Communiqué de presse: La commune de Pétange doit assumer ses responsabilités!

Pétange, 14 avril 2021

La commune de Pétange doit assumer ses responsabilités !

C’est via la presse que déi Lénk Péiteng a pris connaissance du sort d’une famille d’origine irakienne avec 4 enfants installé à Pétange depuis plus de 3 ans. La famille qui jouit du statut de bénéficiaires de protection internationale risque de se retrouver prochainement à la rue. Depuis 2015 cette famille occupe une maison unifamiliale à Pétange. L’agence immobilière sociale (AIS) loue la maison (que l’association loue à une propriétaire) à la famille irakienne.

Pour certaines raisons, qui ne sont pourtant pas prononcées publiquement, l’AIS a mis un terme au contrat de mise à disposition avec la famille en question après les trois ans prévus. Le déguerpissement, qui depuis le 1er avril est de nouveau possible, pourra se faire dès que l’AIS et le juge le décideront. Le juge de paix va trancher au mois de mai. Au cas où la famille se retrouvera à la rue, un autre problème grave s’ajoutera.

Le tribunal peut par la suite du déguerpissement, prendre la décision de séparer les enfants de leurs parents. Une situation qui déjà suffisamment dramatique, risque de s’empirer.

Dans ce contexte se posent plusieurs questions. Premièrement : Pourquoi la famille irakienne n’a-t-elle pas réussi à trouver un autre logement ? Deuxièmement : Pourquoi est-ce que les responsables communaux de Pétange restent-ils silencieux et inactifs face à cette situation, qui concerne pourtant leurs résidents, et ce alors que la commune dispose de tous les moyens nécessaires ?

Depuis 2015, les communes ont la possibilité de venir en aide aux personnes à la recherche d’un logement par le biais d’une convention conclue entre l’État et la commune. En effet, un paquet de mesures a été arrêté par le gouvernement afin de soutenir les communes dans leurs efforts en matière d’accueil et d’intégration des bénéficiaires de protection internationale (BPI).

Ainsi la commune pourrait louer un logement auprès de propriétaires-bailleurs privés et le mettre à disposition de cette famille. L’État prendrait alors en charge la différence entre le montant du loyer payé par la commune au propriétaire-bailleur et le loyer reçu par la commune de la famille BPI. Le prochain logement loué dans le cadre de cette convention devrait être loué à une personne ou une famille résidente sans statut de protection, mais aussi éligible de bénéficier d’aides au logement de la part des revenus à disposition. Grâce à cette circulaire du Ministère de l’Intérieur, la commune de Pétange pourrait donc résorber pas mal de demandes en matière de logement avec lesquelles son office social est actuellement confronté. 

De même, l’État participe toujours suivant la convention État-Communes, à la prise en charge des frais de gestion des logements loués auprès des propriétaires-bailleurs privés à concurrence d’un forfait de 1.200 euro par an et par logement géré.

La commune de Pétange a donc plusieurs leviers à disposition pour aider. Il est grand temps de les actionner.

Réaménagement du bd Roosevelt : les contradictions des Verts luxembourgeois.

Le projet de réaménagement du boulevard Roosevelt, présenté le 22 août par le ministre des Transports, Monsieur François Bausch, révèle une fois de plus les contradictions des Verts luxembourgeois. Au lieu de profiter de cette occasion pour réserver cet axe aux transports en commun et à la mobilité douce, le ministre a décidé d’y maintenir la circulation automobile. Comme si l’urgence climatique n’existait pas.

Cet été, le Luxembourg a connu deux canicules. Des milliers de jeunes sont descendus dans la rue pour dénoncer la passivité de leurs aînés face au réchauffement climatique. La communauté scientifique a multiplié les rapports alarmants et renouvelé son appel aux décideurs politiques de prendre des mesures énergiques pour éviter une catastrophe climatique.

Le réaménagement du boulevard Roosevelt aurait pu être une occasion pour le gouvernement de montrer qu’il prend cette situation au sérieux. En fermant cet axe, aujourd’hui totalement engorgé, aux voitures individuelles, il aurait pu annoncer un changement de priorités au profit des transports en commun et de la mobilité douce. Et réhabiliter du même coup ce magnifique lieu de promenade avec vue sur la Vallée de la Pétrusse, option évidente en rapport avec la revalorisation projetée de la place de la Constitution..

déi Lénk Stad, qui avait préconisé cette solution dans un communiqué en date du 8 avril 2019, constate qu’une fois de plus, les Verts luxembourgeois ne sont pas à la hauteur. Si nous saluons évidemment l’installation d’une piste cyclable bidirectionnelle – en fait c’est le minimum absolu qu’on pouvait attendre dudit réaménagement – nous dénonçons clairement que le boulevard Roosevelt reste accessible aux voitures. Cela aura d’abord pour conséquence que les voies de bus seront en partie inexistantes entre le parking du St-Esprit et la place de Bruxelles. Cela permettra ensuite – c’est l’un des principes de base déclarés du projet – de “renforcer la liaison entre le bd Roosevelt et le Centre-Ville”. Officiellement, il s’agirait de faciliter les livraisons vers le nouveau Centre commercial Royal Hamilius – gageons que l’accès aux parkings Knuedeler, Hamilius et St-Esprit constitue la véritable motivation de ce choix, à l’encontre de toute autre considération d’aménagement urbain.

Rappelons que l’extension des parkings Knuedeler et Hamilius avait été soutenue par Déi Gréng lorsqu’ils faisaient encore partie de la majorité échevinale à Luxembourg-Ville. Or d’un point de vue écologique, une telle décision est totalement aberrante : étendre les parkings en plein centre-ville, c’est y attirer plus de voitures.

déi Lénk Stad, contrairement à Déi Gréng, sont prêts à prendre les mesures qui s’imposent, notamment :

  • réduire systématiquement l’espace dédié à la voiture (circulation et stationnement) au centre-ville, y compris sur les grands axes;
  • réduire systématiquement à 30 km/h la vitesse maximale autorisée en ville, y compris sur les grands axes comme le boulevard Royal et l’avenue de la Liberté ;
  • privilégier les voies dédiées aux transports en commun, aménager des pistes cyclables sécurisées (y compris sur le boulevard Royal), élargir les trottoirs et planter des arbres.

Communiqué le 26 août 2019 par déi Lénk Stad

Solle Gemenge Bauterrain um Privatmarché verkafen? Nee, se solle Wunnengen drop bauen!

An der Chamber huet op Demande vun déi gréng eng Aktualitéitsstonn iwwer de Logement stattfonnt, méi genee iwwer déi ëmmer méi geleefeg Praxis, dass Gemengen hir eege Bauterrain’en um Privatmarché zu Maartpräisser verkafen.

déi Lénk hunn bei dësem Thema 3 zentral Aussoe gemaach:

1) D’Gemengen hunn eng sozial Verantwortung a sinn zoustänneg fir d’Raumplanung an also Stad- oder Duerfentwécklung op hirem Territoire.  De Logement ass ee wichtegt Element an deene Beräicher. D’Präisser fir Bauterrain sinn enorm héich a beweegen sech am Süden an am Zentrum em 100.000€ den Ar, an der Stad souguer em 200.000€. Dat heescht, dass Leit mat finanziell manner Méiglechkeeten ëmmer méi dezentral wunne mussen, oft an d’Grenzregioun plënnere mussen, wëll de Privatmarché kee gënschtege Wunnraum méi bitt. Zentral wunnen an enger Stad ass e Luxus ginn. Fir ëmmer méi Leit heescht sech logéieren eng immens schwéier finanziell Laascht op sech ze huelen. Doduerch gëtt de Logement eng Quell vun Aarmut, d’Feele vu gënschtege Wunnenge verschäerft d’sozial Ongläichheeten. Et ass eng Aufgab vun de Gemengen, dem entgéint ze wierken. Dowéinst dierfen se keng Terrain’en um Privatmarché verkafen an d’Präisspiral sou weider mat undreiwen.

2) D’Gemengen hunn aktuell ronn 180 Ha Bauterrain. Dat si just 6% vum gesamte verfügbare fräie Bauterrain am Land. Iwwer 80% gehéiere Privatleit, Promoteuren oder spekulativen Immobiliefongen. D’Gemenge missten also hir Reserven un Terrain ausbauen, anstatt och nach Bauterrain ze verkafen. Nëmme wann d’Gemenge vill Terrain hunn an den och notze fir selwer Wunnengen ze bauen, kënnen se wierksam géint d’Wunnengsnout ukommen an de Leit op der Sich no gënschtegem Wunnraum konkret hëllefen.

3) D’Gemenge baue ganz wéineg selwer Wunnengen, déi meescht Gemenge baue keng an hunn och nach ni eng gebaut, obwuel de Staat 75% vun de Käschten dofir bezilt. Et ginn zu Lëtzebuerg ronn 1000 Sozialwunnengen, d’Caritas beziffert de Besoin awer op 30.000. An der Äntwert op eng parlamentaresch Fro vun déi Lénk huet eis den deemolege Logementsminister Marc Hansen (DP) geäntwert, dass d’Gemengen tëscht 2011 an 2016 insgesamt 113 nei Wunnenge gebaut hätt. Dat sinn der am Schnëtt manner wéi 20 d’Joer.

déi Lénk sinn also der Opfaassung, dass d’Gemenge keng Terrain verkafe sollten, mee am Géigendeel méi Terrain brauchen an deen dann och fir de Wunnengsbau an Eegeregie erschléisse mussen. D’Gemengen hunn haut scho Moyen’en fir dat ze maachen, de Pacte Logement gesäit zum Beispill vir, dass d’Gemengen e Virkafsrecht op all Bauterrain hunn, mee se notzen et net. Aner Instrumenter fir de Privatmarché an de Grëff ze kréien, wéi z.B. d’Besteierung vun eidelen Terrain’en a Wunnenge ginn – mat e puer Ausnamen – ni genotzt. De Baulandvertrag vun der leschter Regierung, dee Privatleit a Promoteuren dozou brénge soll, hir Terrain’en méiglechst séier ze viabiliséieren, läit de Moment am Tirang.

D’Verantwortung gëtt sech wéi eng waarm Gromper hin an hir gereecht. D’Gemengen notzen hir Mëttelen net, d’Regierunge sinn net bereet déi néideg Schrëtt méi wäit ze goen an de Gemenge Sécherheet ze ginn, zum Beispill wat d’Besteierung ugeet oder d’Expropriatioun vu groussen Terrain’en, déi vu Promoteuren oder Fongen aus renger Spekulatioun brooch leie gelooss ginn.

Neit Naturschutzgesetz (Projet de loi n° 7048)

Ëm wat geet et?

Mat dësem Gesetz gëtt déi ganz Gesetzgebung am Beräich vun den natierleche Ressourcë reforméiert. Zu Lëtzebuerg ass den Naturschutz e Problemkand. Eng feelend Landesplanung, Zersiidlung, eng naturschiedlech Landwirtschaft an sou weider féieren zum Verloscht vu schützenswäerte Landschaften an Aartevillfalt, wéi och zu der Schiedegung vun eisen natierleche Liewensgrondlagen, wéi z.B. dem Drénkwaasser.

Wat ass wichteg?

D’Gesetz gesäit vir, dass bei all Infrastrukturprojet muss versicht ginn, de Schued fir d’natierlech Ressourcen sou kleng wéi méiglech ze halen. Dofir ginn et zwou Approchen:

(1) D’Verhënnerung oder d’Eliminatioun vu Konsequenzen op d’Ëmwelt an d’Natur;

(2) D’Kompensatioun vun entstanene Schied op enger anerer Plaz.

Et ass am Gesetz allerdéngs net kloer, a wéi enge Fäll de Minister fir wéi eng Approche optéiere kann. De Problem ass nämlech, dass d’Verhënnerung/Eliminatioun potentiell méi deier an ëmständlech ass. Allerdéngs ass d’Verhënnerung aus engem ekologesche Point de Vue ëmmer besser, wëll net all natierlech Ressource (z.B. e Biotop) tel quel ze kompenséieren ass.

An de meeschte Fäll wäert also wuel eng Kompensatioun virgeholl ginn a fir des Fäll schaaft d’Gesetz sougenannte Kompensatiounspools. Dëst si uneneenhängend Flächen, déi dem Staat an de Gemenge gehéieren, also ënnert ëffentlecher Kontroll bleiwen, op dene Kompensatiounsmesuren (z.B. nei Beem planzen) virgeholl ginn. E Promoteur vun engem grousse Bauprojet bezilt also an Zukunft einfach e Montant x un de Staat an dee këmmert sech em d’Kompensatioun. Sou muss de Promoteur net selwer Terrain’en kafen an d’Kompensatioun maachen.

Des Approche werft awer eng Rei Froen op: Wat muss eigentlech kompenséiert ginn ? Gëtt duerch sou e service clé en main net d’Zerstéierung vun natierleche Ressourcen incitéiert a méi « bëlleg » ? Gëtt d’Natur net zur Wuer, wann een einfach just nach e Montant x bezuele muss, wann een eppes futti mécht?

Donieft si fir déi Lénk och aner Froe vu grousser Relevanz, z.B. natierlech d’Fro vum Terrainsbesëtz an d’Méiglechkeet vu Staat a Gemengen iwwerhaapt un Terrain’en ze kommen. E Virkafsrecht wéi z.B. am Pacte Logement ass leider net virgesinn.

Wat soen déi Lénk?

Dofir! Obwuel et natierlech eng Rei Kritikpunkte ginn, stellt dëst Gesetz awer e Fortschrëtt am Beräich vum Naturschutz an eisen natierleche Liewensgrondlagen duer an dat ënnerstëtze mir. Mir hunn awer déi feelend Kohärenz a Konsequenz vun der Regierung kritiséiert. Fir wierklech effikassen Natur- an Ëmweltschutz kënnen ze maachen, mussen och aner Politikberäicher mat consideréiert ginn, wéi z.B. d’Landwirtschaft (z.B. den Asaz vu Pestiziden an intensiv Véihaltung), den Transport (z.B. den Tanktourismus) oder schiedlech Nischepolitiken (z.B. de Spacemining). Dat huet des Regierung net gemaach, wouduerch d’Wierksamkeet vun dësem Gesetz gréisstendeels verpuffe wäert.

All d’Dokumenter iwwer dëst Gesetz sinn HEI ze fannen.

 

Corps grand-ducal d’incendie et de secours (CGDIS) – Projet de loi 6861

Em wat geet et bei dësem Gesetz ?

Mat dësem Gesetzesprojet ginn d’Rettungsdéngschter zu Lëtzebuerg – Pompjeeën (déi fräiwëlleg an d’Beruffspompjeeën, d’Protection civile an de SAMU) an eng eenzeg a gemeinsam Struktur zesummegeféiert. Domadder gëtt eng professionell Organisatiounsstruktur geschaten, déi eis Rettungsdéngschter méi effikass mécht. Dëst ass wichteg, well an deene leschte Jore bei de fräiwëllege Pompjeeën ëmmer manner Benevollen ëmmer méi Asätz hu fuere missten. Doduerch war d’Situatioun deelweis kritesch an eist Rettungswiese war fir bei an hanne widder.

 

Wat ass wichteg bei dësem Gesetz?

1 – déi gemeinsam Struktur erméiglecht et, méi kloer Responsabilitéitsberäicher ze definéieren an doduerch méi effikass ze funktionéieren. D’Land gëtt a 4 Zonen opgedeelt, déi a verschidde “groupement de secours” opgedeelt sinn, woubäi all Grupp verschidden Asazzenteren huet.

2 – déi fräiwëlleg Pompjeeë gi verstäerkt ënnerstëtzt an d’Benevolat attraktiv gemaach duerch kloer gereegelt an eenheetlech steierfräi Indemnitéiten, déi en Fräiwëllegen ze gutt huet, duerch e spezielle Congé (bis zu 60 Deeg an enger Beruffskarriär), duerch d’Méiglechkeet vu subventionéierten Zousazpensiounen.

3 – d’Professionaliséierung gëtt viru gedriwwen duerch d’Méiglechkeet verstäerkt haaptberufflech Pompjeeën anzestellen. Virbild sinn hei d’Stater Beruffspompjeeën.

4 – Formatioun a Weiderbildung sinn en zentraalt Element vum Gesetz. Duerfir gëtt en “Institut national de formation des secours” geschafen, mat dem néidege Personal an der néideger Ausstattung.

 

Wéi hunn déi Lénk gestëmmt?

Duerfir !

Dëst Gesetz ass noutwenneg a längst iwwerfälleg. Et schaaft de Kader, datt eist Rettungswiesen och an Zukunft professionell funktionéiere kann an domadder den Erausfuerderunge vun der Sécherheet vum Land a senge Leit gewuess ass.

Question parlementaire concernant la baisse temporaire de la fiscalité lors de la vente de biens immobiliers

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre je souhaite poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Finances, à Monsieur le Ministre du Logement ainsi qu’à Monsieur le Ministre de l’Intérieur:

Monsieur le Président,

En date du 1 juillet 2016 une modification de l’article 99ter de la loi modifiée concernant l’impôt sur le revenu du 4 décembre 1967 est entrée en vigueur, réduisant de moitié la taxation des plus-values immobilières réalisées dans le cadre de l’article précité. Selon l’exposé des motifs du projet de loi cette mesure provisoire dont l’échéance était initialement fixée au 31 décembre 2017 avait pour vocation “…de déclencher une action offensive et positive en vue d’augmenter l’offre de terrains à bâtir et d’habitations.”

Cette mesure a ensuite été prorogée pour une année supplémentaire avec l’entrée en vigueur de la loi du 15 décembre 2017 concernant le budget des recettes et des dépenses de l’État pour l’exercice 2018. Le rapport sur ce projet de loi explique cette prorogation par la volonté du gouvernement “…de contribuer à l’augmentation de l’offre de terrains à bâtir et d’habitations en assouplissant la fiscalité en matière de réalisation de terrains et d’immeubles bâtis”.

Partant, je voudrais poser les questions suivantes à Messieurs les Ministres:

1. Messieurs les Ministres, ont-ils basé leur décision de proroger cette disposition sur un premier bilan de l’efficacité de la mesure en matière de mobilisation de terrains et d’habitations? Dans l’affirmative, pourront-ils partager ce bilan avec les membres des commissions parlementaires compétentes?

2. Le nombre de ventes de terrains et d’habitations a-t-il connu une augmentation suite à la baisse de la taxation des plus-values immobilières? Dans l’affirmative, Messieurs les Ministres disposent-ils de données permettant d’établir un lien explicite entre la baisse de la taxation et l’augmentation des ventes immobilières?

3. Messieurs les Ministres peuvent-ils donner des précisions relatives aux demandes de permis de construire? Les communes ont-elles enregistré une hausse subséquente à l’introduction de cette réforme sur la taxation de la plus-value et si oui, de quel ordre?

4. Messieurs les Ministres ont-ils déjà pu déterminer si les recettes de la taxation des plus-values immobilières réalisées dans le cadre de l’article 99ter de la loi modifiée concernant l’impôt sur le revenu du 4 décembre 1967 ont connu une évolution suite à la mesure citée? Si oui, laquelle?

Avec mes salutations respectueuses,

David Wagner
Député

Conférence de presse – 3 priorités et des listes dans 8 communes

Pour les élections communales 2017, déi Lénk propose un programme axé autour de trois thématiques phares : la démocratisation des processus de décision, la mise en place de logements à des prix abordables et la planification communale au service d’un développement social et écologique. Présentant 145 candidats dans huit communes, déi Lénk propose une véritable alternative à plus de 250.000 habitant-e-s.

La commune doit appartenir à ses habitants. D’Leit staark maachen, c’est introduire une autre façon de concevoir la politique en donnant aux citoyennes et citoyens la possibilité de se réapproprier les processus de décision. Participation, transparence et redevabilité sont les mots clés de ce renouveau qui s’étendent comme un fil rouge à travers le programme du mouvement déi Lénk. En même temps, il s’agit de garantir les mêmes droits pour tous en misant sur la solidarité et de lutter contre toute forme de discrimination. Nos trois revendications principales :

1.  Renforcer la démocratie participative à l’aide de consultations publiques régulières au niveau des quartiers et de la commune.
2.  Augmenter l’influence des citoyen-ne-s sur le développement de la commune à travers un budget communal participatif.
3.  Introduire la démocratie directe pour les décisions importantes avec des référendums au niveau communal.

D’Leit staark maachen, c’est aussi redonner du pouvoir d’achat aux habitants des communes. Face à la crise du logement, qui est en réalité une crise existentielle pour bon nombre de citoyennes et citoyens, il faut agir d’urgence. déi Lénk se bat depuis des années pour mettre cette problématique majeure au centre du débat politique et propose un ensemble de mesures efficaces qui s’articulent autour de trois grands axes : enrayer la spéculation et exploiter le potentiel existant, mener une offensive de construction avec des fonds publics et renforcer les droits des locataires. Nos trois revendications principales :

1.  Les communes doivent assumer leur responsabilité et exploiter les moyens financiers et légaux existants pour construire des logements locatifs abordables.
2.  Les communes doivent combattre la spéculation et exploiter le potentiel foncier et immobilier existant à travers un dispositif englobant la prise de contact proactive avec les propriétaires de logements vides et de terrains en friche et une imposition échelonnée telle que prévue par le Pacte Logement.
3.  Les communes doivent protéger les locatairesa. en renforçant les moyens des commissions locatives.

Enfin, il est crucial d’œuvrer pour des communes qui favorisent le développement social et écologique. La croissance économique ne fait sens que si elle est au service d’une amélioration des conditions de vie pour tous les habitants. Des services publics forts, une fiscalité équitable, des transports en commun efficaces et une hausse conséquente de la part des énergies renouvelables ne sont que quelques objectifs d’un programme qui représente une alternative crédible pour un réel changement politique. Nos trois revendications principales :

1.  Le développement communal doit rester en main publique et être organisé démocratiquement. Nous nous opposons à toute privatisation de services communaux et au modèle PPP (« Partenariat public-privé »).
2.  Nous voulons protéger l’environnement et le climat et garantir la qualité de vie de tou-te-s les citoyen-ne-s. Le développement de transports publics communaux efficaces et un aménagement communal en faveur des piéton-ne-s et cyclistes constituent des priorités.
3.  Les communes doivent entrer davantage dans la production d’énergies renouvelables sous contrôle public et également promouvoir des initiatives individuelles ou de coopératives décentralisées pour la production d’énergies alternatives.


Des listes fortes


déi Lénk
présente des listes avec des candidat-e-s engagé-e-s et représentatif/ve/s de l’électorat dans huit communes du pays, dont les 7 les plus peuplées rassemblant environ 250.000 habitants : Differdange, Dudelange, Esch-sur-Alzette, Hesperange, Luxembourg, Pétange, Sanem et Strassen. Par rapport aux dernières élections communales, deux nouvelles listes se sont donc ajoutées, ce qui témoigne de la dynamique actuelle du mouvement. S’y ajoute deux candidat-e-s qui se présentent pour le mouvement dans des communes à scrutin majoritaire.

Parmi les 145 candidat-e-s qui se présentent, la moitié (72 sur 145 = 49,7%) est constituée par des femmes. 20% des candidat-e-s n’ont pas la nationalité luxembourgeoise et la moyenne d’âge est de 46 ans.

Le détail de nos listes est disponible ici.

Zwischenbilanz einer Privatisierung

Zu Gast am Land

Die Privatisierung kommunaler Betriebe gehört zur Programmatik fast aller Parteien, ist aber im Wahlkampf ein eher unbeliebtes Thema seitens der BefürworterInnen. Beispielhaft für die Public-Privat-Partnerships (PPP) ist das Oberkorner Schwimmbad, dessen private Betreibung von DP und Grünen beschlossen und später von Grünen, LSAP und CSV weitergeführt wurde. Es ist an der Zeit eine Zwischenbilanz für dieses Projekt zu ziehen.

2014 übergab die Gemeinde Differdingen Schwimmbad, Fußballstadion und Parkhaus an eine Privatfirma. Durch das PPP wurde das kommunale Frei- und Hallenbad Oberkorn zum Aquasud Wellness-Center der Firma Vert-Marine. Beim Umbau konnten Zeitplan und Budget eingehalten werden, die neue Anlage ist energieeffizienter und der Wasserverbrauch niedriger, die Betriebskosten sind demnach auch gesunken. Ja, das Aquasud ist besser ausgestattet, eine Modernisierung ist aber grundsätzlich auch in kommunalen Betrieben möglich, wie es die Schwimmbäder Strassen-Bartringen und Niederanven beweisen. Allerdings konnte durch die private Betreibung tatsächlich viel Geld eingespart werden, hauptsächlich durch die Senkung der Personalkosten. Es gelten jetzt anstelle des Kollektivvertrags der Süd-Gemeinden die Gehälter des Privatsektors. Weitere Einsparungen gibt es durch präventive Schließungen des Freibads bei schlechten Wettervorhersagen, da das Personal dann nur an rentablen Tagen eingesetzt werden muss. Auch durch feste Zeiten für bestimmte Besuchergruppen werden die Präsenzzeiten des Personals reduziert: Vormittags ist das Bad für reguläre Gäste geschlossen, Nachmittags dürfen keine Schulklassen und Maison-relais-Gruppen ins Bad. Die Rutschen sind für die Schulgruppen nur an einem Tag am Ende des Trimesters geöffnet.

Dass das Bad nun auch im Sommer öfters geschlossen blieb wurde zum Gegenstand einer Polemik, der Impakt der Privatisierung geht aber viel weiter. Die Privatisierung stellt erstens einen Demokratiedefizit dar. Die Einwohnerinnen und Einwohner haben weniger bis gar keinen Einfluss auf die Verwaltung des Schwimmbads, zudem ist das Vertragswerk zwischen Gemeinde und Betreiberfirma geheim. Zweitens werden die sozialen Nebenkosten des Unterfangens ignoriert. Durch die minimalen Gehälter des Personals, die vielen Interimsverträge und die Auslagerung von Aufgaben an eine (fragwürdige) Sicherheitsfirma erhöht sich die Zahl der Menschen im Niedriglohnsektor. Die wenigsten Angestellten werden sich eine Wohnung in Differdingen leisten können – was wiederum eine größere Verkehrsbelastung mit sich zieht und natürlich der auch im Blau-Grünen Koalitionsvertrag aufgezeichneten « Stadt der kurzen Wege » widerspricht. Drittens wird die Zusammenarbeit mit Schulklassen und Maisons-Relais erschwert, ein Minus also für das kommunale Betreuungs- und Erziehungsangebot.

Das Schwimmbad in Oberkorn ist eine soziale, hygienische und sportspolitische Errungenschaft der Schmelzstadt, seit 1936 befand es sich in öffentlicher Hand. Die auf Fun, Konsum und Rentabilität ausgerichtete Privatbetreibung steht dem ursprünglichen Charakter entgegen. Es gibt Alternativen zu Privatisierungen, das zeigt auch der Trend zur Rekommunalisierung, den der deutsche Städte- und Gemeindebund schon 2013 belegte. Vorstellbar wäre zum Beispiel eine Öffentlich-Öffentliche-Partnerschaft zwischen zwei Gemeinden, etwa mit der Gemeinde Sanem, die über keine eigenen Bäder verfügt. Der kommende Wahlkampf gibt die Gelegenheit über solche Alternativen zu diskutieren – und abzustimmen.

Gary Diderich, Gemeinderat Differdingen, Sprecher déi Lénk

PdL 7047 – Ännerung vum Waassergesetz

Em wat geet ët am Gesetz ?

D’Waassergesetz setzt de Kader fir déi gesamt Waasserwirtschaft zu Lëtzebuerg. Et setzt Reegele fir d’Sécherung vun der Qualitéit vum Waasser an och fir d’Klärung vum Ofwaasser. Et leet Subventioune fest fir de Schutz vu Quellen an Iwwerflächewaasser, et definéiert d’Hëllefen, déi Gemenge, awer och physesch a moralesch Persounen kënne kréien fir hir Ausgaben an der Renaturéierung an am Waasserberäich kënne wouer ze huelen a reegelt iwwer de Prinzip vun der Käschtendeckung am Gesetz och de Präis vum Waasser.

D’Gemenge sinn déi wichteg Acteur’en am Waasserberäich, wëll sie déi Aufgaben an der Praxis all erfëllen.

Des Gesetzesännerung gesäit e puer Ännerunge vir:

(-) Et gi Waasserschutzzonen nei définéiert an nei Hëllefe fir de Waasserschutz virgesinn. An dësem Zesummenhang krit den Erhalt vun der Waasserqualitéit och utilité publique, wouduerch e.a. Enteegnunge méiglech ginn.

(-) De Bau vun neien Biokläranlagen as virgesin.

(-) Et ginn nei Hëllefe fir de Fall vun Iwwerschwemmunge crééiert.

(-) Et gëtt en neie System vu Subventionnement fir d’Gemenge fir d’Klärung vum Ofwaasser agefouert.

 

Wat ass wichteg ?

Bei der Waasserwirtschaft a soumat dem Erhalt oder der Verbesserung vun der Qualitéit vum Waasser ass eis virun allem wichteg, dass des wichteg Investitiounen, bei deene Lëtzebuerg e groussen Nohuelbedarf huet, gerecht finanzéiert ginn. Mir hiewen also den Zesummenhang vun der ekologescher Fro (Qualitéit vum Waasser a wéi se entsteet) an der sozialer Fro (wien investéiert a wien bezilt dofir).

Mir ënnerstëtzen also d’Initiativen am Beräich vum Waasserschutz, hunn awer e sérieux’en Problem mam Käschtendeckungsprinzip vum Waasser.

All Mënsch brauch all Dag e Minimum Waasser. Déi Quantitéit kann net gespuert ginn, se ass iwwerliewenswichteg (Drénkwaasser, Kachen, Hygiène) a soll dofir fir all Mënsch gratis sinn. Alles wat iwwer dem Gebrauch läit kann e käschtendeckende Präis hunn an alles wat onnéideg verbëtzt gëtt, sollt e penaliséierende Präis hunn, den dem ekologesche Schued Rechnung dréit.

Den Haaptproblem bei dëser Gesetzesännerung ass, dass d’Erofsetze vun de Subventioune fir d’Gemenge fir d’Ofwaasserklärung héichwäerteg kënnen ze garantéiere gekoppelt un de Käschtendeckungsprinzip dozou féiert, dass de Präis vum Waasser weider klamme wäert. An dat ondifferenzéiert fir all Stot d’selwecht staark, onofhängeg vum Revenu oder vum verantwortlechen Ëmgank mam Waasser.

Wéi hunn déi Lénk gestëmmt ?

Enthalung!

Mir stëmmen déi Mesurë fir d’Waasserquailitéit ze verbesseren zou, mee mir hunn awer e grondleeënde Problem mat der Laaschteverdeelung bei den Investitiounen an d‘(Of)Waassernetz. Soulaang de Käschtendeckungsprinzip am Gesetz steet, kann déi Laaschteverdeelung net gerecht sinn.

De Gesetzesprojet gouf mat de Stëmme vun der Majoritéit votéiert. All d’Dokumenter iwwer dëst Gesetz sinn hei ze fannen.

Question parlementaire: création de logements par les promoteurs publics

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés et suite aux réponses fournies par Monsieur le Ministre du Logement à ma question parlementaire 2797 du 24 février 2017 relative à la pénurie de logements abordables et aux dispositions en matière d’aide au logement, je souhaite poser des questions supplémentaires à Monsieur le Ministre du Logement.

Dans sa réponse datée du 27 mars 2017, Monsieur le Ministre indique qu’entre 2011 et 2016, 56 communes auraient profité du dispositif prévu par l’article 27, alinéa 1, de la loi modifiée du 25 février 1979 concernant l’aide au logement, pour un total de 1.704 unités de logement.

Partant, je voudrais demander plus de précisions concernant la création de logements par les promoteurs publics, dont les communes:

(1) Monsieur le Ministre peut-il m’indiquer pour chaque commune le nombre des nouvelles constructions de logements respectivement le nombre des aquisitions de logements existants subventionnés par l’Etat dans le cadre du dipositif prévu par l’article 27 de la loi modifiée du 25 février 1979 concernant l’aide au logement?

(2) Monsieur le Ministre peut-il me communiquer pour chaque année entre 2011 et 2016 la part du total des moyens budgétaires dépensés par votre Ministère pour la construction et l’aquisition de logements dans le cadre du dispositif prévu par l’article 27 de la loi précitée?

(3) Combien de logements gérés par le Fonds du Logement respectivement par la Société Nationale des Habitations Bon Marché se trouvent actuellement dans chaque commune du pays?

(4) Combien de logements créés par ces deux mêmes promoteurs publics sont actuellement en cours de planification et de construction dans chaque commune du pays?

L’article 29 de la loi précitée prévoit également que l’Etat peut accorder une aide aux promoteurs publics pour la création de logements pour travailleurs étrangers et demandeurs d’asile d’une part (art. 29 point 1), et pour étudiants, stagiaires, apprentis en formation, personnes en formation continue, scientifiques et experts en mission temporaire d’autre part (art. 29 point 2).

(5) Quelles communes ont profité, entre 2011 et 2016, du dispositif prévu par l’article 29 point 1. et pour combien de logements chacune? Quel était le total des dépenses budgétaires entre 2011 et 2016 dans le cadre de ce dispositif ?

(6) Quelles communes ont profité, entre 2011 et 2016, du dispositif prévu par l’article 29 point 2 et pour combien de logements chacune ? Quel était le total des dépenses budgétaires entre 2011 et 2016 dans le cadre de ce dispositif ?

Avec mes salutations respectueuses,

David Wagner
Député

 

logo European Left logo GUE/NGL logo Transform! Europe