Depuis des années, les résidents de Gasperich essaient d’empêcher l’urbanisation du ban de Gasperich, dont le masterplan a été récompensé récemment par une société privée, la Deutsche Gesellschaft für Nachhaltiges Bauen. Ils craignent un accroissement des nuisances, notamment dues à un surplus du trafic routier. En effet le collège échevinal compte drainer quelques 20.000 salariés dans ce coin entre l’échangeur de la croix de Gasperich et le quartier résidentiel.
déi Lénk soutient les résidents. Cependant, nous ne nous opposons pas à accueillir ici un centre de prévention, un lycée ou des habitations, qui manquent cruellement à la Ville. Cependant, considérant qu’une surface de 500 000 m2 est prévue pour l’installation de bureaux, déi Lénk estime que le projet actuel est un contre-sens au vu des exigences écologiques du plan d’aménagement du territoire (IGV): d’ailleurs, sur les friches industrielles du sud du pays, l’Etat investit déjà des sommes colossales pour attirer des entreprises dans un projet qui bat de l’aile.
Les nuisances affectent également les résidents des communes avoisinantes et notamment de Hespérange. Les autorités n’ont pas jugé nécessaire de faire des études sur l’impact environnemental et territorial, malgré l’envergure du projet. Déjà à l’heure actuelle, vu les nouveaux bureaux installés à Howald, l’accroissement du trafic n’a été entreprise et aucune alternative réelle au sujet des transports en commun n’a été dressée, contrairement aux dires d’un échevin vert, qui a promis un modal split 40/60 pour le nouveau quartier.
En outre, une fraction importante des immeubles se situe dans la plaine alluviale de la Drosbach et de la Weiherbach. Du fait du scellage de surfaces importantes à cet endroit, des problèmes d’inondation dans les régions se situant en bas du plateau de Howald sont à craindre.
Nous demandons donc que les autorités étatiques et communales procèdent à un moratoire et réalisent les études nécessaires au développement harmonieux du centre de du sud de Luxembourg.
déi Lénk Stad et déi Lénk Hesper, le 21 septembre 2011