Ce sont les pays riches d’Europe et les Etats-Unis qui polluent le plus. Mais face à la pollution carbone, personne n’est égal.
Ce sont d’un côté, les multinationales de la filière pétrochimique qui émettent le plus de CO2 et qui sont en première ligne responsables du réchauffement climatique.
D’un autre côté, ce sont les 1% les plus riches qui contribuent le plus aux émissions de CO2, par leur style de vie fastueux.
Parmi eux, il n’est pas étonnant de retrouver les actionnaires et dirigeants des grandes entreprises polluantes qui génèrent des profits colossaux.
Des profits qui se génèrent par la destruction des écosystèmes et au détriment des populations pauvres qui trinquent avec les conséquences néfastes du changement climatique.
Il faut imposer des contraintes à ces pollueurs, car à ce rythme-là, nous allons droit dans le mur.
Alors que faire ?
Il faut surtout taxer les entreprises et les classes privilégiées qui produisent la plupart des gaz à effet de serre.
A cette fin déi Lénk propose un éventail de mesures dans son programme électoral, allant de la lutte contre l’évasion fiscale et de l’imposition renforcée des grandes fortunes à la taxe carbone.
Cette dernière attire particulièrement l’attention publique, car sa mise en œuvre risque d’être socialement injuste.
Une taxe carbone doit avant tout servir à responsabiliser et à faire payer les plus grands pollueurs pour rendre aux pouvoirs publics les moyens d’engager la transition écologique tant attendue.
Ainsi, si l’on taxe par exemple le kérosène, il faut avant tout contraindre les compagnies aériennes de revoir leurs critères d’efficience énergétique en remplaçant leurs avions et en améliorant leur matériel, pour que les vols ne deviennent pas hors de prix pour les simples usagers.
De même, si l’on taxe les carburants, il faut avant tout que les recettes ainsi récoltées s’accompagnent de dépenses publiques qui profitent aux gens à travers des investissements dans la rénovation énergétique des immeubles, l’augmentation des bas salaires, ou encore la production d’énergies renouvelables.
Dans tous les cas, la taxe carbone ne peut pas se passer d’une taxation des profits des plus riches et d’une redistribution des richesses vers le bas. On ne peut pas faire payer les premières victimes de la pollution et de l’exploitation sans rien demander aux plus grands pollueurs.
Alors, taxons le CO2 des riches d’abord et investissons dans la lutte contre le réchauffement climatique ensuite !