Une voix pour déi Lénk est une voix contre la droite.

Chère électrice, cher électeur,

Avec notre programme électoral et notre liste nous avons mené une campagne offensive, se distinguant clairement des autres partis.

Notre slogan “Notre vie. Pas leurs profits » souligne clairement ce dont il s’agit.

Nous prenons les élections européennes au sérieux. C’est dans le Parlement Européen que les contenus politiques qui nous occupent dans les années suivantes sont discutés en premier lieu. Ils représentent la majeure partie des projets de loi.

En Europe on peut faire bouger les choses et on doit le faire. Surtout si on est critiques. Et seulement si on est critiques.

Le Parlement Européen fut toujours dominé jusqu’à présent par une coalition de conservateurs et de sociaux-démocrates. Nous ne voulons d’un renforcement ni de cette coalition ni du parti libéral de droite et de Macron. Le CSV, le LSAP et le DP ont aidé à construire cette Europe néolibérale que nous connaissons aujourd’hui et qui est responsable de la misère sociale massive et du retour des mouvements d’extrême-droite et fascistes en Europe.

Et une voix pour les Verts n’est pas non plus une voix pour un vrai changement, nous le voyons très clairement avec ce gouvernement.

Veillez à ce que les partis responsables de la situation actuelle ne restent pas une nouvelle fois entre eux. Mettez-leur un chien de garde à leurs côtés !

Seulement s’il arrive devant l’ADR, déi Lénk peut espérer obtenir un « siège de reste ». Voilà pourquoi une voix pour déi Lénk est aussi une voix contre la droite. 

Pensez donc dimanche à noircir le cercle au-dessus de la liste 5 – déi Lénk – European Left.

D’Europa vun den Ongläichheete bekämpfen.

« Fir d’Klima ze retten, brauche mir e Systemwiessel“

déi Lénk hu lescht Woch an der Chamber d’gewielte VertriederINNen vun alle Parteie mat enger Resolutioun dozou opgeruff, d’urgence climatique unzëerkennen an deementspriechend ze handelen.

Dës Resolutioun gouf majoritär verworf. Gläichzäiteg gouf vun der Majoritéit eng Motioun proposéiert déi der Klimakris net gewuess ass. Déi politesch VertriederINNen aus de stäerkste Parteien an dem rietsen Eck hunn domat bewisen, dass hire Wëllen zu engem staarken Engagement beim Klimaschutz immens schwaach ass.

Et ass kloer, dass weltwäit d’Multinationalen an déi Superräich am meeschte verschmotzen, an datt d‘Rechnung vun der ekologescher Kris bei deene leie bleift, déi am mannsten dofir kënnen.

Dee Wand muss sech dréinen. D’EU muss deemno de Marché carbone ofschafen, deen den Entreprisen et erméiglech sech e Recht op Verschmotzung ganz bëlleg ze erkafen.

Oft verkafen d’Entreprisen dës Rechter erëm, a maache Gewënn mat Ëmweltverschmotzung.

déi Lénk mengen:

—–> dass, amplaz d’Verschmotzung ze subventionéieren, d’EU déi grouss Verschmotzer iwwer eng CO2 Steier soll sanktionéieren.

—–> dass, d’Energieproduktioun an den Transportsecteur an ëffentlecher Hand soll geréiert ginn an op nohalteg Ziler soll ausgeriicht sinn, wéi d’erneierbar propper Energie an den Ausbau vun de Schinnenetzer.

—–> dass mer der Klimakris just Meeschter gi wa mer eis vun der kapitalistescher Konsumgesellschaft an hire Lobbyen ofsetzen an de Mënsch a seng Ëmwelt erëm an de Virdergrond setzen.

 

„Mir mussen de Steierdumping an der EU stoppen“

Wien huet déi real Muecht an der EU?! Op jiddefalls net d’Europaparlament. D‘Commissioun an de Conseil hunn institutionell gesinn d’Muecht, mee déi real politesch Muecht hunn an der EU grouss Konzerner a Lobbyen.

Mir si konfrontéiert mat enger Zort Imperium. En Imperium vu Konzerner aus Agrarindustrie, der Waffenindustrie, der Pharmaindustrie an de sougenannte GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft).

Dogéint ukämpfen heescht dës Supermuechten anstänneg besteieren, fir dass déi ëffentlech Hand dat Geld do kann asetze wou et gebraucht gëtt, am Interessi vun de Leit a net der sënnloser Profiterwirtschaftung.

déi Lénk wëllen dofir ee Vertrieder oder eng Vertriederin an d’EU Parlament schécken, deen/dat zesumme mat de Parteie vun der europäescher Lénker dofir suergt, dass:

—–> Offshore Gesellschafte verbuede ginn ;

—–> Steierdumping a Konkurrenz innerhalb vun der EU gestoppt ginn;

—–> Auditfirmen sech aus de fiskale Gesetzgebungen eraushalen;

—–> dass d’Machenschafte vun de Grousskonzerner an den Auditfirmen entlarvt ginn an d’Leit och doriwwer informéiert ginn.

 

„Ween eng sozial Unioun well, dee wielt déi Lénk.”

Eng ekologesch Politik geet net op d’Käschte vun de klenge Leit. Well eng richteg ekologesch Politik baséiert op staarken ëffentleche Servicer an enger gerechter Ëmverdeelung vum Räichtum.

Kuerz gesot Ëmwelt-a Klimaschutz ginn Hand an Hand mat Sozialpolitik.

D’Liberaliséierung vun den ëffentleche Servicer déi an allen europäesche Länner stattfënnt, ass de Géigendeel vu Sozialpolitik a verschäerft d‘ekologesch Kris. D’Liberaliséierung schaaft wéineg Gewënner, besonnesch bei de Konzerner a vill Verléierer, besonnesch bei de schaffende Leit. Vu Sozialpolitik profitéiert jiddereen.

Dofir fuerderen déi Lénk:

—–> en europäesche Mindestloun deen an all Memberstaat iwwer der Aarmutsgrenz läit.

Dat heescht dat dann och de Mindestloun zu Lëtzebuerg däitlech erhéicht misst ginn.

—–> eng europawäit Aarbechtszäitverkierzung. D’Leit déi mat hirer Aarbecht de Räichtum schafen, mussen net nëmmen anstänneg dofir bezuelt ginn, mee en Deel vun dësem Räichtum soll hinnen och a Form vun Zäitwuelstand ze Gutts kommen.

Résolution: faisons obstacle à la militarisation !

Faisons obstacle à la militarisation !

Course à l’armement, annulation du traité INF, interventions militaires et criminalisation des migrants : il est aujourd’hui urgent de se mobiliser contre la politique sécuritaire qui est en progression à tous les niveaux. Détourner le regard ou baisser la tête n’est pas possible, car la résistance ne pourra parvenir que des femmes et des hommes, jeunes et moins jeunes, qui revendiquent la paix et non pas la guerre et qui représentent la très grande majorité de notre société. C’est dans cette optique que déi Lénk a salué avec enthousiasme l’appel lancé par la Friddens- a Solidaritéitsplattform ainsi que l’OGBL pour organiser le « Ouschtermarsch » du 6 avril. 600 personnes et plus de 30 organisations ont suivi et soutenu cet appel.

Le Luxembourg est loin d’être un observateur dans cette nouvelle course à l’armement, il y participe et s’engage activement. Le budget de défense augmente sans cesse et une fin n’est pas en vue : 365 millions d’euros sont prévus en 2019 pour les dépenses militaires, contre 210 millions il y a 5 ans. Selon les projections actuelles, les sommes accordées à l’armement dépasseront dans quelques années celles consacrées à la coopération internationale.

S’y ajoute que le gouvernement parle ouvertement dans son projet de loi 7325 de développer un complexe militaro-industriel au Luxembourg, qu’il soutient la mise en place d’une armée d’intervention européenne et qu’il a mis en procédure un projet de loi qui permet à l’armée luxembourgeoise de participer à toutes sortes d’aventures militaires sans mandat international.

Ledit projet de loi 7325 veut modifier trois différentes lois dans le domaine de la défense : La loi sur les opérations militaires à l’étranger (chapitre 1), la loi sur l’organisation militaire (chapitre 2) et la loi sur le financement des dépenses militaires (chapitre 3). Le premier chapitre exempte le gouvernement de la plupart des contraintes législatives par rapport aux missions à l’étranger. Le deuxième chapitre introduit des primes spéciales pour attirer et maintenir le personnel navigant pour le développement de la composante aérienne (A400M, A330 MRTT et hélicoptères NH-90). Le troisième chapitre sert à faciliter les nouvelles dépenses militaires décidés dans la stratégie à long terme (satellites, avions, etc.).

Au lieu de suivre docilement la voie tracée par l’OTAN et les lobbyistes de l’industrie de l’armement, le gouvernement doit enfin se raviser et mener une politique courageuse à contre-courant. La militarisation est synonyme de guerre. Pour garantir la paix, il faut au contraire investir dans la coopération internationale, dans la lutte contre le changement climatique et dans la lutte contre les inégalités sociales. Plus fondamentalement, il faut abolir le système économique actuel basé sur l’exploitation de l’être humain et de la nature et qui génère de par lui-même guerres et conflits.

Pour cela, de?i Le?nk:

(-) dénonce la participation du gouvernement luxembourgeois DP-LSAP-déi Gréng à la militarisation actuelle.

(-) s’engage pour le retrait immédiat du projet de loi 7325 sur les interventions militaires à l’étranger.

(-) appuie tous les mouvements citoyens qui œuvrent pour la paix et le désarmement, que ce soit au Luxembourg ou ailleurs.

(-) réitère sa position que l’OTAN doit être abolie en même temps que tout autre bloc militaire. En attendant, déi Lénk dénonce l’objectif de l’OTAN de consacrer 2% du PIB des États membres a? la défense. Bien au contraire, les dépenses d’armement doivent être revues a? la baisse pour garantir la paix et faire en sorte que davantage de fonds soient disponibles pour les services publics, les infrastructures, la protection du climat et les systèmes de sécurité sociale.

(-) s’oppose a? la mise en place d’une union de défense et d’une armée européenne. Au contraire, il faudrait mettre en œuvre au niveau de l’UE une stratégie de prévention des conflits et des crises tout en mettant l’accent sur l’élaboration de projets visant le développement en matière écologique et la lutte contre les changements climatiques. Il est indispensable d’accorder aux Nations Unies, au Conseil de l’Europe et a? l’OSCE les ressources financières et les pouvoirs nécessaires afin qu’ils puissent mettre sur pied une nouvelle architecture de sécurité.

(-) s’engage pour le maintien et le respect du traite? INF qui interdit le déploiement de missiles nucléaires de portée intermédiaire sur le sol européen. De nouvelles initiatives doivent être prises pour fixer des objectifs de désarmement de manière multilatérale.

(-) exige du gouvernement luxembourgeois de signer et de ratifier le Traite? sur l’interdiction des armes nucléaires de l’ONU et ainsi de rejoindre les 70 pays signataires.

(-) s’engage pour l’interdiction au niveau mondial des systèmes d’armes létales autonomes ou automatiques.

(-) s’oppose à ce que l’aéroport de Luxembourg et la place financière permettent des transactions en lien avec l’exportation d’armements.


Résolution adoptée par la Coordination Nationale de déi Lénk en date du 10 avril 2019

 

 

Vendredi Rouge: Le populisme de droite. Un petit aide-mémoire.

Depuis les années 1990, le populisme de droite s’impose et s’étend au sein des démocraties occidentales, où il connaît des succès électoraux évidents. Mais si ce tournant populiste ne fait plus question, la définition du phénomène, son idéologie, ses revendications, ses causes et les raisons de son succès restent sujets à de vifs débats.

De même, si les critiques consacrées de la gauche n’ont plus assez d’emprise sur les formes actuelles du populisme de droite, comment concevoir une critique actualisée de ce populisme et comment y faire face ?

Avec Thierry Simonelli – psychanalyste, docteur en philosophie et docteur en psychologie. Il travaille comme psychanalyste au Luxembourg.

Vendredi 17 mai au Café «Gudde Wëllen »

Conférence de presse: « Reconstruire l’Union européenne du bas vers le haut ».

Lors d’une conférence de presse, le 14 mai 2019, les candidat.e.s aux élections européennes Sandrine Gashonga, Antoni Montserrat Moliner et Gary Diderich argumentent à partir d’un  d’un constat commun:

« L’Union européenne est en crise. »

Il s’agit d’une crise démocratique et institutionnelle dont les répercussions négatives sont sociales, économiques, écologiques et humanitaires.

Dans tous les pays de l’UE, les inégalités sociales montent, l’écart entre riches et pauvres se creuse, les conséquences du changement climatique frappent d’abord les femmes et les plus démunis, alors qu’ils en sont le moins responsables. Alors que l’Europe est présentée comme un havre de paix, les conflits armés internationaux se multiplient avec le soutien des pays européens participant à la course à l’armement imposée par la politique de l’OTAN. Ces guerres menées en dehors des frontières de l’Union se soldent par des fuites forcées de centaine de milliers de personnes cherchant refuge dans les pays de la communauté européenne.

 L’ambiance est tendue, les populations sont de plus en plus fragilisées.

1. Les profiteurs de la crise

Tout cela profite à une minorité puissante d’acteurs politiques et économiques – Hommes et femmes de la droite libérale et de l’extrême-droite marchent main dans la main avec les actionnaires, PDG et lobbyistes des grandes entreprises de la filière carbone, de l’agrobusiness, du complexe militaro-industriel et enfin de l’industrie pharmaceutique.

Ce sont eux qui gouvernent l’UE et ce sont eux qui divisent les populations pour mieux régner.

Rien ne profite mieux à l’extrême-droite que la misère sociale et la mise en concurrence entre les populations.

2. L’ennemi commun

Il ne faut pas se tromper d’ennemi ! L’accumulation des déceptions politiques a pu dérouter beaucoup de personnes. Sur fond de politiques d’austérité, de crise financière, de montée du chômage, les citoyenn.e.s de l’UE se méfient de plus en plus de l’arrivée des migrants.

Faute de pouvoir dénoncer l’ennemi commun –  c’est-à-dire les politiques en faveur de l’accumulation des profits par les riches et puissants – les expressions xénophobes et racistes se font entendre de plus en plus fortement dans les urnes et dans la rue.

3. Démanteler les faux « beaux discours »

Les gens tournent le dos à la politique européenne. Le sujet ne passionne guère et durant cette campagne électorale on se rend compte à quel point le défaitisme et la déception politique sont présents chez les gens : « ça ne sert à rien de voter » – « rien ne changera jamais ».

On ne peut pas vraiment le leur reprocher. Quelque part nous disons également que l’UE est conçue pour les multinationales et les super-riches et que ce sont eux qui décident de nos vies et de notre avenir dans leur course effrénée au profit. Qu’on se le dise, il n’existe pas de fatalité. Il est important de se rendre compte des dysfonctionnements de l’UE, et d’en défendre et renforcer les mesures et outils existantes pour le progrès social.  Nous croyons en la capacité de changement de cette situation en retenant les mesures directement en lien avec une Europe démocratique et pacifique

« L’Union Européenne n’est pas un havre de paix »

L’un des arguments mis en avant par les pères fondateurs (il s’agissait effectivement que d’hommes) de l’UE pour entamer le projet de construction européenne, était la garantie et le maintien de la paix et de la stabilité au sein de l’UE. C’est un objectif noble que nous soutenons évidemment, mais qui masque le fait que le projet d’intégration européenne repose aussi sur des bases économiques néo-libérales. Avant d’être une union de la paix, l’UE a été conçue comme une union d’industriels , une union économique sur le modèle de la concurrence et du libre-échange.

Si les pays membres de l’UE vivent actuellement en paix, certains ne peuvent pas être considérés comme des pays pacifistes. Dans le sens où 7 pays européens, la France en tête, font partie des 10 plus gros pays exportateurs d’armes dans le monde. De la même manière, l’augmentation des budgets pour l’armement et la militarisation, mettent sérieusement en doute l’idée d’une union pacifique. Au Luxembourg, le budget augmente chaque année de 40 millions d’euros depuis 2016 pour atteindre 365 millions d’euros aujourd’hui et 410 millions projetées pour 2020. Cela dépasse le budget actuellement alloué au logement, malgré la pénurie en logements abordables. Il faut absolument limiter les dépenses militaires au minimum nécessaire pour une politique purement défensive. Le projet de créer une armée européenne, projet à vocation offensive (Fonds européen de défense, PESCO), doit être empêché. Il faut refuser l’idéologie de la  « Puissance Europe ».

« Il faut coopérer de manière solidaires plutôt que de miser sur la militarisation » et donc…

  • (-) s’opposer à la participation de l’Union européenne aux interventions militaires à l’étrande l’ONU ;ger sans mandat légitime
  • (-) viser le démantèlement de l’OTAN et pour y parvenir, promouvoir la sortie des pays européens de cette alliance.
  • (-) s’opposer à l’installation de nouveaux missiles nucléaires en Europe et s’engager en faveur de la dénucléarisation totale du continent ; (Campagne ICAN)
  • (-) œuvrer à un système de sécurité collective en Europe, mettre en valeur le rôle que l’ONU peut jouer pour un règlement pacifique et négocié des conflits;
  • (-) démanteler le complexe militaro-industriel européen qui fait des bénéfices sur la guerre et la misère;
  • (-) interdire les ventes d’armes aux pays belligérants et aux régimes qui ne respectent pas les droits humains;

 

« L’Union européenne n’est plus sans frontières »

L’ouverture des frontières au sein de la communauté européenne garantie par les accords de Schengen, est aujourd’hui remise en cause. Si la libre circulation vaut toujours pour les marchandises et les capitaux, elle ne s’applique plus à la circulation des êtres humains en détresse.

Il faut cesser de traiter la question des migrations comme un problème de sécurité et rompre avec l’idéologie de la « Forteresse Europe ». Une directive récemment votée au Parlement européen par la majorité de la droite et des libéraux, accorde à l’agence de sécurité des frontières FRONTEX un pouvoir sans précédent, par l’allocation d’un budget de 11,3 milliards d’euros de 2021 à 2027, et un renforcement des agents de 70 en 2016 à 10 000 jusqu’en 2027. Il faut dissoudre cette agence et allouer ce budget à la mise en place d’une politique d’accueil respectueuse des droits humains ainsi que dans des mesures permettant de combattre les inégalités sociales et économiques dans les pays d’accueil des réfugié.e.s. Durant les cinq dernières années, 18 297 personnes ont péri en mer Méditerranée. La Commission européenne peut clairement être tenue responsable pour ces décès, notamment en suspendant des missions de sauvetage en mer ( Mission Sophia) et en criminalisant les membres d’ONG venant au secours de migrants en détresse. Sauver des vies ne peut pas être un crime.

« Il n’y a pas de crise des migrants, mais une crise de l’accueil des migrants ». Il faut donc…

  • (-) mettre en place des couloirs humanitaires afin de garantir aux réfugiés des voies d’accès sûres en Europe;
  • (-) redéployer les forces navales des pays de l’Union pour les aider ;
  • (-) protéger les membres des ONG secourant les migrants en détresse en Méditerranée.
  • (-) défendre le statut de refugié.e ; fermer les centres de rétention, ouvrir des centres de réception pour traiter rapidement des demandes d’asile;
  • (-) veiller à ce que toutes les procédures d’asile soient conformes aux enjeux de genre et concernant les personnes LGBTIQ*, particulièrement en mettant en place des centres de coordination chargés de coordonner l’intégration de la dimension du genre ;
  • (-) défendre le droit au regroupement familial pour ceux et celles qui obtiennent un statut de réfugié ;
  • (-) s’opposer aux déportations forcées, surtout vers des pays qualifiés abusivement de « sûrs » (Afghanistan, Iraq…) ;
  • (-) abroger les accords de Dublin qui font porter la responsabilité pour les migrants aux pays comme l’Italie, la Grèce et l’Espagne; les remplacer par une répartition équitable des refugié.e.s entre les pays de l’UE.

 

 « L’Union européenne n’est plus à l’abri du fascisme »

La récupération par l’extrême-droite des colères citoyenn.e.s provoquées par l’abandon du projet de construction d’une Europe pacifique, solidaire et sociale, est un réel danger pour l’Etat de droit européen. S’il faut combattre l’extrême-droite cela ne va pas sans une redistribution du pouvoir parmi les institutions européennes ainsi que d’une reformulation des traités et bien sûr d’une nouvelle configuration politique au sein du Parlement européen.

La libéralisation des services publics et la financiarisation de l’économie sous-jacente, entraînent une dépendance des décideurs politiques vis-à-vis du monde de l’entreprise et de leurs lobbies.

Certains règlements, comme le règlement REACH, permettent de faire obstacle à l’ingérence des multinationales et de leurs représentants.

 « Il faut reconstruire l’Union européenne, en coopérant du bas vers le haut » Cela veut dire que…

  • (-) Les autres institutions de l’Union, en particulier la Commission et le Conseil, ne sauraient agir qu’en fonction des orientations fixées par le Parlement européen et les Parlements nationaux ;
  • (-) De même, ni la Commission ni le Conseil ne sauraient entraver les Parlements dans l’exercice de leurs fonctions de contrôle
  • (-) Des pratiques antidémocratiques comme l’imposition de mesures d’austérité par la « Troïka » (Commission, Banque Centrale européenne et Fonds monétaire international) et par les ministres de finance de la zone euro dans le cadre du Mécanisme européen de stabilité doivent cesser
  • (-) Il faut Renforcer la participation directe des citoyen.ne.s à l’élaboration de règles européennes avec le concours indispensable de la Commission européenne.
  • (-) De même, le recours au référendum à la suite d’un débat public pluraliste et contradictoire doit être encouragé avant l’adoption de tout traité majeur par l’Union et ses États membres.
  • (-) Il faut élargir la  citoyenneté  européenne en permettant en principe aux résident.e.s, qu’ilssoient  ne.s  de  l’Union  ou  ressortissant.e.s  de  pays  tiers,  de  s’exprimer politiquement lors de toutes les élections et de bénéficier des autres droits et libertés garantis aux ressortissant.e.s des États membres. 
  • (-) Il faut redéfinir la répartition entre compétences de l’Union et compétences nationales dans le sens d’une très forte décentralisation, au moyen d’une interprétation extensive du principe de  subsidiarité
  • (-) Il faut un renforcement de la coopération transnationale dans les régions frontalières.
  • (-) Il faut garantir les droits des individus soumis au droit de l’Union, en particulier en soumettant les institutions de l’Union – y compris la Cour de Justice – au contrôle juridictionnel de la Cour européenne des droits de l’homme.
  • (-) Il faut élargir le  principe  de  non-discrimination  à l’interdiction de toute discrimination basée sur l’identité sexuelle et en garantissant le droit à l’accès universel aux soins de santé et à l’avortement au sein de tous les États membres de l’Union.
  • (-) Il faut ratifier et mettre en œuvre la Convention du Conseil de l’Europe relative à la prévention et à la lutte contre la violence à l’égard des femmes et contre la violence domestique introduisant des règles obligatoires et normalisées dans tous les États membres

Privatiséierung vun der Eisebunn

Ëm wat geet et?

De 4. Eisebunnspak (4e paquet ferroviaire), deen d’Regierung mam Projet de Loi 7254 ëmsetzt, ass déi lescht Etapp bei der Liberaliséierung vum europäesche Schinneverkéier.

Häerzstéck dovunner ass d’Ouverture vum nationale Schinnenetz beim Persounentransport fir déi auslännesch Konkurrenz. Deemno kéinten an Zukunft auslännesch Entreprisë vun der CFL Eisebunnsstrecken zu Lëtzebuerg iwwerhuelen. Donieft gëtt och d’Gestioun vun der Infrastruktur nei gereegelt, fir den auslänneschen Operateuren de selwechten Accès zum nationale Schinnenetz ze garantéieren, wéi der CFL.

Ab Dezember 2019 hunn auslännesch Operateuren d’Recht, Servicer um lëtzebuergesche Schinnenetz unzebidden. Ab 2023 muss de Staat eng ëffentlech Ausschreiwung maache fir de nationale Persounentransport op der Schinn, un där sech dann och privat Multinationalen aus dem EU-Ausland kënne bedeelegen. Et sinn awer Ausnamereegelungen am Text enthalen, déi et klénge Länner erméiglechen, ënner gewësse Viraussetzungen ouni Ausschreiwung Kontrakter direkt ze verginn.

Wat ass wichteg?

Säit 2001 leeft déi schrëttweis Liberaliséierung vum europäesche Schinneverkéier an amplaz mol eng Evaluatioun dovunner ze maachen, gëtt elo einfach weider liberaliséiert. Esou eng Evaluatioun hätt gewisen, datt déi ufanks enoncéiert Ziler ni erreecht gi sinn: Et koum net zu enger Verbesserung vun der Offer an och net zu enger Baisse vun de Präisser. Am Géigendeel, den Zuchverkéier huet géigeniwwer vum Stroosseverkéier weider u Buedem verluer an et koum zu Sozialdumping, mat schlëmme Konsequenze fir d’Ëmwelt an d’Aarbechts- a Sécherheetskonditiounen.

A Groussbritannien gouf d’Liberaliséierung vum Persouneverkéier schonn an de 1990er Jore vollzunn an et koum do zu enger konsequenter Verschlechterung vum Service. Grouss Multinationalen hunn sech d’Filetsstécker vum Netz ënnert de Nol gerappt an diktéieren elo d’Präisser, ouni awer ze investéieren. Déi onrentabel Strecke goufen opgelooss. Mëttlerweil sinn 2/3 vun den Awunner dofir, d’Eisebunn erëm ze verstaatlechen.

Fir déi Lénk huet d’Eisebunn eng ganz wichteg Funktioun fir d’Zukunft a muss konsequent ausgebaut ginn, schonn eleng well dëst Transportmëttel immens ëmweltschounend ass. All Mënsch muss sech den Zuch kënne leeschten, och méi entleeë Regioune mussen ugebonne ginn, d’Aarbechts- a Sécherheetskonditioune mussen engem héije Standard entspriechen an d’Offer fir de Konsument muss kontinuéierlech verbessert ginn. All dës Ziler am Déngscht vun der Allgemengheet kënnen net erreecht ginn, wann d’Eisebunnspolitik just nach vun de Profitintresse vun de Multinationalen an hiren Aktionären diktéiert gëtt.

Wéi hunn déi Lénk gestëmmt?

Dogéint! déi Lénk setzen sech konsequent géint d’Privatiséierung vun ëffentlechen Déngschtleeschtungen an. Mir sinn der Meenung, datt nëmme staatlech kontrolléiert Eisebunnsgesellschaften dësem Transportmëttel zu enger néier Renaissance kënne verhëllefen.

De Projet de Loi 7254 gouf mat de Stëmme vun DP, LSAP, Gréng, CSV an ADR ugeholl.

Intégrer au lieu de diviser !

Zu Gast am Land

À l’occasion des élections européennes, la discussion autour de la langue luxembourgeoise a de nouveau échauffé les esprits. Invoquant une “fiche technique” unilatéralement définie, RTL a refusé dans un premier temps de diffuser 2 des 6 messages électoraux de déi Lénk au motif d’être formulés en français. Il a fallu l’intervention de l’Autorité Luxembourgeoise Indépendante de l’Audiovisuel (ALIA) pour mettre les choses au point.

La multinationale RTL Group n’a pas le droit de restreindre l’usage des trois langues au Luxembourg dans des émissions politiques diffusées sous la responsabilité des partis. Une telle restriction est discriminatoire à l’égard des candidat.e.s concerné.e.s. En les privant du droit de s’adresser aux citoyen.ne.s dans le cadre d’une émission de service public, elle limitait leur droit de vote passif, violant ainsi la Constitution.

Bien que chargé d’une mission de service public, RTL Group, société privée dont l’objectif principal est le profit, ne semble pas avoir compris la portée de cette notion. Ainsi, dans son argumentaire transmis à l’ALIA, RTL a transposé aux messages électoraux les règles appliquées aux publicités commerciales. L’incapacité de RTL de distinguer entre le jeu démocratique et le jeu du marché constitue un argument supplémentaire en faveur de la création d’une télévision publique au Luxembourg.

L’approche exclusive de RTL-Group en matière linguistique dans cette affaire a déclenché un véritable shit-storm sur facebook. Des chauvinistes de tout bord ont approuvé la façon d’agir de RTL et ont reproché à déi Lénk d’abandonner l’atout du multilinguisme. On croit rêver ! Ceux qui prônent le monolinguisme (luxembourgeois) dans les messages électoraux présentent ceux qui diffusent des messages en deux langues (luxembourgeois et français) comme des adversaires du multilinguisme.

Revenons à la réalité ! Dans cette campagne européenne, déi Lénk a voulu informer par 2 messages en langue française aussi nos concitoyen.ne.s européen.ne.s qui ne comprennent pas le luxembourgeois, mais qui peuvent pourtant voter dans ces élections. À travers leur inscription sur les listes électorales au Luxembourg, ces personnes ont fait un grand effort d’intégration dans leur pays de résidence qu’est le Luxembourg.

déi Lénk a obtenu gain de cause et compte procéder de même lors des prochaines élections communales, où les Non-luxembourgeois qui résident depuis 5 ans au Luxembourg peuvent aussi voter.

Cette attitude intégrative, qui considère la langue comme un moyen de communication et non de division, voire de discrimination, est violemment attaquée par ceux qui essaient d’usurper politiquement le débat linguistique et de séparer celles et ceux qui parlent luxembourgeois de ceux qui ne le parlent pas. Cette volonté de diviser suivant la langue ou les origines et de susciter la haine de l’autre est bien l’apanage des partis d’extrême-droite.

Pour déi Lénk, qui n’hésite pas de dénoncer ces manoeuvres, ce ne sont pas les différences linguistiques, culturelles ou ethniques qu’il s’agit de mettre au centre du débat politique, mais les inégalités sociales croissantes dans cette Europe neolibérale. Ce sont celles-ci qu’il faut combattre à travers une politique européenne qui ne fasse plus le jeu des multinationales et des superriches et qui ne lèse pas les budgets tant nationaux qu’européen.

La résolution de la grave crise écologique et sociale passe par là !

Guy Foetz

membre de la Coordination Nationale de déi Lénk

Spots censurés par RTL Group : la liberté d’expression n’est pas une « question technique » !

Dans une récente prise de position, RTL a tenté de justifier son refus réitéré de diffuser 2 des 6 spots de déi Lénk au motif qu’ils sont formulés en langue français et sous-titrés en luxembourgeois. Tout cela en invoquant l’autorité supposée des « fiches techniques » élaborées par ses soins.

déi Lénk est consterné par cette réponse, qu’il juge inadmissible. Fût-elle chargée d’une mission de service public, la multinationale RTL Group, détenue par Bertelsmann AG, n’a pas le droit de restreindre l’usage des trois langues mentionnées par la loi du 24 février 1984 sur le régime des langues au Luxembourg au moyen d’une « fiche technique ». Une telle restriction, qui constitue une mesure discriminatoire à l’égard de candidat.e.s admis.e.s sur une liste se présentant aux élections, leur enlève de fait leur droit de vote passif en les privant du droit de s’exprimer, et est, de cet fait, tout simplement inopérante car anti-constitutionnelle comme étant contraire au principe d’égalité entre citoyens. Elle peut donc être ignorée par les partis politiques.  Ce n’est pas à une multinationale, dont le principal objectif est le profit financier et dont la légitimité démocratique est nulle, de redéfinir les règles du jeu politique au Luxembourg.

Tout en restant dans l’attente d’une décision définitive de l’ALIA, déi Lénk se réserve le droit d’user toutes les voies de droit possibles pour défendre la liberté d’expression de toutes et de tous les candidat.e.s, électrices et électeurs au Luxembourg, quelle que soit leur nationalité ou leur origine.

En attendant, déi Lénk :

  • appelle les autres partis politiques à s’engager à leur tour en faveur de la liberté d’expression et le principe d’égalité garantis par la Constitution luxembourgeoise et le droit de l’Union européenne ;
  • précise que ses critiques ne visent pas les différentes rédactions de RTL, mais uniquement la direction de la multinationale RTL Group.

Drénglech Ufro: RTL refuséiert Walspots a franséischer Sprooch auszestralen. déi Lénk protestéieren dogéint.

Question parlementaire urgente concernant la décision des médias appartenant à la société privée ClT-UFA d’exclure de l’antenne des spots électoraux en langue française réalisés dans le cadre de la campagne médiatique officielle pour les élections européennes du 26 mai 2019.

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 84 du règlement de la Chambre des Députés, nous vous prions de bien vouloir transmettre la question parlementaire urgente suivante à Monsieur le Premier Ministre, ministre d’Etat.

Dans le cadre des élections européennes 2019, comme dans le cadre de toute autre échéance électorale, un certain nombre de médias audiovisuels et radiophoniques sont tenus de participer au volet médiatique de la campagne électorale officielle.

L’un des volets de la campagne électorale est la diffusion de spots électoraux réalisés par les différentes listes en lice.

En plus de la radio socioculturelle 100,7, qui, en sa qualité d’établissement public, est tenue de diffuser ces spots, les médias appartenant à la société privée CLT-UFA sont également tenus de diffuser ces spots en vertu de l’accord de concession conclu avec l’Etat.

La diffusion de ces spots, qui sont en principe les mêmes que ceux diffusés par la radio socioculturelle, est prise en main par la régie publicitaire de la maison-mère CLT-UFA.

La diffusion des spots a débuté le lundi, 29 avril 2019.

En date du 17 avril 2019, la régie publicitaire de CLT-UFA a signifié, au grand étonnement des intéressés et contrairement à la radio socioculturelle, que seuls des spots en langue luxembourgeoise ne pourraient être diffusés et que des spots en langue française (pourtant sous-titrés en luxembourgeois), langue officielle du Luxembourg, ne seraient pas diffusés.

Après avoir pris connaissance de cette décision, les intéressés ont saisi l’Alia (Autorité luxembourgeoise indépendante audiovisuelle), laquelle a conclu que la CLT-UFA ne pouvait refuser la diffusion de spots en langue française.

Partant, nous tenons à poser les questions suivantes à Monsieur le Premier Ministre, Ministre d’Etat et Ministre des Médias et des Communications les questions suivantes :

  1. Monsieur le Premier Ministre estime-t-il que cette décision de la société CLT-UFA est conforme à la législation et à la Constitution luxembourgeoise qui établit clairement l’usage des langues nationale et officielle du pays ?
  2. Monsieur le Premier Ministre estime-t-il légitime et légal qu’une société privée liée à un accord de concession avec l’Etat et tenue de participer à la campagne médiatique officielle, puisse déroger au régime des langues du pays de manière arbitraire et discrétionnaire ?
  3. Monsieur le Premier Ministre estime-t-il qu’il est légitime, de surcroît lors d’une campagne électorale européenne, qui est par définition ouverte aux citoyen.ne.s non-Luxembourgeois.es d’un autre Etat membre de l’Union européenne, de limiter la diffusion de spots électoraux à une seule des langues officiellement reconnues au Luxembourg ?
  4. Monsieur le Premier Ministre estime-t-il normal qu’une société privée audiovisuelle et de radiodiffusion ayant contracté un accord de concession en contenant un certain soutien financier de la part de l’Etat et donc du contribuable, puisse fixer ses propres règles concernant les contenus des spots dans le cadre d’une campagne électorale officielle, et se superposer au régime des langues établi par la loi du 24 février 1984 ?
  5. Monsieur le Premier Ministre estime-t-il qu’une telle décision d’exclure de la diffusion des candidat.e.s s’exprimant en langue française, langue officielle du Luxembourg, soit conforme à la législation et à l’esprit européen ?
  6. Monsieur le Premier Ministre ne pense-t-il pas que cette décision de la régie publicitaire de la CLT-UFA constitue un acte discriminatoire envers des candidat.e.s désirant s’exprimer dans une des langues officielles de leur choix ?
  7. Monsieur le Premier Ministre entend-il intervenir le plus rapidement possible auprès de la société CLT-UFA en lui signifiant ses devoirs relatifs à sa mission de service public ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de nos sentiments respectueux,

David Wagner                                   Marc Baum

Député                                               Député

De politesche Stamminee – KONTERBONT

Wéi steet Är Partei zu enger einfach Majoritéit bei Ofstëmmungen iwwer Stéierfroen an Europa?

déi Lénk hunn sech an hirem Programm fir d’Europawalen derfir ausgeschwat, den Unanimitéitsprinzip am Ministerrot bei der Steierpolitik falen ze loossen. Dat giff och dem Europaparlament méi Rechter ginn. Generell si mer der Meenung dass déi Steierkonkurrenz déi sech d’Memberstaate liwwere fir mat niddreger Besteierung grouss Kapitalgruppe wéi z.B. d’GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) oder Ultraräicher unzezéien extrem schiedlech ass. An zwar fir d’Steiergläichheet an domat d’Steiergerechtegkeet an den eenzele Länner an tëschent de Länner. Och wann se eis oft net wäit genuch ginn, hu mer ëmmer Propositiounen a Richtung vun enger méi gerechter Steierpolitik ënnerstëtzt. Esou wëlle mer an Europa eng méi transparent Steierpolitik, eng gemeinsam minimal Betribsbesteierung, eng Finanztransaktiounssteier. Mer wëlle géint Steierevasioun a Steieroptiméirung virgoen. Mer wëllen den europäesche Budget erop setze fir och endlech eng ambitiéis europäesch Ëmwelt- a Klimapolitik an d’Weeër kënnen ze leeden. Leider setzen déi aner Parteien zu Lëtzebuerg nach ëmmer op eng Politik vun der nationaler Ofgrenzung a vun der Favoriséierung vun de Profitter a vum grousse Kapital.

EU ass zu engem gewësse Moment vill a schnell gewuess. Och iwwer Tierkei als Bäitrëttsland ass vill diskutéiert ginn. Sidd Dir der Meenung, datt Tierkei enges Dages an d’EU bäitriede soll a falls jo, ënner wat fir enge Bedéngungen?

D’Tierkei ass e Land mat europäesche Wuerzelen a mécht d’Bréck zum Noen Osten. Si ass zënter 1999 unerkannte Kandidatin fir an d’europäesch Unioun. Et gëtt dogéint identitär Widderstänn op der rietser an extrem rietser Säit an der EU déi virun allem mat der Relioun begrënnt ginn. Déi Grënn leene mer decidéiert of. Et gëtt awer och Bedenken déi mat der momentaner politescher Situatioun an der Tierkei ze dinn hunn: Aschränkung vun de politesche Rechter, Ënnerdréckung vun de Kurden, Pläng zur Erëmaféierung vun der Doudesstrof. Déi Bedenke mussen aus dem Wee geraumt ginn ir d’Tierkei ka bäitrieden. Mer ënnerstëtzen awer och d’Oppositioun an der Tierkei déi d’EU derzou opfuerdert, d’Verhandlunge net definitiv ofzebriechen, well en Ofbroch vun de Verhandlungen giff d’Spill maache vun den identitär reliéise Kräften a vum Erdogan.

De ganzen Zodi em de Brexit, huet Tatsaach opgedeckt, datt et keng kloer Prozedur gëtt, wann e Land aus der EU austriede wëll. Muss d’EU sech, Ärer Meenung no, esou séier wéi Méiglech esou Prozedure ginn? Muss d’EU sech net och kloer Kriterien a Prozedure ginn fir e Land aus der EU auszeschléissen, wann et sech guer net méi un de Wäerter vun der EU orientéiert?

Mer mengen net dass déi Diskussiounen iwwer den Austrëtt vu Groussbritannien aus der EU Zodi sinn. Et geet hei em d’Intresse vun de schaffende Leit an engem vun deene wichtegste Länner an Europa. De Referendum vun 2016 war leider dominéiert vu rietsen, friemefeindlechen Tendenzen. Mee en hat och als Ënnerlag d’Onfäegkeet vun der EU a vun der proeuropäescher politescher a wirtschaftlecher Klass a Groussbritannie selwer, d’Intresse vun deene « Ville géint déi Wéineg » ze vertrieden. D’Labour-Partei ass beim Referendum fir de Verbleif an der europäescher Unioun agetratt, awer wollt se vu bannen änneren. Haut gesinn ëmmer méi Britten an, dass dat déi richteg Haltung war an d’Meenunge sinn am Gaang sech z’änneren. déi Lénk wëllen déi Haltung ënnerstëtzen. Duefir si mer derfir agetratt, Groussbritannien méi Zäit ze ginn, fir dass se och kënnen un den Europawalen deelhuelen, an och fir dass d’Resultat vun engem Austrëttsaccord dem Vollek kann ënnerbreet ginn. Den Traité vun der EU (Art. 50) gesäit dat fir, an dat ass jo och elo geschitt. Mer brauche keng Bestëmmungen déi et méi liicht maachen esou e Land aus der EU « erauszekieren », wéi de Frank Engel (CSV) an aner Rietser et fuerderen. D’Solidaritéit tëscht de Länner ass e Grondprinzip vun der EU.

Mer sinn awer wuel der Meenung dass d’Wäerter vu mënschlecher Würd, vu Fräiheet, vun Demokratie, vu Gläichheet, vu Rechtsstaat, vu Mënscherechter, och vu Minoritéiten, wéi se am Artikel 2 vum EU-Traité stinn, mussen an alle Länner agehale ginn. Och do gesäit den Traité eng Prozedur géint déi Länner fir, déi sech net dorun halen. Dat huet awer elo näischt direkt mam Brexit ze dinn.

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