
Défendre le droit à l’IVG par la Constitution !
La possibilité de pouvoir se décider pour une interruption volontaire de grossesse (IVG) est un élément essentiel du droit à l’autodétermination, de l’émancipation de la femme et de l’égalité des genres. La même chose vaut pour le droit à la contraception. Ces droits ont été conquis de haute lutte par les femmes et il est nécessaire de continuer à s’engager pour empêcher tout retour en arrière.
Pourquoi le droit à l’IVG?
Si le droit à l’IVG et le droit à la contraception sont une réalité au Luxembourg, rien n’est jamais acquis. Dans de nombreux pays, la souveraineté des femmes sur leur corps est aujourd’hui ouvertement remis en question. Non seulement aus Etats-Unis, mais également en Europe. C’est pourquoi il est important d’agir maintenant, aussi longtemps que se maintient un large consensus dans la société sur cette question.
Pourquoi la Constitution?
Une fois inscrits dans la constitution, ces droits sont davantage protégés. Car il faudra disposer d’une majorité de 2/3 au Parlement pour les annuler, alors qu’une majorité normale suffit pour modifier une loi. En plus, cela rend ces droits opposables. Cela veut dire que l’accès à l’IVG et à la contraception pourra être réclamé en justice en cas d’entrave matérielle.
Que voulons nous changer ?
La proposition dépôsée par déi Lénk au Parlement vise à inscrire les deux phrases suivantes dans la constitution : « Le droit à l’interruption volontaire de grossesse ainsi que le droit à la contraception sont garantis. La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce l’accès libre et effectif à ces droits ». La pratique actuelle reste donc inchangée, étant donné que les modalités continuent d’être réglées par la loi.
Comment puis-je faire?
Parles-en à ton entourage et à tes proches. Elle ne pourra aboutir qu’à condition de mobiliser l’opinion publique.