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Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je voudrais poser la question parlementaire suivante à Madame la ministre de la Mobilité et des Travaux publics.
En été 2023, les syndicat OGB-L et LCGB sont parvenus à un accord de principe avec la Fédération Luxembourgeoise des Exploitants d’Autobus et d’Autocars (FLEAA) concernant les modalités d’une nouvelle convention collective. Cet accord de principe prévoit des améliorations pour les salarié·e·s et aura donc un impact budgétaire sur les exploitants d’autobus, lequel devrait également se répercuter sur les contrats RGTR entre l’État et les exploitants.
Selon mes informations, le prédécesseur de Madame la Ministre n’avait jamais vu d’inconvénient pour adapter les budgets des contrats RGTR aux modalités de la nouvelle convention collective, mais désormais, cette adaptation se fait attendre de manière inhabituelle. Il semblerait que Madame la ministre ne se soit pas encore prononcé sur la question, raison pour laquelle la nouvelle convention n’a pas encore pu être signée formellement.
Partant, je voudrais poser les question suivantes à Madame la ministre :
1) Comptez-vous adapter les budgets des contrats RGTR avec les exploitants de manière à compenser les surcoûts engendrés par la signature de la nouvelle convention collective?
2) Dans la négative, pouvez-vous m’en donner les raisons? Dans l’affirmative, pouvez-vous me préciser l’échéancier et les étapes de la mise en œuvre ?
De läschte Méindeg, 16. Oktober 2023 huet sech de neien TICE-Kommitee a Büro konstituéiert.
Déi Käerjenger Gemeng ass mat engem Member, hirem Schäffen Frank Pirrotte (CSV) am Büro vum Interkommunale Syndikat TICE vertrueden.
Den Här Pirrotte, wuar Direkter vum Grupp Sales-Lentz, enger Privat-Bustransportentreprise, implantéiert zu Käerjeng. Hei hu mer et mat enger Situatioun vun Interessekonflikt ze dinn, wou et schwéier ze ënnerscheeden ass ob hien d’Interesse vu senger Gemeng oder déi vu sengem ehemalegen Employeur, wou hien zu de Führungsleit gehéiert huet, vertrëtt.
Déi rezent Privatiséierungsversich an d’Iwwerdroe vu Linne déi vum TICE desservéiert ginn, un RGTR-Busser, also un Privatfirmen ofzetrieden, sinn eng bedenklech Entwécklung, a mir froen eis eeschthaft ob hei net déi direkt Interesse vum Sales-Lentz an den Iwwerleeungen an Diskussioune matspille wäerten.
Mir fuerdere dofir déi aner Gemengen an den Innenministär op ,des Kandidatur respektiv déi Nominatioun net ze akzeptéieren, well déi zwou Verantwortungen net kompatibel an deontologesch a politesch ontragbar sinn.
Mat beschte Gréiss,
Marc Baum, Myriam Cecchetti, Gary Diderich a Carole Thoma, déi Lénk Gemengeréit vun Esch, Suessem, Diddeleng an Déifferdeng.
Jean-Claude Thümmel an Andrea Spigarelli fir déi Lénk Sektiounen Péiteng a Schëffleng.
Conflit d’intérêts au TICE.
Lundi dernier, le 16 octobre 2023, les nouveaux comité et bureau du TICE ont été constitués. La commune de Bascharage est représentée par un membre, son échevin Frank Pirrotte (CSV), au bureau du syndicat intercommunal TICE.
M. Pirrotte, ancien directeur du Groupe Sales-Lentz, une entreprise privée de transport par bus, implantée à Bascharage. On a ici affaire à une situation de conflit d’intérêts, où il est difficile de distinguer s’il représente les intérêts de sa commune ou ceux de son ancien employeur, dont il était l’un des dirigeants.
Les récentes tentatives de privatisation et le transfert des lignes desservies par le TICE vers les bus RGTR, c’est-à-dire vers des entreprises privées, constituent une évolution inquiétante, et l’on se demande sérieusement si les intérêts directs de Sales-Lentz ne joueront pas ici dans les délibérations et les discussions.
Nous appelons donc les autres communes et le ministère de l’Intérieur à ne pas accepter la candidature ou la nomination, car les deux responsabilités sont incompatibles et déontologiquement et politiquement insupportables.
Marc Baum, Myriam Cecchetti, Gary Diderich et Carole Thoma, les conseillers de déi Lénk d’Esch, Sanem, Dudelange et Differdange.
Jean-Claude Thümmel et Andrea Spigarelli pour les sections déi Lénk de Pétange et Schifflange.
La période de faste qu’a connue le TICE, « Transports intercommunaux du canton d’Esch », ces dernières années, touche définitivement à sa fin.C’est du moins ce que suggère la lecture de rapports du comité du TICE et du « Concept global de transport en commun pour la région sud du Luxembourg ».
Ainsi, on peut lire dans le rapport du comité du 10 novembre 2022 que le président du bureau du TICE a informé les membres du comité d’une nouvelle convention entre le TICE et l’État. En raison de cette nouvelle convention qu’il s’agit encore de négocier, la participation de l’État au frais de fonctionnement du TICE devrait baisser d’environ 9 millions d’euros. Ce qui correspond à une coupe budgétaire claire de 17%, alors que d’ici 2028 le ministère des Transports publics table sur une croissance des transports publics de 25%. Une coupe de 9 millions d’euros de la subvention étatique est une attaque contre le TICE qu’on ne doit pas laisser passer. Si l’Etat maintient cette baisse, le TICE devra s’adapter à cette nouvelle réalité économique, ce qui veut dire :
une réduction du nombre de lignes de bus ;
une réduction de la fréquence de passage sur les différentes lignes ;
l’arrêt complet du transport scolaire.
Pour assurer ce service, il faudrait 35 bus en moins et, par conséquent, 35 salarié.e.s resteraient sur le carreau.
Et enfin : il n’y aurait plus de nouvelles embauche sous le statut de fonctionnaire.
Mais la création d’un « Réseau Région Sud » ne correspond pas à un agrandissement du TICE, au contraire.
En toute apparence, avec l’arrivée du tram rapide et la réalisation du « Corridor à haut niveau de service », la part du TICE au niveau des kilomètres globalement parcourus risque de diminuer encore. Luxtram SA est une entreprise de droit privé dont la ville de Luxembourg et l’État sont les principaux actionnaires. ET ces deux actionnaires poursuivent clairement une politique aggressive de réduction des coûts. Les salarié.e.s de Luxtram sont des employés privés qui ne jouiront jamais des conditions de travail et salariales plus avantageuses des fonctionnaires communaux.
Le principal argument du TICE pour embaucher à l’avenir des employés communaux et non des fonctionnaires est que le taux d’échec élevé à l’examen d’Etat et au Code 95, que doivent obligatoirement passer les futurs chauffeurs fonctionnaires avant de se faire embaucher crée actuellement une pénurie de personnel.
Le taux d‘échec à l’examen d’admission pour les secteur des transports communaux se situe entre 60 et 70% depuis 2018. C’est ce qui ressort d’une question parlementaire de déi Lénk à la ministre de l’Intérieur. Cette formation doit être revue et le centre de formation doit disposer des moyens nécessaires pour accomplir sa mission correctement.
D’après les informations de la presse, il y a eu depuis 2019 de nombreuses démissions au Centre de formation des conducteurs (CFC) et les infrastructures seraient dans un mauvais état. La ministre de Taina Bofferding ne répond pas à la question sur les raisons à l’origine de ces démissions et, dit-elle, le gouvernement ne peut pas chiffrer le manque de chauffeurs de bus. Mais elle affirme que des discussions avec les acteurs seraient en cours pour rendre le métier de chauffeur plus attrayant et pour adapter la formation.
La pénurie de chauffeurs est déjà importante et cela risque de s’aggraver encore. Nous sommes conscients de l’urgence, mais de supprimer la carrière des fonctionnaires dans le secteur n’est pas la bonne solution pour pallier la pénurie.
déi Lénk revendique:
un subventionnement adéquat du TICE;
une amélioration des conditions de travail et salariales des agents ;
le maintien du statut de fonctionnaire ;
l’extension de l’offre des transports publics et l’amélioration de la qualité de ce service public.
déi Lénk va continuer à se battre pour un transport public performant organisé par les pouvoirs publics.
Un transport public de qualité fait partie intégrante d’une politique de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Seul un réseau performant incitera les gens à laisser leur voiture au garage. Dans le cadre du plan national de mobilité et du plan de mobilité de la ville d’Esch, le transport public fait face à d’importants défis. Nous voulons rappeler au ministre des Transports publics que l’on ne pourra pas s’attaquer à ces défis en sous-traitant le transport public à des acteurs privés.
Et deet sech eppes beim TICE!
Am Géigesaz zu de leschte Joerzéngten an deenen de Syndikat « Transports intercommunaux du canton d’Esch » bal exponentiell gewuess ass, soll et an Zukunft eriwwer si mam Ausbau vum ëffentlechen Transport.
Dat zumindest seet d’Lecture vun TICE Comité-Rapporten an dem sougenannten « Concept global de transport en commun pour la région sud du Luxembourg » viraus.
Am Rapport vum TICE-Comité vum 10. November 2022 ass nozeliesen, dass de President vum TICE Büro, d’Membere vum Comité iwwert eng nei Konventioun tëscht dem Syndikat TICE an dem Staat informéiert huet. Opgrond vun der, nach auszehandelnder neier Konventioun, soll den Apport vum Staat un de Funktiounskäschte vum TICE, ëm ronn 9 Milliounen Euro erof goen. Dëst entsprécht enger Kierzung vu ronn 17 Prozent. Dobäi geet ee beim Ministère des Transports publics dovun aus dat 2028 de gesamten ëffentlechen Transport ëm zimmlech genee 25 Prozent soll wuessen. Eng Kierzung vun 9 Milliounen Euro vun der staatlecher Subventioun ass eng Attack op den TICE déi een sou net ka stoe loossen. Sollt de Staat bei senger Kierzung bleiwen, musse Mesure geholl gi fir mat manner Geld eens ze ginn, dat bedeit:
Eng Reduktioun vun de Linnen déi vum TICE gefuer ginn
Eng Reduktioun vun der Frequenz op den eenzele Linnen
E komplett Astelle vum sougenannte Schülertransport.
Dëst géif eng Aspuerung vu 35 Busse bedeiten an eng Entloossung vu 35 Chauffeuren!
An zu gudder Läscht : Keng weider Astellunge vu Buschaufferen ënnert dem Statutt vum Fonctionnaire.
Mat der Créatioun vun engem « Réseau Région Sud » geet et awer net a Richtung Ausbau vum TICE. Au contraire.
Sou wéi et de Moment ausgesäit, wäert mat der Arrivée vum « Tram Rapide » an der Realiséierung vum sougenannte CHNS: « Corridor à haut niveau de service », d’Part vum TICE un de global gefuerene Kilometer signifikant zeréck goen. Beim Tram Rapide kënnt d’Firma Luxtram an d’Spill. Luxtram SA ass eng privatrechtlech Firma déi der Stad Lëtzebuerg an dem Transportministère als Haaptaktionär gehéiert. D’Ville de Luxembourg an den Transportministère verfollege mat Luxtram kloer d’Zil Aspuerunge beim Personal ze maachen. D’Leit déi bei Luxtram schaffen si privat agestallt a kommen domat ni an de Genoss vun de gudden Aarbechts- a Lounbedéngunge vu Gemengebeamten.
D’Haaptargument vum TICE Comité fir an Zukunft nëmmen nach Employés communaux a keng Fonctionnaire méi beim TICE anzestellen ass, dass se den Exame fir Fonctionnaire ze ginn net packen a well se de Code 95 – déi obligatoresch Formatioun um CFC entweder net packen oder d’Waardezäite beim CFC ze laang sinn.
Den Taux d’Echec beim Opnamexame fir de kommunalen Transportsecteur läit säit 2018 konstant tëschent 60 a 70%. Dat geet aus enger parlamentarescher Fro ervir, déi déi Lénk un d’Inneministesch gestallt hunn. Des Formatioun muss dréngend iwwerschafft ginn an da mussen och méi Moyen’en an des Formatioun an de Centre de Formation gestach ginn.
An der Press konnt een noliesen dass et beim CFC säit 2019 sëlleg Leit demissionéiert hunn. D’Infrastrukture vum CFC sinn aktuell an engem schlechten Zoustand. D’Inneministesch Taina Bofferding geet net op d’Fro nom Grond vun dësen Demissiounen an. D’Regierung kéint och net wësse wéi vill Buschaufferen aktuell feelen. Mee si seet awer an hirer Äntwert dass Diskussioune mat den Acteuren amgaange wiere fir de Beruff vum Buschauffer méi attraktiv kënnen ze gestalten an d’Formatiounen unzepassen.
Elo feele Buschaufferen an an Zukunft wäerten der och nach méi gebraucht ginn.
Mir sinn eis dëser Drénglechkeet och bewosst, mee et ass dee falschen Usaz hei de Beruff vum Buschauffer ze bradéieren an d’Méiglechkeet op eng Carrière am Fonctionnariat quasi ofzeschafen.
Dofir fuerderen déi Lénk :
eng adequat Subventionéierung vum TICE.
Eng Verbesserung vun den Aarbechts- a Lounbedingunge vum Personal
D’Verdeedegung vum Statutt vum Fonctionnaire
Den Ausbau vun der Transportoffer a d’Verbesserung vun der Qualitéit vum ëffentlechen Transport
déi Lénk wäerten sech allgemeng och weider fir en performanten ëffentlechen Transport an ëffentlecher Hand asetzen.
Ee staarken ëffentlechen Transport ass ee wesentleche Bestanddeel vun der Reduzéierung vun den Zäregasen. Nëmmen ee gudden ëffentlechen Transportreseau mécht et méiglech, dass Leit op de Privatauto kënne verzichten. Am Kader vum Plan National de Mobilité an dem lokale Mobilitéitsplang zu Esch steet den ëffentlechen Transport viru groussen Erausfuerderungen. Mir rappelléieren dem gréngen Transportministère dass des Erausfuerderungen net mat enger Auslagerung vun de Servicer vum ëffentlechen Transport u privat Träger ze stemme sinn.
Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le ministre de la Mobilité.
La cadence du tram est passée de 4 à 5 minutes pendant les vacances de pâques. Aux heures de pointe, les rames sont donc bondées, ce qui diminue considérablement le confort des nombreux passagers qui profitent du tram y compris pendant les vacances.
Par conséquent, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le ministre :
Monsieur le Ministre peut-il nous expliquer sur quelles données se fonde la décision de réduire la cadence durant les périodes de vacances scolaires ?
Les autres transports publics n’ont pas fait l’objet d’une telle réduction de cadence. Pourquoi ?
Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.
Le secteur des transports en commun est actuellement touché par une pénurie de chauffeurs d’autobus. Selon des informations relayées par des représentants des fonctionnaires communaux du secteur en question, la pénurie s’expliquerait par des délais d’attente beaucoup trop élevés pour les formations, la faible qualité de ces formations et le taux d’échec élevé des candidat.e.s aux examens. Des articles publiés dans la presse relatent en outre des problèmes structurels au Centre de Formation pour Conducteurs à Sanem (CFC) qui se verrait confronté à un taux important de démissions du personnel depuis 2019.
Or il est évident que le secteur des transports publics et notamment des autobus joue un rôle primordial dans les stratégies de transition vers une mobilité plus durable et que le besoin en chauffeurs bien formés augmentera ainsi dans les années à venir.
Partant je voudrais poser les questions suivantes à Madame la ministre des Affaires Intérieures :
Madame la Ministre peut-elle me fournir des informations au sujet des démissions du personnel – notamment au niveau du personnel administratif et des formateurs.rices – au Centre de Formation pour Conducteurs (CFC) depuis 2019 ? Le CFC est-il actuellement touché par un manque de personnel suite aux démissions ?
Madame la Ministre est-elle conscient des problèmes structurels au CFC, notamment en ce qui concerne la qualité des formations et les délais d’attente beaucoup trop longs ?
Madame la Ministre envisage-t-elle des mesures pour améliorer le fonctionnement du CFC ? Si oui, lesquelles ?
Quel est actuellement le temps d’attende moyen pour les formations pour chauffeurs d’autobus ?
Quel est le taux d’échec aux examens d’admissibilité dans le groupe de traitements D1 pour agents de transports ? Comment ce taux a-t-il évolué au cours des années passées ?
Madame la Ministre peut-elle me chiffrer le manque actuel de chauffeurs d’autobus par rapport au besoin réel ?
Quelles démarches Madame la Ministre entend-t-elle engager pour combattre la pénurie de chauffeurs d’autobus et contribuer au bon fonctionnement des réseaux d’autobus ?
Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.
Mat der Reform vum speziellen Transportservice Adapto sinn d’Krittäre fir eng Kaart ze kréien verschäerft ginn. Zënterhier ginn eis reegelméisseg ongerecht Fäll signaliséiert. déi Lénk sinn onzefridden mat der rigider Haltung vun der Administratioun a fuerdere méi Versteesdemech vum Mobilitéitsminister.
Mir gi reegelméisseg vu Leit kontaktéiert, déi verzweiwelt sinn well se d’Verlängerung vun hirer Adapto-Kaart refuséiert kruten, obwuel sech hiren Handicap net verbessert huet. Esou eng administrativ Decisioun gëtt vun deene Betraffenen als eng grouss Ongerechtegkeet empfonnt an huet ganz oft gravéierend Konsequenzen fir hiren Alldag. En Alldag deen – dat muss ee wuel net betounen – och esou schonn schwéier genuch ass.
A munche Fäll gi Leit och nach duebel bestrooft, well se engersäits hir Adapto-Kaart refuséiert an dann och nach de Führerschäin ewech geholl kréien. Mir si Fäll gewuer ginn, wou Mënsche bei de Kontrolldokter geruff goufen wéinst der Adapto-Kaart. Déi Kontroll huet dann erginn, datt se zwar kapabel wären fir den ëffentlechen Transport ze huelen an dowéinst kee Recht op den Adapto hunn, op der anerer Säit awer net méi kapabel wären Auto ze fueren an dofir de Führerschäin agezunn kruten. Mëttlerweil zécken munch Leit scho fir eng Adapto-Kaart unzefroen, aus Angscht de Führerschäin ze verléieren.
Mir erënneren drun, datt déi onofhängeg Kommissioun, déi bei Grenzfäll soll eng Decisioun huelen, annerhalleft Joer no der Reform nach ëmmer net agesat ass.
Déi ëffentlech Hand ass an der Flicht fir alle Leit mat spezielle Besoin’en a Saache Mobilitéit ze hëllefen. Keng Spuerzwäng kënnen esou eng inflexibel Haltung bei den Adapto-Demanden rechtfäerdegen. Och wa mer d’Efforten vun der Regierung unerkennen, fir den ëffentlechen Transport fir all d’Mënschen zougängeg ze maachen, muss een awer feststellen, datt mer leider nach net esou wäit sinn. Dofir ass esou e speziellen Transportservice fir gewësse Mënschen nach ëmmer onëmgänglech.
déi Lénk fuerderen de Mobilitéitsminister op, méi Flexibilitéit a Versteesdemech beim Ëmgank mat den Adapto-Demanden ze weisen, zemools wann et ëm Grenzfäll geet. Dozou gehéiert och, datt déi onofhängeg Kommissioun esou schnell wéi méiglech muss agesat ginn an datt déi eenzel Fäll net méi ausschliisslech aus medezinesche Gesiichtspunkte gekuckt ginn, mä datt och déi speziell Situatioun vun deene Betraffen berécksiichtegt gëtt.
Adapto : déi Lénk exige plus de souplesse et de compréhension.
Avec la réforme du service de transport spécifique Adapto, les critères pour l’obtention d’une carte d’accès ont été durcies et de nombreux cas d’injustices nous sont régulièrement signalés. déi Lénk s’offusque de l’attitude rigide de l’administration et urge le Ministre de la Mobilité à faire preuve de plus d’entendement.
Nous sommes régulièrement contactés par des personnes qui sont désespérées face au refus de l’administration de renouveler leur carte Adapto. Une décision qui est pour la plupart vécue par les personnes concernées comme une injustice flagrante et qui bouleverse souvent leur quotidien de façon considérable. Un quotidien, doit-on le rappeler, qui est déjà semé de nombreuses entraves pour les concerné.e.s.
Dans certains cas particuliers, des personnes se voient même doublement pénalisées, puisqu’on leur a refusé leur carte Adapto tout en leur retirant leur permis de conduire. En effet, nous avons pris connaissance de cas où la visite médicale afférente, qui se déroule apparemment de façon assez expéditive, a conclu qu’elles étaient aptes à prendre les transports publics, et donc non-éligibles pour la carte Adapto, mais inaptes à conduire une voiture. Déjà des personnes hésitent à demander une carte Adapto par crainte de se voir retirer leur permis de conduire par la suite.
Nous signalons d’ailleurs dans ce contexte que la Commission indépendante, qui est censée trancher dans des cas de figure limite, n’est toujours pas en place un an et demie après la réforme.
Les pouvoirs publics sont dans le devoir de faciliter la mobilité de toutes les personnes à besoins spécifiques. Aucune volonté de faire des économies ne peut justifier une ligne rigide par rapport aux demandes. Si nous saluons les efforts considérables qui sont déployés pour garantir un accès sans barrières aux transports publics, force est de constater que la situation reste encore insatisfaisante. Dès lors, un service de transport spécifique est indispensable pour une partie de la population afin de satisfaire l’objectif d’une société inclusive telle que décrite par la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées.
déi Lénk urge vivement le Ministre de la Mobilité de davantage faire preuve de souplesse et de compréhension dans le traitement des demandes et notamment par rapport à des cas de figure limite. Ceci implique aussi d’accélérer la mise en place de la Commission indépendante, laquelle ne devra pas se limiter à des considérations strictement médicales, mais prendre en compte la situation plus large de la personne concernée.
Me référant à l’article « Geduldsprobe steht bevor », paru dans le « Luxemburger Wort » du 8 octobre 2020, et aux « Observations quant au projet de P&R à la gare de Bascharage-Sanem », émises dans le cadre de la procédure commodo-incommodo de ce projet des CFL et publiées sur le site de la Biergerinitiativ Gemeng Suessem (bigslu.net), j’aimerais savoir de Monsieur le Ministre des Transports :
Quand est-il prévu de débuter les travaux de réduction du boulevard Kennedy à Bascharage se situant entre la gare et la brasserie ? Quel sera l’impact de ce chantier, pendant les différentes phases de construction, sur l’accès à la gare de Bascharage-Sanem pour les différentes catégories d’usagers (piétons, voitures, bus, deux-roues) venant de Bascharage? Ces travaux commenceront-ils dès l’année prochaine, ou à un autre moment à préciser, et quelle en sera la durée prévisible ?
Pouvez-vous confirmer l’information parue dans le « Wort » que des travaux d’abaissement du CR 110 sont prévus sur la hauteur entre Sanem et Bascharage (CR 110) au printemps 2021 pour y construire un «passage à gibier»? Pouvez-vous confirmer la durée y annoncée de ces travaux de 4 ans ? Incluera-t-elle la construction d’un pont du contournement de Bascharage prévu également à cet endroit pour enjamber le CR 110 ? Quel sera l’impact de ces travaux sur l’accès à la gare de Bascharage-Sanem pendant les différentes phases de construction pour les différentes catégories d’usagers (piétons, voitures, bus, deux-roues) venant de Sanem ?
La gare de Bascharage-Sanem restera-t-elle totalement ou partiellement inaccessible pendant la durée annoncée de 4 ans de ces travaux ? La circulation routière entre les localités de Bascharage et Sanem sera-t-elle entièrement ou partiellement interdite pendant cette période? Pouvez-vous déjà me renseigner sur les déviations prévues pour les différentes lignes TICE assurant la liaison des deux communes? Passeront-elles toutes par Niederkorn ? Sera-t-il envisagé de mettre en place des navettes entre la gare de Bascharage-Sanem et les localités proches de la gare pendant les heures de pointe, au cas où la gare de Bascharage-Sanem ne serait plus desservie par les lignes de bus du TICE ?
Pouvez-vous confirmer l’information parue dans le « Wort » que les travaux du parking P&R ne commenceront qu’après ces 4 ans et dureront 2 ans, ce qui porterait la durée totale de l’inaccessibilité complète ou partielle de la gare de Bascharage-Sanem à 6 ans ?
Quel a été le nombre de passagers vers Pétange et vers Luxembourg fréquentant la gare de Bascharage-Sanem (montées et descentes) avant l’entrée en vigueur des mesures sanitaires dans le contexte de la pandémie de la Covid-19 ? Quelle a été l’évolution de cette fréquentation depuis la mise en double-ligne de la liaison Pétange-Luxembourg Gare Centrale?
Pouvez-vous confirmer l’information obtenue par le « Wort » que les CFL recommanderaient aux usagers d’utiliser le P&R prévu de Rodange pendant les travaux du P&R Bascharage-Sanem ? Pensez-vous qu’une telle hypothèse est réaliste en considérant que ce P&R se situe à certainement plus de 6 km en amont de la liaison vers Luxembourg Gare Centrale ? Est-ce que cela signifie que la construction d’un parking provisoire, prévue dans le dossier commodo-incommodo sur le territoire de la commune de Bascharage pendant la durée de construction du P&R Bascharage-Sanem, n’est plus envisagée ? Pour quelle raison ? Et si ce parking provisoire était néanmoins construit, quelle en serait l’accessibilité des deux côtés (Bascharage et Sanem) pendant la durée de sa construction, tenant également compte de la transformation du boulevard Kennedy en voie à circulation réduite ?
Comme la Biergerinitiativ Gemeng Suessem (BIGS) annonce sur son site vouloir introduire un recours devant le tribunal administratif contre l’avant-projet définitif (APD) du contournement de Bascharage à travers différentes zones de protection de la nature, dont une zone NATURA 2000, et que les motifs y invoqués semblent sérieux, ne pensez-vous pas qu’il serait judicieux d’attendre l’issue de ce recours avant de commencer les moindres travaux en relation avec ce contournement, dont le « passage à gibier » prévu ? Ne faudrait-il pas d’abord commencer par la construction du P&R Bascharage-Sanem, ce qui permettrait également d’attendre l’évolution à moyen terme de la circulation et de la pollution dans l’avenue de Luxembourg à Bascharage utilisée comme motif légal de construction du contournement de Bascharage ?
A supposer que le contournement de Bascharage soit construit un jour, ne faut-il pas admettre que la fonctionnalité de la ligne de chemin de fer mise à double voie il y a quelques années, permettant actuellement de relier les communes de Bascharage et de Sanem en 15-20 minutes à la Gare Centrale de Luxembourg, en serait gravement touchée par le fait que le train serait définitivement concurrencé par une nouvelle voie rapide vers Bertrange (contournements de Bascharage et Dippach) qui ne disposerait d’aucun accès aux gares existantes, du moins pas à Bascharage ? Le projet de contournement routier ne compromettra-t-il donc pas définitivement le succès de la valorisation des transports en commun sur cette ligne? Le P&R de Bascharage-Sanem ne risquera-t-il pas d’être disproportionné dans cette hypothèse ?
Depuis le début de la pandémie de la Covid-19 et avec le confinement en mars 2020, les horaires des transports en commun ont connu un certain nombre de changements. Pendant la première phase plus restrictive du confinement, les trains et bus circulaient tous en horaire réduit en semaine, voire en horaire très réduit les dimanches et jours fériés.
A partir de la mi-mai et avec le déconfinement la circulation des trains et bus a doucement repris une cadence régulière pour revenir à la quasi-normalité au mois de juin 2020. Pourtant, les trains et bus de nuit n’ont toujours pas repris leur service. Ainsi, le dernier train à quitter la gare de Luxembourg-Ville les vendredi et/ou samedi soirs part vers minuit. Les réseaux de bus présentent des horaires nocturnes encore plus restreints que les CFL. Dans le réseau des TICE par exemple, le dernier bus à quitter la gare d’Esch-sur-Alzette un vendredi ou samedi soir part tout juste après 23h. De nombreuses localités dans les régions plus excentrées du pays ne sont même plus desservies par bus ou train après 22h voire 23h, plus non plus le weekend.
Même si le couvre-feu à minuit pour les bars et les restaurants est toujours en vigueur, cette réduction prolongée des horaires soulève certains questionnements. D’une part, les derniers bus et trains partent souvent bien avant la fermeture des bars et restaurants. Mais d’autre part, les personnes devraient avoir la possibilité de se déplacer en transports en commun, même après minuit, en sortant de leurs activités sociales, culturelles, sportives ou même professionnelles, surtout les weekends.
Partant je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Transports et des Infrastructures publiques :
Monsieur le Ministre n’est-il pas d’avis que l’offre des trains et bus de nuit les weekends ne s’adresse pas exclusivement aux personnes qui rentrent d’une soirée passée dans les bars ou au restaurant ?
Monsieur le Ministre ne pense-t-il pas qu’il serait utile d’adapter dès à présent les horaires des trains et des bus de nuit au départ de Luxembourg-Ville et d’autres centres urbains de sorte qu’ils tiennent compte à la fois du couvre-feu actuellement en vigueur pour les horaires d’ouverture des bars et restaurants, mais aussi d’un temps transitoire supplémentaire après minuit pour garantir l’accès aux transports en commun à celles et ceux qui travaillent jusqu’aux heures tardives et se déplacent ensuite vers les points d’accès aux transport en commun?
L’offre des trains et bus de nuit des CFL et du réseau RGTR sera-t-elle intégralement rétablie avec la levée du couvre-feu à minuit ou Monsieur le Ministre envisage-t-il une reprise anticipée des trains et bus de nuit de ces deux prestataires ?
Existe-t-il une concertation au niveau du Ministère des Transports avec les responsables des réseaux (inter)communaux comme les AVL et les TICE en vue d’un retour à la normale au niveau des services de bus et de trains nocturnes ?
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations distinguées,
An 38 Stied an Agglomeratiounen a Frankräich ass dat scho Realitéit: un droit universel la mobilité. Hei notzen effektiv méi Leit den ëffentlechen Transport säitdeem e gratis ass.
Lëtzebuerg steet am Stau. Och den Auto bitt da kee Komfort méi. Momentan gi 55,4 % vum CO2 Ausstouss zu Lëtzebuerg vum individuellen Transport aus. Et wier also un der Zäit ëmzeklammen an den Zuch, Bus, Tram, oder op de Vëlo. Fir dëst ze erméiglechen, muss méi an den Ausbau vum ëffentlechen Transport investéiert ginn. Schinnenetzer a Buslinne musse flächendeckend a grenziwwerschreidend entwéckelt ginn, fir d’Leit och an der Peripherie ofzehuelen.
D’Gratuitéit vum ëffentlechen Transport ass méi ewéi eng sozial Mesure. Et ass en universellt Recht. D’Recht mobil ze sinn ouni mussen op en Auto ugewisen ze sinn, egal wou een hi wëll. 16,5 % vun de Leit am Land riskéieren an d’Aarmut ofzerëtschen. Den Auto ass ee Käschtepunkt a bleift ville Leit virenthalen. Dës Leit sinn op den ëffentlechen Transport ugewisen.
Eng universell Gratuitéit vum ëffentlechen Transport géing de Staat 30.000.000€ d’Joer kaschten. En Investissement dat sech rentéiert, well d’Transportbilljeen wéineg Recetten abréngen an de positiven Impakt op d’Ëmwelt an d’Gesondheet vun de Leit méi wichteg ass wéi de Käschtepunkt.
Schon am Dezember 2017 haten déi Lénk an der Chamber de gratis ëffentlechen Transport gefuerdert (Motioun déi Lénk) . D’Motioun gouf deemols net ugeholl, obwuel an dësem Wahlkampf d’Regierungsparteien och mam gratis ëffentlechen Transport werben.
D’Autobunn A3 soll op 3 Spueren ausgebaut ginn, fir de Wuerentransport a Richtung Containerhub Beetebuerg-Diddeleng ze vereinfachen an d’Entwécklung vum Logistiksecteur ze ënnerstëtzen.
Wat ass wichteg ?
Trotz gréisseren Investissementer an de Schinnentransport bleift och weiderhin de Fokus vum Transport um motoriséierten ëffentlechen Transport an um Auto, dat féiert zum Ausbau vum Stroossennetz. D’Vergréisserungkäschte vun der A3 (356 Mio) leien no beim Gesamtbudget vun 305,8 Mio déi de Staat 2016 an de Beräich vun de Schinneninfrastrukturen investéiert huet. D’A3 ass eng staark befuere Beruffsverkéier’s Ax, grad well se eng direkt Verbindung tëscht der Stad an dem Süde bis op Metz, duerch d’franséischt Grenzgebitt erméiglecht. Mëttlerweil pendelen 180.000 Frontalier’e all Dag op Lëtzebuerg wou se schaffen. Vun deene fiert de Gro mam Auto, well grenziwwerschreidend ëffentlech Transportréseau’en quasi inexistent sinn, an och do éischter op motoriséiert Transportmëttel zeréckgegraff gëtt déi gréisstendeels vu private Firme gestallt ginn an d’Schinnenetz net weider ausgebaut oder exploitéiert gëtt. Parallel zu de Vergréisserungspläng vun der A3, huet d’Regierung wëlles déi direkt Zuchverbindung tëschent Volmerange-le-Mines an der Stad iwwer Diddeleng bis 2018 ganz ze sträichen.
Wéi hunn déi Lénk gestëmmt ?
Dergéint ! Bei dësem Infrastrukturprojet handelt et sech em eng Tëscheléisung ouni Nohaltegkeetsfakteur, wou den ëffentleche Persounentransport eng Niewefro bleift.
Bei der Mobilitéitsplanifikatioun feelen zu Lëtzebuerg Alternativen zum Individualverkéier. Dëst ass eng Konsequenz vu feelendem politesche Wëllen, jee nodeem och zeréckzeféieren op ee liberale Wandel bei déi Gréng. Als Matleefer an der Regierung, stinn déi Gréng nët méi als Symbol vun der ekologescher Transitioun, mee als Gréngwäscher vun der Betoniséierung an dem Elektroauto. Och wann sech mëttlerweil eppes an der Mobilitéit beweegt, sou dréit sech de Réckstand awer vu Joer zu Joer mat weider, well keen Ëmdenken a Punkto Wuesstemsentwécklung stattfënnt a och kee Paradigmewiessel a Punkto Wirtschaftspolitik. Bei engem Wuesstem vu 4% Prozent dee weiderhin unhält an all Joers dausende Leit méi an d’Land zitt an d’Awunnerzuel vergréissert, ass et schwéier virstellbar mat dem aktuellen Investitiouns- a Planifikatiounsrythmus op ee gréngen Zweig bei der Mobilitéit ze kommen.
De Gesetzesprojet gouf mat de Stëmme vun der Majoritéit, der CSV an dem ADR votéiert, déi Lénk hunn als eenzeg géint dëst Gesetz gestëmmt. All d’Dokumenter iwwer dëst Gesetz sinn hei ze fannen.