Antwort von déi Lénk auf Vorschläge der Vereinigung AMIAVY – Association en faveur des animaux: www.amiavy.com
Nous avons bien reçu vos propositions concernant une politique en faveur des animaux, et nous en tiendrons compte et pour la rédaction finale de notre programme électoral et pour nos prises de positions et actions ultérieures au sein de la Chambre des députés et dans l’espace public. Etat donné que les propositions et l’orientation générale de vos deux associations vont dans le même sens, nous nous permettons de vous répondre conjointement par la présente.
Nous sommes d’avis, comme vous, que l’attitude des sociétés humaines à l’égard des animaux devrait profondément changer. Les souffrances infligées aux animaux pour des raisons de profit, de „spectacle“, de „sport“, d’expérimentation médicale voire cosmétique sont intolérables. Et d’ailleurs se retournent parfois contre l’espèce humaine elle-même – comme dans le cas de surconsommation de viande, de scandales alimentaires ou de destruction de la biodiversité.
Les législations nationales autant que le droit européen et les conventions internationales sur la protection ou le „bien-être“ des animaux seraient sérieusement à revoir en direction d’un meilleure protection de la vie animale, de contrôles plus efficaces et de sanctions dissuasives. Si l’article 11 de la Constitution luxembourgeoise en vigueur dispose que l’Etat « promeut la protection et le bien-être des animaux », article repris tel quel dans la proposition de révision constitutionnelle, il faut bien constater qu’en réalité on est loin d’avoir atteint cet objectif. L’éducation pour un autre comportement envers les animaux devrait aussi être l’un des objectifs de notre système scolaire.
Dès notre création en 1999, nous avons inscrit dans notre programme une meilleure protection de la vie animale. Nous sommes convaincus qu’il faut approfondir le débat, en faire un véritable sujet de société et de civilisation.