Wunnengsmaart: Den Internationale Währungsfong laut d’Alarmglacken.

Zu Lëtzebuerg erstécken ëmmer méi Stéit un den héije Logementspräisser. Elo warnt  esouguer den Internationale Währungsfong (IMF): d’Situatioun um Wunnengsmaart riskéiert zu engem systemesche Risiko ze ginn.

Aus enger rezenter Etüd geet nämlech ervir dass:

  • zu Lëtzebuerg vill Stéit enorm héich verschold sinn an se de Prêt nëmme schwéier mat hirer Paie kënnen zeréckbezuelen;
  • zu Lëtzebuerg d’Präisser an de leschte Joren enorm séier geklomme sinn.

Aus deene Grënn wier d’Situatioun um Immobiliëmaart zu Lëtzebuerg ganz problematesch an ugespaant. Et entsteet en explosive Cocktail, deen zu enger richteger Immobiliëkris féiert un där d’Leit an d’Firme wäerte leiden. déi Lénk hu schonn Ugangs Februar un d’Regierung appeléiert fir elo an de Logementsmart anzegräifen fir méi Misär ze verhënneren:

  1. Bis elo goufnëmme den Opkaf vun 90 Logementer vum Logementsminister annoncéiert, dat ass eng Drëps op de waarme Steen. déi Lénk fuerderen eng Verduebelung vum Budget vum Spezialfong Logement fir dass de Staat verstäerkt privat Immobiliëprojeten opkafen an ëffentlech Bauprojeten virzéie kann.
  • Vill Privatleit bleiwen op hire Wunnenge sëtzen (bspw. wa se plënneren) a geroden a finanziellen Zuchzwang. D’Gemengen an aner net gewënnorientéiert Acteuren aus dem abordabele Wunnengsberäich kéinten hei cibléiert als Keefer asprangen an op deem Wee de Park aus abordabele Locatiounswunnengen vergréisseren an d’Privatstéit virum finanzielle Ruin retten. All des Acteuren brauchen awer och finanziell Hëllef vum Staat fir déi dofir néideg personnell Ressourcen ze kréien.
    Mir erënneren donieft drun, dass de Staat esou Keef duerch d’Gemengen mat 75% subventionnéiert. Fir de Gemengen nach méi op d’Spréng ze hëllefen, schloe mir vir, dass all nei geschafe Gemengewunneng vun 2023 bis 2026 mat 38.000€ (statt wéi aktuell 19.000€ am Pacte Logement 2.0) soll priméiert ginn.
  • Sollten d’Baufirmen tatsächlech ab Hierscht a Schwieregkeete geroden well net méi gebaut gëtt, da mussen och hei Staat a Gemengen asprangen. Si sollen hir Bauprojeten op de Wee brénge fir séier méi abordabel Wunnengen bäizebauen an dofir ze suergen, dass d’Bauaarbechter net am Chômage landen. Eng Baufirma mat ëffentlechem Kapital ass donieft och eng méiglech Piste, fir séier a cibléiert virunzekommen.

All d’Warnsignaler stinn op rout. Et kann net sinn, dass de Staat einfach nokuckt wéi eng Immobiliëkris vill Leit riskéiert virun existenziell Problemer ze stellen. Et muss elo gehandelt ginn. Eis Proposen leien um Dësch.


Marché du logement: Le fonds monétaire international tire la sonnette d‘alarme.

Au Luxembourg de plus en plus de personnes suffoquent en raison des prix du logement. Maintenant, le fonds monétaire international tire la sonnette d’alarme : la situation sur le marché sur le marché du logement risque de se transformer en risque systémique.

Une étude récente montre que :

  • au Luxembourg beaucoup de ménages sont fortement endettés et ont du mal à rembourser leur dette avec leur revenu;
  • les prix ont connu une hausse fulgurante ces dernières années.

Ce sont les principaux facteurs responsables de la situation problématique et tendue du marché du logement. C’est un cocktail explosif qui mène vers une crise de l’immobilier dont souffriront les gens et les entreprises du secteur. Début février, déi Lénk avait déjà lancé un appel au gouvernement pour que celui intervienne davantage dans le marché du logement afin d’éviter que la situation ne dégénère.

  1. Jusqu’ici le ministre du Logement a annoncé le rachat de 90 logements par son ministère. C’est un coup d‘épée dans l’eau. déi Lénk revendique une augmentation de 100% du budget du fonds spécial pour le logement afin que l’État puisse davantage racheter de projets immobiliers privés et ainsi faire avancer plus rapidement des projets de construction publics.
  • Beaucoup de personnes privées n’arrivent plus à se débarrasser de leur logement (dans le cas d’un déménagement par exemple) et se retrouvent sous pression. Les communes et d’autres acteurs sans but lucratif actifs dans le domaine du logement abordable pourraient intervenir de manière ciblée en tant qu’acquéreurs pour à la fois agrandir la parc du locatif abordable et sauver les ménages de la ruine. Tous ces acteurs ont évidemment besoin d’aides financières de l’État afin de disposer des ressources en personnel nécessaires. Nous tenons à rappeler que l’État peut subventionner ces rachats par les communes à hauteur de 75%. Pour donner un coup de pouce supplémentaire aux communes, nous proposons que la prime de 19.000 euros dont peuvent bénéficier les communes pour chaque logement communal nouvellement créé, passe à 38.000 euros.
  • Si les entreprises de construction connaissent des difficultés dès l’automne parce que le carnet de commande est vide, comme annoncé, l’État et les communes devront  intervenir en lançant leurs projet de construction afin de mettre des logements abordables sur le marché et afin d’éviter que les salarié.e.s du secteur se retrouvent au chômage. Une entreprise de construction avec du capital public est une autre piste pour faire avancer des projets précis.

Tous les signaux sont au rouge. L’État ne peut pas se permettre d’être le spectateur désintéressé d’une crise de l’immobilier qui risque de mettre des milliers de gens devant des problèmes existentiels. Nous propositions sont sur la table, il faut agir maintenant.

Question parlementaire sur les logements d’urgence dans les communes.

Monsieur le Président,

Trente-huit personnes ont récemment été sinistrées par un incendie d’un immeuble d’habitations collectives au Grundhof. Dans un reportage radiophonique du 25 mai 2023 le maire de la commune concernée explique que le relogement des sinistrés s’avèrerait très compliqué faute de logements disponibles. Il précise en outre que l’obligation légale de relogement des personnes sinistrées incomberait au(x) propriétaire(s) des logements concernés et que par conséquent la responsabilité de la commune ne s’appliquerait qu’en cas de défaillance du.des propriétaire(s).

Ces derniers mois des incendies d’immeubles résidentiels ont régulièrement fait la une dans les médias. Dans la plupart de ces cas, le relogement d’urgence des personnes sinistrées suite à la défaillance des propriétaires des logements pose des problèmes sérieux aux autorités communales.

Malgré ces difficultés de relogement rencontrées par les communes, ces dernières sont réticentes à créer des logements voire, des hébergements d’urgence réservés justement pour pouvoir offrir des solutions rapides à un besoin d’abri. Si un certain nombre d’organisations détiennent des logements ou hébergements d’urgence destinés à des populations cibles, ce n’est que rarement le cas pour les communes.

Dans ce contexte nous voudrions poser les questions suivantes à Madame et à Monsieur les Ministres :

  1. Madame et Monsieur les Ministres peuvent-ils me fournir un relevé de tous les logements et hébergements d’urgence actuellement mis à disposition et ventilés par types de gestionnaire/propriétaire (promoteurs publics et communes, asbl., fondations etc.) ?
  2. Madame et Monsieur les Ministres peuvent-ils également me fournir un relevé de tous les logements et d’hébergements d’urgence en propriété communale, ventilé par commune ?
  3. Des projets communaux de création de logements et d’hébergements d’urgence sont-ils actuellement en cours ou en planification ? Dans l’affirmative, combien de logements ou d’hébergements seront créés et par quelles communes ?
  4. Madame et Monsieur les Ministres sont-ils en faveur de la création d’une réserve de logements et d’hébergements d’urgence répartie entre les communes ?
  5. Madame et Monsieur les Ministres envisagent-ils la mise en place de mesures pour favoriser la création de logements et d’hébergements d’urgence par les autorités communales ? Si ou, lesquelles ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de nos sentiments respectueux.

Nathalie Oberweis                                                                Myriam Cecchetti
Députée                                                                                 Députée

Un an après et rien n’a bougé

Il y a un an, nous avions a élaboré un programme d’urgence logement avec sept propositions concrètes qui peuvent être rapidement mises en place afin de libérer des logements.

Un an après, le constat reste le même… Pas assez de logements et trop de spéculation immobilière, des prix qui explosent et des gens à la rue.

Pour dénoncer cette situation insupportable, six de nos sections sont en action entre le 27 mai et le 5 juin pour la semaine d’action logement. 

Sanem, Dudelange, Luxembourg-Ville et Esch ont démarré la semaine de mobilisation.

Ici vous trouverez notre communiqué.

Voici quelques impressions:


Ee Joer dono ass nach ëmmer näischt geschitt.

Virun engem Joer hunn déi Lénk hire Programme d’urgence Logement ausgeschafft mat siwe konkrete Propositioune fir séier abordabele Wunnraum ze schaafen .

Ee Joer méi spéit bleift de Constat genau dee selwechten: Net genuch Wunnraum, zevill Immobiliëspekulatioun, Präisser déi explodéieren a Leit op der Strooss.

Fir dës inakzeptabel Situatioun ze denoncéieren, hu sechs loakl Sektioune vun déi Lénk tëschent dem 27. Mee an dem 5. Juni eng Aktiounswoch fir de Logement organiséiert.

Suessem, Diddeleng, d’Stad an Esch hunn de Startschoss ginn.

Hei geet et bei eise Communiqué.

Hei e puer Andréck:

Les membres de Sanem en action sur la rue d’Esch, près de l’ancienne station-service Shell, samedi passé.

A Esch, le mardi, il y a eu une inauguration de logements vides… sous forme de parodie devant l’ancien commissariat de police, dans la rue du Nord.

Samedi, à Luxembourg-Ville sur la place Hamilius, la section a protesté avec le slogan “Besoin de logements, pas d’un hôtel”.

Les Dudelangeois ont occupé l’avenue Grand-Duchesse Charlotte et simulé un marché de l’immobilier avec des prix exorbitants, à l’instant de la crise du logement que nous traversons.

A Differdange, on a rappelé les sept mesures d’urgence à prendre pour combattre la crise du logement, au croisement de la rue de Jean Pierre Gansen et rue des Ligures.

Les membres de la section Pétange ont marqué le coup en se rendant sur la friche industrielle près de la rue Eucosider, là où on aurait promit un quartier résidentiel depuis trop longtemps.

La section de Luxembourg-Ville a clôturé la semaine d’action logement, lundi, en tapissant les fenêtres d’une maison vide appartenant à la Ville de Luxembourg au 47, rue de la Lavande au Kirchberg.

À qui appartiennent nos villes?

Le 14 juin à 18h30 au Sang a Klang 

(1 Rue des Trois-Glands, 1629 Luxembourg)

 L’entrée est gratuite.

Luxembourg est l’une des rares villes européennes où le phénomène de la “gentrification” se manifeste de manière particulièrement flagrante : des quartiers et des rues entiers, dont le bâti ancien mérite d’être préservé et constitue également un élément d’identité, sont démolis pour y construire des immeubles de bureaux et des immeubles d’appartements coûteux. Sans rencontrer de résistance notable. On peut se demander s’il s’agit de projets de construction individuels qui ne sont qu’un sujet pour l’urbanisme ou si, comme c’est déjà le cas dans de nombreux autres pays, cela cache un phénomène économique plus large lié aux intérêts de rendement de l’économie financière mondiale.

En collaboration avec l’initiative “Luxembourg under destruction”, la Protection des locataires Luxembourg, l’initiative “Stoppt de Bagger” et déi Lenk, nous débattrons le 14 juin avec le professeur Manuel Aalbers (Université de Louvain, photo) et Antoine Paccoud (LISER) sur le thème “La financiarisation dans le secteur immobilier“. Manuel Aalbers mène depuis des années des recherches sur ce thème (voir sa publication “The Financialization of Housing : A political economy approach“).

Texte complet sur Etika.lu

Question parlementaire relative à la fermeture définitive de la structure d’hébergement dit Don Bosco

Monsieur le Président,

Ayant pris note d’une lettre envoyée par recommandé et courrier simple aux résidents de la structure d’hébergement SHTDPI Limpertsberg 162b, je me dois de constater que les résidents sont informés de leurs « non droits » et en particulier de leur statut d’ « occupant sans droit ». La lettre informe les résidents qu’ ils devront «avoir définitivement quitté la précitée structure pour le 30 novembre 2023 au plus tard ». Puis, on les informe qu’ « à défaut d’y donner suite, l’ ONA se verra contraint d’ entamer une procédure en déguerpissement ».

Monsieur le Ministre, je me dois de constater avec désapprobation le ton de la lettre. Non seulement les résidents sont informés qu’ ils occupent un logement sans droit, l’ ONA écrit que l’ office a « continué de (les) héberger » afin de leur « permettre de (…) s’intégrer dans la société et d’effectuer les démarches (…) » pour enfin constater que les résidents occupent « un logement qui a été mis à disposition par l’ ONA » et de leur dire que leur résidence constitue un  « engagement unilatéral ».

Monsieur le Ministre, vous n’êtes pas sans savoir que beaucoup de BPI se trouvent dans une situation particulièrement vulnérable face à un marché du logement en crise, un marché du logement qui n’ a pas ou peu de solutions pour des personnes dans une situation de vulnérabilité. C’ est bien pour cela que les BPI ont été tolérés dans les structures de DPI.

Par conséquent, permettez-moi de vous poser les questions suivantes :

  • Monsieur le Ministre, pouvez-vous me confirmer la fermeture définitive de ladite structure ?
  • Combien de personnes sont concernées par cet ordre de quitter les lieux ?
  • Est-ce que ladite lettre envoyée est la seule source d’ information concernant la fermeture que les résidents ont reçu ?
  • Selon nos informations, les résidents n’ont pas été informés sur des propositions d’ alternatives de logement. Si tel est le cas, pourquoi avez-vous opté pour un ordre de quitter les lieux et non pas pour un relogement des résidents ?
  • Concrètement, si les résidents ne trouveront pas un logement, y aura-t-il des solutions d’ urgence ou est-ce que les résidents se retrouveront dans la rue ? Avez-vous prévu un plan de relogement pour celles et ceux qui n’ auront pas trouvé de logement ?
  • Puisque c’ est l’ absence de logement voire le non accès au logement des BPI sur le marché du logement au Luxembourg qui est la raison de leur résidence prolongée à ladite structure, avez-vous pu échanger avec votre collègue, le Ministre du Logement ? Avez-vous pu voir avec lui si vous pourriez trouver des solutions d’ urgence pour les résidents de la structure ?
  • Est-ce qu’il y a des échanges entre l’ ONA et la ville de Luxembourg voire avec les autres communes et aussi avec les fondations et associations ? Si oui, avez-vous pu identifier des solutions de logement?
  • Avez-vous pu échanger avec le Syvicol afin de faire jouer la solidarité entre communes ? Ne jugez-vous pas qu’ il est temps que toutes les communes (ou presque) se montrent solidaires pour héberger des DPI et BPI ?
  • Est-ce que vous jugez que c’ est la ville de Luxembourg qui sera responsable de reloger les résidents éventuellement dans la rue puisque ladite structure se trouve sur son territoire ?

  • Plus généralement, la crise du logement affecte toutes les populations notamment les plus vulnérables au Luxembourg. Monsieur le Ministre, ne faudrait-il pas que votre gouvernement déclare l’ urgence logement afin de pouvoir prendre des mesure d’ urgence de logement et de relogement ?
  • Monsieur le Ministre, ne trouvez-vous pas, sans vouloir froisser quiconque, que le style d’ écriture sec voire culpabilisant de la lettre ne contribue pas à soutenir la situation individuelle des BPI qui ont justement le besoin d’ être soutenu ?

Monsieur le Ministre, merci en avance pour vos réponses.

Avec mes salutations respectueuses,

Nathalie Oberweis                             Députée         

Question parlementaire relative à la subvention d’intérêt pour prêt climatique.

Monsieur le Président,

La loi du 8 juin 2022 relative aux aides à des prêts climatiques prévoit une subvention d’intérêt à hauteur de 1,5% pour les prêts climatiques afin de favoriser les assainissements énergétiques réalisés par des entreprises et des particuliers.

Dans la réponse à la question parlementaire 7560 vous indiquiez que depuis l’entrée en vigueur du nouveau dispositif en matière de prêt climatique à taux réduit en juillet 2022, 64 demandes en obtention d’une subvention d’intérêt auraient été introduites auprès de vos services (chiffres disponibles en février 2023), donc 8 demandes en moyenne par mois. Cette moyenne de demandes par mois est restée plus ou moins stable depuis janvier 2020.

Déjà impactés par les hausses des prix de la construction et de la rénovation, les projets d’assainissement énergétique ont également renchéri par l’augmentation sensible des taux d’intérêt. Tandis que la subvention d’intérêt accordée pour un prêt climatique a permis de couvrir la quasi-totalité du taux d’intérêt d’un prêt contracté il y a plus d’un an, l’augmentation récente des taux d’intérêt a rendu la subvention d’intérêt accordée par votre Ministère nettement moins intéressante. Une réduction du nombre de projets d’assainissement énergétique pourrait en être la conséquence.

Partant nous voudrions poser les questions suivantes à Monsieur et Madame les Ministres :

  1. Monsieur et Madame les Ministres s’attendent-ils à une baisse des demandes en obtention d’une subvention d’intérêt pour prêts climatiques suite à la hausse des taux d’intérêt ?
  2. Dans l’affirmative Monsieur et Madame les Ministres envisagent-ils des modifications au dispositif de la subvention d’intérêt en place pour contrer la baisse ?
  3. Dans la réponse précitée vous précisiez que « (…) ladite subvention ne peut ainsi être accordée par le ministère du Logement uniquement après l’accord de l’aide « PRIMe House / Klimabonus » par le ministre ayant l’Environnement dans ses attributions, donc en principe après achèvement des travaux d’assainissement du logement. » Tout en supposant qu’il ne s’agit pas d’une erreur matérielle, ce système n’est-il pas en défaveur des demandeurs d’une subvention d’intérêt dont la marge de manœuvre financière est la plus réduite notamment avec la hausse des taux d’intérêt ?
  4. De manière générale, Monsieur et Madame les Ministres redoutent-ils un ralentissement généralisé au niveau des investissements dans le cadre de la transition énergétique au vu des taux d’intérêt élevés et de la durée de rentabilisation importante de ce genre d’investissements (énergies renouvelables, assainissements énergétiques etc.) ?
  5. Monsieur et Madame les Ministres n’estiment-ils pas qu’un dispositif de tiers financement public serait plus adapté pour limiter l’influence des marchés sur les choix d’investissements écologiques des entreprises et des particuliers ?

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos sentiments distingués,

Nathalie Oberweis                             Myriam Cecchetti

Députée                                              Députée

Question parlementaire relative à la subvention d’intérêt pour prêt climatique

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous vous prions de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre du Logement et à Madame la Ministre de l’Environnement, du Climat et du Développement durable :

La loi du 8 juin 2022 relative aux aides à des prêts climatiques prévoit une subvention d’intérêt à hauteur de 1,5% pour les prêts climatiques afin de favoriser les assainissements énergétiques realisés par des entreprises et des particuliers.

Dans la réponse à la question parlementaire 7560 vous indiquiez que depuis l’entrée en vigueur du nouveau dispositif en matière de prêt climatique à taux réduit en juillet 2022, 64 demandes en obtention d’une subvention d’intérêt auraient été introduites auprès de vos services (chiffres disponibles en février 2023), donc 8 demandes en moyenne par mois. Cette moyenne de demandes par mois est restée plus ou moins stable depuis janvier 2020.

Déjà impactés par les hausses des prix de la construction et de la rénovation, les projets d’assainissement énergétique ont également renchéri par l’augmentation sensible des taux d’intérêt. Tandis que la subvention d’intérêt accordée pour un prêt climatique a permis de couvrir la quasi-totalité du taux d’intérêt d’un prêt contracté il y a plus d’un an, l’augmentation récente des taux d’intérêt a rendu la subvention d’intérêt accordée par votre Ministère nettement moins intéressante. Une réduction du nombre de projets d’assainissement énergétique pourrait en être la conséquence.

Partant nous voudrions poser les questions suivantes à Monsieur et Madame les Ministres :

  1. Monsieur et Madame les Ministres s’attendent-ils à une baisse des demandes en obtention d’une subvention d’intérêt pour prêts climatiques suite à la hausse des taux d’intérêt ?
  2. Dans l’affirmative Monsieur et Madame les Ministres envisagent-ils des modifications au dispositif de la subvention d’intérêt en place pour contrer la baisse ?
  3. Dans la réponse précitée vous précisiez que « (…) ladite subvention ne peut ainsi être accordée par le ministère du Logement uniquement après l’accord de l’aide « PRIMe House / Klimabonus » par le ministre ayant l’Environnement dans ses attributions, donc en principe après achèvement des travaux d’assainissement du logement. » Tout en supposant qu’il ne s’agit pas d’une erreur matérielle, ce système n’est-il pas en défaveur des demandeurs d’une subvention d’intérêt dont la marge de manoeuvre financière est la plus réduite notamment avec la hausse des taux d’intérêt ?
  4. De manière générale, Monsieur et Madame les Ministres redoutent-ils un ralentissement généralisé au niveau des investissements dans le cadre de la transition énérgétique au vu des taux d’intérêt élevés et de la durée de rentablisation importante de ce genre d’investissements (énergies renouvelables, assainissements énergétiques etc.) ?
  5. Monsieur et Madame les Ministres n’estiment-ils pas qu’un dispositif de tiers financement public serait plus adapté pour limiter l’influence des marchés sur les choix d’investissements écologiques des entreprises et des particuliers ?

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos sentiments distingués,

Nathalie Oberweis                              Myriam Cecchetti

Députée                                               Députée

Dréngend gebraucht : Méi Tempo bei der energeetescher Sanéierung vu Gebaier !

42,5% soll den Undeel un den Erneierbare bis 2030 um gesamten Energieverbrauch ausmaachen. Dat ass d’Zil op dat sech an der EU elo gëeenegt ginn ass. Fir Lëtzebuerg bedeit dat aller Viraussiicht no en Zil vu 35% anstatt wéi bis elo vu 25% bis 2030. Fir dohinner ze komme muss den Ausbau vun den Erneierbaren natierlech beschleunegt ginn, mee den Haaptfokus muss op der Aspuerung vun Energie leien. An hei hapert et zu Lëtzebuerg ganz massiv.

Den Energieminister Claude Turmes gëtt net midd ze widderhuelen, dass den Ausbau vun Erneierbaren – besonnesch der Photovoltaik – spronghaft eropgaangen ass. Laut Zuele vun SolarPowerEurope läit Lëtzebuerg bei der Prokapp-Produktioun vu Solarenergie an Europa op der 5. Plaz, wat och duerch vill nei Projet’en zustane komm ass. Dogéint läit Lëtzebuerg europawäit awer wat di Erneierbare Energien ugeet weider op der läschter Plaz.

Wat den Energieminister net seet, ass dass d’Produktioun u sech net vill ausseet. Och eng immens héich Energieproduktioun muss net duergoe fir den Energiebedarf ze decken. Dat weist sech doduerch, dass Lëtzebuerg beim gesamten Undeel vun erneierbaren Energien um Energieverbrauch op der leschter Plaz an Europa läit. Den Energieverbrauch zu Lëtzebuerg ass einfach vill ze héich, wouduerch och eng méi grouss Produktioun vu Solarstroum séier verpufft.

Fir den héije Bedarf zumindest statistesch ze decke schléisst d’Regierung Accord’en mat anere Staaten of fir Energie um Pabeier z’importéieren, rezent mat Dänemark. Iwwer dësen Transfert vun Energiestatistiken importéiere mir Energie um Pabeier fir am Géigenzuch eisen héije Verbrauch zu Lëtzebuerg an aner Länner z’exportéieren. Kooperatioun ass an Energiefroen natierlech ganz wichteg, besonnesch fir e klengt Land wéi Lëtzebuerg, mee dat kann awer net déi eenzeg Léisung sinn.

Dofir mengen déi Lénk, dass d’Haaptaufgab an der Energiepolitik d’Aspuerung muss sinn an de Staat an d’Gemengen dat dréngend zur Prioritéit musse maachen, ugefaange bei den ëffentleche Gebaier. Besonnesch an de Gebaier gëtt vill Energie verbraucht. Lëtzebuerg verbraucht europawäit bei wäitem am meeschten Energie fir Gebaier ze hëtzen oder ze kille wéi Eurostat ganz rezent gewisen huet. Dëse Verbrauch setzt sech zu 52% aus Gas an 28% aus Mazout a just zu 20% aus Erneierbaren zesummen. Dësen Energiemix féiert och dozou, dass den CO2-Ausstouss an de Wunngebaier tëscht 2019 an 2021 souguer ëm 2,5% eropgaangen ass.

De Renovatiounstaux pro Joer vu Wunngebaier läit bei manner wéi 1% obwuel en bei 3% leie misst, wann d’Ziler am PNEC sollen erreecht ginn. Besonnesch Gebaier an den Energieklassen I bis F verbrauchen enorm vill Energie an produzéieren an der Moyenne 10 bis 20 mol méi Zäregase wéi eng Energieklass A. An de schlecht isoléierte Gebaier wunnen oft Leit mat wéineg Akommes an dëse Leit ass mat der aktueller wéineg sozialer Subventiounspolitik och net gehollef. Am Géigendeel, well sie leiden och am stäerksten ënner den héijen Energiepräisser. Esou gëtt d’Energiekris vun enger sozialer Kris begleed.

D’Regierung huet zwar de Klimaprêt reforméiert, mee vill bruecht huet dat net. Säit der Aféierung vun der neier Hëllef hunn net méi Leit e Klimaprêt mat staatlecher Garantie gemaach wéi virun der Reform.

déi Lénk fuerdere scho säit Joren eng ganz aner Approche bei der energeetescher Sanéierung vu Wunnengen. Ëffentlech Prêt’en ouni Privatbanken, eng proaktiv Roll vun de Gemenge bei der Berodung an der Begleedung vu Renovatiounsprojet’en souwéi e sozial gestaffelte Remboursement vum Prêt géife sécher vill méi Leit fir eng Renovatioun begeeschteren. Och e Subventiounstaux vun 100% soll – no soziale Krittären – keen Tabu sinn. Ausser engem annoncéierte Pilotprojet zu Déifferdeng hunn déi gréng Ministeren awer bis haut net vill opweises. déi Lénk mengen dogéint, dass all gréisser Gemeng eng sériö Strategie fir energeetesch Renovatioune muss entwéckelen, déi sech net op e puer Primme ka beschränken.

D’Energietransitioun ass en Zesummespill vu ville Facteuren. Wann den Ausbau vun den Erneierbaren net begleet gëtt duerch ëffentlech finanzéiert a sozial cibléiert Hëllefen bei der Energieaspuerung, da verléiert d’Land op ganzer Streck : D’Ziler am Klimaschutz ginn net erreecht a wuessend Deeler vun der Bevëlkerung mat méi klengem Akommes geroden duerch d’Energiepräisser ënnert d’Rieder.


Il faut d’urgence accélérer la rénovation énergétique des immeubles.

La part des renouvelables doit atteindre 42,5% de la consommation énergétique totale d’ici 2030. C’est l’objectif sur lequel l’Union européenne s’est mise d’accord. Par conséquent, l’objectif luxembourgeois devrait passer à 35% d’ici 2030 au lieu de 25%. Pour y parvenir, il faut évidemment accélérer le déploiement des énergies renouvelables, mais l’accent doit principalement être mis sur les économies d’énergie. Et dans ce domaine, le Luxembourg est un mauvais élève.

Le ministre de l’Energie, Claude Turmes, dit à qui veut l’entendre que l’aménagement des renouvelables, surtout de l’énergie photovoltaïque, a fait un bond énorme. D’après les chiffres de SolarPowerEurope, le Luxembourg occupe la cinquième position dans le classement de la production d’énergie solaire par habitant. Ce résultat est essentiellement dû à un grand nombre de projets récents. En revanche, en ce qui concerne les énergies renouvelables dans leur globalité, le Luxembourg continue d’être lanterne rouge européenne.

Ce que le ministre préfère taire, c’est que la production n’est pas un bon indicateur. Même une production très élevée ne couvre pas nécessairement les besoins en énergie. Ce qui explique pourquoi le Luxembourg occupe la dernière place lorsqu’il s’agit de la part totale des énergies renouvelables. Les besoins en énergie sont beaucoup trop importants au Luxembourg. De telle sorte que même une production très élevée devient vite insuffisante.

Pour couvrir le besoin en énergie de manière statistique au moins, le gouvernement signe des accords avec d’autres États pour importer des parts d’énergies renouvelables. Récemment, un tel accord a été conclu avec le Danemark. Avec ces transferts de statistiques énergétiques le Luxembourg importe de l’énergie sur le papier et, en contrepartie, il exporte sa consommation trop élevée vers d’autres pays. La coopération en matière d’énergie est évidemment importante, surtout pour un petit pays comme le Luxembourg, mais ces transferts ne peuvent pas être la seule solution.

Pour cette raison, déi Lénk estime qu’il faut mettre l’accent sur les économies d’énergie et que l’État et les communes doivent en faire leur priorité en commençant par la rénovation énergétique des immeubles publics, car les immeubles sont bien souvent de véritables passoires énergétiques. En Europe, le Luxembourg est le pays qui consomme de loin le plus d’énergie pour chauffer ou refroidir les immeubles, comme le montrent des chiffres récents d’Eurostat. Cette consommation est composée à 52% de gaz, à 28% de mazout et à 20% seulement d’énergies renouvelables. Ce mix énergétique est d’ailleurs à l’origine d’une hausse de 2,5% des émissions de CO2 liées aux immeubles entre 2019 et 2021.

Le taux de rénovation annuel des logements est inférieur à 1% alors qu’il devrait atteindre 3% pour garder le cap sur les objectifs du plan climat (PNEC). Ce sont surtout les immeubles des classes énergétiques I à F qui consomment énormément d’énergie et produisent en moyenne dix à vingt plus de gaz à effet de serre qu’une classe énergétique A. Ce sont souvent des ménages avec des revenus modestes qui vivent dans des immeubles mal isolés. Ces ménages sont aussi ceux qui profitent le moins de la politique de subventions de l’État. Ils sont même pénalisés car les prix de l’énergie les frappent de plein fouet. Ainsi, la crise énergétique est accompagnée d’une crise sociale.

Bien que le gouvernement ait réformé le prêt climatique, les résultats sont maigres. Depuis la création de la nouvelle aide, le nombre de personnes ayant fait la demande pour un prêt climat garanti par l’État est resté stable.

Depuis des années, déi Lénk exige une autre approche pour faire avancer la rénovation énergétique des immeubles. Des prêts publics pour contourner les banques privées, un rôle proactif des communes pour conseiller et accompagner les habitants dans leur projet de rénovation et un remboursement échelonné selon la situation financière des ménages : une telle politique pourrait convaincre un nombre plus important de personnes à procéder à des travaux de rénovation énergétique. Même un taux de subvention de 100% – en fonction de critères sociaux – doit pouvoir être discuté. Mais, mis à part l’annonce d’un projet à Differdange, les ministres écologistes ont un bilan bien maigre. déi Lénk estime que les plus grandes communes doivent se doter d’une stratégie de rénovation sérieuse qui ne peut pas se limiter à quelques primes.

La transition énergétique est un ensemble composé d’un grand nombre d’éléments. Si l’aménagement des énergies renouvelables n’est pas accompagné d’un financement public et d’aides ciblées aux ménages les plus modestes pour les aider à faire  des économies d’énergie, la pays va perdra sur toute la ligne : les objectifs pour la protection du climat ne seront pas atteints et une partie toujours croissante de la population risque d’être écrasée par la flambée des prix de l’énergie.

Eng Niwwelkäerz géint d’Logementskris ?!

Op hirem Kongress huet den DP-Parteipresident Lex Delles gefuerdert, dass de Pensiounsfong fir den abordable Wunnengsbau misst genotzt ginn. Donieft soll e Biergerfong fir de Logement op d’Been gestallt ginn. déi Lénk soen dozou ganz kloer: Pensiounsfong jo, Biergerfong nee.

déi Lénk fuerdere scho säit Joren, dass de Pensiounsfong seng eege Strategie respektéiert a verstäerkt an de Logement investéiert. Dës gesäit vir, dass 1,2 Milliarden Euro a Wunnimmobilien zu Lëtzebuerg investéiert solle ginn. Mir wëllen, dass dës Suen an abordabele Wunnraum fléissen. Stëmmen, déi behaapten dass dat opgrond vun de Rentabilitéitskrittäre vum Rentefong net geet, vergiessen dobäi, dass abordabel Locatiounswunnengen zu 70 bis 75% vum Staat finanzéiert ginn an domat den Invest an abordabele Wunnraum ofgeséchert ass.

Beim Biergerfong hunn déi Lénk méi e fundamentale Problem. Der DP schwieft scheinbar vir, privat Investorë sichen ze goen, déi mat staatlech garantéierter Rendite an den abordabele Wunnraum investéieren. Dobäi si genuch Suen do fir Wunnengen ze bauen, et feelt éischter un de Bauaarbechter an -aarbechterinnen. Mee doriwwer eraus wëll d’DP de Logement nach méi zu engem lukrativen Invest maache fir Leit mat méi Suen um Bankkonto. Eng garantéiert Rendite an onséchere wirtschaftlechen Zäite géif sécher vill Investoren unzéien. Mee et ass net d’Aufgab vun der Politik fir Leit mat vill Suen zu méi Suen ze verhëllefen. Et ass d’Aufgab vun der Politik Leit ouni Wunneng zu enger Wunneng ze verhëllefen.

D’DP probéiert hei de lukrative privaten Invest an de Logement mam Biergerfong ze recycléieren. Et ass awer grad déi Approche, déi d’Wunnengskris mat geschaaft huet, wëll ëmmer méi an de Logement investéiert ginn ass fir räich ze ginn amplaz fir tatsächlech Wunnraum fir jiddereen ze schafen.

déi Lénk sinn dofir der Meenung, dass dës Fuerderungen net méi si wéi eng Niwwelkäerz vun der DP am Walkampf. D’Léisunge géint d’Logementskris leie scho laang um Dësch, d’Suen sinn och do an d’Leit jäizen no Léisungen. Dës Regierung huet ënner DP-Fuchtel leider 10 Joer vill ze vill nogekuckt a versicht elo mat esou Annoncen doriwwer ewechzetäuschen.


Un écran de fumée contre la crise du logement ?!

Lors du congrès du parti libéral, le président du DP, Lex Delles, a exigé que le fonds de pension soit utilisé pour investir dans le logement abordable. À côté du fonds de pension, le DP veut créer un fonds citoyen pour le logement. La position de déi Lénk est claire : oui au fonds de pension, non au fonds citoyen.

déi Lénk revendique depuis des années le respect de la stratégie du fonds de pension et donc un renforcement des investissements dans le logement. La stratégie du fonds prévoit un investissement à hauteur de 1,2 milliard d’euros en faveur de l’immobilier destiné au logement au Luxembourg. déi Lénk veut que cet argent soit investi dans le logement abordable. D’aucuns prétendent que les critères de rentabilité du fonds de pension rendent un tel investissement impossible, mais c’est oublier que le logement abordable destiné à la location est financé à 70% voire 75% par l’État et que, par conséquent, il s’agit d’un investissement sécurisé.

déi Lénk a un problème plus fondamental avec le fonds citoyen. Le DP veut aguicher des investisseurs pour qu’ils procèdent à des investissements dans le logement garantis par l’État. Or, il y a assez d’argent pour construire des logements, mais nous faisons face à une pénurie de travailleurs et travailleuses dans le secteur de la construction. Au-delà de ces considérations, le DP veut faire du logement un investissement lucratif pour personnes fortunées. Un rendement garanti attirerait sans doute beaucoup d’investisseurs par les temps incertains qui courent. Mais ce n’est pas le rôle de la politique d’aider les gens fortunés à agrandir leur fortune. C’est le rôle de la  politique d’aider les gens sans logement à en trouver un.

Le DP essaie ici de recycler l’investissement privé lucratif dans le logement par le biais d’un fonds citoyen. C’est justement cette approche qui est à l‘origine de la crise du logement, parce que les investissements dans le logement servent d’abord à s’enrichir et non à construire des logements.

Pour cette raison, déi Lénk dit que ces propositions ne sont qu’un écran de fumée du DP pour la campagne électorale. Les solutions pour résoudre la crise du logement sont connues, l’argent est disponible et les gens exigent des solutions. Ce gouvernement, sous la férule du DP, a brillé par son inaction, et essaie maintenant de faire diversion avec ces propositions sans fond.

Stopp mat den Expulsiounen aus Wunnengen!

Matten am Wanter riskéieren déi schwächste Locataire virun d’Dier gesat ze ginn oder si schonn op der Strooss. Déi Lénk fannen dat inakzeptabel a fir ze schummen !

Bei dësen Expulsiounen handelt et sech oft ëm privat Locatioune wou d’Bailleuren hir Logementer fir eegen Zwecker an Usproch huelen. Well et awer oft Multiprorietäre sinn, hu mir Schwieregkeeten eis virzestellen dass an Zukunft de Proprietär selwer oder seng Familljememberen an dëse Wunnenge solle liewen. Fir déi Lénk gesäit dat staark no engem Trick aus, deen et dem Bailleur erlaabt säi Loyer z’erhéijen.

Vulnerabel Leit, déi a Wunnenge vum ONA (Office national d’accueil) liewen, riskéieren och elo am Wanter op d’Strooss gesat ze ginn. Et handelt sech oft ëm Mënschen, déi internationale Schutz zougesprach kruten, an déi verzweiwelt no enger uerdentlecher an abordabeler Wunneng sichen. Mee well Si um Locatiounsmaart näischt fannen, musse Si oft a Foyere wunne bleiwen. Et ginn net genuch abordabel Wunnengen (Fonds de Logement, SNHBM, ASBL), an d’Waardelëschte si vill ze laang.

An de leschte Wochen hu mir vu Mënschen héieren, déi vum ONA virun d’Dier gesat goufen. Déi psychologesch Konsequenzen, déi duerch d’Angscht entsti vun haut op muer kënnen op der Strooss ze liewen, sinn net ofzeschätzen. Et ass och méi einfach preventiv géint déi psychologesch a wirtschaftlech Konsequenze vun der Obdachlosegkeet virzegoen, wéi se ze bekämpfe wa se schonn do sinn. Bei Kanner kann dëse Stress op laang Zäit psychesche Schued uriichten. Verschidden Eltere gi just nach mam Stress a mat der Angscht eens andeems se Medikamenter huelen. Famillje riskéieren dass hir Kanner an ee Foyer komme wa se aus hirer Wunneng erausgeheit ginn. Fir déi Lénk ass dat absolutt inakzeptabel.

déi Lénk verlaangt een direkte Stopp vun den Expulsiounen a séier Mesure fir déi vulnerabelste Leit direkt ze relogéieren : all Gemeng soll pro 1000 Awunner:innen eng Wunneng fir dee sougenannte « Logement d’urgence » zeréckhalen.


Stop aux déguerpissements des plus vulnérables!

Même en plein hiver, les locataires les plus vulnérables sont menacé.e.s de déguerpissement ou sont mis.e.s à la porte au Luxembourg. déi Lénk trouve cela inadmissible et honteux !

Les déguerpissements concernent en partie des locations privées, où les propriétaires revendiquent leur logement pour besoins personnels. Comme il s’agit de multipropriétaires, nous avons du mal à nous imaginer que ces logements seront habités par le propriétaire lui-même voire par un membre de sa famille. A nos yeux, cela ressemble à une magouille pour augmenter les loyers.

Il y a aussi des personnes vulnérables vivant dans des logements de l’ONA (Office National d’Accueil), menacées de perdre leur logement en plein hiver. Il s’agit de bénéficiaires de protection internationale qui sont désespérément à la recherche d’un logement adéquat et abordable, mais comme il n’y a strictement rien sur le marché locatif, ils restent coincés dans les Foyers d’accueil pour demandeurs de protection internationale. Il n’existe pas assez de logements abordables (Fonds de Logement, SNHBM, ASBL), les listes d’attente sont trop longues.

En effet, ces dernières semaines, nous avons pris connaissance de personnes ayant été mises à la porte par l’ONA. Les conséquences psychologiques de la menace de se retrouver dans la rue sont incommensurables. Les conséquences psychologiques et économiques du sans-abrisme sont beaucoup plus difficile à guérir qu’à prévenir. Pour les enfants ce stress peut causer des dommages psychiques à long terme. Certains parents n’arrivent qu’à gérer le stress et les angoisses de perdre leur logement en prenant des médicaments. Des familles risquent de voir leurs enfants placés dans des foyers en cas de déguerpissement. Pour déi Lénk, c’est totalement inacceptable.

déi Lénk exige un arrêt immédiat des déguerpissements et des mesures d’urgence de relocation des plus vulnérables : ainsi chaque commune doit réserver un logement par mille habitant.e.s pour le logement d’urgence.

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