L’intérêt supérieur de l’enfant doit primer

Ce 14 juillet 2023, déi lénk ont présenté en commission parlementaire sa proposition de loi relative à l’interdiction du placement en rétention des personnes mineures (numéro 7633). En effet, le gouvernement continue à maintenir l’option du placement des mineurs alors que les experts des droits de l’enfant disent tous que le placement en rétention d’un mineur est contraire à ses droits, contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant et nocif pour sa santé mentale et émotionnelle. Pire, le gouvernement planifie un nouveau centre de rétention pour familles à côté de l’ancien centre de rétention au lieu de développer des vraies alternatives.

Il y a un an, déi lénk a soumis une autre proposition de loi facilitant le regroupement familial de bénéficiaires de protection internationale et de leurs enfants dits « à charge » (numéro 8028). Il existe en effet une discrimination dans le regroupement familial entre les enfants biologiques et les enfants à charge. Dans l’esprit de l’intérêt supérieur de l’enfant et du droit à la vie familiale, et sachant que dans certaines régions du monde où sévissent des guerres les enfants à charge ne sont pas rares, déi lénk a soumis une proposition de loi facilitant et clarifiant le regroupement familial. 

Cette semaine encore, déi lénk ont initié un débat sur le placement des enfants au Luxembourg. Le Luxembourg continue en effet de placer beaucoup plus d’enfants dans des institutions (60%) que dans des familles d’accueil (40%). Alors que là aussi, les experts en droits de l’enfant disent que le modèle du placement en famille d’accueil est meilleur pour le développement de l’enfant, le gouvernement continue là aussi, tout en affirmant l’importance du modèle de la famille d’accueil, sur la voie de la priorisation du placement dans les institutions, un modèle du XXe siècle.

Nous constatons que les droits des enfants et notamment l’intérêt supérieur de l’enfant, inscrits dans la nouvelle Constitution, ne prime pas vraiment dans la législation ni dans les pratiques actuelles au Luxembourg.

Voici un lien vers notre proposition de loi.

Question parlementaire relative à la commission consultative de l’intérêt supérieur de l’enfant

Monsieur le Président,

L’article 103 de la loi modifiée du 29 août 2008 dispose entre autres que « (l)’intérêt supérieur de l’enfant est évalué individuellement par une commission consultative dont la composition et les modalités de fonctionnement sont fixées par règlement grand-ducal. » La composition de la commission consultative de l’intérêt supérieur de l’enfant précitée est fixée à l’article 1(1) du règlement d’exécution du 4 novembre 2020.

Selon un projet de règlement grand-ducal datant de janvier 2022[1], il est prévu de modifier cette composition en y intégrant un acteur issu de la société civile afin de diversifier davantage l’équipe pluridisciplinaire. Si ce projet de règlement grand-ducal mentionne, entre autres, les conditions que doit remplir l’acteur issu de la société civile, il ne semble pas définir précisément la manière dont la sélection est effectuée lorsque plusieurs acteurs répondent aux critères fixés.

Partant, je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le ministre de l’Immigration et de l’Asile.

1) Est-ce que le projet de règlement grand-ducal mentionné plus haut est toujours d’actualité ? Pour quand la mise en vigueur est-elle prévue ?

2) Est-il prévu d’intégrer dans ce règlement grand-ducal une procédure de sélection ou des critères précis sur la façon dont l’acteur de la société civile est choisi lorsque plusieurs acteurs répondent aux critères fixés ?

3) Dans la négative de la question 2, quels critères Monsieur le ministre entend-il employer pour nommer l’acteur de la société civile lorsque plusieurs acteurs répondent aux critères fixés ?

Avec mes salutations respectueuses,

Nathalie Oberweis

Députée


[1] Projet de règlement grand-ducal portant modification du règlement grand-ducal du 4 novembre 2020 relatif à la composition et au fonctionnement de la commission consultative d’évaluation de l’intérêt supérieur des mineurs non accompagnés prévue à l’article 103 de la loi modifiée du 29 août 2008 sur la libre circulation des personnes et l’immigration.

Indexierung des Kindergeldes mit bitterem Beigeschmack.

Die heute angekündigte Indextranche für den 1.Oktober hat einen bitteren Beigeschmack für die KindergeldempfängerInnen, denn aufgrund der Reindexierung erst ab dem 1. Januar 2022 wird das Kindergeld Stand heute in nächster Zukunft keine Erhöhung erfahren. Damit nimmt das Kindergeld weiter an Wert gegenüber der Lebenshaltungskosten ab, was immer mehr Familien mit Kindern in finanzielle Bedrängnis bringt. déi Lénk haben aus diesem Grund eine retroaktive Indexierung gefordert.

Die Chambre des Salariés hat kürzlich errechnet, dass das Kindergeld seit 2006 durch die Desindexierung 22% an Wert verloren hat. Die 2014 von Familienministerin Cahen durchgeführte Reform der Familienzulagen hat außerdem zu einer zusätzlichen allgemeinen Verringerung der Familienzulagen geführt.

Die Verschlechterung bei sozialen Transferts wie die der Familienzulagen führt in Luxemburg zu einer Erhöhung der von Armut betroffenen Menschen. Liegt das Armutsrisiko in Luxemburg heute mit 17,5% auf einem besorgniserregenden Niveau, so läge es laut Panorama Social der CSL ohne soziale Transferts sogar bei 26,5%! Soziale Transferts spielen also eine zentrale Rolle in der Armutsbekämpfung. Die Verschlechterung der Familienzulagen hat im Laufe der Jahre somit zu einem erhöhten Armutsrisiko geführt. Besonders alleinerziehende Familien sind von diesen Verschlechtungen betroffen. Ihr Armutsrisiko liegt bei 41.2%.

déi Lénk hatten im Rahmen der Haushaltsdebatte 2020 dementsprechend auch eine retroaktive Reindexierung sämtlicher Familienzulagen zumindest ab 2014 (also ab der Reform von 2014) gefordert. Zu diesem Zeitpunkt hätte dies einer Erhöhung um 7,7% der Familienzulagen entsprochen. Dieser Motionsvorschlag wurde damals jedoch abgelehnt.

Die andauernd stark steigenden Wohnkosten gekoppelt an die bereits angekündigte starke Erhöhung der Energiekosten werden für immer mehr Haushalte zu unhaltbaren Belastungen. Die Indexierung der Löhne schafft bei diesen Teuerungen auch nur teilweise Abhilfe, da diese nicht gänzlich im Indexwarenkorb berücksichtigt werden.

déi Lénk sind der Auffassung, dass aufgrund der rasant steigenden Lebenshaltungskosten dringender Handlungsbedarf besteht, um das soziale Abrutschen von immer mehr Haushalten zu verhindern.

Die retroaktive Anpassung der Familienzulagen an die Lebenshaltungskosten ist für uns ein erster wichtiger wenn auch nicht ausreichender Schritt, um gegen die wachsenden Ungleichheiten anzukämpfen und Menschen mit Kindern vor Armut zu schützen.

Proposition de loi pour interdire la rétention des mineurs.

Aujourd’hui, déi Lénk a déposé une proposition de loi pour interdire le placement en rétention de mineurs. Il s’agit de tenir enfin pleinement compte de l’intérêt supérieur de l’enfant tel que les organisations nationales et internationales le préconisent et tel que l’exige la Convention internationale relative aux droits de l’enfant, ratifié par le Luxembourg en 1993. Ces organisations considèrent qu’un placement en rétention est dans tous les cas une violation des droits de l’enfant. Elles soulignent également que l’enfermement est une expérience extrêmement traumatisante pour un enfant et la littérature scientifique sur le sujet abonde clairement dans ce sens. La détention a des répercussions sur la santé mentale de nombreux détenus et ces problèmes s’avèrent particulièrement graves chez les enfants détenus. En général, la détention produit et aggrave des symptômes de dépression et de stress post-traumatique. Pour les enfants, la détention accentue les comportements d’automutilation ainsi que les chances d’être témoins de tels comportements ou maladies chez les adultes.

Le Luxembourg dispose d’un seul centre de rétention situé à Findel près de l’aéroport. Il a pour mission d’accueillir et d’héberger les personnes faisant l’objet d’une mesure de placement. Selon la loi relative à la protection internationale et à la protection temporaire, les mineurs ne peuvent être placés en rétention qu’à titre de mesure de dernier ressort et après qu’il a été établi que d’autres mesures moins coercitives ne peuvent être appliquées efficacement. Ce placement en rétention doit être d’une durée la plus brève possible. Les mineurs non accompagnés ne peuvent être placés en rétention que dans des circonstances exceptionnelles. Toujours est-il que des enfants séjournent régulièrement au centre de rétention et sont donc privés de liberté. Pour l’année 2016, «au moins 48 mineurs, dont au moins un mineur non accompagné, ont été retenus au Centre de rétention», comme l’affirme un rapport coédité par le Ombuds Comité fir d’Rechter vum Kand (ORK). Dans une réponse à une question parlementaire, le ministre Jean Asselborn affirme qu’entre avril et septembre 2017, 19 enfants mineurs ont connu un séjour supérieur à 72 heures au Centre de rétention.

Or, des alternatives existent et la coalition en évoque même une dans son accord de coalition qui prévoit la création d’une structure semi-ouverte pour le placement en rétention de femmes, familles et personnes vulnérables. Notre proposition de loi est donc en accord avec le programme de coalition. Bien que le terme de structure semi-ouverte soit difficile à cerner, il laisse entendre que la liberté de mouvement y sera assuré. Une interdiction pure et simple de la mise en rétention des mineurs, telle que nous la proposons, n’est donc pas de nature à s’opposer au projet du gouvernement.

Gesetzesentwurf zum Verbot der Abschiebehaft für Minderjährige

Heute hat déi Lénk einen Gesetzentwurf zum Verbot der Abschiebehaft für Minderjährige vorgelegt. Es geht darum, das Wohl des Kindes, wie es von nationalen und internationalen Organisationen empfohlen und von der 1993 von Luxemburg ratifizierten Internationalen Konvention über die Rechte des Kindes gefordert wird, vollständig zu berücksichtigen. Diese Organisationen sind der Ansicht, dass die Abschiebehaft in jedem Fall eine Verletzung der Rechte des Kindes darstellt. Sie weisen auch darauf hin, dass die Inhaftierung für ein Kind eine äußerst traumatische Erfahrung ist, und die wissenschaftliche Literatur zu diesem Thema unterstützt dies eindeutig. Die Inhaftierung beeinträchtigt die psychische Gesundheit vieler Inhaftierter, und diese Probleme sind bei inhaftierten Kindern besonders schwerwiegend. Im Allgemeinen führt die Inhaftierung zu Symptomen von Depressionen und posttraumatischen Störungen. Für Kinder erhöht die Inhaftierung das Risiko der Selbstverstümmelung sowie die Wahrscheinlichkeit, solche Verhaltensweisen oder Krankheiten bei Erwachsenen zu beobachten.

Luxemburg verfügt über ein einziges Abschiebezentrum in der Nähe des Flughafens. Dort sind Menschen untergebracht, die auf ihre Zwangsrückführung warten. Laut Gesetz können Minderjährige nur inhaftiert werden nachdem festgestellt wurde, dass andere Maßnahmen nicht angewendet werden können. Diese Haft sollte so kurz wie möglich sein. Unbegleitete Minderjährige können nur in Ausnahmefällen inhaftiert werden. Es bleibt die Tatsache, dass Kinder regelmäßig im Abschiebezentrum leben und daher ihrer Freiheit beraubt werden. Für das Jahr 2016 wurden “mindestens 48 Minderjährige, darunter mindestens ein unbegleiteter Minderjähriger, im Abschiebezentrum inhaftiert”, wie in einem vom Ombuds Comité fir d’Rechter vum Kand (ORK) mitherausgegebenen Bericht angegeben. Auf eine parlamentarische Frage antwortete Minister Jean Asselborn, dass zwischen April und September 2017 19 minderjährige Kinder mehr als 72 Stunden im Abschiebezentrum verbracht hatten.

Es gibt jedoch Alternativen, und die Koalition erwähnt in ihrem Koalitionsvertrag sogar eine, die die Schaffung einer halboffenen Struktur für Frauen, Familien und schutzbedürftige Personen vorsieht. Unser Gesetzesvorschlag steht daher im Einklang mit dem Koalitionsprogramm. Obwohl der Begriff halboffene Struktur schwer zu definieren ist, deutet er darauf hin, dass die Bewegungsfreiheit garantiert wird. Ein völliges Verbot der Inhaftierung von Minderjährigen, wie wir es vorschlagen, widerspricht daher dem Regierungsprogramm nicht.

Keen entweder/oder: Méi Zäit fir d’Kanner. Kannerbetreiung ass kee Business.

„Stell der vir du bass viru kuerzem Papp ginn. Et ass äert éischt Kand. Deng Fra an du dir hutt doheem all Hänn voll ze di mat dem klenge Butz. Mee geschwënn gees du erëm schaffen, dann ass däi Pappecongé ofgelaf. Deng Fra muss dann eleng mam Butz eens ginn. Dat ass jo engersäits schéin, mee anerersäits vill Aarbecht a vill Opreegung. Du frees dech dofir elo scho wat maache wann d’Kand bis méi al ass an dir allen zwee erëm schaffe gitt. Am Léifste géingt dir gären de Choix hunn sou vill Zäit ewéi méiglech mam Kand ze verbréngen, an nach ëmmer kënnen op Kannerbetreiung an der Crèche zeréckgräifen.“

Sou ergeet et ville Leit. D‘Kannerbetreiung hänkt mat wichtegen Decisiounen zesummen déi d’Elteren am Interêt vum Kand fréier oder spéider mussen huelen. D’Kannerbetreiung gehéiert zum Alldag vu ville Stéit dozou. De Produktivitéitsdrock an déi deier Liewenskäschte maachen dat déi meescht Elteren allen Zwee musse schaffen.

Datt Fraen um Aarbechtsmaart aktiv sinn ass näicht Revolutionäres méi. Mä Tatsach ass dat Fraen emsou méi zu eisem Wuelstand bäidroen an d’Ekonomie un d’Rulle bréngen well si nach ëmmer de gréissten Deel vun der Haushaltsaarbecht leeschten an och méi oft ewéi Männer hallef schaffen, oder ganz ophale mat schaffe fir sech kënnen ëm d’Kannererzéiung ze këmmeren. Dat muss sech änneren. déi Lénk proposéieren eng Familljepolitik, déi och fir méi Gläichberechtegung bei der Erzéiungsaarbecht suergt. De Congé parental soll scho wärend dem Congé de Maternité kënnen ugefrot ginn, fir datt besonnesch an der éischter Phas vun der Entwécklung vum Kand d’Elteren zesumme kënne fir d’Kand do sinn.

Fir déi Lénk ass et och wichteg de Leit méi Choix ze loossen a Saache Kannerbetreiung. Méi Choix bedeit an deem Fall net Diversifizéierung vun der Offer u Kannerstrukturen duerch d’Entwécklung vun engem private Marché, mee datt Leit d’Méiglechkeet kréie méi Zäit mat hire Kanner doheem ze verbrénge grad ewéi den universellen Zougang zu enger qualitativ héichwäerteger Kannerbetreiung.

déi Lénk wëllen dofir d‘Aarbechtszäit reduzéieren an de Congé parental verduebelen. D’Kannerbetreiung soll ganz an ëffentlecher Hand bleiwen a grad ewéi d’ëffentlech Schoul fir jidderee gratis sinn. De System vun de Chèques services d’accueil soll domat och endgülteg als Iwwergangssystem ofgeschaaft ginn. Se kaschte 4 mol méi ewéi d’Ausgabe fir d‘Entwécklung vun ëffentleche Kannerbetreiungsstrukturen a baséieren op enger falscher sozialer Selektivitéit. Eng allgemeng Gratuitéit vun der Kannerbetreiung finanzéiert iwwer eng progressiv Besteierung vun den héije Revenu’en, wier méi effikass a méi gerecht.

2018.dei-lenk.lu

Am Beräich vun der Familljepolitik fuerderen déi Lénk och:

(-) Eng Verlängerung vun de Babyyears op 24 Méint fir all Elterendeel an d’prise en charge vun de Cotisatioune fir d’Altersversécherung vum Staat;

(-) Eng Erhéijung vum Kannergeld op 330 € dat sech automatesch de Liewenskäschten upasst a progressiv mam Alter vun all Kand an engem Stot klëmmt;

(-) Eng Entwécklung vun de Ganzdagsschoulen uechter d’Land;

Projet de Loi 7302 – Mini-Crèches

Ëm wat geet et bei dësem Gesetz?

Dëst Gesetz schaaft de Kader fir eng nei Form vu Kannerbetreiung am Privatsecteur : d‘Mini-Crèchen.

Beim Personal vun de Mini-Crèchen ass een.eng Gestionnair.INN virgesinn a jeeweils 2 Kannerbetreier.INNEN fir d’pedagogescht Aarbecht, d’Gestioun vum Carnet de Bord an d’Restauratioun. D‘Betreiungspersonal muss fir een Deel mindestens ee Sekundarofschloss am pedagogeschen, psycho-sozialen oder sozio-éducative Beräich hunn. Fir den aneren Deel mindestens 5 Joer Lycée gemaach hunn am selwechte Beräich oder d’Zertifikatioun vum Assistant parental. Och mat engem Diplome d’Aptitude Professionelle /Certificat d’Aptitude Technique et Professionnelle an der Formation professionnelle ass et méiglech mat enger Formation continue vun 118 Stonnen am sozio-educative Beräich d‘Qualifikatioune vun der Kannerbetreiung an enger Mini-Crèche ze erfëllen.

An enger Mini-Crèche kënne bis zu 11 Kanner gläichzäiteg betreit ginn. D’Mini-crèche ass allgemeng eng Kombinatioun tëscht enger klassescher Crèche an engem Dispositif wéi dee vun der Assistance parentale.

Wat ass wichteg bei dësem Gesetz?

Frappant ass dat dëst Gesetz a sengem Objet drop hiweist dat d’assistance parentale net méi aus der Kannerbetreiungsoffer ewechzedenken ass (« un maillon indispensable dans la chaîne des différents services d’accueil pour enfants. »). Natierlech ass d’assistance parentale indispensabel, wann de Staat ëmmer manner an d’ëffentlech Kannerbetreiung investéiert, wéineg nei Infrastrukture finanzéiert a global seng Responsabilitéit a punkto Erzéiung an Betreiung vun de Kanner un d’privat Initiativ ofgëtt. De neien Trend vum Auto-Entreprenariat ass annoncéiert an entwéckelt sech och elo am Erzéiungsberäich. D’Geschäft vun de Crèchë boomt. Demande ass grouss an iwwertrëfft d’Offer am ëffentleche Secteur.

Wéi hunn déi Lénk gestëmmt?

Als eenzeg, Dogéint. déi Lénk engagéieren sech fir eng ëffentlech gratis Kannerbetreiung, net fir de Crèchen-Business. Et ass allerdéngs och bedenklech dat bei de Konditiounen vum Agreement vun de Mini-Crèchen, d’Kritären vun der Sécherheet an der Hygiène vun den Infrastrukturen vernoléissegt ginn. Weder eng Attestatioun vun der ITM nach vum Santé’sministär ass hei néideg. Mir mengen also dat Qualitéit vun der Kannerbetreiung ënnert dësem Dispositif riskéiert ofzehuelen. Mir stellen hei net d’Kompetenzen vum Personal a Fro, déi jo schliisslech iwwer Formatiounen zertifiéiert sinn. Wat mir a Fro stellen ass d’Privatiséierung vun der Bildung, vun der Crèche, iwwer d’Schoul bis op d’Uni. Dee ganze Bildungsprozess gëtt no a no un d’privat Wirtschaft an d’Eegeninitiativ ausgelagert an de Staat stellt sech net senge Responsabilitéiten déi e besonnesch am Beräich vun der Erzéiung an der Bildung sollt hunn, als Garant fir eng Chancëgläichheet.

Armes Luxemburg

Zu Gast am Land

Wenige Tage nachdem sich Pierre Gramegna (DP) ostentativ über seinen Haushaltsentwurf 2018 und glänzende Wachstumszahlen freute, veröffentlichte die Statistikbehörde STATEC ihren  Bericht zur sozialen Entwicklung des Landes. Die Zahlen hätten erschreckender nicht sein können.

Fast jedeR Fünfte (19,7%) ist dem Armutsrisiko oder sozialer Ausgrenzung in Luxemburg ausgesetzt, am schlimmsten betroffen sind Kinder, Jugendliche (weit über 20%) sowie Alleinerziehende (40,3%). Mit 11,9% ist der Anteil der Working Poor – also jener die trotz Arbeit arm sind – im Jahr 2016 so hoch wie nie zuvor. Mehr als jeder vierte Haushalt (27,4%) hat Probleme am Ende des Monats über die Runden zu kommen und der Anteil prekär Beschäftigter steigt in den letzten Jahren kontinuierlich.

Und weil dies nicht so recht ins Bild passt, beschuldigte Jean-Jacques Rommes (UEL) den STATEC gleich der Manipulation : für jeden Reichen der ins Land käme würde ein Armer in der Statistik hinzukommen. So als wäre der Armutsindex eigentlich ein Reichtumsindex, über den man sich ähnlich freuen müsste wie über Gramegnas Budget.

In Wirklichkeit ist das Medianeinkommen 2016 aber gesunken und somit auch die Schwelle an der statistisch die Grenze zur Armut gemessen wird. In anderen Worten : sinkt das Medianeinkommen, hätte auch die Anzahl derer sinken müssen, die weniger als 60% davon an verfügbarem Einkommen haben. Aber : das Gegenteil ist der Fall.

Der Trend zur zunehmenden sozialen Prekarisierung immer größerer Bevölkerungsgruppen ist seit rund 15 Jahren statistisch erwiesen. Die diversen Sparpakete der CSV-LSAP-Vorgängerregierungen hatten u.a. zum Ziel, die sozialen Transferleistungen – und damit den Sozialstaat – sukzessive abzubauen.

Die aus den Neuwahlen 2013 hervorgegangene grün-sozial-liberale Regierung setzte diese Austeritätspolitik fort und vollzog weitere Einschnitte in die Sozialsysteme. Unter anderem fällt nun das Kindergeld für kinderreiche Familien deutlich niedriger aus als vor der Reform und entspricht nicht den realen Bedürfnissen der Betroffenen, ebenso wenig wie die Reform der Studienbörsen.

Wenn man seinen Sozialstaat jahrelang zusammenspart und gleichzeitig immer neue Steuernischen für Ultrareiche und multinationale Konzerne schafft, dann klafft unausweichlich die soziale Schere zwischen reich und arm immer weiter auseinander. Selbst ein enormes Wirtschaftswachstum ändert daran nichts. Denn eine Zahl steigt noch schneller als das BIP-Wachstum : die jährliche Erhöhung der Miet- und Kaufpreise für Wohnungen – bei gleichzeitiger Stagnation der Kaufkraft niedriger Löhne.

Die Regierung steht in der Verantwortung auf diese Situation zu reagieren. Allein : ihr scheint der politische Wille zu fehlen.

déi Lénk fordern deshalb ein grundsätzliches Umdenken in jenen Bereichen, die Quellen der Armut sind :

(1) Eine strukturelle Erhöhung des Mindestlohnes. Die Kaufkraft niedriger Löhne muss unbedingt gestärkt werden, um den realen Lebenshaltungskosten gerecht zu werden. Arbeit muss sich lohnen.

(2) Die vorgeschlagene Reform des RMG (REVIS) ist völlig unzureichend, da sie keine Grundsicherung oberhalb der Armutsgrenze darstellt. Hier besteht akuter Nachbesserungsbedarf.

(3) Wohnungspreise und – mieten steigen so schnell, dass weder Löhne noch Sozialtransfers sie gänzlich auffangen können. Die öffentliche Hand muss die Wohnungsfrage endlich den Marktkräften entreißen und selber bauen.

Wenn in einem Land, dessen Fonds-Industrie mehrere Tausende Milliarden Euro verwaltet, über ein Viertel der Bevölkerung Schwierigkeiten hat, über die Runden zu kommen, dann wird es höchste Zeit für ein grundlegendes Umdenken.

Marc Baum, Abgeordneter déi Lénk

 

 

 

 

 

 

 

[VIDEO] Konferenz: Ausgrenzung duerch Sprooch?

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Sprooch ass een Kommunikatiounsmëttel, dat d’Integratioun kann förderen, mä och kann ausschléissen. An den aktuellen Diskussiounen ronderëm d’Sprooch gëtt vill iwwer Identitéit an iwwer den aktuellen Zoustand vum Lëtzebuergeschen geschwat, dobäi ass den Enjeu vill méi grouss.

Mir wëllen zesummen kucken, a wéi engem Stadium sech d’Sproochen-Debatt grad befënnt an dann probéieren hier déi noutwänneg Sachlechkeet zereckginn andeems mer direkt, praxis-orientéiert a kontrovers eenzeln konkret Virschléi iwwerpréifen. Dofir soll d’Sprooch an de Schoulen an a weideren zentralen Beräicher am ëffentlechen Liewen op hier integréierend oder ausgrenzend Roll hin iwwerpréift ginn.

Schoul: Wat wieren d’Vir- an Nodeeler déi eng Alphabetiséierung op Lëtzebuergesch oder op zwou Sproochen bidde kéint? Wéi sollen Sproochen behandelt ginn, fir d’Chancengläichheet vun de Kanner hirzestellen?
Weider Beräicher: Schléisst d’Feelen vum Lëtzebuergeschen an den Administratiounen Mënschen aus? Ass d’Sprooch e Muechtinstrument innerhalb vu Firmen? Welch progressif Proposen gëtt et, fir hei Sproochenbarrieren ofzebauen?

 

Presentatiounen


Sonja Kmec, Historikerin an Identitéitsfuerscherin: Ëm wat geet et eigentlech an der aktueller Diskussioun ronderëm d’Sproochen? Firwat sinn d’Froe vun (nationaler) Identitéit a politescher Participatioun sou präsent?



Sabine Ehrhart, Linguistin: D’Méisproochegkeet zu Lëtzebuerg ass eng Realitéit, mee ass se och een Erfollegsrezept? Gëtt et wéinst der Méisproochegkeet ee Mëssbrauch vu Sprooch an Ausgrenzung duerch Sprooch?



Fernand Fehlen, Soziolog: Firwat sollt d’Lëtzebuergesch een zentrale Stellewäert an der Schoul kréien a souguer Alphabetiséierungssprooch ginn? Ass et méiglech dëse Virschlag ze verdeedegen ouni fir ee rietsen Identitéits-Diskurs ageholl ze ginn?



Melanie Noesen, Enseignante: All Kanner fërderen, jiddwer Kand gerecht ginn: Wéi funktionéiere Sproochen an der Schoul-Praxis? Wou brennt et, wat missten d’Ziler sinn a wéi kann eng Diskussioun ëm d’Sprooch hëllefen?

Diskussiounsronn

Moderatioun: Frédéric Braun


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PdL 6832 – Reform vun de Familljenzoulagen

Em wat geet et am Gesetzprojet?

Bei dësem Gesetz geet et ëm d’Reform vun de Familljenzoulagen, besonnesch ëm d’Kannergeld. Bis elo war d’Kannergeld no der Unzuel vun de Kanner gestaffelt. De Montant pro Kand ass eropgaang, jee méi Kanner een hat. Dëst gëtt elo duerch dës Gesetz geännert, esou datt all Kand, deeselwechte Montant zegutt huet. Fir eng Famill mat engem Kand verännert sech wéineg, bei 2 oder méi Kanner verléieren zukünfteg Famille vill Suen.

Wat ass wichteg?

1. Familljenzoulagen zu deenen d’Kannergeld gehéiert si Sozialleeschtungen. Ouni dës Sozialleeschtunge géif den Aarmutsrisiko net bei (vill ze héijen!) 16% leien, mee bei 21%.

2. Dëst ass eng Spuermesure, déi am Kader vum Spuerpak 2014 presentéiert gouf. Bis 2026 spuert d’Regierung esou bis 78 Milliounen €, Suen, déi de Famillen an Zukunft fehle wäerten. Besonnesch betraff si Famille mat ville Kanner an Allengerzéiender (bis zu puer Dausend Auer d’Joer).

3. D’Regierung huet kéng Etüd gemaach fir erauszefannen, wat dann déi eigentlech d’Käschte sinn, déi Famillen hunn, wann Kanner bäikommen. Dës Reduktioun vun der Enveloppe ass also komplett willkürlech.

4. D’Regierung huet kee Konzept iwwer d’Wiesselwierkung mat anere Spuermesuren, wéi z.B. d’Studiebourssen.

Wéi hunn déi Lénk gestëmmt?

Dogéint! Dëst Gesetz ass – ënner dem Deckmäntelche vun der Gläichberechtegung vu Kanner – a Wierklechkeet e weidere Schrëtt vu Sozialofbau an ass en Deel vun där anti-sozialer Austeritéitspolitik vun der Regierung.

D’Gesetz gouf ugeholl mat 32 Jo-Stëmme géint 28 Nee-Stëmmen, dovun zwou vun déi Lénk. All d’Dokumenter iwwer dëst Gesetz sinn HEI ze fannen.

Question parlementaire: Scolarisation systématique des enfants indépendamment de leur situation administrative

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre les questions suivantes que je souhaite poser à Monsieur le Ministre de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse.

La scolarisation systématique des jeunes de l’âge scolaire obligatoire, indépendamment de leur situation administrative au Luxembourg ou celle de leurs parents, était considérée comme un acquis important de notre système de l’enseignement.

Toutefois lors des inscriptions pour l’année scolaire 2015/2016, il s’est avéré que les parents qui n’étaient pas en mesure de fournir aux autorités communales leurs adresses ainsi que ceux qui se sont soustraits à la mesure d’éloignement, ont eu des difficultés pour inscrire leurs enfants à l’enseignement fondamental. Certains des enfants de l’âge scolaire obligatoire sont même restés non-inscrits et ceci contrairement aux termes de la circulaire ministérielle adressée annuellement aux bourgmestres, inspecteurs scolaires et directeurs des lycées : Conformément à la Convention relative aux droits de l’enfant, l’école luxembourgeoises reconnaît le droit de l’enfant à l’éducation et ne peut statuer sur l’autorisation de séjour de ses parents ou de son représentant légal ».

Partant, je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse :

Monsieur le Ministre est-il au courant de ces cas ? Dans l’affirmative, que compte-t-il entreprendre afin d’y remédier ?

S’agit-il d’un changement dans la politique éducative ? Et si oui, quelles en sont les raisons et la base légale ?

Avec mes salutations respectueuses.

David Wagner

Député

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