Question parlementaire relative aux bénéficiaires d’une procédure de regroupement familial

Monsieur le Président,

Tout en remerciant Madame la Ministre de sa réponse à ma question parlementaire du 8 juillet 2021 relative aux bénéficiaires d’une procédure de regroupement familial (n°4636) et aux explications qu’elle a pu me donner, je me permet de poser encore une question supplémentaire relative au même sujet.

Dans sa réponse, Madame la Ministre préconise comme solution au problème soulevé que « le membre de famille autorisé à venir au Luxembourg dans le cadre du regroupement familial, et séjournant légalement dans un autre État membre, rejoigne uniquement le regroupant au Luxembourg, une fois qu’ils ont trouvé un logement non géré par l’ONA. »

Les membre d’une famille ont, dans de pareils circonstances, forcément été séparés à un moment donné lors de leur fuite et ont dû parcourir des procédures d’asile dans des pays différents qui durent pendant de nombreux mois. Il est sans dire qu’une telle séparation prolongée est très difficile à vivre pour n’importe quelle famille. Et puisque la recherche d’un logement au Luxembourg pour une personne bénéficiaire de protection internationale peut prendre beaucoup de temps, il me semble nécessaire d’un point de vue humain de rechercher des solutions alternatives. D’autant plus que dans les faits, il s’avère souvent que le membre de la famille se retrouve à la rue au Luxembourg.

Ainsi, j’aimerais poser la question suivante à Madame la Ministre:

1) Est-ce que Madame la Ministre n’est pas d’avis qu’il serait possible d’aménager les règles afin de pouvoir admettre ces personnes dans les structures d’hébergement de l’ONA, d’autant plus que cela concerne un nombre de personnes assez limité? Dans la négative, pouvez-vous m’en détailler les raisons?

Avec mes salutations respectueuses,

Nathalie Oberweis

Député

Voici la réponse à la question parlementaire n°4636

Question parlementaire relative à la participation luxembourgeoise au programme Covax.

Monsieur le Président,

Covax est une initiative ayant pour but d’assurer un accès équitable à la vaccination contre le Covid-19 dans 200 pays. Le Luxembourg s’est engagé à participer à ce programme en faisant don d’un certain nombre de vaccins et de moyens financiers.

Il est dans ce contexte que je voudrais poser les questions suivantes à Madame la ministre de la Santé et à Monsieur le ministre de la Coopération :

  1. A quoi le Luxembourg s’est-il exactement engagé dans le cadre de l’initiative Covax ? Tant au niveau de la donation de vaccins qu’au niveau de la participation financière ?
  2. A la date du 31 août 2021, quelle somme d’argent et combien de vaccins le Luxembourg a-t-il effectivement déboursé ou fait parvenir aux organisateurs de l’initiative ?
  3. Le gouvernement envisage-t-il d’augmenter sa participation à l’avenir ? Si oui, de quelle manière ?
  4. La participation luxembourgeoise à l’initiative Covax, est-elle imputée au budget du ministère de la Santé ou à celui du ministère de la Coopération ?
  5. La participation est-elle comptabilisée comme Aide publique au développement (APD)?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

Nathalie Oberweis

Députée

Réponse

Communiqué: Für eine humanitäre Luftbrücke aus Afghanistan!

déi Lénk fordern angesichts des durch den militärischen Abzug aus Afghanistan geschaffen humanitären Notfalls, dass die Regierung sich bei der heutigen Außenminister-Konferenz der EU für eine Luftbrücke von Afghanistan nach Europa einsetzt, die Ausreisewilligen unbürokratisch und ohne Vorbedingungen hilft. Luxemburg soll sich nach Möglichkeit an einer solchen Luftbrücke beteiligen, sofern die Sicherheit dabei garantiert ist und es nicht zu neuen kriegerischen Auseinandersetzungen kommt. Ausreisen in Nachbarländer Afghanistans müssen finanziell und materiell, auch vor Ort, unterstützt werden, ohne dass daran Verpflichtungen geknüpft wären, die Geflüchtete an der Aus- und Weiterreise hindern könnten. Dabei muss Frauen und Kindern als den am stärksten Gefährdeten prioritär geholfen werden.

Sollten sich verschiedene europäische Länder nicht an dieser humanitären Aktion beteiligen wollen, muss Luxemburg eine humanitäre „Koalition der Willigen“ vorschlagen und sich daran aktiv beteiligen.  Außenminister Jean Asselborn hat in Auseinandersetzungen mit dem Lëtzebuerger Flüchtlingsrot (LFR) zu den Asylprozeduren in Luxemburg, sowie mit der, Geflüchtete unterstützenden, Organisation Passerell, inbesondere in Bezug zu den Verfahren für afghanische Geflüchtete, immer wieder betont, dass Luxemburg alles tue um diesen Menschen zu helfen. Wir werden ihn besonders in diesem Notfall beim Wort nehmen!

Auf die Ursachen des Debakels in Afghanistan und die daraus zu ziehenden Lehren in der Außen- und Friedenspolitik wird zurückzukommen sein. Jede neue Regierung in Afghanistan muss durch die UNO zur Einhaltung der Menschen-, Frauen- und Kinderrechte verpflichtet werden. Kurzfristig gilt es aber vor allem den Menschen vor Ort so schnell und direkt wie nur möglich zu helfen und ihnen auch in Luxemburg Sicherheit vor Krieg und Verfolgung zu bieten.

Dieser Appell wurde vor dem Außenminister-Treffen an Jean Asselborn weitergeleitet.

Question parlementaire relative à l’application de la circulaire n°3324

Monsieur le Président,

En date du 24 novembre 2015 le Ministère de l’Intérieur a émis la circulaire n°3324 demandant
aux administrations communales de mettre à disposition des logements paritairement aux
personnes bénéficiaires d’une protection internationale et aux personnes éligibles à des aides
au logement locatif à la recherche d’un logement.

Cette mesure faisait partie d’un paquet de mesures en matière d’accueil et d’intégration des
bénéficiaires de protection internationale dont la transposition était censée intervenir par la
conclusion d’une convention entre l’Etat et les communes. Cette convention prévoyait un
engagement chiffré des communes pour la mise à disposition à parts égales de logements à des
bénéficiaires de protection internationale et à des personnes éligibles à des aides au logement
locatif. Les communes avaient le choix entre la mise à disposition soit de logements dont elles
étaient propriétaires, soit de logements qu’elles louaient auprès de propriétaires-bailleurs
privés.

Il est dans ce contexte que nous voudrions poser les questions suivantes à Madame la Ministre
de l’Intérieur et à Monsieur le Ministre du Logement :

1) Combien de communes ont conclu depuis 2015 la convention précitée avec l’Etat ?
Quelles sont les communes ayant signé une telle convention ?
2) A la mise à disposition de combien de logements pour bénéficiaires de protection
internationale et pour personnes éligibles à des aides au logement locatif les communes
ayant signé depuis 2015 une telle convention se sont-elles engagées ?
3) Combien de logements ayant fait l’objet d’une telle convention entre l’Etat et les
communes ont été loués auprès de propriétaires-bailleurs privés depuis 2015 ?
4) Combien de logements loués auprès de propriétaires-bailleurs privés dans le cadre d’une
telle convention le sont actuellement encore et sont mis à disposition à des bénéficiaires
de protection internationale ou à des personnes éligibles à des aides au logement
locatif ?
5) Quel est le montant déboursé par le Ministère de l’Intérieur pour le volet « logement »
desdites conventions entre l’Etat et les communes depuis 2015 ? Quel montant est prévu
pour ce volet pour l’exercice budgétaire 2021 ?
6) Madame et Monsieur les Ministres sont-ils satisfait des engagements pris par les
communes en matière de mise à disposition de logements dans le cadre desdites conventions ? Quels sont les éléments pouvant expliquer aux yeux de Madame et
Monsieur les Ministres les réticences des administrations communales à mettre à
disposition davantage de logements ?
7) Vos ministères effectuent-ils des mesures de sensibilisation à destination des
administrations communales concernant le dispositif en question ? Si oui, lesquelles ?
Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de nos sentiments respectueux.


Nathalie Oberweis Myriam Cecchetti
Députée Députée

Voici la réponse.

D’EU mécht ee Schratt a Richtung ëffentleche « Country-by-country Reporting ».

De Méinden den 1. Juni 2021 gouf sech op EU-Niveau am sougenannten Trialog op eng Propose gëeenegt, fir den ëffentlechen Country-by-Country-Reporting anzeféieren. Et ass dat eng laangjäreg Revendicatioun vun der Zivilgesellschaft, déi vun déi Lénk reegelméisseg am Parlament gefuerdert gouf. Déi Lëtzebuerger Regierung huet déi Propose an der Vergaangenheet ëmmer hannert de Kulisse bekämpft.

Multinationale wäerten deemno an Zukunft mussen uginn, wéi vill Profit, wéi vill Steieren a wéi vill Mataarbechter se jeeweils an all EU-Land hunn, respektiv an deene wéinege Länner ausserhalb vun der EU, déi op enger Lëscht vun « net-kooperativen Juridiktioune » stinn. Domadder gëtt et méi einfach Musteren vun aggressiver Steiervermeidung ze erkennen an ze bekämpfen.

Des Informatioune ginn och ewell schonn erhuewen, sinn awer nëmme fir d’Steieradministratiounen zougängeg. Nei un dëser Propose ass also, datt déi Informatiounen solle publik gemaach ginn, sou datt Fuerscher, Journalisten an d’Organisatioune vun der Zivilgesellschaft sech selwer kënnen e Bild maachen iwwert d’Ausmooss vun der Steiervermeidung vun de Multinationalen.

Den Trialog gouf allerdéngs massiv vu Lobby-Aktivitéiten vun de grousse Multinationalen begleet, déi probéiert hunn via verschidde Regierungen d’Verhandlungen ze torpedéieren.

Deemno ass e Kompromëss mat zimmlech grousse Lacunnen eraus komm. Fir d’éischt emol betrëfft dat just Multinationalen mat engem Joresëmsaz vun iwwert 750 Milliounen Euro, dat heescht just 10% vun alle Multinationalen.

Duerno mussen se fir hir Aktivitéiten ausserhalb vun der EU des Informatiounen just als agreéiert Zuelen uginn, ausser ebe fir déi wéineg kléng Länner déi op enger spezieller Lëscht stinn. Et kann een also weder gesinn wat a gewësse Steieroasen wéi d’Bahamas, d’Cayman Islands, d’British Virgin Islands oder souguer d’Schwäiz fléissen, nach wat an den Entwécklungslänner u Steierrecette verluer geet. Zousätzlech gëtt et nach speziell Ausnahmereegelen déi et de Firmen erlaben « kommerziell sensibel » 5 Joer laang net eraus ze ginn, wouvun se natierlech wäerten massiv Gebrauch maachen.

Trotzdeem begréissen déi Lénk dësen Duerchbroch no jorelaangem Stëllstand. Op dëse Kompromëss um Enn tatsächlech esou ëmgesat gëtt, ass awer aktuell nach alles anescht wéi sécher.

L’UE fait un pas en direction d’un « reporting country-by-country » public

Le lundi 1er juin, dans le cadre du trialogue, les pays de l’Union européenne se sont mis d’accord sur une proposition pour mettre en place le fameux country-by-country reporting public. Il s’agit d’une revendication de longue date de la société civile que déi Lénk a souvent défendue à la Chambre des députés. Dans le passé, le gouvernement luxembourgeois a toujours oeuvré derrière les coulisses afin d’empêcher qu’un tel reporting puisse voir le jour.

Cela veut dire que les multinationales vont devoir déclarer publiquement leur bénéfice, leurs impôts et le nombre de leurs employés dans les pays de l’Union européenne où elles sont actives, voire dans les quelques pays déclarés comme « non coopératifs ». La publication de ces informations permettra de déceler les schémas de l’optimisation fiscale agressive et ainsi de la les combattre.

Actuellement, seules les administrations fiscales ont accès à ces informations. La nouveauté de l’actuelle proposition consiste à rendre ces informations accessibles au grand public de manière à ce que chercheurs, journalistes et acteurs de la société civile puissent mieux cerner le phénomène de l’optimisation agressive des multinationales.

Malheureusement, les lobbys ont tout fait pour affaiblir, voir topriller ce projet en se servant de différents gouvernements.

L’actuelle proposition est donc un compromis, une version édulcorée. D’abord, elle ne concerne que les multinationales qui réalisent un chiffre d’affaire annuel supérieur à 750 millions d’euros, ce aui n’est le cas que pour 10% des multinationales.

Ensuite, les multinationales ne doivent fournir pour les pays qui ne font pas partie de l’UE ou des pays « non coopératifs » que des chiffres agréés. On ne peut donc pas voir ce que font les multinationales dans des paradis fiscaux comme les Bahamas, les Îles Caïmans, les Îles vierges britanniques ou encore la Suisse. De plus, cela ne permet pas de voir combien de recettes fiscales échappent aux pays en développement. Enfin, il y a encore l’exception qui permet aux multinationales de ne pas divulguer des informations « commercialement sensibles » pendant cinq ans.

Malgré ces points faibles, déi Lénk salue cette mesure après des années de débats stériles. Reste maintenant à voir si ce compromis sera appliqué tel quel. Nous nous permettons d’en douter.

Covid-19 : Motion pour la levée des brevets

Osons vaincre la pandémie… et introduire un nouvelle politique sanitaire mondiale !

Les députés déi Lénk déposeront vendredi une motion à la Chambre des Députés qui appelle le gouvernement à soutenir l’initiative des pays en développement pour un accès immédiat à tous les équipements et produits qui servent à lutter contre la pandémie. Plus qu’une simple mesure commerciale, il s’agit de trouver enfin une réponse collective à ce défi mondial.

Déjà en octobre 2020, l’Inde et l’Afrique du Sud ont lancé une initiative à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) visant une levée temporaire des brevets sur tous les équipements et produits qui servent à lutter contre la pandémie. Il s’agit de la solution la plus efficace pour permettre une expansion rapide et massive de la fabrication à l’échelle mondiale de toutes les fournitures nécessaires pour vaincre le virus.

Soutenue entretemps par plus de 120 États et une longue liste de personnalités dans le monde, cette initiative reste cependant bloquée à l’heure actuelle à cause de la résistance d’une minorité de pays riches. L’Union européenne, les États-Unis et quelques autres pays développés refusent d’emprunter cette voie, renvoyant aux dispositifs des licences volontaires ou obligatoires, respectivement à l’initiative Covax des Nations-unies qui est censée garantir un approvisionnement des pays en développement en matière de vaccins.

Ces alternatives modestes avancées par les pays industrialisés sont cependant loin de pouvoir dégager le même potentiel qu’une levée temporaire des brevets. Force est de constater qu’elles servent surtout à mieux défendre les intérêts de l’industrie pharmaceutique. Au niveau de l’OMC, les pays initiateurs ont développé un argumentaire convaincant qui démontre à quel point les brevets posent un obstacle sérieux au déploiement des politiques sanitaires dans le monde et pourquoi les autres solutions ne sont pas viables.

Une levée temporaire des brevets pourrait par ailleurs sonner l’avènement d’une collaboration internationale entre États pour ce qui est de développer et d’intensifier la production et la fourniture des produits. D’autant plus que les vaccins disponibles actuellement ont été largement financés par de l’argent public. Au lieu d’abandonner la politique sanitaire mondiale aux intérêts commerciaux de quelques sociétés très controversées, il s’agit d’apporter une réponse collective au défi mondial auquel tous les pays sont confrontés et de ressortir renforcés de cette crise à travers un multilatéralisme renouvelé.

Le nationalisme qui prévaut actuellement en matière de lutte contre la pandémie de la Covid-19 est une voie sans issue. Le Parlement luxembourgeois, en soutenant la motion de déi Lénk, a l’occasion de déclencher un changement de position au niveau de l’Union européenne qui serait, le cas échéant, très certainement déterminant dans les discussions à l’OMC.

Covid-19: Motion zur Aufhebung des Patentschutzes

Die Pandemie überwinden und eine neue globale Gesundheitspolitik einleiten!

Die Abgeordneten von déi Lénk werden am Freitag einen Antrag (Motion) im Parlament einbringen, der die Regierung dazu auffordert, die Initiative der Entwicklungsländer für eine temporäre Aufhebung des Patentschutzes bei Geräten und Produkten zur Covid-Bekämpfung zu unterstützen. Es geht darum, eine kollektive Antwort auf diese weltweite Herausforderung zu finden.

Bereits im Oktober 2020 haben Indien und Südafrika bei der Welthandelsorganisation (WTO) einen Vorschlag eingebracht, der auf eine temporäre Aufhebung des Patentrechtes abzielt auf allen Gerätschaften und Produkten, die für die Bekämpfung der Covid-Krise notwendig sind. Dabei handelt es sich um die wirksamste Lösung, auf einer weltweiten Ebene eine schnelle und massive Produktionssteigerung zugunsten der Pandemie-Bekämpfung herbei zu führen.

Diese Initiative wird mittlerweile von rund 120 Staaten und zahlreichen internationalen Persönlichkeiten unterstützt, während eine Minorität von reichen Ländern den Antrag seit Monaten blockiert. Die Europäische Union, die Vereinigten Staaten und einige weitere Industrieländer verweigern ihre Zusage mit Verweis auf die Möglichkeiten der freiwilligen oder obligatorischen Lizenzen, beziehungsweise auf die Covax-initiative der Vereinten Nationen, die den Entwicklungsländern eine Grundversorgung mit Impfstoffen garantieren soll.

Diese in ihrer Reichweite sehr bescheidenen Alternativen können bei weitem nicht das Potential entwickeln, das von einer temporären Aufhebung des Patentrechtes ausgehen würde. Sie werden vor allem als Scheinargumente vorgeschoben, um die Interessen der Pharmakonzerne zu schützen. In der WTO haben die Initiatoren auf überzeugende Art und Weise dargelegt, warum das internationale Patentrecht die sanitären Gegenmaßnahmen stark einschränken und warum die oben genannten Maßnahmen keine vollwertige Alternativen darstellen.

Die zeitweilige Aufhebung des Patentschutzes könnte darüber hinaus eine neue Ära der internationalen Zusammenarbeit einläuten, wenn es darum geht, die Entwicklung und Produktion von Geräten, Medikamenten und Impfstoffen zu intensivieren. Dies umso mehr, da auch alle aktuell verfügbaren Impfstoffe zu einem Großteil mit öffentlichen Geldern finanziert wurden. Anstatt die globale Gesundheitspolitik den kommerziellen Interessen einiger fragwürdiger Pharmakonzerne zu unterwerfen brauchen wir eine kollektive Antwort auf gemeinsame Herausforderungen und einen neuen Multilateralismus, um gestärkt aus dieser Krise hervor zu gehen.

Der aktuelle Nationalismus bei der Krisenbewältigung ist eine Einbahnstraße. Das luxemburgische Parlament hat mit einer Zustimmung zur Motion von déi Lénk die Möglichkeit, ein Umdenken innerhalb der EU auszulösen, welches auf Ebene der WTO sehr wahrscheinlich entscheidend sein könnte.

Pas de profit sur la pandémie!

Le 25 février, Jacques Maréchal du PCF Moselle et le député déi Lénk David Wagner se sont rencontrés à Audun-le-Tiche pour soutenir l’initiative citoyenne européenne #noprofitonpandemic (pas de profit sur la pandémie) dont l’objectif est de faire des vaccins contre le Covid un bien commun. Cela permettrait d’accélérer la production des vaccins et d’en assurer la gratuité. Deux mois seulement après que les premiers vaccins ont été autorisés, il apparaît clairement que la production est à la traîne et que cela risque de compromettre une vaccination globale rapide et de pénaliser surtout les pays en voie de développement. De plus, les recherches ayant mené à la découverte des vaccins en un temps record ont largement été financées par de l’argent public. Il est donc évident que ces vaccins doivent appartenir à tout le monde et non seulement aux entreprises pharmaceutiques qui les ont élaborés grâce à l’argent des contribuables.

Signez donc tous cette pétition. Il faut 1 million de signature jusqu’en novembre 2021:

https://noprofitonpandemic.eu/

Communiqué: Soutien à la lutte pacifique du peuple de la Biélorussie !

Soutien à la lutte pacifique du peuple de la Biélorussie !

Déi Lénk exprime son soutien à la lutte pacifique du peuple de la Biélorussie pour des élections démocratiques et transparentes. Les protestations de masse qui se déroulent depuis deux mois montrent que les résultats de l’élection présidentielle du 9 août et la victoire annoncée de Loukachenko sont largement considérées comme illégitimes. 

Nous protestons fortement contre la répression et la violence exercée contre les manifestant.e.s et nous exigeons la libération de tous et toutes les prisonnier/ères politiques. Nous sommes solidaires avec le Parti de gauche Juste Monde/Spravedlivii Mir, qui fait partie comme nous du Parti de la gauche européenne, dans son combat pour la démocratie, contre la répression et pour une perspective sociale et juste pour le peuple de la Biélorussie. Nous nous opposons fermement à toute ingérence étrangère, que cela vienne de l’Union européenne, des États-Unis ou de la Russie.

L’Etat doit faire pression sur ArcelorMittal.

Communiqué de presse:

Pour déi Lénk, la suppression annoncée de 15% des postes chez le groupe sidérurgiste ArcelorMittal est inacceptable. Sans consultation préalable avec le gouvernement et sans prévenir les syndicats, ArcelorMittal semble préparer une manœuvre stratégique afin de restructurer l’entreprise aux frais de l’Etat et des salariés en prétextant la crise de la Covid-19. Ce sont la volonté du groupe de procéder en même temps à 123 nouvelles embauches, les chiffres précis sur les suppressions envisagées ainsi que l’absence d’informations sur les usines concernées qui créent la suspicion.

Il ne faut pas oublier qu’ArcelorMittal n’a cessé de bénéficier d’aides étatiques et que l’entreprise s’est engagée à investir au Luxembourg. S’y ajoutent également qu’ArcelorMittal a profité d’« aides indirectes » comme l’utilisation gratuite de décharges illégales au Luxembourg. La pandémie de la Covid et un marché de l’acier en surproduction ne peuvent ainsi pas justifier la suppression de plus 570 postes au Luxembourg exclusivement.  Les détails qui justifieraient une telle suppression font donc clairement défaut.

De nouveau, nous contestons le manque d’influence étatique sur l’outil de production sidérurgique au Luxembourg. Des alternatives à la quête destructive du profit maximal existent bel et bien, par exemple chez nos voisins en Sarre. 

déi Lénk est solidaire avec les salariés du groupe qui viennent de recevoir un coup de massue terrible et appelle le gouvernement à faire tout pour conserver ces postes et rappeler à ArcelorMittal ses engagements. déi Lénk exige également qu’ArcelorMittal s’engage à conserver tous les sites de production luxembourgeois restants. déi Lénk suivra de près l’évolution du dossier et maintiendra la pression.

Der Staat muss Druck auf ArcelorMittal ausüben.

Pressemitteilung:

Für déi Lénk ist der angekündigte Abbau von 15% der Arbeitsplätze beim Stahlhersteller ArcelorMittal inakzeptabel. Ohne vorherige Absprache mit der Regierung und ohne Vorwarnung an die Gewerkschaften scheint ArcelorMittal ein strategisches Manöver vorzubereiten, um das Unternehmen auf Kosten des Staates und der Mitarbeiter umzustrukturieren. Dabei wird die Covid-19-Krise nur als Entschuldigung herangezogen. Dies kann man insbesondere aus der Ankündigung des Stahlherstellers schließen, 123 Neueinstellungen vorzunehmen, sowie aus dem Fehlen von genauen Zahlen zu dem geplanten Stellenabbau und von Informationen über die betroffenen Fabriken.

Es darf nicht vergessen werden, dass ArcelorMittal weiterhin von staatlichen Beihilfen profitiert und dass das Unternehmen sich verpflichtet hat, in Luxemburg zu investieren. Dazu kommt, dass ArcelorMittal auch von „indirekten Hilfsmitteln“ profitiert hat, wie die freie Nutzung illegaler Deponien in Luxemburg. Die Covid-Pandemie und die Überproduktion im Stahlmarkt können daher den Abbau von mehr als 570 Arbeitsplätzen ausschließlich in Luxemburg nicht rechtfertigen. Die Details die einen solchen Abbau rechtfertigen würden fehlen eindeutig.

Wir bestreiten erneut den mangelnden staatlichen Einfluss auf die luxemburgische Stahlindustrie. Alternativen zum zerstörerischen Streben nach maximalem Profit gibt es zum Beispiel bei unseren Nachbarn im Saarland.

déi Lénk ist solidarisch mit den Arbeitern des Stahlherstellers, die gerade einen schrecklichen Schlag erhalten haben, und fordert die Regierung auf, alles zu tun, um die Arbeitsplätze zu schützen und ArcelorMittal an seine Verpflichtungen zu erinnern. Des Weiteren fordert déi Lénk ArcelorMittal dazu auf sich zum Erhalt der luxemburgischen Produktionsstandorte zu bekennen. déi Lénk wird die Entwicklungen genau beobachten und den Druck aufrechterhalten.

Mitgeteilt von déi Lénk

Question urgente relative à l’aide des demandeurs d’asile du camp de Moira en Grèce.

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 86 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre de l’Immigration et de l’Asile dont je vous prie de bien vouloir considérer le caractère urgent.

Dans la nuit de mardi à mercredi de cette semaine, le camp de réfugiés de Moira sur l’île grecque de Lesbos a été l’objet d’un énorme incendie. Désormais, entre 12.000 et 13.000 demandeurs d’asile qui peuplaient ce camp initialement prévu pour accueillir environ 3.000 personnes, se trouvent dans le dénuement le plus absolu.

Au niveau de l’Union européenne, la Commissaire chargée des affaires intérieures a annoncé que l’UE prenait en charge un transfert immédiat vers la Grèce continentale de 400 mineurs. La Norvège a quant à elle également proposé d’accueillir des demandeurs d’asile. En Allemagne, plusieurs Länder ont également appelé le Gouvernement fédéral à accueillir des demandeurs d’asile issus du camp de Moira.

A la vue de cette immense catastrophe humaine, je voudrais poser la question suivante à Monsieur le Ministre de l’Immigration et de l’Asile :

  • Le Gouvernement luxembourgeois entend-il également proposer son aide urgente, par exemple en accueillant un certain nombre de demandeurs d’asile sur le sol luxembourgeois ?

Avec mes salutations respectueuses,

David Wagner

Député

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