Samedi 1er juin sera une journée d’action européenne contre l’austérité et les diktats de la Troïka (Banque centrale européenne, Commission européenne, Fonds monétaire international). En réponse a l’appel « Peuples Unis Contre l’Austérité », lancé par les mouvements sociaux au Portugal et en Espagne, il y aura des manifestations et des rassemblements en France, en Grèce, à Francfort, à Londres, à Vienne, à Dublin et ailleurs.
La Troïka impose ses recettes, celles de l’austérité et de « réformes » du code du travail et des pensions. Là où ces politiques ont été appliquées au fond, en Europe du Sud, elles ont eu des résultats désastreux : montée du chômage, surtout des jeunes, baisse brutale des salaires et des pensions. Au lieu de relancer l’économie et la croissance ces « remèdes » à la crise ne font que la renforcer. En plongeant les pays dans la récession ils amputent les revenus de l’Etat, augmentant ainsi la dette qu’ils sont censés diminuer.
Ce qui se passe dans les pays d’Europe du Sud nous concerne, et pas simplement pour des raisons de solidarité. C’est la pointe avancée d’une politique qui est celle de l’Union européenne et tout particulièrement de la zone euro. L’austérité est pour tout le monde. On le voit avec les attaques patronales et les reculs du gouvernement sur l’index, avec la réforme des pensions, avec la réduction des dépenses sociales dans le dernier budget.
Voilà pourquoi déi Lenk sera présent samedi 1er juin sur la place Guillaume pour dire non à l’austérité, pour défendre l’Etat social.