Question parlementaire: pourquoi les “Keeseminnen” ne sont-ils pas protégés?

M. le Président,

Conformément à l’article 83 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Madame la Ministre de la Culture.

Suite à la réponse de Madame la Ministre de la Culture à la question parlementaire numéro 2406, dans laquelle Madame la Ministre indique avoir entamé la procédure de classement pour les immeubles suivants :

  • La rangée des ateliers mécaniques – Handwierkergaass
  • La centrale des tribunes
  • L’ancien magasin et entrepôt
  • L’ancienne centrale des soufflantes
  • Le poste d’aiguillage
  • Le mur d’enceinte et de soutènement de l’usine ;

je voudrais poser les questions suivants :

  1. Sur la base de quels critères patrimoniaux et en fonction de quelle étude technique et scientifique a été prise la décision de ne pas protéger les accumulateurs à minerais, encore appelés « Keeseminnen » ?
  2. Sur la base de quels critères patrimoniaux et en fonction de quelle étude technique et scientifique a été prise la décision d’entamer la procédure de classement des immeubles susmentionnés.

Veuillez agréer, M. le Président, l’expression de mes sentiments distingués,

Marc Baum

Député

Question parlementaire: pourquoi les bâtiments industriels du site “Rout Lëns” à Esch n’ont-ils pas été jugés dignes d’être protégés?

Concerne : question parlementaire relative à la protection du patrimoine industrielle du site Esch-Terre Rouge, dit « Rout Lëns »


Conformément à l’article 83 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Madame la Ministre de la Culture.


Concernant le projet de reconversion urbanistique de l’ancien site industriel de l’usine sidérurgique d’Esch-Terre Rouge, dit ‘Rout Lëns’, diverses voix se sont élevées dernièrement pour réclamer la protection nationale et la conservation du patrimoine industriel du site, notamment la sauvegarde des bâtiments et installations des accumulateurs à minerais, dits ‘Keeseminnen’. Estimant que cet établissement industriel remplit tous les critères essentiels “sur la base desquels un immeuble est classé comme patrimoine culturel national”, selon la définition de l’actuel projet de loi relatif au patrimoine culturel du Ministère de la Culture, le comité de l’association ‘Industriekultur – Centre national de la culture industrielle’ a rencontré successivement la Ministre de la Culture, le collège des bourgmestre et échevins de la Ville d’Esch-sur-Alzette, ainsi que les responsables du promoteur privé en charge de la reconversion urbanistique du site ‘Rout Lëns’, pour plaider le dossier de la sauvegarde des accumulateurs à minerais. Tant les membres du collège échevinal d’Esch-sur-Alzette que les responsables de la firme IKO Real Estate ont affirmé à l’occasion de ces entrevues que le directeur du Service des sites et monuments nationaux a estimé au printemps 2018 lors d’une visite du site ‘Rout Lëns’, que les accumulateurs à minerais ne mériteraient pas d’être conservés.

Partant, je voudrais poser les questions suivantes à Mme la Ministre de la Culture:


1. Sur la base de quels critères patrimoniaux et en fonction de quelle étude technique et scientifique, le directeur du Service des sites et monuments nationaux a-t-il cru devoir estimer que les bâtiments et installations des accumulateurs à minerais d’Esch-Terre Rouge ne mériteraient pas d’être conservés? Est-il loisible aux députés et aux chercheurs intéressés de prendre connaissance de l’étude technique et scientifique y relative?

2. Tel qu’il semble ressortir d’un courrier du ministère de la Culture en date du 26 juin 2018, courrier cité par la responsable en charge du projet Rout Lëns pour IKO Real Estate à l’occasion d’une déclaration faite le 12 mai 2020 au magazine Paperjam, le ministère de la Culture aurait proposé “de classer comme monument national le bâtiment TT situé à l’entrée du site”. Sur la base de quels critères patrimoniaux et en fonction de quelle étude technique et scientifique, seul le bâtiment TT a-t-il été proposé à être classé comme monument national, à l’exclusion des autres bâtiments du patrimoine industriel du site de Terre Rouge / Rout Lëns? Est-il loisible aux députés et aux chercheurs intéressés de prendre connaissance de l’étude technique et scientifique du patrimoine industriel du site de Terre Rouge? Quel a été le sort réservé à la proposition de classement du bâtiment TT?

3. Quelle réponse Mme la Ministre entend-elle réserver à une demande de classement déposée à la date du 10 mars , concernant la protection nationale de différents immeubles sis sur le crassier Terres Rouges et sur le site dit ‘la Lentille Rouge’ à Esch-sur-Alzette, à savoir 1. la rangée d’ateliers appelée communément ‘Handwierkergaass’, 2. l’ancienne halle des soufflantes, 3. les accumulateurs à minerai dits ‘Keeseminnen’ et les vestiges des silos à coke, 4. la centrale des turbines MAN, 5. la station de pompage située près des étangs de refroidissement de l’usine, 6. le poste d’aiguillage situé près de la frontière française, 7. le mur d’enceinte et de soutènement de l’usine, dit ‘Mur Lefèvre’?

Les travaux de démolition de bâtiments relevant du patrimoine industriel luxembourgeois ayant été récemment entamés sur le site de Terre Rouge/Rout Lëns, la question visée est de la plus haute urgence.

Marc Baum

Député

Ongläichheete bekämpfe fir d’ekologesch Kris ze bewältegen.

Ce matin, déi Lénk a tenu une conférence de presse pour attirer l’attention sur un point essentiel de son programme électoral : la crise écologique et ses fondements sociaux.

Grand absent du débat politique jusqu’à présent, la crise écologique et ses conséquences pour la cohésion sociale et l’environnement, semble reléguée dans l’ombre par le faux débat sur l’identité nationale. Soucieux, de pas entrer dans cette logique nationaliste, déi Lénk propose de parler enfin des problématiques qui concernent vraiment les gens et qui, si l’on s’y attaque franchement devront amener le progrès social et la justice qui bénéficieront à notre pays et à toutes celles et ceux qui contribuent à sa richesse.

Tout d’abord, la lutte contre les inégalités sociales se pose comme une priorité pour l’écologie. La crise écologique se fonde non seulement sur ces inégalités, mais elle se trouve renforcée par ce moteur de l’inégalité sociale. Au Luxembourg, le taux de pauvreté parmi la population s’élève actuellement à 16,5%, de même qu’en 2016 le revenu des individus du premier quintille a été 13,2 fois supérieur à celui du dernier quintille contre 9,6% en 2010. Le gouffre des inégalités s’est donc nettement approfondi avec le temps.

déi Lénk planifie d’éradiquer la pauvreté et le chômage dans les années à venir. Par des mesures concrètes tels que l’employeur en dernier ressort, l’augmentation du salaire minimum jusqu’à 2381 euros en 2020, l’investissement dans la construction de logements publics abordables ou encore la mise en place du tiers payant généralisé et la gratuité universelle des transports en commun. Les plus démunis ne contribuent non seulement moins à la pollution que les riches, mais ils en paient davantage les frais. Au croisement des inégalités sociales et de la crise écologique déi Lénk identifie notamment la pauvreté énergétique, les mal-logé.e.s, la prédominance du transport individuel motorisé, la mauvaise alimentation et les problèmes de santé consécutifs. Au Luxembourg, environ 10.000 ménages n’ont pas les moyens de payer leurs fournitures énergétiques dont le montant augmente avec la vétusté du logement. Plusieurs mesures ont été élaborées par déi Lénk pour apporter à court et à long terme des améliorations et de la situation sociale particulière des habitant.e.s et de la qualité de l’environnement : la rénovation énergétique accessible à tous financée par un prêt public dont les frais à rembourser ne dépasseront pas le montant de l’énergie consommée, le prix de l’eau échelonnée en fonction de critères sociaux et écologiques, la gratuité universel et le développement des transports en commun ainsi que l’accès et la participation à la production d’aliments biologiques qui suppose une réorganisation progressive de l’agriculture et un investissement public dans la production biologique locale et régionale. En effet, l’agriculture ne représente que 0,3% du PIB luxembourgeois et 1,2 % des emplois. En revanche, elle est en grande partie responsable de la pollution des eaux et de la perte en biodiversité. Afin d’engager sa diversification et de promouvoir les productions biologiques et/ou locales respectant les critères écologiques, le gouvernement doit changer sa politique de subventionnement qui encourage la monoculture et les productions de masse.

Enfin, pour résoudre la crise écologique et réellement engager une transition écologique, il faut sérieusement revoir nos priorités politiques : Celles-ci ne se trouvent pas du côté de l’optimisation fiscale, ni du côté de l’exploitation et de la privatisation des ressources spatiale ou encore des agrandissements des réseaux routiers et de la privatisation des services publics. Pour déi Lénk, la priorité sociale accordée à l’effacement des inégalités face à la crise écologique, repose sur une mise au point de notre économie reposant sur le travail humain et la création de l’emploi à fort rendement écologique et social, notamment par l’outil de l’employeur en dernier ressort. La planification de notre économie doit être démocratique et écologique. La réussite de ce projet dépendra d’une juste répartition de la richesse et d’une réduction du temps de travail qui permet à tous et à toutes de s’impliquer davantage dans la vie politique et de laisser respirer l’environnement soumis à une surexploitation constante.

CSV und LSAP haben die Stahlindustrie an Mittal ausgeliefert!

déi Lénk nehmen die Empörung von Wirtschaftsminister Schneider und von CSV-Fraktionschef Wiseler zum angekündigten Verkauf des Stahlwerkes Düdelingen durch die ArcelorMittal-Gruppe zur Kenntnis.

Jahrelang haben CSV und LSAP auf entscheidenden Posten in der Regierung (Schneider war bereits in der letzten Regierung Wirtschaftsminister, Wiseler Landesplanungsminister) es versäumt, die Stahlindustrie gegenüber dem ArcelorMittal-Konzern abzusichern. Sie haben damals z.B. verweigert die Laplace-Studie zu veröffentlichen, die die wirtschaftliche Überlebensfähigkeit der Standorte Rodingen und Schifflingen belegt hat. Des Weiteren haben sie mit Jeannot Krecké einen Kapital-Lobbyisten in den Verwaltungsrat des Stahlkonzerns delegiert.

Die Verantwortung liegt sicherlich nicht bei der Europäischen Kommission allein, sondern vor allem bei Mittal, den niemanden gezwungen hat bestehende Werke aus einem regional funktionierenden Kontext zugunsten von Einkaufsschnäppchen aufzugeben.

déi Lénk möchten hier noch einmal ihre Forderung einer Zusammenarbeit aller Stahlstandorte der Großregion (Luxemburg, Lothringen, Saarland) wiederholen. Dafür müssen die jeweiligen Regierungen sich stark machen. Dazu gehört auch eine europäische Stahlpolitik und der Aufbau neuer Aktivitäten der Metalltransformation. Außerdem soll die Stahlwirtschaft zu langfristigen Investitionen verpflichtet werden, unter Strafe der Rückzahlung aller erhaltenen Hilfen und einer grenzübergreifenden Vergesellschaftung nach dem erfolgreichen Vorbild der saarländischen Stahlindustrie in der 70er Jahren unter Oskar Lafontaine (damals SPD).

Contrôle radar : la mobilisation a porté ses fruits !

Le ministre François Bausch a annoncé aujourd’hui à la Commission du Développement Durable vouloir abandonner le projet de délocalisation du contrôle d’approche de l’aéroport. déi Lénk salue cette décision et félicite les syndicats pour leur mobilisation qui a finalement été couronnée de succès.

Le contrôle d’approche à l’aéroport de Luxembourg est actuellement géré par l’ANA (Administration de la Navigation Aérienne). Le gouvernement avait l’intention de l’attribuer à un prestataire étranger, Belgocontrol ou bien la DSF (« Deutsche Flugsicherheit »).

« C’est avec satisfaction que nous prenons acte de la décision du ministre de revenir sur ses projets de délocalisation. L’ANA a toujours accompli sa tâche à l’entière satisfaction de tous les acteurs », a déclaré notre député David Wagner.

Le projet de François Bausch avait suscité de vives réactions auprès des syndicats qui lui reprochaient de mettre en péril le bon fonctionnement du contrôle d’approche et de brader une fonction de souveraineté nationale.

déi Lénk s’était opposé dès les débuts à cette délocalisation et a soutenu activement la lutte des syndicats. « Il s’agit d’une victoire de la mobilisation syndicale et de la preuve qu’une lutte n’est jamais vaine », conclut David Wagner.

 

 

Question parlementaire concernant l’asssouplissement des normes sur les émissions de NOx des véhicules

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Messieurs le Ministre de l’Economie et le Ministre du Développement durable et des Infrastructures.

La proposition de règlement visait avant tout l’oxyde d’azote (NOx) émis par les moteurs diesel. En effet, les tests réalisés par les autorités américaines montraient que les niveaux d’émission NOx détectés dépassaient largement les maxima prescrits par le règlement précité et posaient ainsi un risque précoccupant pour la santé des populations exposées à ces polluants. Pour y remédier, la Commission souhaitait obliger les constructeurs d’automobiles à mesurer les niveaux d’oxyde d’azote (NOx) sur la route, en plus des tests en laboratoire. Comme pour les tests en laboratoire, les voitures n’auraient pas dû émettre plus de 80mg/km de NOx.

Mais jugée trop sévère par certains pays membres, cette proposition a été rejetée et la Commission a dû soumettre une version atténuée de son texte (qui préconisait un maximum de 128mg/km de NOx à partir de 2017) et demander à tous les Etats membres d’envoyer une prise de position écrite afin de trouver un consensus et d’éviter un blocage au Conseil.

Un accord entre les Etats membres qui permet toujours des émissions plus de deux fois supérieures (168mg/km de NOx) aux maxima fixés dans l’ancien règlement 692/2008 a finalement pu être trouvé. Jugeant ce compromis trop faible et demandant des règles plus strictes, seuls les Pays-Bas s’y sont opposés.

Dans ce contexte, j’aimerais poser à Monsieur le Ministre de l’Economie et à Monsieur le Ministre du Développement durable et des Infrastructures les questions suivantes :

(1) Quelle était la position du Gouvernement sur la propositon initiale de la Commission Européenne? Est-ce que le Gouvernement la jugeait trop stricte?

(2) Quelle était sa position sur la version atténuée de la proposition de la Commission Européenne?

(3) Quel était le contenu de la position écrite que le gouvernement a envoyée à Bruxelles en octobre 2015?

(4) Messieurs les Ministres pourraient-ils nous faire parvenir la position écrite précitée?

(5 ) Pourquoi le Gouvernement luxembourgeois ne s’est-il pas rallié à la position ferme du Gouvernement néerlandais à l’égard de l’accord jugé trop faible?

 

Avec nos salutations respectueuses,

 

David Wagner

Marc Baum

PdL 6777 – Aféierung vun der Sàrl-simplifiée (1 Euro – Gesellschaft)

Em wat geet et am Gesetzprojet?

Mat dësem Gesetz gëtt en neie Statut vun der société à responsabilité limitée (Sàrl) agefouert, déi sougenannten Sàrl-simplifiée. Fir des Entreprise gëllen déi selwecht Bestëmmunge wéi bei der gängeger Sàrl, mat e puer Ausnahmen. D’Regierungsparteie wéi och d’CSV haten dëse Projet am Koalitiounsaccord respektiv an de Wahlprogrammer als Mesure ugekënnegt, fir méi Firmegrënnunge vu jonke Leit ze favoriséieren a sou fir d’Schafung vun Aarbechtsplazen a méi Innovatioun ze suergen.

Wat ass wichteg?

Par rapport zur Sàrl gëlle bei der Sàrl-simplifiée e puer aner Bestëmmungen, besonnesch bei der Grënnung. Déi muss net per acte notarié, mee kann och sous seing privé erfollegen. D’Startkapital muss och net 12.000€ wéi bei der d’Sàrl bedroen, mee kann theoretesch just aus engem Euro bestoen. Eng Sàrl-simplifiée ka just vu personnes physiques gegrënnt ginn a se ass och just fir Aktivitéite méiglech, déi eng autorisation d’établissement erfuerderen, zougelooss.

déi Lénk hu grondleeënd Bedenke bei dësem neie Statut:

1)     Transparenz a Kontroll: Doduerch dass den Notaire net méi intervenéiert, ginn d’ëffentlech Autoritéite Kontrollméiglechkeeten op. Dat selwecht trëfft bei der Kontroll vun der origine vun de fonds zou, déi bei Montant’en ënner 10.000€ net opgeluecht muss ginn.

2)     Verantwortung vum Entrepreneur:Eng Entreprise muss seng Fournisseur’en a Creancier’en bezuelen, e muss Steieren un de Staat oder d’Gemeng bezuelen a virun allem stellt se Salarié’en, déi bezuelt musse ginn. Dëser Verantwortung kann eng Entreprise eiser Meenung no just nokommen, wann e substantiellt Kapital do ass. Hei gëtt de Risiko vum Entrepreneur op d’Allgemengheet an d’Salarié’en verluecht.

3)     Fauxindépendants: Associé’en vun enger Sàrl-simplifiée ënnerleien net dem Code du travail. Si kréien also kee Mindestloun, sinn net vu Reglementer iwwer Iwwerstonnen oder soss Aarbechtsbedingunge betraff. Et besteet also duerchaus d’Gefor vun der deloyaler Konkurrenz, sou dass Betriber kënne verféiert ginn, firmenintern Servicer a Plazen ofzebauen, fir se extern un eng sàrl-simplifiée ze verginn. D’Konsequenz ass eng Prekariséierung vun der Aarbecht an de Verloscht vun anstännegen Aarbechtsplazen.

Allgemeng ass zur Begrënnung vun der Regierung fir d’Aféierung vun dësem Statut ze soen, dass Aarbechtsplazen an Innovatioun ustriewenswäert, mee sécherlech besser z’erreeche wieren, wann z.B. déi jonk Leit autonom a finanziell ofgeséchert en Universitéitsstudium oder eng Beruffsausbildung kéinte maachen. D’Regierung kierzt awer d’Studiebourssen a léisst sech bei der Reform vun der desastréiser Beruffsausbildung gutt Zäit.

Wéi hunn déi Lénk gestëmmt?

Dogéint! Mir gesinn d’Noutwendegkeet vun dësem Gesetz net a sinn der Meenung, dass sech hannert dësem neie Statut ganz vill Gefore verstoppen.

D’Gesetz gouf ugeholl mat 55 Jo-Stëmme géint 5 Nee-Stëmmen, dovun zwou vun déi Lénk. All d’Dokumenter iwwer dëst Gesetz sinn HEI ze fannen. D’Motioun fir an 3 Joer en Tëschebilan iwwer d’Sàrl-simplifiée ze maachen hu mir awer matgestëmmt.

PdL 6868 – Publikatioun vun net-finanziellen Informatioune vu verschiddene groussen Entreprisen.

Em wat geet et am Gesetzprojet?

Dëst Gesetz regelt d’Ëmsetzung vun enger europäescher Direktiv, déi virgesäit, datt grouss Entreprise all Joer mussen Informatioune publizéieren zu hirer Strategie a Saache sozial an ökologesch Responsabilitéit, souwéi a Saache Mënscherechter, Korruptiounsbekämpfung an Diversifikatioun vum Verwaltungsrot.

Wat ass wichteg?

Am éischten Abléck schéngt dat eng fortschrëttlech Iddi ze sinn, mä déi Direktiv geet net wäit genuch a huet ze vill Lücken. Éischtens emol zielt déi Obligatioun nëmme fir quotéiert Entreprise, Banken an Assurance mat engem chiffre d’affaires vun iwwer 35 Milliounen Euro, dat heescht nëmme fir ronn 6000 Firmen an der EU. Zweetens gëtt den Entreprisen eng grouss Fräiheet gelooss, wéi dee Rapport soll ausgesinn an drëttens gëtt et den Entreprisen extrem liicht gemaach, iwwerhaapt dolaanscht ze kommen. Wann eng Firm zum Beispill keng Strategie a Saache Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) huet, da brauchen se just eng motivéiert Explikatioun ze ginn, firwat datt se keng huet.

Wéi hunn déi Lénk gestëmmt?

Dogéint! D’Regierung hätt d’Méiglechkeet gehat, déi Direktiv vill méi restriktiv ze interpretéieren. Si hätt zum Beispill kéinten en nationalen Aktiounsplang a Saachen RSE entwéckelen (Lëtzebuerg ass dat eenzegt Land an der EU, dat nach keen huet). Et hätt een eng generell Obligatioun fir all Entreprise ab 200-300 Mataarbechter kéinten aféieren, fir esou e jäerleche Rapport ze maachen. Dat heescht, datt all Entreprise ab enger gewësser Gréisst sech muss e puer Gedanken iwwert nohalteg Entwécklung an hire sozialen Impakt maachen. Et hätt ee kéinten en eenheetleche Format virschreiwen, sou datt een déi eenzel Rapporte ka vergläichen an och fir eng gewëssen extern Kontroll suergen. Dat wär zumindest en Ufank vun enger fortschrëttlecher Politik gewiescht.

Mä natierlech huet d’lëtzebuerger Regierung näischt an déi Richtung gemaach. Si transposéiert mat dësem Gesetz nëmmen de strikte Minimum vun där Direktiv a notzt all d’Lücken an Ausnahme bis zum leschte Paragraf aus, fir datt esou wéineg wéi méiglech Obligatioune fir d’Entreprisen zu Lëtzebuerg iwwreg bleiwen. Alt erëm eng Kéier ginn all sozial- an ëmweltpolitesch Iwwerleeungen um Altoer vun der Kompetitivitéit geopfert.

D’Gesetz gouf ugeholl mat 58 Jo-Stëmme géint zwou Nee-Stëmme vun déi Lénk. All d’Dokumenter iwwer dëst Gesetz sinn HEI ze fannen.

Question parlementaire à propos de la délocalisation du contrôle radar

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre du Développement durable et des Infrastructures.

Le « Paquet Aviation », au stade de la présentation uniquement, viserait à augmenter les droits de trafic avec les principaux partenaires économiques de l’Union européenne, et la Commission veut trouver des moyens pour alléger la lourdeur des contrôles de sûreté dans les aéroports, ainsi que leurs coûts. La Commission déclare aussi vouloir renforcer le dialogue social et les conditions d’emploi dans le secteur de l’aviation.

En ce qui concerne le contrôle aérien, Bruxelles tente encore une fois de relancer le projet d’un Ciel unique européen qui n’avance pas. En la matière, le Luxembourg a déjà donné le maximum en délégant l’ensemble de son espace aérien supérieur, soit la partie contenant les voies aériennes, à Eurocontrol et Belgocontrol.

En tout état de cause, le « Paquet Aviation » n’est à l’heure actuelle qu’une série de propositions de la Commission, qui, le cas échéant, devront être soumises aux procédures habituelles de consultation et de prise de décision. On en est encore bien loin actuellement.

1)    Monsieur le Ministre peut-il énumérer les points du « Paquet Aviation » ayant un caractère contraignant et qui sont en rapport avec le projet de délocalisation et de délégation qu’il désire appliquer au Luxembourg ?
2)    Monsieur le Ministre peut-il rappeler précisément les directives européennes afférentes aux recommandations ou obligations de déléguer des espaces Terminal Manoeuvring Area (TMA) dans les États de l’UE ?
3)    Monsieur le Ministre peut-il donner des exemples concrets de pays membres de l’UE où un espace TMA desservant un aéroport international majeur est délégué à un prestataire de services étranger ?
4)    Monsieur le Ministre peut-il donner le nom et la nationalité du prestataire de services gérant les TMA des aéroports de Bruxelles, Liège et Charleroi ?
5)    Monsieur le Ministre peut-il donner le nom et la nationalité du prestataire de services gérant les TMA des aéroports de Cologne, Hahn, Düsseldorf, Francfort et Saarbrücken ?
À plusieurs reprises, Monsieur le Ministre a souligné la nécessité de délocaliser le contrôle radar  pour des raisons d’optimisation de l’efficacité de la gestion de l’aéroport. En toute logique, cela devrait signifier que la présence du contrôle radar au Luxembourg constitue un obstacle à l’efficacité de la gestion de l’aéroport.

6)    Monsieur le Ministre peut-il confirmer que la présence du contrôle radar au Luxembourg constitue un obstacle aux projets d’optimisation de la plate-forme aéroportuaire luxembourgeoise ?
Selon le directeur de l’Administration de la navigation aérienne (ANA), des dysfonctionnements auraient pu être évités par une restructuration et une simplification opérationnelle, justifiant notamment le projet de délégation du contrôle radar vers un autre prestataire. Il faudrait donc en conclure que le contrôle aérien radar local ait causé des dysfonctionnements sur la plate-forme aéroportuaire et qu’un contrôle radar délégué vers l’étranger pourrait éviter de tels dysfonctionnements à l’avenir.

7)    Monsieur le Ministre peut-il confirmer ces affirmations ?
8)    Monsieur le Ministre peut-il énumérer les dysfonctionnements et confirmer si ceux-ci ont donné lieu à des enquêtes ?
9)    Dans l’affirmative, quelles en ont été les conclusions et de quelle manière ces dysfonctionnements sont-ils imputables au contrôle radar ?
10)    D’une manière générale, y a-t-il eu des problèmes de sécurité sur la plate-forme aéroportuaire liés au contrôle aérien ?
11)    Dans l’affirmative, combien de ces problèmes étaient liés directement au contrôle radar ?
12)    Pouvez-vous m’en communiquer la nature et les dater ?
13)    Ces problèmes de sécurité ont-ils donné lieu à des enquêtes ?
14)    Dans l’affirmative, quelles en ont été les conclusions ?
15)    Monsieur le Ministre a-t-il comparé les statistiques concernant les incidents et accidents éventuels du contrôle d’approche luxembourgeois avec celles des repreneurs potentiels ?
16)    Dans l’affirmative, ces statistiques indiquent-ils un meilleur niveau de sécurité aéronautique  pour ces repreneurs par rapport au contrôle aérien luxembourgeois ?
17)    Ces statistiques seront-elles incluses dans le tableau comparatif promis par Monsieur le Ministre ?
L’argument économique en faveur d’une délocalisation est régulièrement avancé, quand bien même il n’en constituerait pas l’argument principal.

18)    Monsieur le Ministre sera-t-il en mesure, dans le tableau comparatif promis, de démontrer l’avantage économique et financier d’une délégation à un prestataire de services étranger par rapport au même service rendu par l’administration luxembourgeoise ?
Lors de l’entrevue au sein de la Commission parlementaire du Développement durable et des Infrastructures du 28 janvier 2016, Monsieur le Ministre ainsi  que Monsieur le Directeur de l’ANA ont affirmé que les représentants du personnel étaient régulièrement tenus au courant de l’état d’avancement des études des groupes de travail afin de pouvoir faire valoir leurs observations écrites.

19)    Monsieur le Ministre peut-il produire les documents remis à la représentation du personnel organisée au sein de la « Luxembourg Approach Controllers Association » (LACA), ainsi que leurs observations écrites en rapport avec les comptes rendus ?
20)    Monsieur le Ministre peut-il expliquer de quelle manière les comptes rendus des réunions de travail sont transmis aux représentants du personnel de la LACA ?
Lors de l’émission « Invité vum Dag » du 1er juin 2016 sur la chaîne radio 100komma7, Monsieur le Directeur de l’ANA, John Santurbano, a affirmé que :

« Aktuell huet Lëtzebuerg e Fluchhafe mat aacht Fligerparkingen an iwwer 100 Niwweldeeg am Joer. Dofir soll mat engem Buedemradar e « Groundcontrol » vun all de Fligerparkinge mat Fluchlotse garantéiert ginn – wat bis ewell net de Fall ass. Et gouf eng Etude gemaach, inwéifern mat engem Service aus engem Nopeschland déi lëtzebuerger Fluchlotse fir déi Aufgab liberéiert kënne ginn. »

20) Monsieur le Ministre peut-il m’expliquer l’usage de chacun des 8 parkings mentionnés et m’indiquer le nombre d’emplacements d’aéronefs par parking ?
21)    Pourquoi Monsieur le Ministre n‘étudie-t-il pas l’option d’un « groundcontrol » par un prestataire de services étranger permettant ainsi le maintien du contrôle aérien radar national au Luxembourg ?

Lors de cette même émission, l’on apprend que: « Dem John Santurbano no ass et net méiglech, den nationalen Approach-Service bäizebehalen, a gläichzäiteg en neie Buedemradar opzebauen. »

22)     Monsieur le Ministre peut-il expliquer les raisons de cette incompatibilité ?
23)     Monsieur le Ministre peut-il donner des exemples d’aéroports internationaux où l’installation d’un radar sol ait entraîné la délégation de l’espace aérien à l’étranger ?
Finalement, Monsieur le Directeur affirme également que :

«  Et wär net méiglech an deem Beräich zu Lëtzebuerg genuch kompetent Leit ze fannen: Eng Fluchlotsenausbildung kascht 150.000 Euro, mir brauchen heiansdo fënnef bis sechs Joer fir ee Kandidat ze fannen, deen dann am Ausland ausgebilt gëtt. »

Durant des années, nos gouvernements successifs ont eu recours à des contrôleurs étrangers des sociétés IAL et SERCO pour étoffer les effectifs du contrôle aérien national.

24)    Combien de contrôleurs étrangers y a-t-il eu au Luxembourg ?
25)    Combien de contrôleurs étrangers y a-t-il actuellement au contrôle aérien luxembourgeois ?
26)    Les contrôleurs étrangers ont-ils tous été remplacés par des contrôleurs aériens luxembourgeois ?
27)    Combien de contrôleurs aériens ont été recrutés depuis 2010 ? Ont-ils été affectés à la tour de contrôle ou à l’approche radar ?
28)    Monsieur le Ministre a-t-il considéré l’éventualité d’avoir recours à une société SERCO, DFS ou Tower Company permettant d’obtenir rapidement des contrôleurs qualifiés pour le nouveau radar sol ou le control des parkings des avions (apron control) ? Dans la négative, pourquoi cette option n’a-t-elle pas été retenue ?

Avec mes salutations respectueuses,

David Wagner
Député

Réponse à la campagne “Stop TTIP et CETA – Mobilisons les décideurs luxembourgeois!”

En mai 2016, Greenpeace Luxembourg a lancé une nouvelle campagne dans le cadre des négociations sur les accord de libre-échange TTIP et CETA (http://stopttip.lu/). Le but est de mobiliser la population luxembourgeoise à faire pression sur les décideurs politiques via un message standardisé leur étant adressé directement par courriel.

Comme nous travaillons sur le sujet des accords de libre-échange depuis le début des négociations, nous avons souhaité prendre position face à cette campagne également via une réponse standardisée, tout en se tenant à disposition pour tout renseignement supplémentaire.
La voici:

Chère concitoyenne, cher concitoyen,

Nous tenons à vous remercier de l’intérêt que vous montrez au sujet des accords de libre échange et de nous avoir fait part de vos inquiétudes, lesquelles nous partageons sans réserve.

Depuis les dernières révélations qu’il y a eu sur TTIP, montrant l’envergure des divergences existantes entre les positions européennes et américaines, ainsi que les efforts récemment menés par la Commission Européenne pour forcer une mise en vigueur provisoire de CETA, tout en essayant d’éviter à tout prix que les différents pays européens aient leur mot à dire, prouvent à quel point de tels traités sont dangereux et anti-démocratiques. 

Rien que ces deux évolutions récentes nous confortent dans notre position à s’opposer à tout prix à ces traités de libre échange, et ceci par tous les moyens qui sont à notre disposition (tel que campagnes, tracts, manifestations, communiqué de presse, initiatives parlementaires, etc.), y compris la consultation des documents de négociation secrets mises à disposition aux parlementaires luxembourgeois dans des salles de lecture spéciales, dans l’idée d’être toujours informé au mieux sur les négociations. 

De même, nous sommes le seul parti au Luxembourg représenté à la Chambre des Députés qui a adopté une position claire face à TTIP depuis le début des négociations, et nous comptons aussi parmi les partis ayant attiré l’attention du public sur ce sujet, aussi bien via notre travail parlementaire que via notre travail communal ou encore militant (plus d’infos: http://www.dei-lenk.lu/?s=ttip ).

C’est pourquoi nous soutenons tout effort mené pour arriver à un arrêt immédiat de TTIP et CETA, et que nous saluons cette nouvelle initiative visant à accroître la pression sur les décideurs politiques.

Ayant maintenant lutté depuis plus de deux ans contre TTIP et CETA dans l’intérêt du public, nous allons continuer à mener cette bataille et à soutenir toutes les initiatives existantes ou à venir s’engageant pour ce même but.

A disposition,

Le mouvement politique déi Lénk

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