Nein zur Schließung kleiner Postfilialen!

35 von 97 Postfilialen sollen im ganzen Land geschlossen werden. Besonders stark betroffen sind hierbei kleine Gemeinden im Osten und im Norden des Landes.

Damit wird der Postbetrieb weiter der Rationalisierungslogik unterworfen, die die Regierungspolitik der letzten Jahrzehnte zunehmend prägt. Der Zugang zu einer Dienstleistung, die für jede*n zugänglich sein sollte, wird besonders in den ruralen Gemeinden zunehmend erschwert.

déi Lénk sehen hierin eine verfehlte Entwicklung, die es schnellstmöglich zu korrigieren gilt. Idealerweise sollte jede Gemeinde über mindestens eine kleine Postfiliale verfügen, damit auch Menschen, die durch verschiedenste Umstände in ihrer Mobilität eingeschränkt sind, die Dienstleistungen der Post problemlos in Anspruch nehmen können. Mindestens aber müssen die bestehenden Filialen erhalten bleiben.

Es darf aber auch nicht vergessen werden, dass solche Maßnahmen nur ein Symptom der Teilprivatisierung, ein Symptom einer den marktwirtschaftlichen Prinzipien Post, sind. déi Lénk fordern, die Post wieder zu einem umfassenden öffentlichen Dienstleister zu machen, bei dem die universelle Zugänglichkeit vor dem Profitstreben steht. Zusätzlich müssen solche Maßnahmen im Parlament und in Absprache mit den Gemeinderäten, die die Situation viel besser einschätzen können, diskutiert werden, bei voller Offenlegung der erhobenen Daten.

déi Lénk geben aber auch zu bedenken, dass die geplante Zentralisierung der Postdienste zu mehr Verkehr und damit auch zwangsläufig zu verstärktem Schadstoffausstoß führen wird.

Question parlementaire du 7 décembre

Question parlementaire concernant la libéralisation et la régulation du marché postal

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre à Monsieur le Ministre de l’Économie la question parlementaire suivante:

Par la loi du 26 décembre 2012 sur les services postaux, le marché postal luxembourgeois a été entièrement libéralisé avec effet au 1er janvier 2013.

Dans ce contexte, j’aimerais soulever les questions suivantes:

– La surveillance du marché postal, y compris l’octroi des autorisations, l’encadrement des opérateurs tombant sous le régime des notifications ainsi que la vérification du respect des obligations légales, respectivement découlant des règlements émis par l’ILR ou imposés par les autorisations, incombe à l’ILR. Quelles sont les expériences et le bilan intermédiaire de l’ILR dans ce rôle, y compris par rapport aux acteurs domiciliés dans les pays avoisinants?

– L’ILR vient de publier les listes tarifaires de certains opérateurs postaux sur son site Internet, approche contribuant à priori à une plus grande transparence sur le marché. Or, force est de constater que cette publication est incomplète, les tarifs de certains acteurs ayant pourtant eu une autorisation à opérer sur le marché postal luxembourgeois n’y figurant pas. Quelle en est la raison, et quelles mesures sont prévues afin de régulariser cette situation et de mettre tous les acteurs sur un pied d’égalité?

– La législation luxembourgeoise oblige chaque société commerciale à publier certaines informations auprès du Registre de Commerce et des Sociétés (RCSL): statuts, capital social, composition du conseil d’administration, commissaire aux comptes, comptes annuels (endéans les 6 mois suivant la clôture de l’exercice social), etc. Or, certains acteurs tombant sous le régime des autorisations/notifications leur permettant d‘agir dans le secteur postal ne respectent pas ou seulement partiellement ces obligations, dans certains cas depuis plusieurs années. Quelle en est la raison, et quelles mesures sont prévues afin de régulariser cette situation et de mettre tous les acteurs sur un pied d’égalité?

– Quelle est l’évolution en termes quantitatifs et qualitatifs au niveau de la politique d’emploi dans le secteur postal? Peut-on tirer un bilan intermédiaire relatif à cette thématique?

Respectueusement,

Justin Turpel,

Député

-> Réponse

Syndicat des P&T [FRAGE]

Anwort von déi Lénk auf Fragen des Syndicat des P&T: syndicat-pt.lu

En réponse à votre courrier, nous sommes en mesure de vous confirmer que notre parti politique défend avec véhémence le statut d’établissement public de l’EPT et le maintien en son sein de la synergie de ses trois métiers postes, télécommunication/ICT et services financiers postaux.

Nous sommes fortement engagé pour un service public de qualité, en main public, qui garantit à chaque citoyen les mêmes droits et services de qualité, sans discrimination aucune quant au lieu de résidence ou de situation sociale, y compris dans le domaine du courrier postal, de l’accès aux réseaux internet et les services financiers. Dans ce contexte le concept de service universel devrait constituer une garantie minimale pour chaque citoyen de pouvoir accéder à ces services, et une obligation pour tout opérateur dans ce domaine, pour garantir ce service universel.

Evidemment nous soutenons vos propositions quant aux projets d’investissements nécessaires, le déploiement de la fibre optique garantissant à tout lieu et à tout citoyen (ou entreprise) un accès à très haut débit, de même que la construction d’un «data center» par l’EPT en tant qu’opérateur public.

En ce qui concerne le statut du personnel de l’EPT nous avons toujours soutenu le statut public et indépendant du personnel et soutenons votre démarche pour la convergence du statut du salarié vers un statut harmonisé, qui ne peut être inférieur à celui du fonctionnaire public. Nous étions toujours opposés au remplacement de fonctionnaires par des employés ou salariés à moindre coût – par exemple dans la carrière du facteur –, tout comme nous nous opposons à une réduction des coûts du personnel aux dépenses des conditions de travail ou de la qualité du service public ; de même, nous réfutons le détachement de fonctionnaires et employés publics dans des sociétés de droit privé. En fait, nous refusons toute privatisation de services publics, y compris postaux, et demandons la réintégration de tous les services postaux et de télécommunication dans l’entreprise publique qu’est l’EPT.

En ce qui concerne la libéralisation de secteur postal, nous n’avons plus à rappeler notre opposition farouche à cette démarche, aussi bien en tant que parti de gauche européen, que lors es discussions qui ont eu lieu à ce sujet à la Chambre des députés, ou nos députés André Hoffmann et Serge Urbany ont toujours été du côté des organisations syndicales. Dans ce contexte nous aimerions revenir également, lors de la prochaine session parlementaire, sur le projet de loi concernant les services postaux et notamment les articles visés dans votre courrier.

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