Die modernen europäischen Verfassungen gehen alle eigentlich zurück auf die französische Revolution. Mit der Erklärung der Menschen- und Bürgerrechte von 1789 wurde erstmals ein Katalog von Rechten und Freiheiten festgeschrieben, die von der politischen Macht nicht verletzte werden dürften. Mit der politischen Macht war damals zwar der absolute Monarch gemeint. Aber die neuen Rechte sollten universalen Charakter haben, das heißt immer und überall gelten, unter welchem Regime auch immer. Es waren vor allem bürgerliche, « liberale » Rechte wie Meinungs- und Pressefreiheit. Trotz der proklamierten Gleichheit aller Menschen verhinderte diese Erklärung weder die schreienden sozialen Ungerechtigkeiten der kapitalistischen Industriegesellschaft, noch die menschenfeindliche Ausbeutung der Kolonien und die Sklaverei, noch die Ungleichheit der Geschlechter.
Auf die französische Revolution folgten in ganz Europa Jahrzehnte der Restauration, das heißt: Wiederherstellung der alten Ordnung. Aber in den 1840er Jahren kam es auch in ganz Europa zu neuen sozialen und demokratischen, zum Teil revolutionären Bewegungen, an denen auch die Arbeiterklasse beteiligt war. « Frühling der Völker » (« Printemps des peuples ») wurden die Bewegungen genannt.
Auch in Luxemburg, unter der Herrschaft des niederländischen Königs, der zugleich Großherzog von Luxemburg war, kommt es 1848 zu Aufständen, die schließlich dem Herrscher erstmals eine liberale Verfassung abtrotzen, mit Pressefreiheit und Wahlrecht. 1856 wird vom neuen König-Großherzog diese Verfassung zwar weggeputscht, aber 1868, 22 Jahre später, kommt es zu einem Kompromiss, der die liberalen Freiheiten wieder einführt. Es ist diese Verfassung, die bis heute gilt, allerdings mit mehr oder weniger wichtigen Veränderungen.
Eine der wichtigsten betrifft das Wahlrecht. Das Wahlgesetz des 18. Jahrhunderts gewährte dieses Wahlrecht erst ab einem bestimmten Steuerbeitrag. In der Praxis hieß das, dass nur etwa 5% der Bevölkerung, also die Reichsten, überhaupt wählen durften. Erst 1919, nach dem ersten Weltkrieg und wieder nach sozialen und demokratischen Bewegungen, wurde das Wahlrecht für alle eingeführt.
Seither hat sich an der Verfassung wenig geändert. Zwar wurden in den letzten Jahren die Befugnisse des Großherzogs beschnitten. Aber der liberale Charakter der Verfassung blieb erhalten. Soziale Rechte und politische Partizipation blieben unzulänglich.
Auch die jetzige Verfassungsrevision wird daran wenig ändern. Daher hat déi Lénk einen eigenen, alternativen Entwurf einer Verfassung ausgearbeitet und deponiert. Er soll zeigen, wie soziale Rechte, demokratische Freiheiten, ökologische Grundrechte ausgebaut und verfestigt werden könnten.
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D’où vient notre constitution?
C’est au fond jusqu’à la Révolution française que remonte l’origine des constitutions modernes en Europe. La déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 est le premier catalogue de droits et de libertés que le pouvoir politique ne peut violer. Le pouvoir politique qui était alors visé était le monarque absolu. Mais les nouveaux droits prétendaient à l’universalité: ls devraient être respectés partout et toujours, indépendamment du régime politique. C’étaient surtout des droits libéraux: liberté de presse, d’opinion… Malgré la proclamation de l’égalité des tous les hommes, cette déclaration n’empêchait pas les injustices criantes de la société industrielle capitaliste, ni l’exploitation inhumaine des colonies et l’esclavage, ni les inégalités de genre.
La révolution française était suivie de plusieurs décennies de restauration, donc du rétablissement de l’ordre ancien. Mais, dans les années 1840, l’Europe fut submergée d’une nouvelle vague de mouvements sociaux, démocratiques, voire révolutionnaires, auxquels participa aussi la classe ouvrière. C’était, dit-on, le « printemps des peuples ».
Au Luxembourg aussi, sous le règne du roi des Pays-Bas, qui était aussi Grand-Duc du Luxembourg, il y eut des révoltes. En 1848, elles arrachèrent finalement au monarque une première constitution libérale, avec liberté de presse et droit de vote. Elle succomba, en 1856, au putsch du nouveau roi grand-duc. Un compromis mena finalement à la constitution de 1868, qui, avec des modifications plus ou moins importantes, est toujours en vigueur.
Une des modifications les plus essentielles concerne le droit de vote. La loi électorale du 19e siècle n’accordait ce droit qu’à partir d’un certain niveau de richesse. Seulement autour de 5% de la populations en bénéficiaient! Ce n’est qu’en 1919, après la première guerre mondiale et encore une fois suite à des mouvements sociaux et démocratiques, que fut introduit le suffrage universel.
Entretemps notre constitution a peu changé. Certes, par exemple, le pouvoir du Grand-duc a été fortement réduit. Mais le caractère libéral de la Constitution a perduré. Droits sociaux et participation démocratique demeurent insuffisants. Et la révision constitutionnelle prévue n’y changera pas grand-chose. C’est pourquoi la Gauche a élaboré et déposé son propre projet alternatif: qui montre comment les droits sociaux, les libertés politiques, les droits écologiques peuvent être étendus et renforcés.
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