Hin und her und eine Verfassung in Stücken

2008:  das neue Euthanasie-Gesetz kann nicht in Kraft treten, weil der Großherzog die Unterschrift verweigert, womit er eine Verfassungskrise auslöst. Regierung und Parlament reagieren sofort: Im Schnellverfahren und quasi einstimmig wird die Verfassung geändert. Fortan kann der Monarch eine parlamentarische Entscheidung nicht mehr blockieren.

Die Krise hat noch einen anderen Effekt: die jahrelang diskutierte Revision der Verfassung erscheint nun dringlicher geworden. Im Juni 2009 einigt sich die Mehrheit der zuständigen parlamentarischen Kommission (Commission des Institutions et de la révision constitutionnelle) auf einen Text, der vom Vorsitzenden P.-H. Meyers (CSV) als Revisionsprojekt deponiert wird (parlamentarisches Dokument N° 6030). Der Artikel über die Verfassungsrevision bleibt unverändert: Sie muss in zwei Lesungen mit 2/3-Mehrheit gestimmt werden. Das zweite Votum muss ersetzt werden durch ein Referendum, wenn entweder mehr als 1/4 der Abgeordneten (also 16) oder 25.000 eingeschriebene Wähler dies verlangen.

Im Jahr 2013 wird die CSV-LSAP Regierung durch ein Misstrauensvotum abgesetzt, die CSV fliegt aus der Regierung und es kommt zu einer Koalition von LSAP, DP und Grünen.

Die neue Regierung will alle Fenster öffnen und kündigt eine « demokratische Erneuerung » an. Zur Revision der Verfassung verspricht sie ein Referendum ohne die geltenden Bedingungen. Einige wichtige und strittige Fragen sollen per Volksentscheid geklärt werden. Regierung und Parlamentsmehrheit einigen sich auf vier: das Wahlrecht für Nicht-Luxemburger, Wahlrecht ab 16, zeitliche Begrenzung des Ministeramts auf 2 Mandate, und die Trennung von Kirche und Staat. Die letzte Frage fällt weg, weil sich Regierung und Bistum inzwischen auf eine progressive Trennung geeinigt haben. Für die Zustimmung zu den drei anderen Fragen werben die Regierungsparteien – und auch déi Lénk. Im Referendum vom Juni 2015 antwortet aber die große Mehrheit auf die 3 Fragen mit Nein. Damit ist der Mut zum Referendum etwas abgekühlt.

Weil déi Lénk den bisherigen Stand des Mehrheits-Textes zu schwach findet, erarbeitet sie einen vollständigen eigenen Entwurf, der von ihrem Deputierten Serge Urbany im Februar 2016 offiziell deponiert wird.

Im Juni 2018 einigen sich dann die Vertreter aller « großen » Parteien auf einen neu-alten Text. Dann funkt die CSV dazwischen, die 2/3 Mehrheit ist nicht mehr gesichert.

Es kommt dann über die Tragweite der Verfassung (wichtig oder nicht wichtig?) und zum Referendum (dafür oder nicht?) zu einem verwirrenden Hin und Her, das einer sachlichen öffentlichen Debatte nicht zuträglich ist.

Die Tragweite der Verfassung wird kleingeredet und das Projekt in Stücke zerschlagen (bisher 4). Mit den Stücken ist die CSV nun einverstanden. So kann man einer ernsthaften öffentlichen  Debatte ausweichen – und natürlich auch einem Referendum.

Zur Zusammenfassung geht’s hier.

Va-et-vient et une constitution en tranches

2008: la nouvelle loi sur l’euthanasie ne peut pas entrer en vigueur, parce que le Grand-Duc refuse de signer, provoquant ainsi une crise constitutionnelle. Le Gouvernement et la Chambre réagissent immédiatement. En procédure accélérée, et presque à l’unanimité, la constitution est modifiée. Dorénavant le monarque ne pourra plus bloquer une décision parlementaire.

La crise produit un autre effet: la révision constitutionnelle, dont on débat depuis des années, apparaît plus urgente. En juin, la majorité de la Commission compétente (Commission des Instituions et la Révision constitutionnelle) se met d’accord sur un texte, qui est déposé comme projet de révision par le président de la Commission, P.-H. Meyers (CSV). L’article sur la procédure de révision constitutionnelle restera inchangé: elle doit être adoptée lors d’un premier vote avec une majorité de 2/3. Le 2e vote doit être remplacé par un référendum si plus d’un quart des députés (16) ou 25.000 électeurs inscrits l’exigent.

En 2013 le gouvernement CSV-LSAP est renversé par un vote de méfiance. Le CSV sera renvoyé dans l’opposition, une nouvelle coalition LSAP, DP et Verts formera le gouvernement.

Ce nouveau gouvernement veut « ouvrir toutes les fenêtres «  et annonce un « renouveau démocratique ». Quant à la révision constitutionnelle, il promet un référendum sans les conditions en vigueur. Quelques questions particulièrement importantes et controversées devraient être tranchées par cette voie. Le Gouvernement et la Chambre se mettent d’accord sur quatre: le droit de vote pour les non-Luxembourgeois; le droit de vote dès 16 ans; la limitations à 2 mandats pour les ministres; la séparation de l’Etat et des Eglises. Cette dernière question devient superflue après un accord avec l’Eglise catholique sur la séparation.Pour les autres questions, les partis de gouvernement font propagande pour le Oui – déi Lénk aussi. Mais au référendum de juin 2015 la grande majorité vote Non – douchant en même temps l’enthousiasme pour le référendum.

Déi Lénk, estimant le projet majoritaire trop faible, élabore son propre projet de constitution, déposé officiellement en février 2016 par son député Serge Urbany.

En juin 2018, les représentants des « grands » partis se mettent d’accord sur un texte qui ne brille pas par sa nouveauté. Mais après un coup d’éclat du CSV, la majorité des deux tiers à la Chambre n’est plus assurée.

S’ensuit, sur la portée de la Constitution et sur la référendum, und va-et-vient nocif pour un débat public sérieux.

La portée de la Constitution est minimisée et elle est découpée en tranches, 4 jusqu’ici. Les tranches trouvent l’accord du CSV. C’est ainsi que l’on esquivera un débat si nécessaire et, bien sûr, la question du référendum. 

Cliquez ici pour lire le résumé.

Propiété: pouvoir sur les choses – pouvoir sur les hommes

Le désir de propriété est-il ancré dans la nature humaine, ou la propriété est-elle un rapport social? Avec quels arguments a-t-on justifié la propriété privée? Le salarié bénéficie-t-il du produit de son travail? Comment le système du droit protège-t-il la propriété privée et le capital? Est-ce compatible avec la démocratie? Quelles alternatives à la propriété privée?

Autant de questions auxquelles a répondu André Hoffmann lors de sa formation de base sur la propriété privée.

L’Etat doit faire pression sur ArcelorMittal.

Communiqué de presse:

Pour déi Lénk, la suppression annoncée de 15% des postes chez le groupe sidérurgiste ArcelorMittal est inacceptable. Sans consultation préalable avec le gouvernement et sans prévenir les syndicats, ArcelorMittal semble préparer une manœuvre stratégique afin de restructurer l’entreprise aux frais de l’Etat et des salariés en prétextant la crise de la Covid-19. Ce sont la volonté du groupe de procéder en même temps à 123 nouvelles embauches, les chiffres précis sur les suppressions envisagées ainsi que l’absence d’informations sur les usines concernées qui créent la suspicion.

Il ne faut pas oublier qu’ArcelorMittal n’a cessé de bénéficier d’aides étatiques et que l’entreprise s’est engagée à investir au Luxembourg. S’y ajoutent également qu’ArcelorMittal a profité d’« aides indirectes » comme l’utilisation gratuite de décharges illégales au Luxembourg. La pandémie de la Covid et un marché de l’acier en surproduction ne peuvent ainsi pas justifier la suppression de plus 570 postes au Luxembourg exclusivement.  Les détails qui justifieraient une telle suppression font donc clairement défaut.

De nouveau, nous contestons le manque d’influence étatique sur l’outil de production sidérurgique au Luxembourg. Des alternatives à la quête destructive du profit maximal existent bel et bien, par exemple chez nos voisins en Sarre. 

déi Lénk est solidaire avec les salariés du groupe qui viennent de recevoir un coup de massue terrible et appelle le gouvernement à faire tout pour conserver ces postes et rappeler à ArcelorMittal ses engagements. déi Lénk exige également qu’ArcelorMittal s’engage à conserver tous les sites de production luxembourgeois restants. déi Lénk suivra de près l’évolution du dossier et maintiendra la pression.

Der Staat muss Druck auf ArcelorMittal ausüben.

Pressemitteilung:

Für déi Lénk ist der angekündigte Abbau von 15% der Arbeitsplätze beim Stahlhersteller ArcelorMittal inakzeptabel. Ohne vorherige Absprache mit der Regierung und ohne Vorwarnung an die Gewerkschaften scheint ArcelorMittal ein strategisches Manöver vorzubereiten, um das Unternehmen auf Kosten des Staates und der Mitarbeiter umzustrukturieren. Dabei wird die Covid-19-Krise nur als Entschuldigung herangezogen. Dies kann man insbesondere aus der Ankündigung des Stahlherstellers schließen, 123 Neueinstellungen vorzunehmen, sowie aus dem Fehlen von genauen Zahlen zu dem geplanten Stellenabbau und von Informationen über die betroffenen Fabriken.

Es darf nicht vergessen werden, dass ArcelorMittal weiterhin von staatlichen Beihilfen profitiert und dass das Unternehmen sich verpflichtet hat, in Luxemburg zu investieren. Dazu kommt, dass ArcelorMittal auch von „indirekten Hilfsmitteln“ profitiert hat, wie die freie Nutzung illegaler Deponien in Luxemburg. Die Covid-Pandemie und die Überproduktion im Stahlmarkt können daher den Abbau von mehr als 570 Arbeitsplätzen ausschließlich in Luxemburg nicht rechtfertigen. Die Details die einen solchen Abbau rechtfertigen würden fehlen eindeutig.

Wir bestreiten erneut den mangelnden staatlichen Einfluss auf die luxemburgische Stahlindustrie. Alternativen zum zerstörerischen Streben nach maximalem Profit gibt es zum Beispiel bei unseren Nachbarn im Saarland.

déi Lénk ist solidarisch mit den Arbeitern des Stahlherstellers, die gerade einen schrecklichen Schlag erhalten haben, und fordert die Regierung auf, alles zu tun, um die Arbeitsplätze zu schützen und ArcelorMittal an seine Verpflichtungen zu erinnern. Des Weiteren fordert déi Lénk ArcelorMittal dazu auf sich zum Erhalt der luxemburgischen Produktionsstandorte zu bekennen. déi Lénk wird die Entwicklungen genau beobachten und den Druck aufrechterhalten.

Mitgeteilt von déi Lénk

Communiqué: Mieux soutenir le secteur associatif pour renforcer la société civile, la solidarité et la démocratie!

L’économie et la société civile ont été durement frappées par la pandémie du COVID-19 et les mesures de lutte contre sa propagation. Or, alors que les mesures d’aide pour l’économie se multiplient, nombreux acteurs de la société civile, tel que le secteur associatif, continuent de faire face seuls aux défis de la crise sanitaire et de ses suites.

Deux sondages réalisés par le CLAE (Comité de liaison des associations d’étrangers) et le Cercle de coopération des ONG au Luxembourg, auprès de 258 associations, ont montré que « 90% des associations répondantes estimaient que la crise avait eu des répercussions sur leur structure. Près de 25 % estiment même que les difficultés rencontrées au niveau financier remettent en cause l’existence de l’association ». Cela concerne surtout les ONG et asbl non conventionnées, dont la levée de fonds a été fortement entravée par la crise sanitaire. En même temps, une étude ILRES commissionnée par le Mouvement Écologique a mis en évidence le désir de la population de ne pas revenir à l’avant-COVID-19, mais de profiter de la relance pour créer une société plus humaine, avec des priorités sociales et écologiques au lieu d’un primat économique.

Ce sont donc les associations œuvrant dans le domaine de l’intégration, essentielles pour la cohésion sociale d’un pays avec 48% de ressortissants n’ayant pas la nationalité luxembourgeoise, et les ONG pour le développement qui font face en Afrique, en Asie, et en Amérique latine à des crises humanitaires et alimentaires pour lutter contre les inégalités que cette crise a encore renforcées.

Une société plus humaine, plus écologique et plus solidaire ne naît pas de sociétés anonymes, de valeurs investies et d’actions en bourse, mais d’associations engagées, de valeurs partagées et d’actions sur le terrain. C’est ici que se trouvent le commun et les racines de la démocratie réelle. Soutenir le secteur associatif, et les nombreux bénévoles qui s’y engagent, c’est soutenir ceux qui fondent et font la société.

déi Lénk soutient les revendications que le CLAE, le Cercle de Coopération des ONG portent envers les structures nationales :

  • La reconnaissance de l’importance du secteur associatif dans la cohésion sociale et un soutien politique qui soit à la hauteur des enjeux
  • La reconnaissance de l’engagement bénévole pour maintenir le tissu associatif 
  • La consultation des organisations associatives avant l’adoption de toute décision concernant l’affectation des fonds de l’aide publique au développement, tout particulièrement pour que les subsides concernant les ONG et des solutions adaptées au secteur puissent être négociées
  • Le renoncement aux coupes budgétaires surtout en période de crise car le travail associatif permet aussi de venir en aide aux personnes les plus vulnérables de la société
  • L’octroi d’une ligne budgétaire spécifique pour venir en aide aux associations en difficulté

déi Lénk reconnait l’importance des subsides communaux pour beaucoup d’associations. Cependant, de nombreux problèmes continuent d’exister au niveau local, notamment la difficulté de trouver et de financer des bureaux et des salles de réunion. Surtout dans la capitale, l’explosion de la spéculation immobilière et les effets du capitalisme anti-social chassent des associations de leur bureau vers des endroits plus excentrés et plus difficilement accessibles et créent ainsi des barrières supplémentaires à franchir pour les militant.e.s et le public intéressé.

L’État doit par principe soutenir les acteurs qui tissent et renforcent les liens sociaux. Renforcer le secteur associatif est donc encore plus urgent face à une pandémie qui s’attaque à ces mêmes liens et dont les effets néfastes continuent de mettre à l’épreuve notre vivre-ensemble. 

Pour une révision de fond des lois Covid !

Trois mois après le début des premières mesures pour endiguer la diffusion du virus SARS-CoV-2, l’épidémie a pu être très largement réduite au Luxembourg grâce aux efforts de la population.

Il est d’autant plus décevant de constater que le gouvernement semble incapable de trouver une issue à l’état d’exception malgré des semaines de négociation e.a. dans les commissions parlementaires. déi Lénk fait valoir les principes suivants : 

1) Une politique moderne de pandémie ne peut se baser sur les recettes autoritaires du 19e siècle. Elle doit éclairer les gens sur les faits réels, se baser sur le dialogue et sur la recherche de l’appui. Une réduction des droits fondamentaux ne peut être décidée que sur base d’une situation de danger réel et être proportionnelle à ce danger.

2) La quarantaine (pour des personnes de contact présumées) et l’isolation (pour des personnes testées positivement) peuvent être des instruments utiles pour endiguer des infections si elles sont utilisées avec mesure et proportionnellement à la situation de danger. Elles sont du poison pour les relations sociales si elles sont l’expression de l’État autoritaire.

Nous sommes d’avis que la quarantaine à domicile ou dans un autre endroit doit rester volontaire aussi longtemps qu’un test positif n’a été effectué. Car toutes ces personnes sont d’abord présumées avoir été en contact avec une personne testée positivement uniquement sur base des déclarations de cette dernière.

De même nous sommes d’avis que l’isolation à domicile ou dans un autre endroit doit être obtenue en accord avec la personne testée positivement et en lui accordant le plus d’aides possibles. Particulièrement les personnes se trouvant dans une situation d’urgence (personnes sans domicile, victimes de violence, précaires, réfugiées e.a.) doivent obtenir toute l’aide imaginable pour leur garantir un toit au-dessus de la tête et le respect de leur dignité humaine. Des mesures contraignantes doivent être limitées à des circonstances particulières et être accompagnées de toutes les garanties. Il faut qu’il soit tenu compte des avis clairs de la Commission des Droits de l’Homme et de toutes les instances judiciaires.

3) Les dispositions actuelles sur le traitement des données sont également mises en cause par nous. Même si leur anonymisation a été avancée à trois mois après que la loi ait cessé ses effets, au lieu de 6 mois auparavant, cette disposition risque de s’éterniser au cas où la loi serait prorogée au-delà du 25 juillet. Comme le commentaire de cet article prévoit la continuation de ces données « à des autorités de santé étrangères ou européennes », cela pourrait avoir des suites dangereuses pour la politique d’admission dans d’autres États.

4) Le pouvoir de décision qui revient au parlement doit être accompagné d’un droit de regard sur tous les résultats des recherches et d’autres études afin que toutes les décisions du parlement et de l’administration puissent à chaque instant se baser sur la situation sanitaire réelle et pour éviter une utilisation abusive d’une situation de nécessité.

5) Nous demandons l’inclusion de mesures de contrôle de l’Inspection du Travail (ITM) et de la médecine du travail dans la loi, ainsi que le droit au retrait des travailleur.e.s en cas de danger. Une attention particulière doit continuer à être apportée à tous les domaines des soins médicaux et à la garde des personnes âgées.

déi Lénk continuera d’observer de près ce qui va se passer et ne donnera son accord à ces lois et à d’éventuelles lois qui leur succéderont que si les observations faites ci-avant sont suivies d’effet en substance.

Die COVID-Gesetze müssen grundsätzlich verbessert werden!

Drei Monate nach dem Beginn der ersten Maßnahmen zur Eindämmung des SARS-CoV-2-Virus konnte die Epidemie in Luxemburg dank der Anstrengungen der Bevölkerung sehr stark begrenzt werden. 

Es ist umso enttäuschender, dass die Regierung den Ausweg aus der Notstandssituation trotz wochenlanger Verhandlungen u.a. in parlamentarischen Kommissionen offensichtlich noch immer nicht finden kann. Für déi Lénk gelten folgende Prinzipien:

1) Eine moderne Pandemiepolitik kann nicht mit den autoritären Rezepten des 19. Jahrhunderts daherkommen. Das setzt voraus, dass die Menschen über die realen Fakten aufgeklärt werden, dass mit ihnen geredet und ihre Zustimmung gesucht wird. Eine Einschränkung der Grundrechte kann nur aufgrund einer tatsächlichen Gefahrenlage beschlossen werden. Sie muss proportional zu den Gefahren sein.

2) Quarantäne (für mutmaßliche Kontaktpersonen) und Isolation (für positiv Getestete) können nützliche Instrumente einer Eindämmung der Infektionen sein, wenn sie mit Augenmaß und der Gefahrenlage angemessen angewendet werden. Sie sind jedoch Gift für die sozialen Beziehungen, wenn der Obrigkeitsstaat sich dahinter verbirgt.

Wir sind dafür, dass die Quarantäne zuhause oder an einem anderen Ort freiwillig bleibt solange kein positiver Test gemacht wurde (denn der betroffene Personenkreis ergibt sich zuerst ausschließlich aus den Angaben einer positiv getesteten Person).

Wir sind auch dafür, dass die Isolation zuhause oder an einem anderen Ort im Einverständnis mit der positiv getesteten Person und unter Gewährung der größtmöglichen Hilfestellung zu geschehen hat. Besonders Personen in Notsituationen (Obdachlose, Opfer von Gewalt, prekär Arbeitende, Geflüchtete etc.) müssen jede erdenkliche Hilfe erhalten, um ihnen ein menschenwürdiges Dach über dem Kopf zu garantieren. Zwangsmaßnahmen sind nur bei besonderen Umständen und unter Gewährung aller Garantien zu tolerieren. Die Gutachten der Menschenrechtskommission und aller Gerichtsinstanzen sind eindeutig, ihnen muss Rechnung getragen werden.

3) Wir kritisieren die aktuellen Bestimmungen zur Behandlung der Daten. Auch wenn diese jetzt bereits nach 3 Monaten nach Auslaufen des Gesetzes (anstatt bisher 6 Monaten) anonymisiert werden sollen, so könnte dies bei Weiterführung des Gesetzes über den 25. Juli hinaus eine lange Zeitspanne werden. Zudem schließt der Kommentar des entsprechenden Artikels die Weiterleitung dieser Daten an „ausländische und europäische“ Gesundheitsdienste ein. Dies könnte gefährliche Auswirkungen auf die Einreisepolitik in andere Staaten haben.

4) Da die Entscheidungsgewalt jetzt wieder formal vom Parlament ausgeht, verlangen wir einen Einblick in alle Forschungsresultate und andere Studien, damit jederzeit alle Entscheidungen des Parlamentes und der Verwaltungen auf der konkreten sanitären Faktenlage begründet sind und keine missbräuchliche Ausnutzung einer Notlage möglich sein kann.

5) Wir fordern die Einbindung in das Gesetz von Kontrollmaßnahmen der Gewerbeinspektion (ITM) und der Arbeitsmedizin, sowie ein Recht auf Rückzug der Arbeitenden im Falle von Gefahr. Besondere Vorsicht muss auch weiterhin für alle Bereiche der medizinischen Versorgung und der Pflege gelten.

déi Lénk beobachten die weitere Entwicklung sehr genau und werden ihre Zustimmung zu diesen Gesetzen und zu eventuellen Nachfolgegesetzen nur geben, wenn ihren Bemerkungen im Kern Rechnung getragen wird.

déi Lénk am forum: Viele braucht es um Veränderung zu schaffen!

D’Junis-Ausgab vun der Zäitschrëft forum ass eng Sonderausgab wou am Virfeld vun der Chamberwahlen am Oktober 2018 dozou aluet sech mam Thema Wahlen auserneen ze setzen. Dobäi ginn e.a. déi ënnerschiddlech politesch Offeren an Iddie virgestallt – och déi vun déi Lénk.

Viele braucht es um Veränderung zu schaffen!

In Artikel 1 (Gesellschaftliche Ziele) der Statuten von déi Lénk vom Januar 1999 wird ausgegangen von einer unabhängig von ihr existierenden Bewegung: “Der weltweite Widerstand gegen Entwicklungen, die alles, auch den Menschen selbst, zur Ware degradieren und für den privaten Profit nutzen, nimmt heute neue Formen an und gewinnt an Intensität.”

déi Lénk wurde in einer (politischen) Zeitenwende gegründet, die alle bisherigen linken Strategien und Praktiken in Frage stellte und einen Neuanfang erforderte.

Was die linken MilitantInnen verschiedener Herkunft und die vorher nicht Aktiven verband, waren die alten Menschheitsideale: “déi Lénk treten ein für soziale Gleichheit und individuelle Entfaltung auf allen Ebenen der Gesellschaft.”

“Die Zurückdrängung und Überwindung des Kapitalismus ist für (déi Lénk) nicht Ziel an sich, sondern Mittel zum Zweck.” Wozu? “Einer aktiven Demokratie, auch am Arbeitsplatz und in der Wirtschaft; einer Entwicklung der sozialen Beziehungen zu Gleichheit und Kooperation; der individuellen Entfaltung und Freiheit der Menschen abseits von materieller Not, ökonomischer Ausbeutung, sozialer, geschlechtlicher oder ethnischer Diskriminierung, politischer Unterdrückung, kultureller Entmündigung, Raubbau an der natürlichen Umwelt.”

Der Zweck ist also konkret formuliert. Vor dem Scherbenhaufen der Geschichte wurden Lehren gezogen: “Es gibt kein fertiges sozialistisches Projekt, die Gesellschaft von morgen entsteht aus der Realität von heute, aus den Bedürfnissen und Forderungen der Menschen, die in der heutigen Gesellschaft leben.”

Der Bruch mit der alten Linken vollzog sich folgerichtig auch bei den organisatorischen Prinzipien (Artikel 2):

(-) déi Lénk “betonen die Demokratie « von unten », die autonome Mitarbeit aller, die Beteiligung von Personen, die nicht Mitglied sein wollen, die Offenheit aller Gremien. Funktionen sollen so wenig wie möglich delegiert werden”,

(-) “Mandate in Parlamenten und Gemeinderäten dürfen keine Domäne von « Berufspolitiker/inne/n » werden”.

(-) “Die Gleichstellung der Geschlechter wird auf allen Ebenen von déi Lénk und in deren Aktivitäten zum Ziel gesetzt”.

Die Programmdiskussion die wir heute führen geht auf eine strategische Diskussion zurück die wir auf unserem Seminar nach den Gemeindewahlen angefangen haben: über den Zustand der Luxemburger Gesellschaft und den Standort von déi Lénk, fast 20 Jahre nach der Gründung.

Drei Bruchlinien stellen wir in der Luxemburger Gesellschaft fest:

1. erstens ist der Graben zwischen unten und oben, zwischen denen die arbeiten und denen die daran verdienen, im 200tsten Geburtsjahr des Karl Marx aus Trier so tief und so offensichtlich geworden wie schon lange nicht mehr;

2. wird deshalb auch der demokratische Bruch sichtbar, nicht nur beim Wahlrecht, sondern auch bei der Verfügung aller über den Reichtum, bei den wirtschaftlichen Entscheidungen;

3. sind die ökologischen Existenzbedingungen der Menschheit in Frage gestellt, von den gleichen die für die sozialen und demokratischen Frakturen verantwortlich sind.

Wir wollen die Gesellschaft verändern über die Mobilisierung ihrer Widersprüche. Wir laden alle linken Kräfte in unserer Gesellschaft ein sich an diesem Prozess zu beteiligen, denn viele braucht es um wirklich etwas zu bewirken.

Mit unserem Programm greifen wir Forderungen auf, die von denen kommen, die sich nicht abfinden mit den Beschränktheiten einer Produktionsweise, die prioritär und immer mehr dem Reichtum der Wenigen dient. Wir wollen diese Forderungen zu einem Programm der Vielen zusammenführen.

Wir gehören zur transformatorischen, systemverändernden Linken. Gerade deswegen ist der Stellenwert der Programmdiskussion bei uns so groß.

Die Französische Revolution entstand au seiner Reihe von scheinbar banalen Forderungen, die die Missstände der damaligen Monarchie im Visier hatten, nicht die Monarchie an sich.

déi Lénk

Déi ganz Ausgab kann een online um Site vun der forum liesen ënnert dësem Link.

Prise de position par rapport à la réforme statutaire et la réforme des carrières d’octobre 2015

Permettez-nous de rappeler que lors des débats et du vote des lois concernant la réforme statutaire et la réforme des carrières des fonctionnaires et employés de l’État à la Chambre des Députés le 24 mars 2015, la sensibilité de ‘déi Lénk’ à soumis au vote du Parlement pas moins de 50 amendements, de même que 4 motions concernant les projets de loi en question.

50 propositions concrètes

En ce qui concerne la réforme du statut général des fonctionnaires, nous avions présenté 19 amendements qui traitaient de la durée du stage, de la gestion par objectifs, de la consultation des représentants du personnel lors de la description des postes, du programme de travail et de l’organigramme, de l’entretien individuel, du système d’appréciation, de l’insuffisance professionnelle, de l’ordre de justification, du remboursement prévu des dispenses de service pour formation, du congé de reconnaissance, du reste du congé de récréation lors de la cessation des fonctions, de l’interdiction d’autres occupations lors du congé pour travail à mi-temps, de l’élection démocratique des représentations du personnel, de l’élection de représentations du service, des missions de la représentation du personnel, des attributions d’un comité mixte à conférer également aux représentations du personnel, des conséquences de l’insuffisance professionnelle.

En ce qui concerne la réforme de la loi portant règlementation de la grève, nos 4 amendements traitaient du préavis lors du recours à la grève, de la prolongation d’une grève, du droit à la grève générale ou intersectorielle et la grève de solidarité.

Par rapport à la loi fixant le régime des traitements et des avancements, nous avions soumis 19 amendements concernant la computation de la période de stage, la majoration d’indice, la procédure d’appréciation pour majoration, les critères de nomination à un poste à responsabilité particulière, la définition de l’effectif total, les postes à responsabilité particulière dans l’enseignement, l’indemnité de stage, le maintien de l’expectative actuelle d’avancement et de promotion pendant 5 années, la situation spéciale de la Police et plus particulièrement les grade de substitution et les carrières reclassées.

Par rapport à la loi déterminant le régime et les indemnités des employés de l’État, nous avions soumis 7 amendements concernant l’insuffisance professionnelle, le licenciement pour raison de santé, la période de stage et les carrières reclassées.

Enfin, les motions présentées lors du débat à la Chambre des Députés concernaient encore les carrières reclassées, le suivi de la mise en pratique de la réforme et son adaptation courante aux besoins détectés, l’élection libre des représentations du personnel de l’État et le respect de la convention no 151 de l’OIT.

Le détail des amendements et motions, les débats et votes y relatifs, peuvent être consultés dans le compte rendu des séances publiques de la Chambre des Députés no 11 de la session ordinaire 2014-2015, séance du mardi, 24 mars 2015.

Vous voyez que nous avons pris très au sérieux la réforme du statut et des carrières des fonctionnaires et employés de l’État. Les modifications que nous avions proposées à la Chambre des Députés ont été largement expliquées, aussi bien lors des débats préparatoires dans la commission de la fonction publique, que lors de la séance plénière du 24 mars 2015. Malheureusement, et à l’encontre de leur bien-fondé, aucun de ces amendements n’a été accepté par la majorité des députés.

Nous estimons également que les amendements et les motions en question gardent toujours leur actualité.

L’essentiel des propositions de déi Lénk

Nous estimons toujours qu’un stage généralisé de 3 ans n’est pas adapté aux besoins et qu’il y a lieu d’adapter la durée du stage aux besoins de formation et d’insertion professionnelle de la carrière respective. Ainsi, la durée du stage pourrait être réduite à 6 mois, un an ou deux ans, en fonction des besoins réels. La durée de 3 ans, ensemble avec la réduction des indemnités (80/80/90) ne constitue qu’une pure mesure de réduction des dépenses. Cette mesure rend moins attractives les carrières auprès de l’Etat, avec toutes les conséquences que ceci comporte sur le recrutement, le manque de personnel et la motivation. Voilà pourquoi nous continuons à revendiquer une indemnité de stage à 100%, au lieu des 80/80/90 décidées en mars 2015. En plus, nous estimons que la période de stage doit être computée à 100% lors de l’établissement des carrières.

Nous insistons sur l’indépendance et la neutralité des fonctionnaires de l’Etat, une parfaite qualification. Nous estimons que le travail des fonctionnaires de l’Etat est à apprécier en fonction de ces objectifs d’un service public de haute qualité, et en aucun cas selon des critères du secteur privé. Par conséquent, nous voulons modifier la gestion par objectifs et l’appréciation, pour autant qu’elle soit nécessaire.

Nous estimons que le personnel des administrations de l’État, de même que leurs représentants du personnel, doivent être associés étroitement à l’élaboration des objectifs des services, à la définition des besoins en personnel et matériel, à l’élaboration des programmes de travail et des organigrammes.

Nous nous sommes penchés en détail sur les carrières dite «reclassées» afin que leur revienne tout le bénéfice du reclassement ; voilà pourquoi nous continuons à réfuter les mécanismes qui les privent d’un reclassement complet.

Nous estimons qu’il n’est pas nécessaire de revenir dans la présente sur tous les détails exposés lors des débats sur la réforme du statut et des carrières à la Chambre des Députés, qui gardent toute leur actualité.

déi Lénk continuera à suivre de près l’évolution d’un secteur public et de la situation de son personnel. Un service public au service des citoyens, y compris par une rémunération correcte, la qualification, l’indépendance et la neutralité de son personnel, nous tient à cœur. Dans l’intérêt de tout citoyen, nous nous opposons à toute privatisation de services publics, qui, bien au contraire, doivent être renforcés continuellement en fonction des besoins de notre société.

Télécharger la prise de position

Armutsbekämpfung durch Revis? Ziel verfehlt!

Zu Gast am Land

In Luxemburg, einem der reichsten Länder der Welt, steigt das Armutsrisiko immer weiter an. Fast jeder Fünfte ist zurzeit von Armut bedroht. Jeder Zehnte befindet sich sogar in anhaltender Armut, ist also dauerhaft in finanzieller Not. Am stärksten betroffen sind Kinder und Alleinerziehende.

Das garantierte Mindesteinkommen RMG sollte eigentlich ein Existenzminimum darstellen, das den Menschen erlaubt, ein würdevolles Leben inmitten der Gesellschaft zu führen, und somit die Armut bekämpfen. Die aktuelle Gesetzgebung wird  aufgrund mehrerer Schwachstellen zurzeit reformiert, das RMG durch das Revis („Revenu d’inclusion sociale“) ersetzt. Doch trotz einiger Verbesserungen wird auch durch das neue Gesetz die soziale Eingliederung Aller in die Gesellschaft nicht erreicht.

Für die Regierung ist das erste Ziel der geplanten Reform offenbar nicht die Bekämpfung der Armut, sondern die „Aktivierung“ der Betroffenen. Diese Wortwahl zeugt nicht nur von einer herablassenden Haltung diesen Menschen gegenüber, sie entspricht auch nicht der Realität. Denn der Großteil der aktuellen RMG-Bezieher ist keinesfalls inaktiv, sondern arbeitet sehr wohl.

Dem Anspruch, einen Reiz zum Arbeiten zu schaffen, wird das Gesetz zudem gar nicht gerecht. Laut Berechnungen der Salariatskammer können einige Bezieher ohne eigenes Einkommen durch die Reform eine leichte Erhöhung der Beträge erwarten. Viele arbeitende Menschen, deren geringes Gehalt durch RMG/Revis aufgestockt wird, müssen jedoch mit zum Teil hohen Einbußen rechnen. Dabei liegt der Anteil Jener, die trotz Berufstätigkeit in Armut leben („Working Poor“), jetzt bereits bei 12%.

Weiterhin ist zu bedauern, dass die Gelegenheit verpasst wurde, eine neue Regelung bezüglich der Definition von Haushalten aufzustellen. Diese hat großen Einfluss auf den Entscheid, ob und in welcher Höhe eine Person Revis beziehen kann. Aufgrund der akuten Notsituation auf dem Wohnungsmarkt entscheiden sich immer mehr, vor allem junge Menschen dafür, sich in Wohngemeinschaften zu organisieren um sich so die Wohnkosten aufteilen zu können. Mangels Gesetzgebung gelten sie dann jedoch als ein gemeinsamer Haushalt. Will ein Bewohner Revis beziehen, werden die Einkommen aller Mitbewohner in die Berechnung seines verfügbaren Budgets einbezogen, so dass der Antrag möglicherweise abgelehnt wird oder zu gering ausfällt. Der Betroffene wird somit dazu gezwungen, eine eigene Wohnung zu suchen und höhere Kosten auf sich zu nehmen, um die ihm zustehende Sozialleistung beziehen zu können. Die Katze beißt sich in den Schwanz.

Die Reform des RMG hat ihr Ziel, die soziale Eingliederung Aller und die Bekämpfung der Armut, verfehlt. Vielmehr handelt es sich um eine Bekämpfung der Armen, denen durch zusätzliche finanzielle Sanktionen, sowie lange Fristen bis zur Auszahlung des Revis, das Leben unnötig erschwert wird. Unter 25-Jährige sind weiterhin von der Sozialleistung ausgeschlossen, obwohl diese aufgrund prekärer Beschäftigungen und der schwierigen Wohnsituation oft in besonderer finanzieller Not sind. Werden einige Beträge im Vergleich zur aktuellen Gesetzgebung leicht erhöht, so liegt der Gesamtbetrag, den Betroffene erhalten, bestehend aus Revis und zusätzlichen Familienleistungen, weiterhin unterhalb des Armutsrisikos.

déi Lénk setzen sich vehement dafür ein, dass jeder ohne Armut und in Würde leben kann, indem sowohl die Revis-Beträge als auch der Mindestlohn spürbar erhöht werden.

Carole Thoma
Spriecherin déi Lénk

Tribune libre op RTL/100,7 zum selweschten Thema:

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