Comment préparer les jeunes aux métiers de demain ?

La parole à l’opposition (Lëtzebuerger Gemengen)

Il faut distinguer deux aspects essentiels qui constituent le champ des possibles en matière d’orientation professionnelle des jeunes. Il s’agit pour une part des ressources culturelles et scolaires (savoir-faire et savoir) qu’ils ont pu accumuler dès leur entrée dans le système scolaire. D’autre part, l’évolution du marché du travail divisé en plusieurs domaines d’activité dont le potentiel de développement respectif est soumis à des décisions politiques. Ainsi, au Luxembourg, certaines branches d’activité comme la digitalisation, les « fintech » prennent leur envol, tandis que d’autres comme l’industrie lourde et l’artisanat sont en crise. De plus, dans le secteur tertiaire qui emploie un grand nombre de travailleurs frontaliers, la concurrence est plus importante et l’avenir professionnel de manière générale plus incertain pour les jeunes. Ce sont surtout les jeunes en formation professionnelle qui sont concernés par la précarité et le manque de débouchés professionnels.

Les ministères compétents en matière d’éducation et de travail pointent du doigt une mauvaise orientation scolaire et un manque de capacités requises notamment pour certains métiers au cours de la formation professionnelle. De manière générale, on constate un hiatus entre l’offre de formation scolaire et universitaire au Luxembourg et l’évolution des activités économiques qui constituent le marché de l’emploi. Selon déi Lénk, il ne suffit pas d’adapter l’ensemble de l’offre scolaire à l’économie luxembourgeoise et former les jeunes en fonction des opportunités qui se présentent sur le marché du travail, comme le voudrait l’idéologie dominante.

déi Lénk  veulent au contraire rompre avec cette dépendance vis-à-vis des fluctuations de l’économie de marché et créer des opportunités sur le marché de travail en développant dans une relation réciproque l’offre de formation scolaire et la réelle diversification des activités économiques. Selon déi Lénk le rôle de l’école doit consister principalement à transmettre aux jeunes les moyens intellectuels de l’autodétermination en matière d’orientation professionnelle et les connaissances indispensables pour la voie professionnelle engagée. Il faudrait également donner à celles et à ceux dont les études ne débouchent pas sur une branche d’activité économiquement rentable, les possibilités concrètes d’appliquer leur savoir au service de la société au sein de l’université, notamment dans la recherche fondamentale, ou auprès d’institutions publiques qui ont pour objectif la diffusion et la production de connaissances sous différentes formes (p.ex. culturelles) utiles pour comprendre le monde.

Question Parlementaire: organisation de l’examen de fin d’études secondaires

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse.

Comme l’indique la brochure portant sur l’organisation de l’examen de fin d’études secondaires de 2017, les épreuves orales devront désormais avoir lieu avant les épreuves écrites. Ainsi, il est prévu que les examens oraux se déroulent du lundi 24 avril 2017 au samedi 06 mai 2017 pour les épreuves linguistiques hormis le français et le latin en section A., alors que la fin des enseignements et l’arrêt des devoirs en classes n’est prévue que pour le 19 mai 2017. Le calendrier des épreuves écrites débute le 24 mai 2017 jusqu’au 12 juin 2017, comprenant une période de congé entre les 3 et 11 juin 2017. Cette modification du calendrier des épreuves semble contraire à la réglementation exposée dans la brochure mentionnée, laquelle indique que « L’épreuve orale est une épreuve à part qui dans certaines branches vient s’ajouter aux épreuves écrites. » (p.23). De plus, elle s’oppose au point 9 de l’article 4 du Règlement grand-ducal modifié du 31 juillet 2006, en ne permettant probablement pas aux élèves de composer dans toutes les branches prévues au programme avant le commencement des épreuves orales. Selon des informations obtenues de la part d’enseignants de l’enseignement secondaire, le règlement Grand-Ducal du 8 mars 2017, modifiant le calendrier des épreuves du secondaire serait un acte de violation du principe de la non-rétroactivité. Ainsi, les élèves de la promotion 2017 courraient le risque d’obtenir un diplôme non-valable, car en cas de recours juridique par des élèves et/ou parents désabusés, le tribunal d’administration pourrait exprimer une annulation du règlement du 8 mars 2017. Dans sa réponse à une question parlementaire posée par la fraction CSV, Monsieur le ministre a réfuté ces hypothèses, sans donner une véritable preuve du contraire.

En conséquence, je demande à Monsieur le Ministre de s’expliquer sur plusieurs points :

1)Monsieur le ministre peut-il m’indiquer quand et pour quelle(s) raison(s) la décision d’une modification du calendrier des épreuves a été prise ?

2)Monsieur le Ministre peut-il préciser quels ont été les avis des syndicats compétents, de la Délégation des enseignants, de la Confédération Nationale des Etudiants et du Collège des Directeurs, voire d’autres partenaires engagés dans les discussions ?

3)Existe-t-il des procès-verbaux de ces discussions avec les différents partenaires?

4)Le fait de choisir les dispenses après avoir passé toutes les épreuves orales n’engendrera-t-il pas un surplus de travail par rapport au calendrier précédent ?

5)Les résultats à l’oral pouvant selon le point 2 de l’article 12 du Règlement Grand-Ducal modifié du 31 juillet 2006, être « ajustés à la moyenne arithmétique des notes obtenues lors des devoirs du semestre (…) en comptant pour 25 pour cent de la note semestrielle. », Monsieur le Ministre ne pense-t-il pas que les élèves devront disposer d’un temps adéquat à la préparation de ces épreuves et bénéficier d’ores et déjà de leur note semestrielle ?

David Wagner

Député

[VIDEO] Konferenz: Ausgrenzung duerch Sprooch?

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Sprooch ass een Kommunikatiounsmëttel, dat d’Integratioun kann förderen, mä och kann ausschléissen. An den aktuellen Diskussiounen ronderëm d’Sprooch gëtt vill iwwer Identitéit an iwwer den aktuellen Zoustand vum Lëtzebuergeschen geschwat, dobäi ass den Enjeu vill méi grouss.

Mir wëllen zesummen kucken, a wéi engem Stadium sech d’Sproochen-Debatt grad befënnt an dann probéieren hier déi noutwänneg Sachlechkeet zereckginn andeems mer direkt, praxis-orientéiert a kontrovers eenzeln konkret Virschléi iwwerpréifen. Dofir soll d’Sprooch an de Schoulen an a weideren zentralen Beräicher am ëffentlechen Liewen op hier integréierend oder ausgrenzend Roll hin iwwerpréift ginn.

Schoul: Wat wieren d’Vir- an Nodeeler déi eng Alphabetiséierung op Lëtzebuergesch oder op zwou Sproochen bidde kéint? Wéi sollen Sproochen behandelt ginn, fir d’Chancengläichheet vun de Kanner hirzestellen?
Weider Beräicher: Schléisst d’Feelen vum Lëtzebuergeschen an den Administratiounen Mënschen aus? Ass d’Sprooch e Muechtinstrument innerhalb vu Firmen? Welch progressif Proposen gëtt et, fir hei Sproochenbarrieren ofzebauen?

 

Presentatiounen


Sonja Kmec, Historikerin an Identitéitsfuerscherin: Ëm wat geet et eigentlech an der aktueller Diskussioun ronderëm d’Sproochen? Firwat sinn d’Froe vun (nationaler) Identitéit a politescher Participatioun sou präsent?



Sabine Ehrhart, Linguistin: D’Méisproochegkeet zu Lëtzebuerg ass eng Realitéit, mee ass se och een Erfollegsrezept? Gëtt et wéinst der Méisproochegkeet ee Mëssbrauch vu Sprooch an Ausgrenzung duerch Sprooch?



Fernand Fehlen, Soziolog: Firwat sollt d’Lëtzebuergesch een zentrale Stellewäert an der Schoul kréien a souguer Alphabetiséierungssprooch ginn? Ass et méiglech dëse Virschlag ze verdeedegen ouni fir ee rietsen Identitéits-Diskurs ageholl ze ginn?



Melanie Noesen, Enseignante: All Kanner fërderen, jiddwer Kand gerecht ginn: Wéi funktionéiere Sproochen an der Schoul-Praxis? Wou brennt et, wat missten d’Ziler sinn a wéi kann eng Diskussioun ëm d’Sprooch hëllefen?

Diskussiounsronn

Moderatioun: Frédéric Braun


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Autonomie de l’enseignement et de la recherche universitaires et composition du Conseil de gouvernance de l’Université du Luxembourg

Concerne: L’autonomie de l’enseignement et de la recherche universitaires et la composition du Conseil de gouvernance de l’Université du Luxembourg

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Pour la rentrée 2016/2017, un nouveau président est entré en fonction à la tête du Conseil de gouvernance de l’Université du Luxembourg. Le 24 août, lors d’une interview accordée à la radio 100komma7, le nouveau directeur de cet organe a exposé ses idées à propos du rôle et du développement futurs de l’université. A cette occasion, le nouveau président a également évoqué les relations économiques qu’une entreprise privée dont il est le PDG entretient avec l’université.

Au vu des attributions du Conseil de gouvernance parmi lesquelles figurent notamment l’élaboration du plan pluriannuel de développement de l’université, ainsi que la nomination et la révocation des professeurs, je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre:

(1) Monsieur le Ministre partage-t-il la vue exposée par le nouveau président du Conseil de gouvernance qui considère l’université en premier lieu comme acteur important dans le développement de niches de marché et comme fournisseur de la main d’oeuvre hautement spécialisée nécessaire à cette dernière?

(2) Monsieur le Ministre ne croit-il pas qu’une telle orientation remet en question l’autonomie de la recherche et de l’enseignement universitaire par rapport aux intérêts économiques particuliers?

(3) Quelles garanties Monsieur le Ministre peut-il apporter pour assurer que l’élaboration du plan pluriannuel de développement de l’université ainsi que la nomination de professeurs ne sont nullement influencées par des intérêts économiques particuliers représentés au sein du Conseil de gouvernance de l’université?

(4) Monsieur le Ministre n’est-il pas d’avis qu’il se pose un problème déontologique si le président du Conseil de gouvernance de l’Université du Luxembourg occupe en même temps la fonction de PDG dans une entreprise privée et plus particulièrement si l’entreprise en question entretient des relations économiques et scientifiques étroites avec l’université?

(5) N’êtes vous pas d’avis que – dans un souci de transparence et d’inégrité – toutes les relations économiques et scientifiques entretenues entre des membres du Conseil de gouvernance, respectivement des entreprises ou organisations qu’ils représentent, et l’université devraient être publiées de façon détaillée?

(6) Finalement, n’êtes vous pas d’avis que la société civile représentée au sein du Conseil de gouvernance de l’Université du Luxembourg ne peut pas se limiter au seul monde économique et devrait au contraire inclure des acteurs du monde syndical, social et culturel?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

Marc Baum
Député

 

 

PdL 6975 – Reform vun de Studiebourssen

1) Em wat geet et am Gesetzprojet?

Mat dësem Gesetz gëtt d’Gesetz vun 2014 iwwer d’Studieboursse modifiéiert. Di nei LSAP-DP-gréng Regierung hat d’Studiebourssen direkt am Ufank vun der Legislaturperiod mat der Reform vun 2014 drastesch reduzéiert an domadder eng massiv Mobiliséierung vu Schüler a Studenten op de Plang geruff, déi de 25. Abrëll 2014 op enger grousser Maniff mat 17.000 Participant’en hiren Héichpunkt fonnt hat.

2) Wat ass wichteg ?

D’Ännerungen déi elo a Kraaft trieden, stinn net um Buedem vun den Tatsaachen. Et gouf keng Etude gemaach iwwer déi reell finanziell Bedürfnisser vun de Studenten.

D’Sozial- an d’Mobilitéitsbourse ginn erhéicht, allerdéngs ouni, dass kloer gëtt, firwat grad déi zwou erhéicht ginn an d’Basisbourse z.B. net. D’Erhéijung vun dëser Bourse hätte mir besser fonnt, wëll all Student se krit a sou d’Autonomie vun ALL Student hätt kënne gestäerkt ginn. D’Mobilitéitsbourse dogéint schléisst déi meescht Kanner vu Frontalier’en aus.

Positiv ervirzehiewen ass engersäits, dass d’Bourssen elo indexéiert ginn an anerersäits, dass Studente mat Behënnerung d’Bourssen zukünfteg méi laang kënnen ufroen.

3) Wéi hunn déi Lénk gestëmmt?

Enthalung! Mir begréissen zwar d’Ännerungen déi mat dësem Gesetz a Kraaft trieden, wieren awer gär méi wäit gaang. Besonnesch déi ze déif Basisbourse gesi mir ganz kritesch, wëll et nämlech déi Bourse ass déi d’Autonomie (par rapport du den Elteren an och de Banken) assuréiert. Donieft bedauere mir och, dass d’Studiebourssen ënnert der aktueller Regierung virun allem als eng budgetär Laascht ugesi ginn an deementspriechend säit 2014 drastesch gekierzt goufen. Déi partiell Erhéijunge bleiwen och wäit ënnert dem, wat d’Regierung sech als finanzielle Spillraum ginn hat.

D’Gesetz gouf ugeholl mat 34 Jo-Stëmme géint 21 Nee-Stëmmen, bei zwou Enthalunge vun déi Lénk. All d’Dokumenter iwwer dëst Gesetz sinn HEI ze fannen.

Verurteilung von Deltour und Halet höchst bedenklich

Heute wurde vom zuständigen Gericht das Urteil im sogenannten Luxleaks-Prozess gesprochen: Antoine Deltour wurde zu 12 Monaten Gefängnis auf Bewährung und 1500 Euro Geldstrafe verurteilt und Raphaël Halet zu 9 Monaten auf Bewährung und 1000 Euro Geldstrafe, während die Vorwürfe gegen den Journalisten Edouard Perrin fallen gelassen wurden. Für déi Lénk ist dieses Urteil höchst bedenklich. Nicht die Botschaftsüberbringer gehören strafrechtlich verfolgt, sondern die wahren Schuldigen des Skandals.

Der Prozess hat wochenlang für internationale Schlagzeilen gesorgt. Antoine Deltour und Raphaël Halet, beide ehemalige Angestellte der Beraterfirma PwC, haben die fragwürdigen Praktiken rund um die Steuervorbescheide, mit deren Hilfe multinationale Firmen Steuerzahlungen in Millionenhöhe umgingen, an die Öffentlichkeit gebracht. Nun sind sie von der luxemburgischen Justiz wegen der Entwendung von konzerninternen Dokumenten verurteilt worden. Der Journalist Edouard Perrin, der den Skandal in der Sendung Cash Investigation thematisierte, ist hingegen freigesprochen, was wir ausdrücklich begrüßen.

Für déi Lénk steht außer Frage, dass es sich bei Deltour und Perrin um sogenannte „Whistleblower“ handelt, um Personen also, die Informationen im allgemeinen Interesse und ohne Gewinnabsicht an die Öffentlichkeit bringen. Ohne diese Informanten würden die aggressiven Steuerpraktiken der multinationalen Firmen in Luxemburg weiterhin im Dunkeln liegen und wichtige politische Reformen auf europäischer Ebene wären nicht zustande gekommen. Aus diesen Gründen wäre aus unserer Sicht nur ein Freispruch angemessen gewesen.

Für Luxemburg ist mit diesem Urteil ein weiterer Imageschaden verbunden. Während die Verantwortlichen für den Skandal weiterhin ungeschoren bleiben, werden die Botschaftsüberbringer bestraft: Ein Rückschritt für die Demokratie, da auf diese Weise die Veröffentlichung von weiteren Skandalen unterbunden werden soll. déi Lénk fordern, wie im Übrigen auch verschiedene Organisationen der Zivilgesellschaft, die luxemburgische Regierung zum wiederholten Male auf, endlich einen wirksamen Schutz für Whistleblower in der nationalen Gesetzgebung zu verankern und eine unabhängige Instanz für die Unterstützung von Whistleblower zu schaffen.

PdL 6832 – Reform vun de Familljenzoulagen

Em wat geet et am Gesetzprojet?

Bei dësem Gesetz geet et ëm d’Reform vun de Familljenzoulagen, besonnesch ëm d’Kannergeld. Bis elo war d’Kannergeld no der Unzuel vun de Kanner gestaffelt. De Montant pro Kand ass eropgaang, jee méi Kanner een hat. Dëst gëtt elo duerch dës Gesetz geännert, esou datt all Kand, deeselwechte Montant zegutt huet. Fir eng Famill mat engem Kand verännert sech wéineg, bei 2 oder méi Kanner verléieren zukünfteg Famille vill Suen.

Wat ass wichteg?

1. Familljenzoulagen zu deenen d’Kannergeld gehéiert si Sozialleeschtungen. Ouni dës Sozialleeschtunge géif den Aarmutsrisiko net bei (vill ze héijen!) 16% leien, mee bei 21%.

2. Dëst ass eng Spuermesure, déi am Kader vum Spuerpak 2014 presentéiert gouf. Bis 2026 spuert d’Regierung esou bis 78 Milliounen €, Suen, déi de Famillen an Zukunft fehle wäerten. Besonnesch betraff si Famille mat ville Kanner an Allengerzéiender (bis zu puer Dausend Auer d’Joer).

3. D’Regierung huet kéng Etüd gemaach fir erauszefannen, wat dann déi eigentlech d’Käschte sinn, déi Famillen hunn, wann Kanner bäikommen. Dës Reduktioun vun der Enveloppe ass also komplett willkürlech.

4. D’Regierung huet kee Konzept iwwer d’Wiesselwierkung mat anere Spuermesuren, wéi z.B. d’Studiebourssen.

Wéi hunn déi Lénk gestëmmt?

Dogéint! Dëst Gesetz ass – ënner dem Deckmäntelche vun der Gläichberechtegung vu Kanner – a Wierklechkeet e weidere Schrëtt vu Sozialofbau an ass en Deel vun där anti-sozialer Austeritéitspolitik vun der Regierung.

D’Gesetz gouf ugeholl mat 32 Jo-Stëmme géint 28 Nee-Stëmmen, dovun zwou vun déi Lénk. All d’Dokumenter iwwer dëst Gesetz sinn HEI ze fannen.

PdL 6923 – Ännerunge fir d’Chargéen am Secondaire

1) Em wat geet et am Gesetzesprojet?

D’Gesetz bréngt eng Rei Ännerungen, Upassungen a Präzisioune bei de Konditioune fir d’Chargéen am Secondaire. De Rôle vum Chargé mat CDD gëtt op en temporäre Remplacement begrenzt. D’Tâche vum Chargé mat CDI gëtt vu 24 progressiv op 22 Stonnen erof gesat an domadder ugepasst un d’Tâche vun de brevetéierte Proffen. D’Gesetz bréngt och Upassunge bei der Reserve vun den Enseignanten.

2) Wat ass wichteg ?

Grondsätzlech geet dëst Gesetz an déi richteg Richtung, well et den Asaz vu Chargée mat CDD begrenzt (wat een awer hätt méi däitlech kéinten an d’Gesetz schreiwen) an eng Verbesserung vun de Konditioune fir d’Chargéë mat CDI bréngt. Allerdéngs kann dat nëmmen en Ufank sinn. Den Ofbau vun der Zuel vun de Chargéë par Rapport zu de brevetéierte Proffe gëtt domadder net direkt an Ugrëff geholl.

3) Wéi hunn déi Lénk gestëmmt?

Dofir! Och wa nach vill ze maache bleift, bréngt d’Gesetz awer eng Rei Verbesserungen.

D’Gesetz gouf ugeholl mat 57 Stëmmen dofir an 3 dogéint. De ganzen Dossier ass HEI ze fannen.

Question parlementaire à propos de la pénurie d’enseignants brevetés.

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre de l’Education nationale.

Depuis de nombreuses années, l’Education nationale souffre d’une pénurie d’enseignants brevetés. Constatant un manque de données statistiques sur cette problématique, je me permets de poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre:

Concernant l’Enseignement secondaire et secondaire technique :

1. Monsieur le Ministre peut-il fournir des informations statistiques retraçant l’évolution du nombre d’enseignants et en distinguant par catégorie de personnel (professeur nommé, stagiaire, chargé de cours, chargé d’éducation)?

2. Monsieur le Ministre peut-il fournir des informations statistiques concernant les résultats du dernier examen concours pour le poste du professeur fonctionnaire (plan de recrutements, candidats inscrits, candidats admis, postes non occupés) ?

3. Monsieur le Ministre peut-il fournir des informations statistiques concernant les chargés d’éducation en retraçant la catégorie d’indemnité (A1 rsp. E3ter, A2 rsp. E3, B1 rsp. E2) et en distinguant par spécialité recrutée?

4. Monsieur le Ministre peut-il fournir des informations quant à une éventuelle fonctionnarisation des chargés d’éducation/de cours? Est-ce que Monsieur le Ministre prévoit de légiférer à cet égard ?

Concernant l’Enseignement fondamental :

5. Monsieur le Ministre peut-il fournir des informations statistiques concernant l’évolution du nombre d’enseignants et en distinguant par catégorie de personnel (instituteur, chargé de cours de la réserve de suppléants, remplaçants)?

6. Est-ce que le « 2. Bildungswee », instauré à partir de l’année scolaire 2016/17, aura un impact sur la pénurie d’enseignants brevetés ? Si oui, lequel ?

7. D’après un haut fonctionnaire du Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, cité dans le Tageblatt du 3 mai 2016, le « 2. Bildungswee » n’a pas été conçu pour les chargés de cours de la réserve des suppléants, mais pour les enseignants d’instruction religieuse et morale. Monsieur le Ministre peut-il confirmer que le „2. Bildungswee“ a prioritairement été conçu pour les enseignants d’instruction religieuse et morale?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

David Wagner
Député

Question parlementaire concernant la gestion du site universitaire de Belval.

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur François Bausch, Ministre du Développement durable et des Infrastructures et à Monsieur Marc Hansen, ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche.

Le déménagement de l’université du Luxembourg a commencé en automne dernier avec l’arrivée au site de Belval de la faculté des sciences humaines et des biologistes. Certains bâtiments, dont la Maison du Savoir et la Maison des Sciences Humaines, accueillent désormais des étudiants et des collaborateurs de différents départements universitaires.Afin d’assurer ses activités, l’université est obligée de louer les locaux, notamment les salles de cours et les auditoires, auprès du Fonds Belval qui en est le propriétaire et qui est en charge de la gestion des bâtiments.

Ces derniers jours un groupe de collaborateurs et d’étudiants de l’université a cependant publié dans un document intitulé Belval est à Nous de nombreuses critiques à l’encontre de la gestion par le Fonds Belval. Ces critiques, largement reprises dans la presse luxembourgeoise, concernent notamment l’accès d’entités privées aux locaux pourtant réservés pour les activités universitaires, le manque d’espaces réservés aux étudiants, la non prise en compte des attendes et besoins des étudiants dans les planifications du site et plus généralement la gestion inappropriée car trop rigide des bâtiments par le Fonds Belval.

Dans ce contexte, je voudrais poser les questions suivantes à Messieurs les Ministres:

1) Ne trouvez-vous pas que la gestion du site universitaire par le Fonds Belval devrait être adaptée au fait qu’un campus universitaire a besoin d’un certain degré d’autonomie et d’autogestion pour pouvoir développer une dynamique propre et une vie de campus?

2) Messieurs les Ministres ne sont-ils pas d’avis que la communauté universitaire avec ses activités péri- et para-universitaires devraient avoir la priorité dans l’utilisation des espaces de l’université et que la présence d’entités privées dans les bâtiments universitaires devrait être soumise à certaines restrictions?

3) Dans l’affirmative, comment les ministres entendent-ils assurer à l’avenir que la vie sur le campus universitaire et les activités précitées ne soient plus gênées par l’utilisation des espaces universitaires par des entités privées?

4) Le Fonds Belval examinerait actuellement la possibilité de construire des containers et d’y aménager des espaces exclusivement pour étudiants. Les ministres ne trouvent-t-ils pas qu’il serait préférable de mettre à disposition des étudiants des locaux permanents et adéquats à l’intérieur des bâtiments universitaires déjà existants?

5) Quels seront les modalités d’utilisation des espaces de la Maison des arts et des étudiants actuellement en cours de réalisation? Est-ce qu’il est prévu de mettre à disposition des étudiants des espaces adéquats dans ce bâtiment et de leur en permettre une autogestion? La communauté estudiante sera-t-elle intégrée de façon décisive dans l’aménagement de ce bâtiment?

6) Messieurs les Ministres ne sont-il pas d’avis que la communauté universitaire devrait être plus étroitement engagée dans le développement et la gestion du site universitaire ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

Marc Baum

Député

Réponse

 

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