalité des salaires des femmes et des hommes

–       Réduction de la journée de travail

–       Gestion des ateliers par des coopératives ouvrières

–       Interdiction du travail de nuit

–       Justice accessible à tous

–       Séparation de l’Eglise et de l’Etat

–       Liberté de la presse

–       Droit du divorce

–       Reconnaissance de l’union libre

Une grave erreur des communards consiste dans le fait de ne pas avoir pris le contrôle de la banque de France.

Erreur fatale qui contribuait largement à l’échec de la Commune.

Une question se pose : quelles sont les raisons qui l’ont poussée à la commettre.

On évoque 2 membres de la Commission des Finances, Charles Beslay qui devient le délégué de la Commune auprès de la Banque de France et François Jourde, comptable, nommé délégué aux finances.

Ce ne sont certes pas les seuls « coupable », s’il en faut :

La grande majorité des membres de la Commune avaient la même perception, la même approche du problème de la Banque de France. Ils étaient, déjà en 1871, victimes de deux mythes qu’il convient de dénoncer.

1)    Le premier est que la banque – et plus généralement la finance – appartient au domaine du sacré.

2)    Le second, qui en découle, est que les mécanismes financiers sont trop compliqués pour être compris par les simples citoyens, voire par les responsables politiques, et qu’ils doivent de ce fait être réservés à des spécialistes ou même à des experts.

On peut se demander si la sacralisation de la finance n’est pas, aujourd’hui encore, l’un des moyens de cette répression des idées et des projets progressistes et l’une des causes de cette absence de solution.

Le gouverneur et les régents ne refusaient pas l’argent demandé par les communards, ils en retardaient le plus possible le versement, ou bien le fractionnaient. Une situation qui ressemble étrangement à ce que nous vivons aujourd’hui avec la Grèce.

L’Union Européenne, ne refuse pas l’argent dont la Grèce a absolument besoin pour combler la dette héritée des gouvernements précédents mais le versement est subordonné à des mesures antisociales. Cette dette pourrait en parti s’avérer odieuse ou illégitime. Le Parlement grec ayant commandé une étude auprès du Comité pour l’annulation de la dette du tiers monde (CADTM) qui sous la présidence d’Éric Toussaint passera au peigne fin l’accumulation de la dette.

L’Union Européenne exige des concessions, qui servent les intérêts des finances et des transnationales et qu’on appelle réformes, de la part du gouvernement de coalition formé après les élections démocratiques du 25 janvier 2015 entre le parti SYRIZA, (une coalition entre des mouvements de gauche et écologiques) et le parti de droite « Grecs indépendants » (ANEL).

Les 2 partis avaient décroché 149 sièges pour SYRIZA et 13 pour ANEL disposant donc d’une légitimation de la part des électeurs de former un gouvernement et devant répondre aux attentes des électeurs qui ont un légitime espoir de voir les promesses de la campagne électorale se réaliser.

Le programme gouvernemental est à chaque fois rejeté par les instances européennes ou internationales et une plus grande austérité est mise en jeu pour recevoir l’argent nécessaire. Le gouvernement Allemand est en tête pour refuser toute concession à la Grèce, cette Allemagne qui avait jeté une couverture brune sur l’Europe au 20e siècle et qui refuse de payer les dommages de guerre qu’elle a causée en Grèce.

Tout comme la Commune fut réprimée par l’ordre régnant, la Grèce doit céder au dictat du néolibéralisme. Des réformes visant à améliorer le sort des êtres humains, qui ont connu la plus grande misère ces dernières années, ne sont pas tolérées.

Le gouvernement vise prioritairement l’apaisement de la crise humanitaire.

–       Fourniture de l’électricité nécessaire gratuite, subvention alimentaire et garantie du logement pour environ 30.000 familles.

–       Gratuité des transports publics pour les personnes sous le seuil de pauvreté.

–       Elévation graduelle du salaire minimum.

–       Réforme de la législation sur les conventions collectives.

–       Réintégration de la population à la sécurité sociale.

–       Accessibilité des soins médicaux et pharmaceutiques à l’ensemble des habitants.

–       Suspension de la réduction des retraites.

–       Réembauche des femmes de charge du ministère des finances qui avaient été licenciées au profit d’une firme de nettoyage privée.
Elles ont été réintégrées ce mercredi    (6/05/2015)

Ces mesures d’urgences pour amortir les souffrances des plus démunis sont refusées par les zélateurs européens et internationaux au service de la finance.

D’autres mesures nécessaires pour stabiliser le pays sont également réfutées :

–       une relance de l’économie réelle est envisagée au détriment de la financiarisation du capital.

–       -Le rôle de la Banque de Grèce doit être révisé avec des mesures de protection contre les produits et services douteux

–       Une Banque Nationale de Développement doit être créée

–        Le réseau des banques coopératives et régionales doit être réformé et élargi.

Les banques doivent trouver leur rôle au service de l’économie et des hommes, la situation inverse que nous connaissons actuellement pervertit tout simplement les sociétés dans laquelle nous vivions.

–       Le gouvernement grec veut remédier au système fiscal qui exonérait le capital, favorisait l’évasion fiscale et faisait payer les travailleurs.

–       Il a établi un programme de préservation de l’environnement naturel et des monuments culturels.

Toutes ces mesures rappellent John Keynes dont les théories économiques étaient en vogue pendant l’époque qu’on appelle les 30 glorieuses et qui s’étendait après la 2e guerre mondiale jusqu’à l’apogée du néolibéralisme qui sonna le glas d’une répartition plus juste des richesses.

Maintenant le fait de vouloir réinstaller un régime économique qu’on appelait à cette époque économie de marché à caractère social donne le frisson aux élites européennes et le gouvernement SYRIZA est qualifié d’extrême gauche.

Le message est clair, les peuples en Europe ne doivent pas retrouver espoir,

« There is no alternative », le slogan émis par Marguerite Thatcher en Angleterre et repris par Ronald Reagan aux Etats-Unis et répété inlassablement par les adeptes du néolibéralisme ne doit en aucun cas être mis en doute. La perspective d’une meilleure vie, une vie protégée par un droit de travail efficace et une sécurité sociale universelle pourrait avoir un effet néfaste sur les profits de la finance et des multinationales.

Une Grèce sociale pourrait avoir un effet de domino, d’autre pays pourraient suivre, tout brin d’espoir doit être étouffé à la base.

Alors soutenons la Grèce

Vite créons beaucoup de Grèces afin que cette lueur qui commence à briller au bout du tunnel s’agrandisse pour le bonheur et le bien-être des populations en Europe et dans le monde entier.

La démocratie, les standards sociaux et sanitaires élevés, le droit de travail à la hauteur, la réduction substantielle de la durée du travail, la protection de la nature et la réparation des dégâts doivent être rétablis et élargis en Europe et dans le monde entier.

Parlamentarische Anfrage zur Umweltbelastung durch das Elektrostahlwerk in Esch-Belval

Sehr geehrter Herr Präsident,

Auf Grund von Artikel 80 des Reglements der Abgeordnetenkammer möchte ich der Umweltministerin folgende Fragen stellen:

Am 25. Februar 2015 informierten ‚Mouvement écologique‘ und ‚Stop Dioxin‘ in einer Pressemitteilung, dass während der vergangenen Jahre immer wieder Überschreitungen der Grenzwerte, sowohl am Kamin des Elektrostahlwerkes in Esch-Belval, als im Gemüse der angrenzenden Gärten „an Elsebrech“, festgestellt worden seien.

Vor fünf Jahren sei im Rahmen der Kommodo-Inkommodo Genehmigung betreffend der Verbrennung von Altreifen, ein „comité de suivi“ eingesetzt worden, um den Respekt der Umweltauflagen des ARCELOR/Elektro-Ofens auf Esch-Belval zu begleiten. Mitglieder dieses Gremiums seien neben dem Betreiber, die Umweltverwaltung, die betroffenen Gemeinden und die Umweltorganisationen ‚Mouvement Ecologique – Regionale/Süden‘ und die Biergerinitiativ ‚Stop Dioxin‘.

‚Mouvement Ecologique‘ und ‚Stop Dioxin‘ stellen auf Grund der monatlichen Messresultate für TOC (Totaler organischer Kohlenstoff, aus Verunreinigungen im Schrott durch Öle, Farbe usw.) der letzten beiden Jahre eine quasi tägliche Überschreitung fest. Auch bei anderen Schadstoffen wie PAK (Polyaromatische Kohlenwasserstoffe; als höchstkrebserregend eingestuft), SO2 (Schwefeldioxid),und CO (Kohlenstoffmonoxid, ungebunden stark giftig, verbindet sich in der Atmosphäre mit Sauerstoff zum Treibhausgas CO2), würden die Grenzwerte systematisch überschritten.

Zudem würden Immissionsmessungen die überhöhte Schadstoffkonzentration in der direkten Nachbarschaft des Elektrostahlwerkes bestätigen, wo die Escher Gemeindeverantwortlichen seit Jahren durch das Biomonitoring-Verfahren die Schadstoffkonzentration in Moosen, Gräsern (graminées) und Gemüse überprüfen lassen. Schwerpunkt ist hier die Gartenanlage „an Elsebrech“, wo auf 130 Parzellen Gemüse für ca. 1000 Personen gezüchtet wird und auf denen das neue „Südspidol“ gebaut werden soll. Dabei seien die Resultate der Messungen äußerst gravierend: Die Messkampagne von 2014 ergäbe die höchste Konzentration von Pb (Blei) in Gräsern und Gemüse seit Beginn der kommunalen Messkampagne im Jahr 2006! Infolgedessen hätten die Escher Gemeindeverantwortlichen wiederholt das Alarmsystem ausgelöst, das die Besitzer der Gartenanlage „an Elsebrech“ auffordert, das kontaminierte Gemüse nicht zu verzehren bzw. nicht an Tiere zu verfüttern.

In diesem Zusammenhang möchte ich von der Umweltministerin wissen:
1) Kann die Umweltministerin die regelmäßige Überschreitung besagter Grenzwerte bestätigen?
2) Wie haben sich die Werte für TOC, PAK, SO2 und CO in den letzten 5 Jahren entwickelt?
3) Welche Resultate hat das Biomonitoring der Schadstoffkonzentration in Moosen, Gräsern (graminées) und Gemüse ergeben?

Außerdem werfen ‚Mouvement Ecologique‘ und ‚Stop Dioxin‘ dem Umweltministerium resp. der Umweltverwaltung vor, nicht konsequent genug gegen die Überschreitung der Grenzwerte von Emissionen und Immissionen reagiert zu haben. Außerdem stellen sie fest, dass die Betriebe in dieser Hinsicht nicht gleich behandelt werden. Konkret werfen sie der Umweltverwaltung vor, den Betreiber des Stahlwerkes in Esch-Belval, ArcelorMittal, vorteilhafter zu behandeln als andere, beispielsweise TWINERG. Letztere sei am 10. September 2014 mittels Brief aufgefordert worden, einen Bericht abzuliefern, der die Ursachen des Vorfalls vom 1. September und die geplanten Maßnahmen zur Behebung der Fehlfunktionen beschreiben soll.
Nachdem dieser Aufforderung keine Folge geleistet worden wäre, sei am 2. Oktober ein Brief an TWINERG ergangen, der festgehalten habe, dass die Anlage bis auf Weiteres außer Betrieb zu bleiben habe, bis den Forderungen aus dem Brief vom 10. September nachgekommen worden sei. Der zuständige Minister habe sich demnach im Fall TWINERG konsequent auf das Gesetz vom 9. Mai 2014 berufen, und zwar spezifisch auf Art. 8. und Art. 9, und damit innerhalb von nur 57 Tagen zusätzliche technische Maßnahmen beim Betreiber durchgesetzt, was im Falle von ArcelorMittal und dem Stahlwerk in Esch-Belval nicht der Fall sei.

Dazu möchte ich von der Umweltministerin wissen:
4) Kann die Ministerin diese Darstellung bestätigen und weshalb wurde die Überschreitung der Grenzwerte durch das Stahlwerk von ArcelorMittal in Esch-Belval so lange geduldet?
5) Welche konkreten Maßnahmen hat die Umweltverwaltung resp. das Umweltministerium in den letzten Jahren unternommen, um die Überschreitung der Grenzwerte zu unterbinden?
6) Wie gedenkt das Ministerium jetzt vorzugehen, um eine Überschreitung der Grenzwerte kurzfristig zu unterbinden?
7) Ab wann ist mit der Respektierung der Grenzwerte durch das Stehlwerk von Esch-Belval zu rechen?

Hochachtungsvoll,

Justin Turpel,
Abgeordneter

-> Réponse

Question parlementaire urgente concernant le retrait d’amiante au Hadir-Tower à Differdange

Monsieur le Président, Conformément à l’article 81 du règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire urgente suivante à Monsieur le Ministre du Travail, Madame la Ministre de la Santé et à Madame la Ministre de l’Environnement, l’urgence étant motivée par les enjeux pour la santé des travailleurs et riverains, de même que les conséquences imminentes pour l’environnement: Le 11 novembre, la tour Hadir, composée des poutrelles Grey sorties des fourneaux Hadir, et qui pendant des décennies était un symbole de la sidérurgie luxembourgeoise triomphante, fêtait son cinquantenaire. Au lieu de fêter cet évènement, il a été procédé au désamiantage de la tour, pour préparer – aux vœux de la commune et de la Ministre ayant la protection du patrimoine culturel dans ses attributions – sa mise à mort et rayer définitivement cet édifice de l’histoire industriel, social et culturel du panorama urbain de Differdange. Selon différents témoignages, il est fort douteux que ce désamiantage ait été effectué en conformité avec les prescriptions en la matière, aussi bien en ce qui concerne la protection des travailleurs et des riverains, qu’en ce qui concerne la protection de l’environnement (cf. photo en annexe). Ainsi, entre autres, Monsieur Paul Ewen de l’association Luxembourg Patrimoine s’indigne dans une interview au quotidien le 13 novembre 2014 que ce « désamiantage vient d’être fait en trois semaines, sans bâches protectrices ni protection particulière! » Dans ce contexte, et à la lumière du règlement grand-ducal modifié du 15 juillet 1988 concernant la protection des travailleurs contre les risques liés à une exposition à l’amiante pendant le travail, j’aimerais savoir de Monsieur le Ministre du Travail: 1)         Quelle type(s) d’amiante et quels travaux de retrait étaient en cause? 2)         Considérant le matériel, de même que la nature et l’envergure du désamiantage, ces travaux ont-ils nécessité une procédure de notification (art. 4) ou un plan de travail (art. 11)? 3)         Avant le début des travaux de retrait de l’amiante et de matériaux contenant de l’amiante, un plan de travail conforme aux prescriptions a-t-il été introduit auprès de l’ITM? 4)         Les travaux n’ont-ils commencé qu’après retour du plan de travail muni du visa de l’ITM? 5)         Un avis de conformité a-t-il été élaboré, par quelle organisme de contrôle et était-il joint au plan de travail? 6)         Quelle était le nombre de travailleurs en charge de du désamiantage? 7)         Le processus de désamiantage a-t-il été conçu et exécuté de telle sorte qu’ils ne produisent pas de poussière d’amiante ou qu’il n’y ait pas de dégagement de poussière d’amiante dans l’air? 8)         L’amiante ou les matériaux dégageant de la poussière d’amiante ou contenant de l’amiante ont-ils été stockés et transportés dans des emballages clos appropriés? 9)         Les déchets ont-ils été collectés et éloignés du lieu de travail dans des emballages clos appropriés revêtus d’étiquettes indiquant qu’ils contiennent de l’amiante? 10)      Les travailleurs ont-ils eu accès aux résultats des mesures de la teneur de l’air en amiante et quels étaient ces résultats?   J’aimerais savoir également de Madame la Ministre de la Santé: 11)      Quelles précautions ont été prises pour préserver la santé des riverains? Enfin j’aimerais savoir de Madame la Ministre de l’Environnement: 12)      Les travaux d’enlèvement, de traitement et d’élimination de l’’amiante ou les matériaux dégageant de la poussière d’amiante ou contenant de l’amiante ont-ils été ou seront-ils effectués en conformité avec les dispositions légales en vigueur dans cette matière, notamment la loi du 10 juin 1999 relatif aux établissements classés et le règlement grand-ducal modifié du 16 juillet 1999 portant nomenclature et classification des établissements classés? Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux. Justin Turpel, Député

-> Réponse

déi Lénk Gemeng Suessem: Contournement in Sanem auf Prioritätenliste der Regierung!

déi Lénk Gemeng Suessem haben zur Kenntnis genommen, dass, laut Darstellung von Minister Bausch heute in der Abgeordnetenkammer, der Contournement von Bascharage durch ein Naherholungsgebiet auf der Prioritätenliste der Regierung steht. Gleichzeitig soll in Bascharage eine neue Aktivitätszone in einem Natura 2000-Gebiet entstehen, durch die der Contournement dann gerechtfertigt wird (Entscheidung des Wirtschaftsministers über ein Tanklager dort im Dezember).

Während Bausch selber an anderen Stellen auf die Widersinnigkeit neuer Strassenbauprojekte hinweist, will er hier eine Strasse durch ein Naherholungsgebiet zwischen Sanem und Bascharage bauen. Umso widersinniger ist dieses Vorhaben als diese Strasse vor Dippach aufhören sollt und also mitnichten eine Lösung für den Durchgangsverkehr bedeutet.

Minister Bausch will trotzdem das Vorhaben in die Prozedur geben und die Gerichte entscheiden lassen ! Wer auf die neue Regierung gehofft hatte um mit dem alten CSV-Mief aufzuräumen, hat sich geirrt.

Das Signal zum Widerstand ist nunmehr gegeben.

Jetzt müssen intensive Gespräche mit den Einwohnern beider Gemeinden  über ein Projekt stattfinden, das keinem etwas nutzt, sondern nur neuen Verkehr anzieht (neue Industriezone), sowie die erst kürzlich ausgebaute Eisenbahnstrecke Petingen – Luxemburg gegenüber dem Autoverkehr abwertet und den Verkehr aus den Strassen beider Ortschaften nicht heraushalten kann.

Jetzt muss, in Zusammenarbeit mit allen Gemeinden des Südwestens und mit den belgischen und französichen Gemeinden des Pôle Européen de Développment (PED) nach neuen Lösungen des Verkehrsproblems, aber auch der gemeinsamen wirtschaftlichen Entwicklung gesucht werden, z.B.: Ausbau der Doppelgleisigkeit der Zugstrecke und Auffangparkings auch jenseits der Grenzen, Bypass der Collectrice du Sud vor Esch und andere Massnahmen zur Entlastung des Verkehrsnetzes im Raum Differdingen, wirtschaftlicher Neustart des grenzübergreifenden PED mit Schaffung von neuen Arbeitsplätzen…

(Mitgeteilt von déi Lénk Gemeng Suessem)

Pour le nouveau tram en mains publiques !

Aux yeux de déi Lénk, le nouveau tramway est nécessaire pour résoudre les problèmes de circulation dans la ville Luxembourg, à condition qu’il s’intègre dans un réseau de transport public cohérent.

Toutefois la municipalité et lÉtat ne doivent pas abandonner ce moyen de transport important à l’économie privée !

Dans ce sens, les deux conseillers de déi Lénk ont introduit une motion au conseil communal de la Ville, qui sera discutée prochainement.

Cette motion exige :

–          que la société de mise en place du tram reçoive un statut public et non pas un statut privé de société anonyme, dont les parts pourraient facilement être vendues plus tard à des bailleurs de fonds privés,

–          que l’exploitation du tram soit transférée au Service des Autobus existant de la Ville et non pas livrée à une entreprise multinationale par la voie d’une adjudication européenne,

–          que la maintenance technique du tram soit organisée en coopération avec la compagnie des chemins de fer nationale, qui planifie justement à Howald un nouveau centre d’entretien.

Les arguments qui soutiennent ces propositions sont clairs et crédibles !

–          Le nouveau tram est un service public, qui doit être garanti par les pouvoirs publics et non pas par une société privée qui – avec des moyens minimalistes pour les usagers et son personnel – essayerait d’en tirer un profit maximal.

–          Le nouveau tram – qui comportera de nombreux pôles d’échange – doit s’insérer parfaitement dans le réseau d’autobus de la Ville. Par conséquent, la Ville doit conserver l’intégrité de son réseau de transport public actuel et non pas le fractionner en deux entités, l’une publique, l’autre privée , où l’autobus et le tram entreraient en concurrence, au lieu de fonctionner de façon complémentaire.

–          Le Service des Autobus de la Ville de Luxembourg dispose d’une grande expérience dans le transport des voyageurs, dont il faut tirer profit. Il en est de même pour l’expertise technique des CFL dans le secteur de l’entretien des véhicules sur rail. Au lieu d’acheter à l’étranger des performances techniques à prix élevé , il vaut mieux se baser sur nos propres compétences qui existent déjà et les développer !

Toutes les options au niveau du statut juridique, de la gestion journalière et de la maintenance restent ouvertes: ni le programme gouvernemental, ni le projet de loi sur la construction de la première ligne de tram Gare-Luxexpo ne se sont fixés à ce sujet.

Sur le plan européen, il reste loisible aux États membres de privatiser ou de fournir des services publics sous leur propre régie. À l’occasion de la rencontre Benelux d’avril 2014 concernant le 4e paquet ferroviaire de la Commission européenne, les ministres de transport des trois pays ont rejeté la nécessité d’un appel d’offres européen et ont déclaré que les services publics en place peuvent fournir des prestations de transport publiques tout à fait attractives.

Ce qui vaut pour le 4e paquet ferroviaire, vaut certainement aussi pour le nouveau tram !

Nous demandons aux partis gouvernementaux et particulièrement au POSL et aux Verts d’annoncer la couleur avant les élections européennes et de rejeter la privatisation du tram !

Luxembourg, le 16 mai 2014                                                                     déi Lénk Ville de Luxembourg

Esch-sur-Alzette, première ville luxembourgeoise qui s’oppose au TTIP

déi Lénk félicite le conseil communal de la ville d’Esch-sur-Alzette que sur initiative de ses conseillers communaux Marc Baum et Théid Johanns, il a adopté une motion appelant le gouvernement luxembourgeois à demander l’arrêt des négociations relatives au TTIP. La motion a été largement adoptée (11 voix pour, 4 abstentions, 2 contre). Marc Baum : « Ainsi, Esch-sur-Alzette est la première entité publique du pays à se prononcer officiellement contre le TTIP. »

Entre-temps, comme il en ressort d’une tribune libre publiée par Claude Turmes dans le Lëtzebuerger Land d’aujourd’hui, déi Gréng se prononcent pour l’arrêt des négociations. Nous saluons cette évolution tardive, que nous aurions préféré voir à l’œuvre lors du débat d’actualité à la Chambre le 14 mars (sur initiative de nos députés). Ce jour, la fraction de déi Gréng (tout comme celle du LSAP) a voté contre l’arrêt des négociations TTIP. Notre député Justin Turpel estime à ce sujet que « le moment serait venu pour le LSAP de réviser sa position et de s’aligner sur les organisations de la société civile qui se sont clairement prononcées pour l’arrêt des négociations. »

Il aurait aussi été souhaitable que le conseil échevinal de la Ville de Luxembourg fasse de même. Au lieu de cela, lors de la réunion du 5 mai, la majorité DP-déi Gréng a refusé de mettre une motion similaire au vote, refusant même aux auteurs de la motion (les conseillers de déi Lénk David Wagner et Guy Foetz) de prendre la parole. « Pour cette infraction à la loi communale, nous déposerons un recours auprès du Ministère de l’Intérieur », déclare David Wagner.

(communiqué par déi Lénk le 16 mai 2014)

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