Et gëtt héich Zäit fir d’Loyeren ze deckelen!

Déi duerchschnëttlech Waardezäit fir d’Ausbezuelung vun der Subventioun Loyer läit laut Medieberichter bei 6 Méint. Déi ëmmer méi laang Waardezäite géifen sech laut Logementsministère duerch den ëmmer méi grousse Volume un Demanden an der wuessender Komplexitéit vun den Dossieren erklären. Déi zwou Entwécklunge bedeiten zwar vläit méi Aarbecht am zoustännege Service vum Ministère, allerdéngs spigelen se an éischter Linn wuessend Ongläichheeten an der Gesellschaft an um Immobiliemarché erëm. An déi léise mer net mat administrative Vereinfachunge mee besser mat enger Deckelung vun de Loyeren.

D’Loyeren hunn an de leschten 12 Méint e Plus vun 2,6% verzeechent, wat däitlech méi ass wéi d’Inflatioun. D’Loyere klamme säit Jore méi séier wéi d’Léin wouduerch den Undeel vum Akommes dee fir de Loyer drop geet fir vill Stéit dauernd eropgeet. Amplaz d’Entwécklung vun de Loyeren an de Grëff ze huelen, gouf 2016 d’Subventioun Loyer vun der deemoleger Regierung agefouert. D’Loyere konnten also weider onbegrenzt klammen an am Géigenzuch huet de Staat sech engagéiert Locatairë mat méi klengem Akommes eng kleng Hëllef ze ginn. De Staat huet also ugefaangen d’Deierecht vun de Loyere mat ze finanzéieren an domat och ze legitiméieren. déi Lénk stinn dëser Subventioun dowéinst och ganz kritesch géigeniwwer.

2020 huet d’Virgängerregierung e Gesetzesprojet fir en neie Kader fir d’Berechnung vum maximale Loyer op de Wee bruecht. Dëse Projet hätt dozou gefouert, dass d’Loyere vum bestoende Wunnraum ganz zolidd hätte kënne ropgesat ginn, wat fir déi Lénk en no go war an ass. D’DP war deemools als Koalitiounspartner vum Logementsminister Henri Kox keen Unhänger vun enger méi strenger Regelung vun de Loyeren, wëll se d’Interesse vun der Immobiliebranche verdeedegt huet. Et ass déi DP déi mam Claude Meisch haut de Logementsminister stellt a beim Loyersdeckel nieft der CSV mat zwee Féiss op der Brems steet.

Ouni wierksamen Encadrement vun de Loyeren ass den Drock op d’Subventioun Loyer natierlech ëmmer méi grouss ginn, wouduerch et 2023 och zu gréisseren Upassunge bei der Subventioun komm ass. Ëmmer méi Akommesschichte kommen an der Theorie a Fro fir d’Hëllef ze kréien an d’Montante goufen och erop gesat. Dass a souenger Situatioun ëmmer méi Leit eng Demande maachen, dierft also keen iwwerraschen, mat Ausnam vum zoustännege Minister, dee seng Servicer net verstäerkt huet fir der wuessender Nofro nozekommen. Wat et genee domat op sech huet, wëll den David Wagner an enger Fro un de Minister wëssen.

Egal wéi, d’Subventioun Loyer ass keng Léisung. D’Loyere musse limitéiert ginn a méi no un déi reell ekonomesch Situatioun vun der Bevëlkerung a besonnesch de Locatairë bruecht ginn. Usätz fir esou en Deckel leien der genuch um Dësch, sief et vun déi Lénk (proposition de loi 7257), vun der CSL (Salariatskummer) oder vun aneren Acteuren. De Logementsminister stäipt sech géint sou en Deckel well e mat der maximaler Rentabilitéit um Privatmarché d’Offer u Locatiounswunnenge wëll eropsetzen. Mee dass dat net geet weisen eis déi lescht 20 Joer an deenen d’Logementskris sech ouni applikabele Loyersdeckel ëmmer méi zougespëtzt huet. Amplaz maartliberale Fantasien nozelafen, géif d’Regierung gutt drun doen, elo direkt der sozialer Realitéit Rechnung ze droen an d’Loyeren ze deckelen.


Il est grand temps de plafonner les loyers !

Selon les médias le délai moyen pour le versement de la subvention de loyer est de 6 mois. Ces délais de plus en plus longs entretemps confirmés par le Ministère du Logement s’expliqueraient par le volume croissant des demandes et la complexité des dossiers. Ces deux évolutions impliquent certes davantage de travail pour le service compétent du ministère, mais elles reflètent avant tout les inégalités croissantes dans la société et sur le marché immobilier. Celles-ci ne peuvent pas être résolues par une simplification administrative, mais par un plafonnement des loyers.

Au cours des 12 derniers mois, les loyers ont augmenté de 2,6 %, un taux nettement supérieur à l’inflation. Depuis des années, les loyers augmentent plus rapidement que les revenus, ce qui fait que la part du revenu disponible consacrée au loyer augmente constamment pour beaucoup de locataires. Afin de freiner l’évolution des loyers, le gouvernement précédent a introduit en 2016 la subvention de loyer. Les loyers ont pu continuer leur hausse indéfinie et, en contrepartie, l’État s’est engagé à aider les locataires à faibles revenus en leur accordant une petite aide financière. L’État a donc commencé à financer l’augmentation des loyers sur le marché privé et, par là même, à la légitimer. déi Lénk est par conséquent très critique à l’égard de cette subvention.

En 2020, le gouvernement précédent a présenté un projet de loi visant à établir un nouveau cadre pour le calcul du loyer maximal. Ce projet aurait conduit à une augmentation considérable et inacceptable des loyers des logements existants. Le DP en tant que partenaire de coalition du ministre du Logement Henri Kox a l’époque défendait en premier lieu les intérêts du secteur immobilier et n’était pas partisan d’une réglementation plus stricte des loyers. C’est ce DP qui, avec Claude Meisch, fournit aujourd’hui le ministre du Logement qui bloque le plafonnement des loyers avec le soutien du CSV.

Sans cadre légal efficace pour les loyers, la pression sur les subventions au logement va naturellement s’accentuer. Les ajustements de la subvention de loyer effectués en 2023 en sont une conséquence. De plus en plus de personnes ont théoriquement accès à la subvention et les montants accordés sont également revus à la hausse. Il ne surprend donc personne qu’une telle situation pousse de plus en plus de personnes à faire une demande, à la seule exception du ministre actuel, qui n’a pas renforcé ses services pour répondre à la demande croissante. Le député David Wagner a adressé une question parlementaire au ministre du Logement pour avoir plus de détails sur cette situation.

Quoi qu’il en soit, la subvention des loyers n’est pas une solution. Les loyers doivent être limités et adaptés à la situation économique réelle de la population, en particulier des locataires. Les approches pour un plafonnement des loyers ne manquent pas. déi Lénk a a fait des propositions (proposition de loi 7257), tout comme la CSL (Chambre des salariés) et d’autres acteurs. Le ministre du Logement s’oppose à un tel plafonnement, car il souhaite maximiser la rentabilité des grands bailleurs promoteurs privés pour augmenter l’offre de logements locatifs. Mais cela ne fonctionne pas, comme le montrent les 20 dernières années, durant lesquelles la crise du logement n’a cessé de s’aggraver. Au lieu de se livrer à ce type de fantasmes ultralibéraux, le gouvernement ferait bien de tenir compte de la réalité sociale et de plafonner enfin les loyers.

Question parlementaire relative aux délais de versement des subventions loyer.

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le ministre du Logement et de l’Aménagement du territoire.

Selon un reportage récemment paru dans la presse, les délais de versement des subventions loyer se situeraient en moyenne autour de six mois. Ces longs délais qui ont également été confirmés par un communiqué ministériel s’expliqueraient par la complexité des dossiers, notamment les changements fréquents au niveau de l’emploi et des revenus ainsi qu’ au niveau de la composition des ménages demandeurs. De plus, l’augmentation du volume des demandes à traiter par les agents du Service des Aides au Logement ralentirait le traitement des dossiers.

Il va sans dire que des délais trop longs peuvent sérieusement compliquer la vie des ménages demandeurs qui ont besoin de la subvention pour joindre les deux bouts. Votre ministère a en conséquence annoncé la mise en place de certains allègements administratifs pour accélérer le contrôle des dossiers et le versement des subventions. Mais malgré ces adaptations ponctuelles des questionnements plus fondamentaux persistent.

Partant, je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

  1. Combien de demandes en obtention d’une subvention de loyer sont adressées annuellement au service compétent ? Comment ce nombre a-t-il évolué depuis l’introduction du dispositif ?
  2. Quel est le taux du nombre de dossiers refusés pour la subvention de loyer par rapport à la totalité des demandes et comment ce taux a-t-il évolué depuis 2016 ?
  3. Combien d’agents sont responsables du traitement des demandes en obtention d’une subvention loyer ? Combien de dossiers un agent doit-il en moyenne traiter par an ?
  4. Comment le nombre des agents responsables du traitement des demandes en obtention d’une subvention loyer a-t-il évolué depuis la création du dispositif en 2016 ? Comment le nombre de dossiers à traiter en moyenne par un agent du service a-t-il évolué pendant cette période ?
  5. Les délais toujours plus longs de traitement des demandes en obtention de la subvention de loyer ne sont-ils pas en contradiction avec la volonté affichée du gouvernement de réduire le non-recours aux aides à la location ? Ces délais ne risquent-ils pas au contraire de décourager des demandeurs potentiels ?
  6. Une évaluation externe des processus de traitement des dossiers est-elle effectuée au sein de votre administration ? Dans la négative, Monsieur le Ministre envisagerait-il la mise en oeuvre d’une telle évaluation ?
  7. Quelle est la stratégie de Monsieur le Ministre pour augmenter le recours à la subvention loyer tout en sachant que le budget pluriannuel prévoit un doublement d’ici 2028 du budget réservé à la subvention de loyer ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de nos sentiments respectueux,

David Wagner

Député

Question parlementaire relative aux allégations faites à l’encontre d’une société luxembourgeoise en matière d’importation de minerais de conflits depuis le Rwanda

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je voudrais poser la question parlementaire suivante à Monsieur le ministre des Affaires étrangères.

L’organisation Global Witness Investigation basée à Londres a publié le 15 avril 2025 une enquête révélant qu’une entreprise multinationale avec siège à Luxembourg a importé l’année dernière 280 tonnes de coltan du Rwanda, dont une « portion significative » serait issue de la province du Kivu de la République Démocratique du Congo (RDC). L’enquête en question se base sur une analyse de documents commerciaux et sur les témoignages de deux trafiquants liés à la contrebande de coltan depuis la RDC. Ainsi, cette entreprise multinationale avec siège au Luxembourg serait responsable de l’importation massive de minerais de conflit dans l’Union européenne et aurait contribué au financement du groupe rebelle M23 lequel entretient une guerre meurtrière dans l’Est de la RDC. Notons que l’entreprise a nié les accusations.

L’enquête de Global Witness Investigation laisse présumer une éventuelle violation par l’entreprise en question du règlement (UE) 2017/821 fixant des obligations aux entreprises en ce qui concerne l’importation de minerais provenant de zones de conflit ou à haut risque[1]. En vertu de la loi du 26 juillet 2023[2], l’autorité compétente chargée de veiller à l’application du règlement européen est le ministre ayant les Affaires étrangères et européennes dans ses attributions. Il est assisté dans cette tâche par L’Administration des douanes et accises. Selon l’article 1er de cette même loi, il leur incombe de recueillir des informations pertinentes, y compris sur la base de préoccupations fournies par des tiers, concernant le non-respect du règlement.

Partant, je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le ministre :

1) Est-ce que l’entreprise en question a fait l’objet de contrôles a posteriori tels que prévus par le règlement européen précité? Dans l’affirmative, pouvez-vous me dire combien de contrôles ont été effectués auprès de l’entreprise concernée depuis l’entrée en vigueur du règlement européen?

2) Est-ce que dans le passé, des défaillances au règlement ont été constatées auprès de l’entreprise en question? Monsieur le ministre détient-il des informations supplémentaires concernant d’éventuels manquements de cette entreprise à ses obligations liées au devoir de diligence et si oui, peut-il m’en faire part?  

3) Quelles mesures Monsieur le ministre compte-t-il entreprendre afin de vérifier la véracité des allégations faites à l’encontre de cette entreprise ?

4) Est-ce que Monsieur le ministre ou ses services ont eu des échanges ou des contacts avec les responsables de cette entreprise dans le passé et le cas échéant, peut-il me faire part de la fréquence et de l’objet de ces échanges et contacts?

5) Est-ce que les intérêts commerciaux de la société en question ont eu une quelconque influence sur les relations bilatérales entre le Luxembourg et le Rwanda, respectivement sur le positionnement du Luxembourg par rapport au conflit dans l’Est de la RDC?

Avec mes salutations respectueuses,

David Wagner

Député


[1] Règlement (UE) 2017/821 du Parlement européen et du Conseil du 17 mai 2017 fixant des obligations liées au devoir de diligence à l’égard de la chaîne d’approvisionnement pour les importateurs de l’Union qui importent de l’étain, du tantale et du tungstène, leurs minerais et de l’or provenant de zones de conflit ou à haut risque.

[2] Loi du 26 juillet 2023 relative à la mise en œuvre du règlement (UE) 2017/821 du Parlement européen et du Conseil du 17 mai 2017 fixant des obligations liées au devoir de diligence à l’égard de la chaîne d’approvisionnement pour les importateurs de l’Union qui importent de l’étain, du tantale et du tungstène, leurs minerais et de l’or provenant de zones de conflit ou à haut risque.

Energie ass ee Mënscherecht!

Hei kënnt Dir dem David Wagner seng Ried wärend eiser Heure d’actualité iwwer d’Stroumpräisser liesen.

Op dëse Links fannt Dir eis Motounen déi vun der Majoritéit ofgeleent goufen.

Motioun 1

Motioun 2

D’Recht op Energie ass e fundamentaalt Mënscherecht, genausou wéi d’Recht op Gesondheet, d’Recht op Bildung, d’Recht op eng gesond Ëmwelt.

Jo, hei geet et ëm d’Recht op Dignitéit.

Déi duerch déi russesch Invasioun an der Ukrain verursaacht Energiedeirecht huet déi deemoleg Regierung dozou verleet fir am Hierscht vum 2022 Plafonnementer oder Subventiounen op divers Energiequellen anzeféieren : fir de Gas, de Mazout, de Bensinn, Pellets, déi urban Heizung an d’Elektrobornen fir Auto’en.

Beim Stroumpräis gouf iwwer de Kompensatiounsmechanismus eng Hëllef agefouert deen als Zil hat den globale Präis fir all Client op 21 Cents de Kilowatt ze stabiliséieren, eng Hëllef déi op Normalverbraucher limitéiert war (an nach ëmmer ass), also bis e Verbrauch vun 25.000 Kilowatt d’Joer.

Déi heite Regierung huet dunn d’läscht Joer decidéiert, et misst een déi Hëllefen ofschafen, bis op déi vum Stroum déi hallwéiert gouf, well mer rëm an der Normalitéit komm wieren.

Datt d’Energiepräisser awer erëm normal gi wieren, dat woen ech ganz staark ze bezweifelen.

De Mazoutspräis ass esou héich wéi virun 2 Joer an ass 2 bis 2,5 mol esou héich wéi 2020/21. De Gaspräis op den internationalen Echangen ass och 2 mol méi héich wéi 2020 – och wann do d’Formatioun vum Präis fir den Endclient méi komplizéiert ass.

Mee wat fir en Impakt hat d’Hallwéier vum Plafonnement op de Stroumpräis ?

D’Salariatskummer huet et berechent :

En duerchschnëttlechen Stot muss elo 270 Euro méi d’Joer bezuele fir de Stroum a 400 Euro méi fir de Gas vun datt do de Plafonnement ofgeschaaft gouf.

En duerchschnëttleche Stot mat enger Wärmepompel muss elo 1.077 Euro méi bezuele fir de Stroum pro Joer an 1.260 Euro méi wann en en Elektroauto huet.

Här Präsident,

Et war zwar net onbedéngt esou gewollt, mee zäitgläich mat der Ofschafung vun den Hëllefen ass och déi nei Tarifikatioun vum ILR a Kraaft getratt.

Déi huet awer och en Impakt op d’Finanze vun engem Stot.

Dat huet d’CSL och berechent :

Fir all Stot fir d’éischt, duerch d’Augmentatioun vun 11 % vun de Réseauskäschten eng generaliséiert Hausse vum Stroumpräis vu 5% verursaacht.

Duerno, all déi Stéit, déi en normalen Energieverbrauch hunn, sinn zwar net allze staark impaktéiert, mee mussen trotzdeem eng Hausse tëschent 5 an 8% verkraften.

Déi, déi ëm 10 oder 20 % am Depassement sinn, wäerten och eng Präishausse tëschent 16 an 28% erleiden.

Dat heescht, am grousse Ganze gewënnt keen eppes un deenen Ännerungen.

D’Regierung verteidegt sech mat Argumenter déi an eisen Aen an der Fro vum Stroumpräis net valabel sinn : d’Upassung vun der Steiertabell un den Index oder och d’Erhéijung vun der Allocation de vie chère.

Deen Impakt wäerten déi Äermst weiderhin ze spiere kréie well se net am Genoss vun de Steiermesure komme kënnen an d’Prime Energie wäert et och net kompenséieren.

Wat déi duerchschnëttlech Stéit ugeet, do wäert zwar eng Partie vun der Hausse vun de Präisser duerch d’Steiermesurë kompenséiert ginn.

Fir déi méi privilegéiert Stéit, déi an enger Wärmepompel oder an engem Elektroauto investéiere wollten, déi ginn elo duerch d’Entscheedunge vun dëser Regierung duerchernee bruecht.

Mee wéi gesot, déi heite Regierung ass der Meenung gewiescht datt mer zréck an der sougenannter Normalitéit wieren an aus deene Grënn, sot den Energieminister, misst een zréck zu de sougenannten « normale Marchéspräisser ».

Do muss een sech awer och d’Fro stelle wat gemengt gëtt mat normale Marchéspräisser wann ee vun der Energie schwätzt, zemools wann een dovunner ausgeet datt d’Energie e fundamentaalt Recht ass, zemools wou de Staat souguer laut EU-Recht e Monopolsrecht huet.

Wat wier dann den « normale Marchéspräis » vun der Schoul ?

Wat wier dann den « normale Marchéspräis » vum Gesondheetssystem ?

Wat wier dann den « normale Marchéspräis » vum ëffentlechen Transport ?

Ech weess net esou richteg wat d’Regierung versteet ënnert normal Marchéspräisser a wat dat iwwerhaapt bedeit an ob et iwwerhaapt erschwénglech ass ?

Ee vun den Argumenter vun der Regierung fir de Plafonnement ze hallwéieren, vu 60 op 30%, ass ze soen datt eise Stroumpräis am europäesche Verglach méi niddreg wier.

Wann ech awer d’Statistike vun Eurostat kucken, da muss ech feststellen datt dat nëmme wouer ass wa mer de Plafonnement bäibehalen.

Mam sougenannten normale Marchéspräis hätte mer ee vun den héichste Stroumpräisser europawäit, direkt hannert Irland.

Dat huet awer och domadder ze dinn datt mir eng ganz aner Opfaassung hu vun dat wat normal ass als Marchéspräis : mir berechnen nämlech d’Réseauskäschte mat a wälzen déi op d’Konsumenten of.

An do si mer beim Reseau : sollen d’Käschte vum Reseau am sougenannten normale Marchéspräis vum Stroum mat abegraff sinn ?

Do ass et awer jo och intressant, wann ech mer erlaben däerf, festzestellen datt den Här Minister engersäits vun « normale Marchéspräisser » schwätzt, anerersäits awer lo net ausschléisst fir d’Netzer gegeebenenfalls duerch de Budget ze finanzéieren.

An dorobber stäipt en sech op en Avis juridique dee ganz kloer seet datt de Stroum als staatleche Monopol kann ugesi ginn an an deem Sënn ëffentlech Interventiounen net als Distortioun vum EU-Konkurrenzrecht gesi kënne ginn. Dat seet an der Tëschenzäit jo och d’Kommissioun, well och si zu enger « normaler » Denkweis rëm gezwonge ginn an agesinn datt déi verschidde Liberaliséierungen net funktionéiert hunn an nëmme Misär veranstalt hunn.

An deem Kontext muss ech awer och soen datt ech et nach ëmmer net richteg novollzéie ka firwat dann den Här Minister, wéi e selwer behaapt huet, vun der Kommissioun op d’Fangere geschloe krut wéinst dem Plafonnement vum Stroumpräis.

Mee vläit kann en eis erkläre wouhier déi Géigesätz dann hierkommen.

Méi wéi och ëmmer si mir ganz kloer dofir – an dat war iwwregens ëmmer eis Positioun, mir brauchen eis do net ze wenden an ze kéieren – mir si ganz kloer dofir datt d’ëffentlech Hand erëm d’Handhab iwwert de Stroum, an iwwerhaapt iwwert d’Energie am allgemenge soll zréckkréien.

An deem Sënn si mer och der Meenung datt de Staat säin Undeel am Finanzement vun den Netzer soll eropsetzen a soumat d’Stéit vun deem Deel finanziell entlaaschten.

An deem Sënn wéilt ech eng éischt Motioun deposéieren, déi d’Regierung oprifft sech fir eng méi grouss Prise en charge vun den Netzkäschten anzesetze fir d’Stéit esou z’entlaaschten.

Zweetens : wéi sollen d’Tariffer ausgesinn ?

Déi beschte Manéier fir d’Kontroll vun den Tariffer ze sécheren ass selbstverständlech datt een als Land selwer esouvill wéi méiglech eege produzéiert an dat natierlech iwwer erneierbar Energien, well déi um Enn propper a méi bëlleg sinn.

Esou wäit si mer allerdéngs nach net. Mir si fir e konsequenten Ausbau vun der Produktioun vun erneierbaren Energien, mir sinn do och der Meenung datt d’ëffentlech Hand dat soll iwwerhuelen a mir sinn och der Meenung datt déi budgetär Mëttele solle fräigemaach ginn an dat och iwwer eng staark Kontributioun vu Leit mat héije Gehälter a mat méi héijer Besteierung vu Kapital.

Dat gesot, déi Situatioun ass leider nach zum Deel Zukunftsmusek well de politesche Wëlle leider feelt.

Mee et kann een elo schonn dofir suergen datt de Stroumverbrauch fir all Stot assuréiert gëtt an datt esouguer Leit déi Energie verbëtzen gestrooft ginn.

Amplaz dat Gepiddels wat mer an deene leschte Joren hate wou dann, soubal eng international Kris entsteet, d’Regierungen sech gezwonge gesi Plafonnementer anzeféieren oder mat Subventiounen ze schaffen an duerno ginn se rëm ofgeschaaft oder nëmmen zum Deel ofgeschaaft an da ginn se awer rëm agefouert an datt duerno eng nei Tarifikatioun entsteet wou d’Leit ufänke mussen ze rechne wéini a wat fir eng Maschinn se umaache solle fir net ze vill auszeginn.

Jee, amplaz vun deem ganze Chaos dee mir elo hunn, wou déi allermeescht vun eis guer net méi nokomme wat elo leeft, musse mer dofir suergen e propperen a nohaltege System anzeféieren.

Wat mir also fuerdere gläicht e bëssen deem wat mir beim Waasserpräis fuerderen.

Mir trieden a fir Einfachheet, Kloerheet a Gerechtegkeet.

An dëser Motioun déi ech elo deposéieren, fuerdere mer sozial gestaffelt Tariffer.

Dat heescht datt keen sech soll ruinéiere well en normal Stroum verbraucht, kee soll gestrooft gi wann en sech eng Wärmepompel oder en Elektroauto beschaaft a Leit déi iwwerdriwwe Stroum verbëtzen, jo, déi sollen natierlech bestrooft ginn.

Dofir brauch een och kloer établéiert Palier’e vum Stroumkonsum.

A Frankräich ass et och esou : do besteet zwar d’Méiglechkeet bei gewësse Fournisseuren ze goen a maartfixéiert Tariffer ze bezuelen, fir déi, déi aus iergendenger Ursaach dat esou wëllen, mee an der Reegel, fir den Ottonormalverbraucher wéi mir all, do gëtt et en ëffentlech fixéierten Tarif an et brauch een sech weider keng Suergen ze maachen ewéi deen Tarif ze bezuelen.

An et brauch een sech ëmsou manner Suergen ze maache fir et kënnen ze bezuele well den Tarif jo sollt sozial gestaffelt ginn.

Well wat mir elo mam Plafonnement maachen ass jo och schonn eng Form vu Staffelung vu datt de Plafonnement jo nëmme fir de Gebrauch vu manner vu 25.000 Kilowatt d’Joer gëllt, wat jo d’ailleurs och net jidderee wousst an deem ganze Kuddelmuddel. Dofir ass eis Propos net nëmme gutt fir d’Bierger, mee, well mir et jo gutt mam Energieminister mengen, wier et och gutt fir hien, well en dann net bräicht éiweg un d’Tariffer piddelen ze goe soubal et erëm zu enger neier Kris oder iergendenger Ursaach kënnt déi d’Déierescht op den internationale Mäert an d’Luucht dreift.

Question orale relative aux DPI ressortissants du Venezuela

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 83 du Règlement de la Chambre des Députés, je voudrais poser une question orale à Monsieur le ministre des Affaires intérieures concernant les demandeurs de protection internationale (DPI) ressortissants du Venezuela.

Il apparaît que les demandes de protection internationale des ressortissants du Venezuela sont généralement refusées par la Direction de l’Immigration avec l’argument que les droits humains et la Constitution y sont respectés. En effet, dans les rapports annuels du ministère des Affaires intérieures de 2023 et 2024, le Venezuela se trouve à la première place du tableau qui classe les États selon le nombre de ressortissants qui se sont vus refuser leur demande en obtention d’une protection internationale (64 personnes en 2023 et 66 personnes en 2024).

Or, cette appréciation de la situation au Venezuela ne semble pas coïncider avec l’avis d’une très large majorité à la Chambre des Députés. Le 14 novembre 2024, une résolution concernant ce pays introduite par l’honorable député Gusty Graas a été votée avec 58 votes positifs et 2 abstentions. Dans cette résolution (n°4371), les député.e.s ont considéré « que le régime actuel poursuit de manière continue et méthodique une stratégie généralisée de répression, d’harcèlement, de persécution et d’arrestation contre la population vénézuélienne, y inclus la jeunesse vénézuélienne ainsi que l’espace démocratique ».

Partant, je voudrais demander à Monsieur le ministre sur quelles sources ses services se basent pour affirmer que les droits humains sont respectés au Venezuela et comment Monsieur le ministre s’explique la différence d’appréciation entre ses services et la Chambre des Députés.

Avec mes salutations respectueuses,

Marc Baum

Député

Question parlementaire relative à la modification du nombre d’heures hebdomadaires consacrées à l’éducation physique dans les lycées.

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, j’ai l’honneur de poser la question parlementaire suivante à Monsieur le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse.

Constatant le manque d’activités physiques des enfants et des adolescents, le Ministère de l’Éducation nationale a prévu d’augmenter le nombre d’heures hebdomadaires consacrées à l’enseignement de l’éducation physique dans les lycées.

Cependant, à cette fin, il a été prévu de baisser le nombre d’heures hebdomadaires consacrées à l’enseignement des langues.

À ce titre, je souhaiterais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

1) Comment est-ce que le choix des matières dont les heures hebdomadaires vont être réduites a-t-il été effectué ?

2) Quelles mesures seront mises en place afin de permettre aux élèves ayant des difficultés dans une ou plusieurs langues d’atteindre le niveau de compétence requis pour éviter un redoublement ou un refus d’intégrer la section souhaitée ?

3) S’il ne fait aucun doute que l’activité physique est importante pour les adolescents, d’autres modèles possibles, tels que proposés par le collectif « Kanner virun d’Dier », qui peuvent augmenter l’activité physique à l’école sans que d’autres matières en fassent les frais, ont-ils été envisagés ?

Avec mes salutations respectueuses,

David Wagner

Député

Question parlementaire relative aux interventions policières au sein des lycées dans le cadre de la prévention contre les drogues.

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, j’ai l’honneur de poser la question parlementaire suivante à Monsieur le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse :

Cette semaine, une descente de policiers a eu lieu au sein du Lycée Classique de Diekirch, avec intervention des forces policières dans trois classes et sur demande du directeur de l’établissement.

Selon plusieurs articles de presse, de telles interventions sont sollicitées régulièrement par des directeurs des lycées luxembourgeois.

À ce titre, je souhaiterais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

1) Durant les 5 dernières années, combien d’interventions policières ont été sollicitées dans des établissement d’enseignement supérieur dans le cadre de la prévention contre les drogues ?

2) Lors de combien de ces intervention des drogues ont-elles pu être découvertes ?

3) A combien est estimé le coût de ces interventions ?

4) Les parents des élèves concernés sont-ils systématiquement prévenus en avance de ces interventions et peuvent-ils s’y opposer ?

Avec mes salutations respectueuses,

David Wagner

Député

Question parlementaire relative à la mise à disposition du public d’informations dans le cadre d’enquêtes publiques.

Monsieur le Président,

Le portail en ligne enquetes.public.lu centralise toutes les procédures de consultation du public obligatoires prévues par la législation en vigueur. Le site fournit des informations sur la nature et le déroulement d’une enquête publique ainsi que sur la localisation du projet en question et désigne également les autorités compétentes pour chaque projet.

Il convient toutefois de constater que le portail ne met plus des informations supplémentaires et plus détaillées à dispositon du public intéressé, telles que le plan et la description du site d’un projet, les caractéristiques physiques et techniques de l’activité proposée, une estimation des déchets et des émissions prévues ainsi que les rapports et avis adressés à l’autorité compétente. La participation active du public est ainsi rendue plus difficile.

Vu que le Luxembourg a ratifié la Convention d’Aarhus et s’est donc engagé à favoriser la participation du public à la prise de décisions ayant des incidences sur l’environnement en améliorant l’accès du public aux informations pertinentes, je voudrais poser les questions suivantes à Messieurs les Ministres :

  1. Pour quelles raisons le portail enquetes.public.lu ne fournit-il plus toutes les informations pertinentes et utiles au public intéressé au sujet de projets soumis à une procédure d’enquête publique ? Depuis quand ces informations ne sont-elles plus accessibles sur le portail ?
  2. Est-il prévu de publier à nouveau ces informations à l’avenir ?
  3. Messieurs les Ministres sont-ils d’avis que le Luxembourg respecte pleinement la Convention d’Aarhus en matière de participation du public en omettant des informations pertinentes sur les dossiers soumis à une enquête publique sur un portail en ligne spécialement dédiée à l’information et à la participation du public ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de nos sentiments respectueux,

David Wagner
Député

Question parlementaire concernant le nouveau mode de calcul des budgets alloués aux usagères des foyers pour femmes.

Monsieur le Président,

Selon nos informations, le ministère prévoit une révision du mode de calcul des budgets attribués aux gestionnaires des foyers pour femmes conventionnés par le MEGA, afin de garantir une participation adéquate à la vie sociale et de permettre aux bénéficiaires de mener une vie décente.

Afin de mieux comprendre les modifications et les ajustements budgétaires en question, je souhaiterais poser les questions suivantes à Madame la Ministre :

  1. Madame la Ministre peut-elle nous fournir des données sur l’évolution du nombre de bénéficiaires encadrés dans les foyers pour femmes au cours des cinq dernières années ? Par ailleurs, existe-t-il une liste d’attente pour l’admission dans ces structures ?
  1. Est-ce que Madame la Ministre peut-elle confirmer qu’une modification du budget attribué aux gestionnaires des foyers pour femmes a bien eu lieu ? Si tel est le cas, pourrait-elle préciser la date d’entrée en vigueur de ces ajustements ?
  1. Sur quelles bases de données, études ou procédures de concertation ces modifications reposent-elles ? Avec quels acteurs ou partenaires ces concertations ont-elles été menées ?
  1. Madame la Ministre peut-elle préciser le montant de ces prestations par bénéficiaire, en tenant compte de leur situation familiale (avec ou sans enfant) et de leur niveau de rémunération, ainsi que fournir des précisions chiffrées sur l’évolution des budgets alloués avant et après cette révision ?
  1. Madame la Ministre peut-elle indiquer si les bénéficiaires des foyers pour femmes disposent de ressources leur permettant de vivre au-dessus du seuil de risque de pauvreté, estimé à 2 518 EUR par mois et par adulte en 2023[1] ?
  1. Les bénéficiaires doivent-elles rembourser les frais avancés en cas d’amélioration de leur situation financière ?
  1. Une aide financière est-elle prévue pour couvrir les frais engendrés par les procédures judiciaires auxquelles les bénéficiaires des foyers pour femmes peuvent être confrontées ? Si oui, ces aides doivent-elles faire l’objet d’un remboursement ultérieur ?

Avec mes salutations respectueuses,

Marc Baum
Député


[1] Rapport « Travail et cohésion sociale » 2024 réalisée par le Département Statistiques Sociales sous la direction de Jérôme Hury.

Question parlementaire relative aux Conseils supérieurs.

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je voudrais poser la question parlementaire suivante à Monsieur le Premier ministre.

Soucieux de s’ouvrir à la société, les gouvernements successifs se sont entourés d’une série d’organes consultatifs, dont les Conseils supérieurs. Ainsi, j’aimerais demander à Monsieur le Premier ministre s’il peut me faire parvenir pour chaque Conseil supérieur en place à ce jour les informations suivantes : le Ministère de tutelle, la composition du Conseil supérieur quant aux sexes et nationalités, le nombre de fonctionnaires et de non fonctionnaires dans chaque Conseil supérieur,la présidence du Conseil supérieur (élue par les membres ou désignée par le gouvernement), le nombre de réunions en 2024 et le nombre de réunions avec le Ministre de tutelle en 2024, ainsi que la date du dernier rapport d’activités.

Avec mes salutations sincères,

Marc Baum

Député

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