Drénglech Ufro: RTL refuséiert Walspots a franséischer Sprooch auszestralen. déi Lénk protestéieren dogéint.

Question parlementaire urgente concernant la décision des médias appartenant à la société privée ClT-UFA d’exclure de l’antenne des spots électoraux en langue française réalisés dans le cadre de la campagne médiatique officielle pour les élections européennes du 26 mai 2019.

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 84 du règlement de la Chambre des Députés, nous vous prions de bien vouloir transmettre la question parlementaire urgente suivante à Monsieur le Premier Ministre, ministre d’Etat.

Dans le cadre des élections européennes 2019, comme dans le cadre de toute autre échéance électorale, un certain nombre de médias audiovisuels et radiophoniques sont tenus de participer au volet médiatique de la campagne électorale officielle.

L’un des volets de la campagne électorale est la diffusion de spots électoraux réalisés par les différentes listes en lice.

En plus de la radio socioculturelle 100,7, qui, en sa qualité d’établissement public, est tenue de diffuser ces spots, les médias appartenant à la société privée CLT-UFA sont également tenus de diffuser ces spots en vertu de l’accord de concession conclu avec l’Etat.

La diffusion de ces spots, qui sont en principe les mêmes que ceux diffusés par la radio socioculturelle, est prise en main par la régie publicitaire de la maison-mère CLT-UFA.

La diffusion des spots a débuté le lundi, 29 avril 2019.

En date du 17 avril 2019, la régie publicitaire de CLT-UFA a signifié, au grand étonnement des intéressés et contrairement à la radio socioculturelle, que seuls des spots en langue luxembourgeoise ne pourraient être diffusés et que des spots en langue française (pourtant sous-titrés en luxembourgeois), langue officielle du Luxembourg, ne seraient pas diffusés.

Après avoir pris connaissance de cette décision, les intéressés ont saisi l’Alia (Autorité luxembourgeoise indépendante audiovisuelle), laquelle a conclu que la CLT-UFA ne pouvait refuser la diffusion de spots en langue française.

Partant, nous tenons à poser les questions suivantes à Monsieur le Premier Ministre, Ministre d’Etat et Ministre des Médias et des Communications les questions suivantes :

  1. Monsieur le Premier Ministre estime-t-il que cette décision de la société CLT-UFA est conforme à la législation et à la Constitution luxembourgeoise qui établit clairement l’usage des langues nationale et officielle du pays ?
  2. Monsieur le Premier Ministre estime-t-il légitime et légal qu’une société privée liée à un accord de concession avec l’Etat et tenue de participer à la campagne médiatique officielle, puisse déroger au régime des langues du pays de manière arbitraire et discrétionnaire ?
  3. Monsieur le Premier Ministre estime-t-il qu’il est légitime, de surcroît lors d’une campagne électorale européenne, qui est par définition ouverte aux citoyen.ne.s non-Luxembourgeois.es d’un autre Etat membre de l’Union européenne, de limiter la diffusion de spots électoraux à une seule des langues officiellement reconnues au Luxembourg ?
  4. Monsieur le Premier Ministre estime-t-il normal qu’une société privée audiovisuelle et de radiodiffusion ayant contracté un accord de concession en contenant un certain soutien financier de la part de l’Etat et donc du contribuable, puisse fixer ses propres règles concernant les contenus des spots dans le cadre d’une campagne électorale officielle, et se superposer au régime des langues établi par la loi du 24 février 1984 ?
  5. Monsieur le Premier Ministre estime-t-il qu’une telle décision d’exclure de la diffusion des candidat.e.s s’exprimant en langue française, langue officielle du Luxembourg, soit conforme à la législation et à l’esprit européen ?
  6. Monsieur le Premier Ministre ne pense-t-il pas que cette décision de la régie publicitaire de la CLT-UFA constitue un acte discriminatoire envers des candidat.e.s désirant s’exprimer dans une des langues officielles de leur choix ?
  7. Monsieur le Premier Ministre entend-il intervenir le plus rapidement possible auprès de la société CLT-UFA en lui signifiant ses devoirs relatifs à sa mission de service public ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de nos sentiments respectueux,

David Wagner                                   Marc Baum

Député                                               Député

Fall Assange: Pressefreiheit wahren und WhistleblowerInnen schützen!

Letzte Woche wurde bekannt, dass die ecuadorianische Regierung ihr politisches Asyl für Julian Assange aufgehoben hat. Assange, Gründer der Enthüllungsplattform Wikileaks, hatte dieses im Jahr 2012 beantragt und die letzten 7 Jahre in der ecuadorianischen Botschaft in London verbracht, da er befürchtete, auf indirektem Weg in die USA ausgeliefert zu werden. Nachdem Wikileaks die Enthüllungen der Whistleblowerin Chelsea Manning bezüglich schwerer Menschenrechtsverletzungen der US-Armee veröffentlicht hatte, musste Assange eine mögliche Verurteilung zur Todesstrafe wegen Spionage fürchten.

Jetzt, nach seiner Festnahme durch die britische Polizei, droht ihm tatsächlich die Auslieferung aus Großbritannien an die USA, allerdings unter der Voraussetzung, dass die Verhängung der Todesstrafe keine Option ist. Tatsächlich wirft die US-Justiz ihm zurzeit ein geringeres Vergehen vor, für das die Höchststrafe maximal 5 Jahre beträgt. Es ist allerdings möglich, dass die Anklage im Nachhinein noch erweitert wird. Manning selbst musste bereits jahrelang unter schweren Haftbedingungen leiden bevor sie begnadigt wurde. Es soll im Fall Assange ein Exempel statuiert werden, um Journalisten und Pressemedien einzuschüchtern.

déi Lénk fordern deshalb, dass

  1. Assange keinesfalls an die USA ausgeliefert werden darf. Eine Verurteilung wegen der Veröffentlichung von Informationen darf nicht unterstützt werden. Die Pressefreiheit muss garantiert und als oberstes Gut der Demokratie bewahrt werden;
  2. alle rechtsstaatlichen Prinzipien eingehalten werden und Assange im Fall etwaiger anderer strafrechtlicher Verfolgungen innerhalb der EU eine faire Behandlung ohne Auslieferung an die USA garantiert wird.

Weiterhin erinnern déi Lénk daran, dass

  1. wir einen starken Rechtsrahmen fordern, der WhistleblowerInnen und JournalistInnen wirksam schützt und ihnen bei drohenden Verfolgungen in einzelnen Ländern ein Bleiberecht sichert. Stattdessen wurde Edward Snowden 2014 politisches Asyl in mehreren Ländern verwehrt, obwohl er dieselben Länder vor der flächendeckenden Spionage durch amerikanische Geheimdienste gewarnt hatte;
  2. die Enthüllungen der Whistleblowerin Chelsea Manning, für deren Veröffentlichung Julian Assange jetzt bestraft werden soll, schwere Menschenrechtsverletzungen, Vergehen gegen das Kriegsrecht und Folter seitens der USA offengelegt haben. Es kann nicht sein, dass eine Enthüllung von Verbrechen bestraft wird, nur weil diese durch staatliche Geheimhaltung geschützt werden!

Nee ! zum Artikel 13 vun der neier EU Copyright Directiv.

déi Lénk begréissen de generelle Prinzip hannert dem Artikel 13 vun der neier EU Copyright Directiv, dat Internet-Risen à la Google, Youtube a Facebook den Auteur’en vu kreativem Contenu – also Zeitungen, Journalisten a Blogger’en – en faire Präis bezuele mussen, wann si Contenu vun dësen op hier Online-Plattforme verëffentlechen an domat vill Geld verdéngen.

déi Lénk sinn awer der Meenung dass dat gewollte wirtschaftlecht Gläichgewiicht tëscht Kreativen a Mega Online Plattformen net iwwert de Wee vum Copyright duerf gereegelt ginn, well dat noutgedrongen eng Kontroll vun allen online Contenu’en (op Copyright-Konformitéit) mat sech bréngt, z.B. ënnert der Form vun automatiséierten Upload Filteren.

Dës Kontroll huet potentiell uerg negativ Effekter a riskéiert d’Internet – wéi mir et haut kennen – futti ze maachen:

(-) net-copyrighted Material gëtt « aus Accident » an den automatesche Filtere vun den Internet-Rise blockéiert, well déi keng Loscht hunn verantwortlech gehal ze ginn an dofir hier Filtere ganz engmascheg astellen;

(-) Parodien, Memes a Kommentarer mat Bezuch op copyright-geschützte Material, also demokratesch Forme vum fräi’en Schwätzen, verschwannen zum Deel, well se net méi duerch d’Filtere gelooss ginn;

(-) Iwwert dee Wee vun Upload-Filtere kann en EU-Land anti-demokratesch Gesetzer an Zensur justifizéieren;

(-) Well d’Internet vill méi ass wéi eng Usammlung vu geschützte Contenu’en gëtt et duerch eng eesäiteg Analys op kuerz oder laang méi aarm, méi steril a manner demokratesch;

(-) Mëttelgrouss a kleng Website’n kënnen sech d’Filteren net leeschten a verzichten da léiwer ganz fir Contenu vun Aneren ze publizéieren.

déi Lénk sinn duerfir strikt géint den Artikel 13 vun der neier EU Copyright Directiv.

Question relative à l’avenir de la radio socio-culturelle 100,7

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 83 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre des Communications et des Médias.

Suite aux demandes d’invitation, au mois d’octobre 2018, au sein de la Commission de l’Enseignement supérieur et des Médias du groupe CSV et de la sensibilité déi Lénk à laquelle il n’a été donné aucune suite et suite à vos réponses aux questions parlementaires des honorables députés Sam Tanson et Franz Fayot du 1er octobre auxquelles vous avez répondu le 9 novembre en partie de manière parcellaire, je me permets de vous poser un certain nombre de questions relatives à la situation actuelle de la radio socio-culturelle 100,7.

Je tiens à préciser qu’à l’heure actuelle, la Chambre des Députés n’étant pas assermentée au complet, les commissions parlementaires n’ont pas encore pu être mises en place. Partant, le pouvoir législatif est amputé d’un de ses moyens de contrôle du Gouvernement, alors même que celui-ci procède à des nominations qui ont une certaine valeur politique, même si je tiens à préciser que je ne remets pas en cause la qualité des personnes concernées.

Lors de la réunion du Conseil d’administration de la radio socio-culturelle 100,7 le 8 novembre 2018, ce dernier a procédé à la nomination d’une direction par intérim composée de deux de ses membres, dont l’un prend en charge la présidence tandis que l’autre assure la suppléance. La valeur politique de leur nomination (du renouvellement de mandat pour l’une des concernée) que j’évoquais plus haut s’explique par le fait qu’elles forment actuellement le duo chargé de la direction par intérim. Une troisième personne issue de la rédaction les rejoindra.

Vous n’êtes pas sans savoir qu’à l’heure actuelle, le mode de fonctionnement de ladite radio pose des questionnements quant son indépendance, notamment suite aux propos  du président de son Conseil d’administration, qui s’est qualifié d’être votre « homme de confiance » (« Vertrauensmann »), suivie par la démission du directeur de la station. A cela s’est ajouté le rapport des pairs de l’European Broadcast Union (EBU) qui a mis en cause le mode de gestion de la radio tout en soulignant la qualité de la programmation.

Etant donné qu’il n’a pas été possible d’obtenir des éclaircissements de votre part en réunion de commission, je me permets de vous poser un certain nombre de questions auxquelles je vous enjoins de répondre de manière claire et précise et dans l’ordre de numérotation.

1.a.) Considérant que l’indépendance d’une station de radio publique revêt un caractère primordial pour le bon fonctionnement d’une société démocratique, êtes-vous d’avis que les propos du président du Conseil d’administration de la station 100,7 relatifs à sa relation privilégiée qu’il entretiendrait avec le Ministre des Communication et des Médias, qui de surcroît détient la présidence du Gouvernement, est de nature à assurer l’indépendance politique d’un média de service public?

1.b.) A l’occasion des festivités du 25ème anniversaire de la radio, le 30 septembre 2018, le président du C.A. de la radio socio-culturelle 100,7 a affirmé qu’il n’envisageait pas sa mission « comme décrite dans le dictionnaire ». Vous êtes-vous entretenu avec le président du C.A. de la radio socio-culturelle sur cette déclaration? Pouvez-vous m’éclairer sur la signification de cette déclaration?

2) Partagez-vous la crainte exprimée dans la « Peer Review » de la EBU selon laquelle l’actuel système de gouvernance court le risque d’une politisation, ce qui constitue, toujours selon l’EBU, un « danger pour l’indépendance » de la radio?

3) Pensez-vous, à l’instar de l’EBU, que le fait que le budget soit unilatéralement fixé par le Gouvernement constitue un problème face à l’imdépendance de celui-ci?

4) Pensez-vous, à l’instar de l’EBU, que le fait que les 9 membres du Conseil d’administration soient nommés par le Gouvernement garantisse l’indépendance d’une radio de service public?

5) Dans une chronique du 2 octobre, la radio 100,7 rapporte que vos services préparent une modification du règlement grand-ducal prévoyant la limitation de mandat du directeur pour une période de 5 ans. Dans un communiqué, vous affirmez que le mandat sera limité à 7 ans. Pouvez-vous m’éclairer sur la version correcte?

6.a.) Toujours selon la même chronique, le règlement grand-ducal en question préverrait que le Gouvernement disposât des conditions et des modalités de rémunération des collaborateurs-trices de la radio 100,7. Etes-vous d’avis qu’une telle mesure contribue à leur indépendance journalistique?

6.b.) Si le Gouvernement peut disposer des rémunérations des collaborateurs de la radio socio-culturelle 100,7, n’y a-t-il pas conflit d’intérêt dans le sens où votre chef de cabinet au sein du Ministère d’Etat représente également le Gouvernement au sein du Conseil d’administration de la CLT-Ufa, maison-mère d’une station concurrente? N’estimez-vous pas qu’il soit urgent de procéder à un remaniement personnel sur ce point?

7) Compte tenu de la diversité linguistique de notre pays à laquelle vous vous dites régulièrement, et à juste titre, très attaché, n’estimez-vous pas nécessaire de doter le seul média de service public de moyens suffisants afin d’assurer une programmation plurilingue?

8) Dans sa question parlementaire 4068 du 1er octobre 2018, l’honorable député Sam Tanson s’enquérait de savoir s’il existait des divergences de vues entre le président du Conseil d’administration et l’actuel directeur, ce qui aurait conduit ce dernier à remettre sa démission. Comme vous n’avez pas jugé utile de répondre à cette question, je me permets de la reformuler tout en la complétant:

a) Existe-t-il des divergences de vues entre le président du C.A. de la radio et son directeur et, le cas échéant, ces divergences ont-elles conduit à la démission de ce dernier?

b) Dans une chronique du 2 octobre 2018, la radio 100,7 affirme qu’un « haut fonctionnaire » du Ministère d’Etat aurait affirmé que vous auriez démis de ses fonctions l’ancienne présidente du C.A., qui a directement précédé l’actuel, au motif que celle-ci aurait collaboré « trop étroitement » avec le directeur. Pouvez-vous confirmer cette affirmation? Le cas échéant, pensez-vous que cette immixion de votre part dans la gestion d’un média de service public est légitime?

9) Dans la même chronique, la radio socio-culturelle affirme que le président du C.A. n’aurait informé que tardivement, voire quasiment pas, les autres membres du conseil de certaines décisions.

a) Vos servics se sont-ils enquis de savoir si cette affirmation est correcte? Dans la négative, pour quelle raison vos services n’ont-ils pas agi dans ce sens?

b) Dans l’affirmative, pensez-vous qu’un tel comportement de la part du président du C.A. de la radio fait preuve de compétence et d’expertise?

c) Etes-vous d’avis qu’il faudrait élaborer un code de déontologie pour le C.A. de la radio socio-culturelle 100,7?

Avec mes salutations respectueuses,

David Wagner

Député

 

Don’t shoot the messenger!

Die heute durchgeführte polizeiliche Hausdurchsuchung beim öffentlichen Radiosender 100,7 ist sehr bedenklich. Nachdem der Radiosender über gravierende Sicherheitslücken im Umgang mit sensiblen Daten innerhalb Parlaments berichtete, wird nun auf den Überbringer der schlechten Nachrichten juristisch geschossen.

déi Lénk werten diese Aktion als weiteren und inakzeptablen Einschüchterungsversuch des öffentlichen Radiosenders 100,7 und kritischer JournalistInnen im Allgemeinen.

Desweiteren wiederholen déi Lénk ihre Kritik am grünen Justizminister Felix Braz, der trotz mehrmaliger Ankündigung kein Whistleblower-Gesetz in dieser Legislaturperiode ausgearbeitet hat. Hätte es nach den Enthüllungsskandalen der vergangenen Jahre eines weiteren Beweises für die Notwendigkeit eines solchen Gesetzes bedurft, der Umgang mit Chamberleaks wäre ein solcher.

Question parlementaire concernant le fonctionnement du Conseil national des étrangers

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question suivante à Madame la Ministre de la Famille et de l’Intégration.

En ce 8 janvier 2018, six mois précisément se sont écoulés depuis l’élection du Conseil national des étrangers (CNE). Or, selon les informations dont je dispose, le CNE ne s’est pas encore réuni et aucune réunion n’aurait à l’heure actuelle été convoquée. Sachant qu’une convocation d’un organe comportant 34 membre devrait être lancée dans un délai raisonnable de quatre à six semaines et prenant en compte les vacances scolaires durant lesquelles une telle réunion ne peut avoir lieu, le risque est grand que le CNE mette quasiment une année pour se réunir depuis son élection, respectivement les nominations de ses membres. Ceci serait d’autant plus dommageable que le CNE serait dans l’incapacité de livrer un rapport sur l’intégration des citoyens étrangers avant les élections législatives d’octobre 2018.

Partant, je voudrais poser les questions suivantes à Madame la Ministre de l’Intégration:

1) La longueur d’un tel processus est-elle normale?

2) Me référant à votre réponse à la question 3312 de l’honorable Marc Angel, les nominations définitives n’étaient pas encore effectuées en date du 10 octobre 2017.

  1. a) Ces nominations ont-elles été entretemps effectuées? Le CNE est-il désormais au complet? Quand les organismes habilités à proposer des représentants ont-ils été contactés et quel est le laps de temps que vous considérez raisonnable pour attendre une réponse de leur part?
  2. b) Selon mes informations, l’OLAI a envoyé un courrier électronique en date du 9 novembre 2017 aux élus, les avertissant qu’il les contacterait avant la fin de l’année. Cette prise de contact a-t-elle eu lieu?
  3. c) Quelles démarches envisagez-vous dans l’éventualité où le CNE, toujours incomplet, mais néanmoins avec quorum, serait dans l’incapacité de se réunir?

3) Pour quand pensez-vous que les travaux du CNE pourront démarrer?

4) Toujours dans votre réponse à la question susmentionnée, vous avez affirmé envisager de vouloir saisir le CNE afin de mener un travail de réflexion sur d’éventuels changements à prévoir au niveau de la nomination et du fonctionnement du CNE. D’après mes informations, des suggestions de changements du fonctionnement du CNE vous ont été remises le 27 mars 2017. Quel était le contenu de ces suggestions et ont-elles été prises en considération?

5) Le 12 décembre dernier, les services de l’OLAI ont contacté les associations en les enjoignant à donner leur avis au sujet du Plan national d’intégration (PAN) au moyen d’un questionnaire en ligne. Madame la Ministre prévoit-elle d’entendre le CNE sur cette question ou se basera-t-elle sur l’avis publié par cet organisme le 29 septembre 2014, déjà vieux de trois ans?

Avec mes salutations respectueuses,

David Wagner

Député

 

PdL 6938 – Ausweitung vum Ausnamezoustand an d’Verfassung

Em wat geet ët am Gesetz ?

Den Etat d’urgence gëtt an eiser Verfassung verfestegt an ausgewäit. Den Ausnamezoustand bedeit, datt d’Regierung zäitlech begrenzt ka Gesetzer ausser Kraaft setzen, respektiv neier maachen ouni Zoustëmmung vum Parlament. Bis lo war den Ausnamezoustand virgesinn bei internationale Krisen, virun allem mat Bezuch op  ekonomesch Krisen – wéi z.B. d’Rettung vun der Dexia. Mat dëser Ännerung gëllt en lo och bei nationale Krisen, wéi terroristesch Attacken, Menacen oder Naturkatastrophen.

10 Deeg nodeems d’Regierung den Ausnamezoustand dekretéiert huet, muss d’Parlament en mat 2/3 Majoritéit bestätegen, mat engem Maximum vun 3 Méint. Déi Reglementer, déi d’Regierung an dem Zäitraum hëlt, däerfen net géint d’Verfassung oder international Traitéë verstoussen a kënne vun de Geriichter spéiderhi kontrolléiert ginn.

 

Wat ass wichteg ?

(-) Den Ausnamezoustand ass e Friemkierper an der Demokratie, well en a sengem Wiesen op d’Ophiewe vun der Gewaltentrennung

(-) D’Regierung – theoretesch : de Grand-Duc (!) – decidéiert selwer doriwwer den Ausnamezoustand ze dekretéieren an sech méi Pouvoirs ze ginn. D’Parlament gëtt eréischt méi spéit ageschalt an ass natierlech ofhängeg vun de Regierungsformatiounen.

(-) D’Konditiounen fir den Etat d’urgence auszeruffe sinn immens schwammeg : « menaces réelles pour les intérêts vitaux de tout ou partie de la population » oder « péril imminent résultant d’atteintes graves à la sécurité publique ». Dorënner kann een sech ganz vill Situatioune virstellen.

(-) Och wann am Ausnamezoustand d’Verfassung muss respektéiert bleiwen, sou ginn awer déi meeschten Verfassungsprinzipien iwwer Gesetz geregelt… a Gesetzer kann d’Regierung am Etat d’urgence esou ëmänneren, datt zwar de Prinzip nach ëmmer besteet, mee de facto net kann ausgeübt ginn, wéi z.B. d’Streikrecht.

Dës Verfassungsännerung ass eng Reaktioun op terroristesch Attacken zu Paräis, entstanen an engem Zoustand vun Hysterie an Angscht. Et géif ëm d’Sécherheet vum Land goen, mee kee konnt noweisen, wat d’Aussetze vun der Demokratie mat der Sécherheet vum Land ze dinn hätt : Elo schon kënne Stroossen gespaart ginn, Enquêtë gemaach, Grenze kontrolléiert ginn. Elo schon kann d’Bevëlkerung evakuéiert ginn, jo esouguer forcéiert. Elo schon kann an Noutsituatioune requisitionnéiert ginn. Elo schon kann d’Arméi agesaat am Land ginn, etc. etc. Et ginn och extrem Noutfall-Pläng wéi de Plan Cattenom.

Als Lénk hunn mer virun engem Joer d’Gesetz iwwer den Haut-Kommissariat à la Protection nationale matgestëmmt, deen d’Sécherheet an de Schutz vun der Bevëlkerung an extremen Noutruffssituatiounen organiséiert a koordinéiert. Duerfir mussen de Rechtsstaat net ausser Kraaft setzen, an d’Parlament iwwergoen.

 

Wéi hunn déi Lénk gestëmmt ?

Dergéint !

Näischt ass Terroriste méi verhaasst wéi déi fräiheetlech Demokratie. Dëst hunn Anders Breivik an IS gemeinsam. Als Reaktioun op esou grujeleg Attacken, de Rechtsstaat ausser Kraaft setzen, ass genee dat, wat sie erreeche wëllen.

Dës wäitreechend Verfassungsännerung ass d’Dir wäit opgemaach fir zukünfteg autoritär Dériven. An dëst ausgerechent vun enger sozial-öko-liberaler Koalitioun.. mat natierlech der Komplizitéit vun der CSV.

De Gesetzesprojet gouf mat de Stëmme vun der Majoritéit an der CSV votéiert. All d’Dokumenter iwwer dëst Gesetz sinn hei ze fannen.

 

Überwachung am Arbeitsplatz verhindern

déi Lénk schliessen sich dem Aufruf des OGBL zum Protest gegen die Reform des Gesetzes zur Überwachung am Arbeitsplatz an. Wir fordern die anderen im Parlament vertretenen Parteien zu einer Überarbeitung des vorliegenden Textes, so wie zur Ergreifung alternativer Maßnahmen zum Schutz der ArbeitnehmerInnen auf.

Mit dem Gesetzesprojekt 7049 soll frühzeitig eine EU-Direktive umgesetzt werden, deren eigentliches Ziel der bessere Schutz von ArbeitnehmerInnen vor Überwachung am Arbeitsplatz ist. Es scheint jedoch, als solle diese Gelegenheit genutzt werden um die eher strengen Bestimmungen in Luxemburg aufweichen zu können. Zukünftig soll die Einführung von Überwachungsmaßnahmen am Arbeitsplatz, etwa die Installation einer Video-Kamera, keine Genehmigung der nationalen Datenschutzkommission (CNPD) mehr erfordern. Die CNPD verspricht sich dadurch mehrere MitarbeiterInnen zur Kontrolle in den Betrieben, anstatt zur Überprüfung der Anfragen, einsetzen zu können. Nur so könne eine (den Angaben der CNPD nach bisher unbezifferte aber massive) Missachtung der Gesetze eingedämmt werden.

déi Lénk stellen fest, dass es offensichtlich einen Bedarf gibt, der CNPD mehr Ressourcen zur Verfügung zu stellen damit sie ihren Auftrag erfüllen und zum Schutz der ArbeitnehmerInnen verstärkt Kontrollen durchführen kann. Es wäre aber fatal, diese Ressourcen durch eine Abschaffung der Genehmigungsprozeduren zu gewinnen. Dies kommt einer Aufforderung an ArbeitgeberInnen gleich, Überwachungsmaßnahmen beliebig zu installieren und sich erst im Falle einer Kontrolle Gedanken über deren Rechtmäßigkeit zu machen.

déi Lénk sehen zwei verschiedene Lösungsansätze. Erstens gilt es, der CNPD die entsprechenden Mittel zur Verfügung zu stellen damit sie ihrem Auftrag gerecht werden kann und die Privatsphäre der ArbeitnehmerInnen schützt. Zweitens stellt sich die Frage, ob nicht durch einen noch restriktiveren gesetzlichen Rahmen (etwa das konsequentere Verbot verschiedener Überwachungsmaßnahmen) der Schutz der ArbeitnehmerInnen erhöht, Überwachungspläne von ArbeitgeberInnen eingedämmt und somit auch die entsprechende Zahl der Anfragen reduziert oder leichter bearbeitet werden kann.

Question parlementaire: élection des membres du Conseil national pour étrangers

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre je souhaite poser les questions suivantes à Madame la Ministre de l’Intégration Corinne Cahen:

Monsieur le Président,

Le Conseil national pour étrangers (CNE) est un organe de consultation du gouvernement créé par la loi du 27 juillet 1993 concernant l’intégration des étrangers au Grand-Duché de Luxembourg ainsi que l’action sociale en faveur des étrangers. Les 34 membres effectifs que compte le CNE ainsi que les 34 membres suppléants sont élus tous les cinq ans sur base d’un règlement grand-ducal de 1995 et modifié en 2007. Conformément à l’article 12 de ce règlement l’Office luxembourgeois de l’accueil et de l’intégratio (OLAI) est obligé de faire un appel aux candidatures au moins 40 jours avant la date fixée pour le scrutin. Or, la prochaine élection du CNE est fixée au 12 juin 2017, mais un appel aux candidatures n’a toujours pas été publié par l’OLAI.

Dès lors j’aimerais poser la question suivante à Madame la Ministre de l’Intégration :

  • Pourquoi cet appel aux candidatures pour le Conseil national pour étrangers n’a-t-il pas été lancé dans les délais imposés par le règlement grand-ducal précité ?

 

Avec mes salutations respectueuses,

David Wagner
Député

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