Nein zum Klimakiller EU-Mercosur

Dass mehrere europäische Außenminister, darunter auch Jean Asselborn, das Freihandelsabkommen EU-Mercosur wegen der rezenten Amazonas-Brände auf einmal kritisch betrachten, ist nur ein scheinheiliges Ablenkungsmanöver. Sobald die Umweltkatastrophe aus den Medien verschwunden ist, wird der Vertragsabschluss fortgesetzt werden. Und dann wird der rechtsextreme brasilianische Präsident Bolsonaro die Abholzung des Regenwalds erst recht vorantreiben.

Im Juni hat die Europäische Kommission das Verhandlungsergebnis über ein Handelsabkommen mit dem Mercosur (Argentinien, Brasilien, Uruguay und Paraguay) bekannt gegeben: Über 90% der Tariflinien zwischen den beiden Kontinenten sollen liberalisiert werden, darunter ein Großteil der Agrarprodukte.

Die Zielsetzung ist klar: die südamerikanischen Länder sollen ihre Ackerflächen auf den europäischen Massenkonsum ausrichten. Eine exponentielle Steigerung der Anbau- und Weideflächen für Soja, Ethanol und Rindfleisch ist vorprogrammiert und damit auch eine beschleunigte Abholzung der letzten Regenwälder. Das Amazonas-Becken ist nicht nur von zentraler Bedeutung für das Weltklima, es ist auch die Heimat zahlreicher indigener Bevölkerungen.

Vorangetrieben wird das Projekt vor allem von den südamerikanischen Agro-Konzernen und den multinationalen Firmen aus Europa, die sich mehr Marktanteile für ihre Produkte und damit höhere Profite erhoffen. Das Abkommen liberalisiert ebenfalls einen Großteil der Kapitalflüsse, der Dienstleistungen und des öffentlichen Beschaffungswesens. Verbindliche Klimaschutz- und Umweltauflagen sind nicht vorgesehen.

Wegen der rezenten Waldbrände im Amazonas haben mehrere europäische Spitzenpolitiker verlauten lassen, das Abkommen würde auf Eis gelegt. Damit soll die Bevölkerung beruhigt werden, bis sich die Wogen geglättet haben. Wenn Klimaschutz den Verantwortlichen wirklich etwas bedeuten würden, hätten sie die Verhandlungen gar nicht erst zugelassen. Denn das Freihandelsabkommen bietet den in Südamerika tätigen Agrarkonzernen einen starken finanziellen Anreiz, die Abholzung unwiderruflich zu beschleunigen.

Auf beiden Kontinenten wehren sich Gewerkschaften, Sozial- und Umweltverbände, sowie progressive Parteien gegen dieses Abkommen. Nur eine Mobilisierung der breiten Bevölkerung in Europa und Südamerika kann dieses zerstörerische Abkommen der Finanzeliten noch verhindern. déi Lénk wird sich vehement an diesem Kampf beteiligen.

 

Question parlementaire concernant l’initiative spaceresources.lu

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 83 du règlement de la Chambre des Députés, nous vous prions de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre de l’Economie, à Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et à Monsieur le Ministre de la Défense.

Lors de la réunion jointe des commissions de l’Economie, de la Protection des consommateurs et de l’Espace et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche du 20 juin 2019, une série de questions concernant l’initiative spaceresources.lu, posées par des membres respectifs des deux commissions, est restée sans réponse. D’autres questions n’ont pas pu être posées, faute de temps et à cause de l’absence de Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

La réunion jointe en question a été convoquée à la demande du CSV et de l’ADR, notamment pour avoir un échange de vues sur base de l’avis de la Cour des Comptes sur le financement de l’initiative spaceresources.lu et les liens entre le développement du secteur spatial, l’université et la recherche appliquée au Luxembourg.

L’avis en question de la Cour des Comptes soulève un certain nombre d’observations et de propositions importantes qui sont notamment en lien avec le cadre légal international régissant les activités spatiales, la budgétisation des dépenses ainsi qu’avec la prise en compte de l’impact de l’initiative sur l’économie luxembourgeoise. Quant à la question de la réglementation des activités commerciales et industrielles dans l’espace, la Cour des Comptes évoque dans son avis que le Luxembourg est impliqué dans les travaux du groupe de recherche sur le droit international : The Hague Space Resources Governance Working Group.

Partant, et en me référant aux réponses de Monsieur le Ministre de l’Economie et de l’Espace aux questions parlementaires n°30 et n°196, je voudrais poser les questions suivantes à Messieurs les Ministres :

1 – Monsieur le Ministre de l’Economie peut-il nous informer sur l’avancement des efforts de négociation internationale soutenus par le gouvernement luxembourgeois et censés aboutir à une modification voire une refonte des traités internationaux en vigueur dont notamment le Outer Space Treaty qui interdit à un Etat d’obtenir et d’exercer sa souveraineté dans l’espace extra-atmosphérique ?

2 – De quelle manière le Luxembourg s’investit-il dans les travaux du The Hague Space Resources Governance Working Group? Quels sont les membres de ce groupe représentant le gouvernement luxembourgeois ? Dans la mesure où ce groupe de travail se compose à la fois de représentant.e.s de gouvernements, d’entreprises de l’industrie spatiale et du monde de la recherche, quelle(s) entreprise(s) et quel(s) projet(s) de recherche luxembourgeois sont impliqué.e.s dans ce groupe de travail ? En quoi consiste la coopération entre ces entités pour le cas du Luxembourg ?

3 – Monsieur le Ministre de l’Economie peut-il nous fournir une liste avec tous les accords bilatéraux dans le domaine de l’espace conclus depuis le lancement de l’initiative spaceresources.lu ? Le gouvernement entend-il poursuivre la conclusion d’accords bilatéraux et dans l’affirmative, quelle en est la finalité ?

4 – Monsieur le Ministre de l’Economie peut-il nous fournir une liste avec tous les Memorandum of Understanding dans le domaine de l’industrie spatiale conclus avec des entreprises depuis le lancement de l’initiative spaceresources.lu ? Est-il en mesure de nous communiquer la somme des fonds publics engagée (et potentiellement engagée) dans le cadre de ces accords ?

5 – Monsieur le Ministre, peut-il mettre à disposition des députés les textes des accords bilatéraux ainsi que les Memorandum of Unterstanding conclus avec des entreprises ?

6 – En ce qui concerne plus spécifiquement le Memorandum of Understanding, conclu entre le Ministère de l’Economie et le Fonds National de la Recherche, Monsieur le Ministre de l’Economie peut-il nous préciser quelles sont les contreparties éventuelles à respecter par les entreprises en échange des subventions allouées par le FNR dans le cadre du Space Research Program ?

Le 10 mai 2019, le gouvernement a signé un accord bilatéral avec les Etats-Unis visant à renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine de l’espace. Dans ce cadre, le Secrétaire au Commerce des Etats-Unis, Wilbur Ross, a évoqué une coopération en matière de défense dans le domaine de l’espace. Dans ce contexte, il convient de rappeler que le Outer Space Treaty de 1967, ratifié par le Luxembourg, interdit toute utilisation de corps célestes à des fins non-pacifiques et l’implication de personnel militaire dans la recherche scientifique menée dans l’espace. De plus, la loi du 20 juillet 2017 sur l’exportation et l’utilisation des ressources de l’espace précise dans l’article 3 que les missions spatiales agréées par le gouvernement luxembourgeois doivent être limitées à des activités commerciales et être conduites dans le respect du principe de l’utilisation pacifique de l’espace. D’ailleurs, dans le rapport final de 2017 des activités du groupe de travail The Hague Space Resources Governance Working Group susmentionné, l’utilisation des ressources spatiales pour des usages exclusivement pacifiques figure parmi les principes à respecter par la législation internationale des activités spatiales à mettre en place.

Partant, je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Economie et à Monsieur le Ministre de la Défense :

7 – Messieurs les Ministres peuvent-ils nous informer en quoi consistera la coopération en matière de défense entre les Etats-Unis et le Luxembourg dans le domaine de l’espace ?

8 – Messieurs les Ministres ne sont-ils pas d’avis qu’une telle coopération serait en violation du Outer Space Treaty et de la loi sur l’exportation et l’utilisation des ressources de l’espace votée en 2017 par la Chambre des Députés ?

9 – Dans la mesure où le Luxembourg participe au sein du The Hague Working Group à des travaux de développement du droit international dans le domaine de l’exploitation de l’espace, Messieurs les Ministres peuvent-ils nous confirmer que ces travaux ne comprennent pas de modifications des traités internationaux en matière de défense dans l’espace ?  

Dans son avis, la Cour des Comptes propose l’élaboration d’indicateurs de performance afin d’expliciter les objectifs et de mesurer l’impact de l’initiative spaceresources.lu sur l’économie luxembourgeoise. Dans sa réponse à la question parlementaire n°30, Monsieur le Ministre a précisé que jusqu’en novembre 2018, 20 entreprises se seraient implantées au Luxembourg et 70 nouveaux emplois auraient été créés dans le secteur spatial commercial et qu’il s’attendait à 400 nouveaux emplois d’ici fin 2020.Partant, nous voudrions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Economie et de l’Espace :

10 – Le nombre des entreprises implantées et des emplois créés a-t-il évolué depuis novembre 2018 ? Comment Monsieur le Ministre explique-t-il ces chiffres ?

11 – Monsieur le Ministre peut-il fournir un listage des entreprises du secteur du « new space » qui se sont implantées au Luxembourg depuis le lancement de l’initiative et préciser pour chaque entreprise son domaine d’activité et son objet ?

L’initiative spaceresources.lu vise également le développement de la recherche appliquée dans le domaine de l’espace pour développer le secteur économique du « new space » au Luxembourg.

A cet effet, de nombreux instruments de financement R&D ont été créés, dont les dotations sont avant tout publiques. En l’occurrence, le FNR finance des recherches dans le cadre du « Space Research Program », entre autres via des Proof of Concept Grants menant à des brevets à usage commercial et des Industrial Partnership Blockgrants ou encore son programme de financement Bridges tous axés sur des collaborations avec des entreprises bénéficiant directement de cette recherche.

La LSA, qui se présente comme business-focused, s’est spécialisée dans le financement d’entreprises du secteur de l’espace, en collaboration avec la SNCI qui s’occupe de la sélection des entreprises et start-ups susceptibles d’obtenir un financement pour leurs projets de R&D. La LSA héberge également et finance en partie le programme de recherche national LuxImpulse, géré par l’ESA. L’ESA est elle-même financée par l’Etat luxembourgeois à hauteur de 26,6 millions d’euros sur un budget total de 5,6 milliards. Dans sa réponse à la question parlementaire n°30 du 14 novembre 2018, Monsieur le Ministre de l’Economie évoque que « en ce qui concerne la recherche et l’innovation industrielles, les projets des entreprises, dont celles avec lesquelles un MoU a été élaboré dans le cadre de l’initiative spaceresources.lu, sont exclusivement cofinancés à travers des programmes de l’ESA et le programme national LuxImpulse géré par l’ESA ».

Dès septembre 2019, il existe un programme de master (Interdisciplinary space-master), à la suite d’une convention avec le Ministère de l’Économie, financée à hauteur de 4,5 millions d’euros. L’accent est mis sur la transmission d’un esprit d’entreprise (entrepreneurial mind-set) et le développement de partenariats avec des entreprises pouvant offrir des stages aux étudiants.
Dans la mesure où il existe d’ores et déjà un large éventail de programmes et d’instruments de promotion et de financement d’activités de recherche et de développement dédié à la création d’un secteur économique de l’espace au Luxembourg et que l’Etat luxembourgeois et plus particulièrement le Ministère de l’Économie participent largement au financement de ces activités mises en œuvre par des étudiant.e.s et chercheur.e.s en collaboration étroite avec des entreprises, nous voudrions poser les questions suivantes à Messieurs les Ministres :

12 – Messieurs les Ministres peuvent-ils nous indiquer quelles entreprises du secteur du « new space » au Luxembourg sont actuellement impliquées dans des programmes de recherche et développement ?

13 – Quelle est la contrepartie financière et en matière de création d’emploi demandée à ces entreprises dans le cadre d’un partenariat de recherche publique ?

14 – Monsieur le Ministre de l’Economie évoque dans sa réponse à la question parlementaire n°30 du 15 novembre 2018 que la majorité des dépenses (s’élevant pour l’ensemble à 20 millions vers la fin 2018) pour des projets de recherche dans le cadre des programmes de l’ESA ne sont pas « directement liées à l’initiative spaceresources.lu ». En vertu de cette affirmation, Monsieur le Ministre peut-il nous indiquer quels sont ces autres projets de recherche financés dans le cadre de l’ESA qui ne sont pas liés à l’initiative spaceresources.lu ?

15 – Quel est le nombre exact de projets de recherche en cours dans le secteur du « new space » ? Messieurs les Ministres peuvent-ils nous fournir une liste complète de ces projets de recherche, en indiquant le titre et l’objet pour chaque projet listé ?

16 – Messieurs les Ministres peuvent-ils nous renseigner sur le nombre de chercheur.e.s impliqués par les projets sus-mentionnés ainsi que sur le nombre d’étudiant.e.s ayant fait une demande d’inscription en master Interdisciplinary space-master?

17 – Parmi ces chercheur.e.s et étudiant.e.s, Messieurs les Ministres peuvent-ils nous indiquer le nombre de celles et ceux issu.e.s de l’enseignement secondaire luxembourgeois, de nationalité luxembourgeoise et bénéficiant d’un diplôme de l’université du Luxembourg ?

18 – Etant donnée qu’actuellement un peu plus de 20 entreprises constituent le secteur du « new space » au Luxembourg, comment Monsieur le Ministre compte-t-il garantir que suffisamment d’opportunités de stage se prêtent aux étudiant.e.s du Interdisciplinary space-master?

19 – Sachant que l’industrie en question ne s’est pas beaucoup développée au Luxembourg, Messieurs les Ministres ne pensent-ils pas que ce master risque de dispenser des connaissances non-applicables par les futurs diplômé.e.s au Luxembourg-même, mais davantage à l’étranger, dans des pays où le secteur de l’espace et le domaine de la recherche spatiale sont davantage développés et consolidés ?

20 – De même, dans la mesure où les recherches et les connaissances universitaires sur l’espace et l’industrie spatiale développées au Luxembourg bénéficient en large partie à des entreprises, quels sont les conditions et obligations contraignantes mises en place, afin de garantir que les résultats de ces recherches et collaborations ne s’exportent pas exclusivement à l’étranger et ne bénéficient davantage aux entreprises qu’à la société luxembourgeoise ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de nos sentiments respectueux,

David Wagner                                      Marc Baum

Député                                                Député

 

Jeder Krieg beginnt mit einer Lüge.

Im Vietnamkrieg (1955 bis 1975) starben über 5 Millionen Vietnamesen und knapp 60.000 US-Soldaten. Die direkte Verwicklung der USA begann 1964 mit dem „Zwischenfall von Tonkin” vor der Küste Nordvietnams, nach angeblichen nordvietnamesischen Torpedo-Angriffen auf US-Kriegsschiffe am 4. August 1964. Es gab sofort Zweifel an der US-Darstellung. Längst ist erwiesen, dass es damals keinen Torpedoangriff gab. [1]

Den Irakkrieg von 2003 begründete die US-Regierung mit „irakischen Massenvernichtungswaffen” und einer „Verbindung des Irak zu Al Qaida-Terroristen”. Am 5. Februar 2003 legte US-Außenminister Powell dem UNO-Sicherheitsrat angebliche Beweise für ABC-Waffen des Irak vor, die sich bis Mitte 2004 alle als fingiert herausstellten. Die UNO hatte schon seit Jahren Waffeninspektoren in den Irak gesandt, die den Anschuldigungen sofort widersprachen, genauso wie Antiterror-Experten. Im Irak wurden auch nach dem Krieg keine Massenvernichtungsmittel gefunden, und der Bericht der 9/11-Kommission vom Juli 2004 widerlegte die behauptete Verbindung zu Al-Qaida.

Die Liste der konstruierten Kriegsgründe kann beliebig fortgeführt werden.

Wenn jetzt im Persischen Golf Öltanker beschossen werden und US-Präsident Trump den Iran beschuldigt, sind äußerste Vorsicht und Zurückhaltung angebracht. Die USA haben bereits mit Hilfe ihrer lokalen Verbündeten gegen den Willen der Atomenergiebehörde IAEA und der meisten europäischen Länder unter unhaltbaren Anschuldigungen den Atomvertrag mit dem Iran gekündigt und sind deshalb unglaubwürdig.

Das iranische Mullah-Regime und seine Revolutionsgarden sind wahrlich keine Unschuldsengel. Aber der wirtschaftlich durch die Sanktionen stark geschwächte Iran kann jetzt am allerwenigsten einen Krieg gebrauchen, im Gegensatz zu gewissen Kreisen in den USA. Die Ölmultis freuen sich jetzt schon auf Milliardengewinne durch explodierende Treibstoffpreise.

Luxemburg und die EU wären schon wegen der geografischen Nähe viel stärker von einem neuen Krieg in Nahost betroffen als die USA. Sie müssen alles in ihrer Macht Stehende tun, um die Pläne der Kriegstreiber zu durchkreuzen und einen drohenden Krieg abzuwenden. Wir verlangen außerdem eine unabhängige Untersuchung der Vorfälle am persischen Golf.

(Mitgeteilt von déi Lénk)

[1] Die Pentagon-Papiere von 1971 und die Memoiren des damaligen US-Verteidigungsministers McNamara zeigen, dass die US-Regierung die Tonkin-Vorfälle bewusst falsch darstellte, um ihren seit 1963 geplanten direkten Kriegseintritt durchzusetzen. US-Staatssekretär George Ball gab später zu, dass die US-Schiffe im Golf von Tonkin einen Kriegsgrund provozieren sollten und dass die sofortigen „Vergeltungsschläge” seit Monaten vorbereitet waren.

 

Résolution: faisons obstacle à la militarisation !

Faisons obstacle à la militarisation !

Course à l’armement, annulation du traité INF, interventions militaires et criminalisation des migrants : il est aujourd’hui urgent de se mobiliser contre la politique sécuritaire qui est en progression à tous les niveaux. Détourner le regard ou baisser la tête n’est pas possible, car la résistance ne pourra parvenir que des femmes et des hommes, jeunes et moins jeunes, qui revendiquent la paix et non pas la guerre et qui représentent la très grande majorité de notre société. C’est dans cette optique que déi Lénk a salué avec enthousiasme l’appel lancé par la Friddens- a Solidaritéitsplattform ainsi que l’OGBL pour organiser le « Ouschtermarsch » du 6 avril. 600 personnes et plus de 30 organisations ont suivi et soutenu cet appel.

Le Luxembourg est loin d’être un observateur dans cette nouvelle course à l’armement, il y participe et s’engage activement. Le budget de défense augmente sans cesse et une fin n’est pas en vue : 365 millions d’euros sont prévus en 2019 pour les dépenses militaires, contre 210 millions il y a 5 ans. Selon les projections actuelles, les sommes accordées à l’armement dépasseront dans quelques années celles consacrées à la coopération internationale.

S’y ajoute que le gouvernement parle ouvertement dans son projet de loi 7325 de développer un complexe militaro-industriel au Luxembourg, qu’il soutient la mise en place d’une armée d’intervention européenne et qu’il a mis en procédure un projet de loi qui permet à l’armée luxembourgeoise de participer à toutes sortes d’aventures militaires sans mandat international.

Ledit projet de loi 7325 veut modifier trois différentes lois dans le domaine de la défense : La loi sur les opérations militaires à l’étranger (chapitre 1), la loi sur l’organisation militaire (chapitre 2) et la loi sur le financement des dépenses militaires (chapitre 3). Le premier chapitre exempte le gouvernement de la plupart des contraintes législatives par rapport aux missions à l’étranger. Le deuxième chapitre introduit des primes spéciales pour attirer et maintenir le personnel navigant pour le développement de la composante aérienne (A400M, A330 MRTT et hélicoptères NH-90). Le troisième chapitre sert à faciliter les nouvelles dépenses militaires décidés dans la stratégie à long terme (satellites, avions, etc.).

Au lieu de suivre docilement la voie tracée par l’OTAN et les lobbyistes de l’industrie de l’armement, le gouvernement doit enfin se raviser et mener une politique courageuse à contre-courant. La militarisation est synonyme de guerre. Pour garantir la paix, il faut au contraire investir dans la coopération internationale, dans la lutte contre le changement climatique et dans la lutte contre les inégalités sociales. Plus fondamentalement, il faut abolir le système économique actuel basé sur l’exploitation de l’être humain et de la nature et qui génère de par lui-même guerres et conflits.

Pour cela, de?i Le?nk:

(-) dénonce la participation du gouvernement luxembourgeois DP-LSAP-déi Gréng à la militarisation actuelle.

(-) s’engage pour le retrait immédiat du projet de loi 7325 sur les interventions militaires à l’étranger.

(-) appuie tous les mouvements citoyens qui œuvrent pour la paix et le désarmement, que ce soit au Luxembourg ou ailleurs.

(-) réitère sa position que l’OTAN doit être abolie en même temps que tout autre bloc militaire. En attendant, déi Lénk dénonce l’objectif de l’OTAN de consacrer 2% du PIB des États membres a? la défense. Bien au contraire, les dépenses d’armement doivent être revues a? la baisse pour garantir la paix et faire en sorte que davantage de fonds soient disponibles pour les services publics, les infrastructures, la protection du climat et les systèmes de sécurité sociale.

(-) s’oppose a? la mise en place d’une union de défense et d’une armée européenne. Au contraire, il faudrait mettre en œuvre au niveau de l’UE une stratégie de prévention des conflits et des crises tout en mettant l’accent sur l’élaboration de projets visant le développement en matière écologique et la lutte contre les changements climatiques. Il est indispensable d’accorder aux Nations Unies, au Conseil de l’Europe et a? l’OSCE les ressources financières et les pouvoirs nécessaires afin qu’ils puissent mettre sur pied une nouvelle architecture de sécurité.

(-) s’engage pour le maintien et le respect du traite? INF qui interdit le déploiement de missiles nucléaires de portée intermédiaire sur le sol européen. De nouvelles initiatives doivent être prises pour fixer des objectifs de désarmement de manière multilatérale.

(-) exige du gouvernement luxembourgeois de signer et de ratifier le Traite? sur l’interdiction des armes nucléaires de l’ONU et ainsi de rejoindre les 70 pays signataires.

(-) s’engage pour l’interdiction au niveau mondial des systèmes d’armes létales autonomes ou automatiques.

(-) s’oppose à ce que l’aéroport de Luxembourg et la place financière permettent des transactions en lien avec l’exportation d’armements.


Résolution adoptée par la Coordination Nationale de déi Lénk en date du 10 avril 2019

 

 

Debatt iwwer d’Kooperatiounspolitik – Ried vum David Wagner

Här President,

An enger Welt déi normal funktionéiere géif, bräicht een u sech net iwwert Entwécklungshëllef ze schwätzen.

D’Räichtümmer vun eiser Welt sinn zwar net gläichméisseg iwwer dem Globus verdeelt, mee si géifen duergoen fir den iwwer 7 Milliarde Mënschen op dëser Welt en agreabelt Liewen ze versécheren.

7 Milliarde Mënschen a souguer eendeiteg driwwer well de Problem läit net – oder nach net – bei der globaler Iwwerbevölkerung mee bei der globaler Ongerechtegkeet.

Ganz vereinfacht ausgedréckt: Ganz wéineg Mënschen hu ganz vill a ganz vill Mënschen hu ganz wéineg.

Dofir brauche mer Entwécklungshëllef.

Och wa Lëtzebuerg 1 % vum sengem RNB – an net PIB, wéi sou oft virgetäuscht – an Entwécklungshëllef investéiert a souguer wann all eenzelt industrialiséiert Land esouvill géif investéieren, dann wier et nach ëmmer eng Drëps op de waarme Steen.

Op eng gewëssen Aart a Weis ass d’Entwécklungsaarbecht eppes wéi eng Sisyphusaarbecht, well och wann all déi Mënschen, déi Entwécklungsorganisatiounen ënnerstëtzen, all déi Mënschen déi sech fir déi Organisatiounen engagéieren, all déi Mënschen, déi fir se schaffen an awer och d’Agenten vun der Kooperatioun a souguer d’Madamm Minister déi jo nach jonk am Amt ass a bestëmmt mam beschte Wëllen sech asetzt, vill Engagement an deemno wéi och Courage beweisen, sinn se einfach net zu genuch par rapport zu all deenen déi Muecht a Geld hunn an déi dofir suergen datt weiderhin Entwécklungspolitik wäert gebraucht ginn.

 

Här President,

Ech mengen et ënnersträicht een ni genuch wouhier, historesch gesinn, eise Räichtum hierkënnt – e Räichtum deen och ongläich verdeelt am Norden – a wouhier d’Aarmut vun de Populatiounen am Süden hierkënnt.

Et huet mam Phänomen vum Kolonialismus ze dinn.

Kolonialismus ass ee vun de gréissten Verbriechen un d’Mënschheet deen am Norden awer wéineg a seelen thematiséiert gëtt an heiansdo och verharmloost gëtt.

Haut nach an der Belsch kann ee Monumenter vun hirem eemolege Kinnek Leopold gesinn, den Privatproprietär vum Kongo an deen hautzedaags am Kongo als een vun de gréissten Massemäerder ugesi gëtt.

Trotzdeem huet d’Belsch dëst Joer ëmmerhin sech bei der kongolesescher Bevëlkerung entschëllegt.

Vläicht wier et och net verkéiert wa Lëtzebuerg sech dorunner inspiréiere géif, well mir waren och keng Onscholdskanner.

Da ginn et natierlech déi, déi soen „jo, mee bon, Kolonialismus ass scho laang hir“.

Mee sou laang ass et nach net hir, et ass manner laang hir wéi den 2. Weltkrich, huet bis an den 60. er Jore gedauert, voir 70er wat Portugal ugeet an esou schnell verwannen d’Wonnen vun engem Ausbludden wat e puer Joerhonnerten gedauert huet.

Mee dovunner ofgesinn: och wann den direkten, den juristeschen Kolonialismus – bis op e puer Ausnamen – net méi existéiert, gëtt et nach ëmmer eng Ofhängegkeet, déi een geleefeg als Neokolonialimus bezeechent.

Un d’Plaz vun enger direkter politescher Bevormundung ass eng indirekt politesch Bevormundung getratt.

Et ass jo och bezeechnend datt wann zum Beispill eng politesch Kris an enger eeëmoleger Kolonie stattfënnt, datt dann, relativ kritiklos, op d’Reaktioun vun der sougenannter „communauté internationale“ gewaart gëtt.

Mee „communauté internationale“ klengt zwar gutt, mee heescht net wat et a Wierklechkeet ass.

Dat sinn déi sougenannten westlech Muechtzentren: Paräis, London, Washington, Berlin, deemno wéi Tokyo…Et ass net Alger. Et ass net Nouakchott, et ass net Ulan-Bator, et ass net Lima. An et ass mol net Moskau.

Déi eenzeg « Communauté internationale » misst a Wierklechkeet d’UNO sinn.

Här President,

Och déi ekonomesch Strukturen, déi deemools d’Ausbeutung erméiglecht hunn, si weiderhin intakt.

Jo, si hunn sech nach intensivéiert a verfeinert.

Millioune vu Mënschen liewen haut an Aarmut an Ausgrenzung, genee wéi deemools.

Vill Länner, virun allem an Afrika, sinn nach ëmmer just Rohstoffliferanten fir d’Fabricken an Europa, China oder an den USA.

An dat ouni datt déi lokal Bevëlkerung eppes dovunner huet.

An domadder kommen ech zum eigentlechen Thema vu menger Interventioun, nämlech de katastrophalen Impakt vun de Multinationalen op d’Entwécklungslänner.

Déi westlech Länner maachen sech vill suergen em den staatlech dirigéierten Kolonialismus vu Peking – deen de Mao deemools als Sozialimperialismus bezeechent hätt wou e vu Moskau geschwat huet – mee si maachen sech vill manner Suergen em den hausgemaachten Kolonialismus deen iwwert Privatkonzerner fiert – wat och keng Première ass, well mat der „Compagnie des Indes“ am d’14. – 15. Joerhonnert och schonn de Fall war.

Hautzedaags sinn et d’Multinationalen, déi den Haaptpilier vun der westlecher westlecher Ausbeutungspolitik sinn.

A si ginn duerch d’Politik maassgeeblech ënnerstëtzt:

Duerch direkt politesch Interventiounen an den Entwécklungslänner;

Duerch onfair Handelsaccord’en, wéi zum Beispill déi faméis Accord de partenariat économiques ;

Iwwer eesäiteg Investitiouns- oder Steieraccord’en ;

Iwwer privat Schiidsgeriichter a villes méi.

Här President,

Bei der UNO gëtt et en Aarbechtsgrupp, dee sech mat Mënscherechtsverletzunge vun de Multinationalen ausernee setzt an deen heescht „Working Group on the issue of human rights and transnational corporations and other business enterprises“.

Wann een déi Rapport’e liest – zemools d’Rapport’en iwwert d’Missiounen vum Grupp an eenzelen Länner – da kritt een en Androck vum Ausmooss vun der Problematik.

Dat sinn net e puer vereenzelt Incident’en oder Akzidenter, net just e puer schwaarz Schof.

Dat ass eng reegelrecht Systematik, mat där d’Multinationalen Ëmweltzerstéierung an Mënscherechtsverletzungen a Kaf huelen a beginn.

Mir schwätzen pêle-mêle vu Sozial an Aarbechtsgesetzer déi vun den Multi’en systematesch ënnerlaf ginn.

Mindestlounbestëmmungen gi net agehale;

Sécherheetsnormen gi violéiert;

D’Aarbechtsrecht gëtt mat Féiss getrëppelt – bis hin zu Kanner- an Zwangsaarbecht

D’Ëmweltstandard’en ginn net agehalen;

De Landgrabbing ass e risege Problem, dee stänneg u Vitesse gewënnt, net nëmmen bei Agrarprojet’en, mä och beim Biergbau oder beim Bau vu Staudämm. E gutt Beispill ass de Wëllen vun der rietsextremer Regierung a Brasilien, déi wëlles huet weiderhin den Amazonas ofzeholzen.

An do ass et esou: wéi déi läscht Raiber, eegnen sech privat Firmen Milliounen un Hektaren pro Joer un a verdreiwe dobäi meeschtens Famillen vun hirem Land, déi do säit ëmmer wunnen, mee keng offiziell Besetztitelen hunn.

A wann déi Bevëlkerungen sech legitimerweis wieren, ginn se vum Staat brutal bekämpft oder awer och duerch privat Sécherheetsfirmen.

Déi lokal Ekonomie gëtt zerstéiert an ersat, sief et an der Landwirtschaft oder am Biergbau duerch héich mechaniséiert Industrien, déi manner Leit beschäftege muss.

Schlussendlech sinn d’Konzessiounen oder d’Royalties ganz déif ugesat – well se en enormen politeschen Afloss hunn, ënnert anerem duerch d’Korruptioun.

An – an do komme mer Lëtzebuerg e bësse méi no – si bezuele ganz wéineg Steieren well se hir Profitter duerch Auditsfirmen „optimiséieren“ an a Steieroase verstoppen.

Ech hat virun 2 Joren d’Geleeënheet zu Madrid un enger internationaler Konferenz iwwert Steierflucht deelzehuelen, organiséiert vu Podemos.

Si war am Schlepptau vun den Panama Papers organiséiert ginn.

An dorunner huet déi deemoleg Presidentin vun der Enquêtëkommissioun iwwert d’Panama Papers vum bolivianesche Senat, d’Adriana Salavatierra (elo Presidentin vum Senat) deelgeholl a si huet ganz kloer den Zesummenhang tëscht der Offshore-Steierflucht an der batterster Aarmut vun den bolivianesche Baueren hiergestallt.

Et ass net schwéier ze verstoen: e groussen Agrarmulti, dee säi Räichtum exponentiell accumuléiert derduerch datt e keng oder bal keng Steiere bezilt op déi eng Säit a Klengbaueren op déi aner Säit.

Dräi mol dierft der roden wien wien ofkeeft a wiem seng Produkter méi bëlleg sinn a wien dem anere seng Produkter ewechdreift?

Wien ass herno ruinéiert? Wien kann herno vu senger Aarbecht net méi liewen? A wien gëtt wéi e Kriminellen traitéiert wann e sech wiert?

De Bauer an net d’Multi’en.

Da kann een natierlech soen: jo, Offshore-Gesellschaften sinn oder ware legal, jo Steieroptimiséierung ass legal. Et ass jo vläicht legal, mee um Enn sinn et déi äermst déi dorënner leiden an heiansdo stierwen.

De Combel ass jo och deen datt déi Multi’en vun enger totaler Stroffräiheet profitéieren.

Eng vun den Haaptursaachen besteet jo och doranner datt déi Länner, sief et an Afrika oder a Latäinamerika drastesch neoliberal Strukturreformen hu missen duerchsetzen, déi ganz oft mat Militärterrorregimmer ugefaangen hunn.

A mir schwätzen vu Staaten déi nach keng reell industriell Revolutioun matgemaach hunn.

Dat erkläert den héijen Taux un Inegalitéit, u feelenden ëffentlechen Infrastrukturen an un endemescher Korruptioun.

A souguer wann et zu enger Veruerteelung kënnt viru Geriicht, da kënnen déi Multi’en sech de Konsequenzen vun deenen Uerteeler och entzéien oder erkennen et ganz einfach net un.

An dat huet och domadder ze dinn, datt déi Multi’en zwar engersäits streng hierarchesch strukturéiert sinn, anerersäits sech awer esou organiséiert hunn datt se aus enger Abberzuel vun Filiale bestinn déi hir juristesch Responsabilitéit total diluéiert.

Do si mer erëm, ënnert anerem, bei Lëtzebuerg.

Well vill vun deene Multi’en hunn eng Filiale hei zu Lëtzebuerg.

Dat ass natierlech och en Instrument fir sougenannten Profitshifting ze maachen, dat heescht datt d’Multien hir Profitter an deene Filialen verschreiwen déi sech a Länner befannen wou se wéineg Steiere bezuele mussen – wéi zum Beispill Lëtzebuerg. Dohier déi vill Bréifboîtten.

Dat heescht konkret datt déi Suen déi a Wierklechkeet an den Entwécklungslänner misste sinn, landen an dësen Bréifboîtten.

Banken, déi hire Setz hei hunn, investéieren natierlech och an deene Filialen.

E groussen Deel vun den Investmentfongen och déi déi op der sougenannter grénger Bourse gehandelt ginn.

An dann natierlech – same procedure as every year – an den Pensiounsfong an an den Zukunftsfong.

Dofir Här President wier et och intressant emol eng onofhängeg Etüde maachen ze loossen fir ze vergläichen wéi vill mir ginn a wéi vill mir erëm huelen.

Virun Joer hat de Chercheur Rainer Falk jo bewisen datt duerch eis Finanzplaz d’Entwécklungslänner méi verléieren wéi dat wat mer duerch eis Entwécklungspolitik do investéieren.

Et wier un der Zäit eng nei Studie ze kommanditéieren.

Awer net bei de Big Four!

Här President,

Déi ganz Verstréckungen vun eiser Finanzplaz erkläre vläicht och firwat eis Regierung sech sou schwéier deet fir eng konkret Gesetzgebung iwwert den Devoir de diligeance ze kréien.

Am Koalitiounsvertrag steet zwar datt d’Regierung dat géif „studéieren“, wat am politeschen Slang souvill heescht wéi „Mir sin eis net eens“.

Här President, ech ginn iech e Beispill:

Ech hunn iech gëschter eng Question parlementaire geschéckt adresséiert un den Aussen an un den Wirtschaftsminister.

Et geet em eng israelesch Spionagesoftware vun der Gesellschaft NSO mat där, laut Haaretz an New York Times, den Här Khashoggi vu Saudi-Arabien ausspionéiert gouf.

Déi Software soll och an aner Länner zum Gebrauch komm sinn, ënnert anerem Mexiko, wou se och benotzt gouf fir Mënscherechtsaktivisten ëmzebréngen – oder dozou bäizedroen.

Ursprénglech huet et geheescht et wier just eng Filiale hei zu Lëtzebuerg um Kierchbierg mee de Setz wier an Israel.

Mee no enger Enquête vun ONG’en hei, schéngt et esou ze sinn, datt de Setz zu Lëtzebuerg sinn.

Ech hunn dofir fir 3. Kéier eng Fro gestallt.

Ech si gespaant op d’Äntwert an ech hoffen datt ech net erëm eng Kéier wéi eng Méck ewechgescheucht ginn.

Här President,

All déi Tensiounen déi d’Madamm Ministesch opgezielt huet, wéi zum Beispill am Mali, kommen net vum Himmel gefall.

Wa mer awer wëllen kohärent sinn an eiser Entwécklungspolitik a wann et wierklech géing. Stëmmen datt eist Häerz op der richteger Säit läit, da musse mer éierlech a global iwwert all Aspekter vun eiser Politik schwätzen.

Wa mer, wéi virun 3 Joer, d’EU-Direktiv iwwert de Rôle vu Multi‘en bei Mënscherechtsfroen nëmmen a minima ëmgesat hunn, mam Virwand se hätten ze vill administrativen Opwand, da beweise mer héchstens datt d’Häerz méi no beim Portmonni vu gewësse Leit läit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Question parlementaire – Devoir de vigilance III

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 83 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre de l’Économie et à Monsieur le Ministre des Affaires étrangères.

Dans les questions parlementaires enregistrées sous les numéros 195 et 394, je me suis permis d’interroger Messieurs les Ministres par rapport aux informations révélées par la presse nationale et internationale au sujet d’une société domiciliée à Luxembourg qui commercialise un logiciel d’espionnage. Ce logiciel permettrait de pirater des téléphones mobiles et aurait été utilisé pour intercepter les communications de divers défenseurs des droits humains, engendrant par la suite de graves violations des droits humains.

Dans leur réponse à la question parlementaire n°394, Messieurs les Ministres affirment que ladite société est établie en Israël et donc soumise aux procédures administratives israéliennes. Dès lors, le Gouvernement luxembourgeois n’entendrait pas intervenir auprès des autorités israéliennes.

Or, des organisations de la société civile luxembourgeoise affirment dans une communication du 10 mai 2019 que ladite société aurait son siège au Luxembourg et serait dès lors soumise à la juridiction luxembourgeoise[1].

Dans ce contexte, je me permets de rappeler que les Principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits humains, auxquels le Gouvernement luxembourgeois dit souscrire pleinement, stipulent dans leur point I.1.: « Les États ont l’obligation de protéger lorsque des tiers, y compris des entreprises, portent atteinte aux droits de l’Homme sur leur territoire et/ou sous leur juridiction. Cela exige l’adoption de mesures appropriées pour empêcher ces atteintes, et lorsqu’elles se produisent, enquêter à leur sujet, en punir les auteurs, et les réparer par le biais de politiques, de lois, de règles et de procédures judiciaires. »

Partant, nous voudrions poser les questions suivantes à Messieurs les Ministres :

  1. Le siège de la société en question est-il au Luxembourg?
  2. La responsabilité du Luxembourg, en vertu des Principes directeurs des Nations unies, se réfère-t-elle uniquement aux entreprises qui ont leur siège principal au Luxembourg ou à toutes les sociétés domiciliées au Luxembourg?
  3. Est-il envisageable qu’une filiale établie au Luxembourg, mais appartenant à une société-mère établie à l’étranger contrevenant aux droits humains, puisse échapper à tout questionnement ou intervention de la part des autorités luxembourgeoises ?
  4. Les autorités luxembourgeoises, ne devraient-elles pas enquêter au sujet des allégations formulées dans la presse nationale et internationale à l’encontre de la société en question afin de s’assurer qu’elle ne soit pas contrevenu à sa responsabilité de respecter les droits humains en vertu des Principes directeurs des Nations unies?
  5. Plus généralement, Messieurs les Ministres partagent-t-ils l’avis qu’il est inacceptable que des entreprises implantées sur le territoire du Luxembourg soient impliquées dans des violations des droit humains dans d’autres juridictions?
  6. Dans l’affirmatif de la question 5, de quelle manière Messieurs les Ministres entendent-ils s’assurer que des entreprises implantées sur le territoire du Luxembourg ne soient pas impliquées dans des violations des droits humains dans d’autres juridictions?
  7. Est-ce qu’à ce stade le Gouvernement compte légiférer en matière de devoir de vigilance pour les entreprises domiciliées au Luxembourg? Si non, pourquoi?

Avec mes salutations respectueuses,

David Wagner

Député

[1] https://www.initiative-devoirdevigilance.org/news/une-loi-sur-le-devoir-de-vigilance-pour-prot%C3%A9ger-d%C3%A9fenseurs-des-droits-humains-et-journalistes

Question parlementaire relative à la reconnaissance des PACS étrangers

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 83 du règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre de la Justice.

Par la question parlementaire n° 2278 du 11 septembre 2012, le député Xavier Bettel attirait l’attention de votre prédécesseur, Monsieur François Biltgen, sur le « parcours du combattant des concitoyens étrangers provenant notamment de la France, de l’Allemagne et de la Belgique souhaitant faire reconnaître leur PACS (pacte civil de solidarité) au Luxembourg. »

L’honorable député faisait notamment état de « tout une panoplie de documents » devant être présentés par les intéressé.e.s auprès du Parquet général à Luxembourg à des fins d’inscription au répertoire civil. Dans beaucoup de cas, les exigences bureaucratiques des autorités luxembourgeoises sont en effet telles qu’elles rendent matériellement impossible l’inscription du PACS étranger.

Tel est en particulier le cas des PACS conclus en France. En effet, tandis que les autorités luxembourgeoises, qui considèrent le PACS comme un acte sous seing privé soumis au régime de la Convention de La Haye du 5 octobre 1961, exigent que les PACS conclus à l’étranger soient authentifiés au moyen d’une apostille, les autorités françaises considèrent le PACS comme un acte d’état civil pour lequel le Luxembourg, en vertu de la Convention CIEC n° 17 d’Athènes, n’aurait pas à exiger cette formalité.

Dans sa réponse en date du 27 septembre 2012, Monsieur François Biltgen, plutôt que de réduire le nombre de démarches exigées de la part des administré.e.s en renonçant à l’exigence de l’apostille, renvoyait le dossier au ministre des Affaires étrangères. Celui-ci intervint auprès des autorités françaises qui, pendant quelques années, remirent exceptionnellement des apostilles aux PACSé.e.s souhaitant s’installer au Luxembourg.

Le caractère improvisé et peu durable de cette solution, nullement remplacée par un dispositif plus pérenne par les deux gouvernements successifs, se révèle à nouveau aujourd’hui. En effet, à la suite de mesures de réorganisation internes, les autorités françaises ont renoué depuis fin 2017 avec leur pratique de refuser l’apostille aux administré.e.s souhaitant enregistrer leur partenariat au Luxembourg. En Belgique, qui considère également le PACS comme un acte d’état civil, la délivrance d’une apostille est également très compliquée, et beaucoup d’administré.e.s finissent par y renoncer.

L’impossibilité d’enregistrer leur PACS au Luxembourg entraîne de nombreux désavantages pour les personnes concerné.e.s, surtout lorsqu’un des deux partenaires dépend financièrement de l’autre. Ainsi, le CEDIES refuse le versement de bourses étudiantes aux partenaires dont le PACS, bien que valablement constitué à l’étranger, n’est pas enregistré auprès du Parquet général à Luxembourg.

Au regard de ce qui précède, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

  1. Monsieur le Ministre peut-il m’informer sur l’évolution du nombre de PACS enrégistrés au Luxembourg au cours des cinq dernières années de ressortissants de nos pays voisins ?
  2. Monsieur le Ministre estime-t-il que le fait d’exiger une apostille pour un PACS conclu à l’étranger, tout en sachant que la délivrance de ce document est souvent extrêmement difficile à obtenir, voire impossible, est une pratique conforme au droit de l’Union européenne ? En particulier, ne constitue-t-elle pas une entrave illicite à la liberté de circulation des personnes dans l’Union ?
  3. Monsieur le Ministre estime-t-il que cette pratique, qui tend à négliger la réalité sociale de la situation des personnes concernées, est conforme à l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH), qui garantit le droit au respect de la vie privée et familiale ? Dans ce contexte, je tiens à rappeler à Monsieur le Ministre que le fait de négliger la réalité sociale des personnes concernées au profit de considérations formalistes relevant du droit interne a déjà valu au Luxembourg une condamnation pour violation de l’article 8 CEDH (Cour EDH, 28 septembre 2007, Wagner et J.M.W.L. c. Luxembourg, § 132).
  4. Monsieur le Ministre prévoit-il des mesures permettant d’alléger les formalités exigées de la part des administré.e.s souhaitant enregistrer leur PACS signé à l’étranger au Luxembourg ? Si oui, lesquelles ? Le plus simple ne serait-il pas que les autorités luxembourgeoises finissent par considérer le PACS comme un acte d’état civil, comme le font ses États voisins ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

Marc Baum

Député

G7 à Metz: Ils sont 7, nous sommes 7 milliards !

Alter G7 Metz : nous, citoyens, exigeons un changement radical pour la justice environnementale et sociale

Pour faire entendre leur voix, parce que ce ne sont pas 7 chefs d’État qui décideront du sort de l’humanité, citoyens, collectifs, associations, ONG, syndicats et partis politiques se sont regroupés pour organiser l’Alter G7 Metz les 3, 4 et 5 mai 2019

L’inaction des gouvernements et notamment ceux des 7 pays les plus riches de la planète, la course insensée au profit de la haute sphère financière et des multinationales conduisent l’humanité à sa perte.

Le réchauffement climatique, l’effondrement de la biodiversité, les pollutions massives, l’épuisement des ressources naturelles, l’accès à l’eau potable et à une nourriture saine, le partage des richesses font partie des défis majeurs pour notre civilisation.

Stop aux discours, place à l’action pour la justice environnementale et sociale !

Ils sont 7, nous sommes 7 milliards !
Nous mettons au débat citoyen des mesures d’urgence pour sortir par le haut de l’impasse environnementale, sans attendre les conclusions d’un énième sommet international.
Ces propositions de mesures, synthèse des revendications et combats des mouvements citoyens, associatifs, syndicaux et politiques dont la diversité fait la richesse du collectif Alter G7 seront présentées lors d’une conférence de presse le vendredi 3 mai à 16h.

Sans attendre, nous appelons au plus grand rassemblement et à une participation massive aux événements suivants, organisés dans le cadre de l’Alter G7 Metz. Mobilisons-nous pour montrer notre détermination et notre volonté de changement !

Ils sont 7, nous sommes 7 milliards !

De politesche Stamminee – KONTERBONT

Wéi steet Är Partei zu enger einfach Majoritéit bei Ofstëmmungen iwwer Stéierfroen an Europa?

déi Lénk hunn sech an hirem Programm fir d’Europawalen derfir ausgeschwat, den Unanimitéitsprinzip am Ministerrot bei der Steierpolitik falen ze loossen. Dat giff och dem Europaparlament méi Rechter ginn. Generell si mer der Meenung dass déi Steierkonkurrenz déi sech d’Memberstaate liwwere fir mat niddreger Besteierung grouss Kapitalgruppe wéi z.B. d’GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) oder Ultraräicher unzezéien extrem schiedlech ass. An zwar fir d’Steiergläichheet an domat d’Steiergerechtegkeet an den eenzele Länner an tëschent de Länner. Och wann se eis oft net wäit genuch ginn, hu mer ëmmer Propositiounen a Richtung vun enger méi gerechter Steierpolitik ënnerstëtzt. Esou wëlle mer an Europa eng méi transparent Steierpolitik, eng gemeinsam minimal Betribsbesteierung, eng Finanztransaktiounssteier. Mer wëlle géint Steierevasioun a Steieroptiméirung virgoen. Mer wëllen den europäesche Budget erop setze fir och endlech eng ambitiéis europäesch Ëmwelt- a Klimapolitik an d’Weeër kënnen ze leeden. Leider setzen déi aner Parteien zu Lëtzebuerg nach ëmmer op eng Politik vun der nationaler Ofgrenzung a vun der Favoriséierung vun de Profitter a vum grousse Kapital.

EU ass zu engem gewësse Moment vill a schnell gewuess. Och iwwer Tierkei als Bäitrëttsland ass vill diskutéiert ginn. Sidd Dir der Meenung, datt Tierkei enges Dages an d’EU bäitriede soll a falls jo, ënner wat fir enge Bedéngungen?

D’Tierkei ass e Land mat europäesche Wuerzelen a mécht d’Bréck zum Noen Osten. Si ass zënter 1999 unerkannte Kandidatin fir an d’europäesch Unioun. Et gëtt dogéint identitär Widderstänn op der rietser an extrem rietser Säit an der EU déi virun allem mat der Relioun begrënnt ginn. Déi Grënn leene mer decidéiert of. Et gëtt awer och Bedenken déi mat der momentaner politescher Situatioun an der Tierkei ze dinn hunn: Aschränkung vun de politesche Rechter, Ënnerdréckung vun de Kurden, Pläng zur Erëmaféierung vun der Doudesstrof. Déi Bedenke mussen aus dem Wee geraumt ginn ir d’Tierkei ka bäitrieden. Mer ënnerstëtzen awer och d’Oppositioun an der Tierkei déi d’EU derzou opfuerdert, d’Verhandlunge net definitiv ofzebriechen, well en Ofbroch vun de Verhandlungen giff d’Spill maache vun den identitär reliéise Kräften a vum Erdogan.

De ganzen Zodi em de Brexit, huet Tatsaach opgedeckt, datt et keng kloer Prozedur gëtt, wann e Land aus der EU austriede wëll. Muss d’EU sech, Ärer Meenung no, esou séier wéi Méiglech esou Prozedure ginn? Muss d’EU sech net och kloer Kriterien a Prozedure ginn fir e Land aus der EU auszeschléissen, wann et sech guer net méi un de Wäerter vun der EU orientéiert?

Mer mengen net dass déi Diskussiounen iwwer den Austrëtt vu Groussbritannien aus der EU Zodi sinn. Et geet hei em d’Intresse vun de schaffende Leit an engem vun deene wichtegste Länner an Europa. De Referendum vun 2016 war leider dominéiert vu rietsen, friemefeindlechen Tendenzen. Mee en hat och als Ënnerlag d’Onfäegkeet vun der EU a vun der proeuropäescher politescher a wirtschaftlecher Klass a Groussbritannie selwer, d’Intresse vun deene « Ville géint déi Wéineg » ze vertrieden. D’Labour-Partei ass beim Referendum fir de Verbleif an der europäescher Unioun agetratt, awer wollt se vu bannen änneren. Haut gesinn ëmmer méi Britten an, dass dat déi richteg Haltung war an d’Meenunge sinn am Gaang sech z’änneren. déi Lénk wëllen déi Haltung ënnerstëtzen. Duefir si mer derfir agetratt, Groussbritannien méi Zäit ze ginn, fir dass se och kënnen un den Europawalen deelhuelen, an och fir dass d’Resultat vun engem Austrëttsaccord dem Vollek kann ënnerbreet ginn. Den Traité vun der EU (Art. 50) gesäit dat fir, an dat ass jo och elo geschitt. Mer brauche keng Bestëmmungen déi et méi liicht maachen esou e Land aus der EU « erauszekieren », wéi de Frank Engel (CSV) an aner Rietser et fuerderen. D’Solidaritéit tëscht de Länner ass e Grondprinzip vun der EU.

Mer sinn awer wuel der Meenung dass d’Wäerter vu mënschlecher Würd, vu Fräiheet, vun Demokratie, vu Gläichheet, vu Rechtsstaat, vu Mënscherechter, och vu Minoritéiten, wéi se am Artikel 2 vum EU-Traité stinn, mussen an alle Länner agehale ginn. Och do gesäit den Traité eng Prozedur géint déi Länner fir, déi sech net dorun halen. Dat huet awer elo näischt direkt mam Brexit ze dinn.

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