Question parlementaire relative à l’efficacité énergétique des entreprises

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre de l’Économie, des PME, de l’Énergie et du Tourisme.

Dans le cadre d’un accord volontaire conclu pour la période 2021-2023 entre le Gouvernement et la FEDIL en coopération avec My Energy GIE relatif à l’amélioration de l’efficacité énergétique dans l’industrie luxembourgeoise, les entreprises adhérentes s’engageaient à mettre en œuvre dess efforts particuliers pour atteindre l’objectif commun qui consistait en l’amélioration de 4,5 % de l’efficacité énergétique globale de l’ensemble des participants jusqu’à la fin de l’année 2023.

Une version révisée de l’accord volontaire est censée être en vigueur depuis l’année 2024.

Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

  1. Combien d’entreprises ont adhéré à cet accord volontaire pour la période 2021 à 2023 ?
  2. Quel est le poids total des entreprises adhérantes dans la consommation énergétique finale et dans le bilan des émissions de gaz à effet de serre du Luxembourg respectivement de l’industrie luxembourgeoise ?
  3. Quel taux d’amélioration moyen a été réalisée au niveau de l’indice de l’efficacité énergétique par l’ensemble des parties adhérentes à l’accord volontaire ? Combien d’entreprises adhérantes ont réalisé leurs objectifs en matière d’amélioration de l’efficacité énergétique globale ?
  4. L’évolution au niveau de l’indice de l’efficacité énergétique des entreprises adhérantes se distingue-t-elle de l’évolution de cet indice pour la totalité des entreprises industrielles ? Si oui, dans quelle mesure ?
  5. La révision de l’accord volontaire censée être entrée en 2024 a-t-elle été basée sur une évaluation de l’accord initial en vigueur entre 2021 et 2023 ? Si oui, quelles adaptations majeures ont été apportées à la nouvelle version de l’accord ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

David Wagner
Député

De Staat soll Manuel Cardoso Constructions iwwerhuelen.

D’Bauentreprise Manuel Cardoso ass faillite. Anstatt dass des Entreprise elo tel quel verschwënnt a mat hir deels och Aarbechter an d’Aarbechterinnen, déi e wichtegt Kënne fir d’Zukunft hunn, soll de Staat des Entreprise opkafen an doraus déi éischt ëffentlech Wunnengsbaufirma maachen.

D’Entreprise Manuel Cardoso ass eng Entreprise de construction générale a vereent also all d’corps de métier déi gebraucht gi fir Wunnenge vun A bis Z ze bauen, vum gros oeuvre iwwer d’Elektresch bis hin zu de Plättercher an der Menuiserie. Och wann an de leschte Méint vill Aarbechter*innen d’Entreprise verlooss hunn, sou bleiwen awer ëmmer nach iwwer 100 Salariéen an der Entreprise, déi dréngend gebraucht gi fir ze bauen. Doriwwer eraus huet d’Entreprise Maschinnen a Geschier, dat alles prett do steet a kéint agesat ginn.

déi Lénk hu scho viru längerer Zäit d’Schafung vun enger ëffentlecher Baufirma an d’Spill bruecht. Esou eng Firma muss net aus dem Stee geschloe ginn, mee se kann och iwwer den Opkaf vun enger bestoender Entreprise realiséiert ginn. Elo ass d’Chance do.

Déi rezent Etüd vun der Konkurrenzautoritéit huet opgeluecht, dass am Bausecteur Dumpingléin bezuelt ginn an dowéinst och Personal feelt. Si leet no, dass dat och gezielt esou passéiert, wëll guer keen Interessi do wier, fir méi ze bauen, wëll soss d’Präisser kéinte falen. Mir hunn et also mat enger Form vu Kartell ze dinn.

Eng ëffentlech Baufirma kéint dësem verantwortungslose Geschäftsmodell en Enn setzen, andeem se de Bauaarbechter*innen an Handwierker*innen besser Léin an Aarbechtsbedéngunge géif bidden an domat eng Hiewelwierkung op de ganze Secteur hätt. Wann e private Betrib gutt Leit wëll kréien, da muss e matzéien oder en hat Pech. De Bausecteur géif esou insgesamt méi attraktiv ginn. Dat ass batter néideg fir mam Bau vu gënschtege Wunnengen an der energeetescher Renovatioun virunzekommen.

Eng ëffentlech Baufirma misst sech an den Ae vun déi Lénk exklusiv op de Bau vun de Projet’en vun ëffentleche Promoteure fokusséieren. Ëffentlech Promoteure sinn ofhängeg vu privaten Entreprisen, déi oft un ee vun de grousse Promoteuren ugegliddert sinn an déi natierlech prioritär mol hir eege Projet’en virzéien, op deenen d’Margen och méi héich sinn. Wéi héich déi Marge sinn, wësse mir jo och säit der Etüd vun der Konkurrenzautoritéit.

Déi rezent Zuelen déi de Logementsminister eis iwwer de Fonds Spécial ginn huet, weisen eis ganz däitlech, dass den Output vun ëffentleche Wunnengen an de leschten 3 Joer net geklommen ass, mee éischter réckleefeg ass. De Logementsminister versprécht an annoncéiert zwar vill, mee vill Konkretes koum bis elo nach net eraus.

déi Lénk mengen, dass et un der Zäit ass fir mat anere Rezepter ze schaffen. Déi al wierken net méi. Eng ëffentlech Baufirma ass een sou e Rezept.


L’État doit reprendre Manuel Cardoso Constructions.

L’entreprise de construction Manuel Cardoso vient de faire faillite. Au lieu de laisser disparaître cette entreprise et de perdre le savoir-faire important de ses salarié.e.s, l’État doit la racheter et en faire la première entreprise de construction de logements publique.

L’entreprise Manuel Cardoso est une entreprise de construction générale réunissant tous les corps de métiers qui interviennent dans la construction de logements. Du gros œuvre à la menuiserie en passant par le carrelage tous les savoir-faire y sont présents. Bien que de nombreux de salarié.e.s aient quitté l’entreprise ces derniers mois, il en reste toujours une centaine dont nous avons besoin pour continuer à construire. S’y ajoute que l’entreprise dispose de machines et d’outils divers dont on pourrait se servir immédiatement.

Il y a des mois déi Lénk a fait entrer au débat public l’idée d’une entreprise de construction publique. Une telle entreprise ne doit pas être créée à partir de rien, mais elle peut se faire en rachetant une entreprise existante. L’occasion se présente avec la faillite de Manuel Cardoso.

La récente étude de l’autorité de concurrence a montré que le secteur de la construction paie ses salarié.e.s au lance-pierre et la pénurie de personnel s’explique par ces salaires de misère. L’autorité pense que les entreprises pratiquent ces salaires indécents pour freiner le rythme de construction afin d’éviter une éventuelle baisse des prix des logements. Il s’agit donc d’une forme de cartel. 

Une entreprise de construction publique peut mettre un terme à ce modèle d’affaires douteux et irresponsable en proposant de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail aux salarié.e.s. Ce qui aurait un effet levier sur tout le secteur. Si une entreprise privée veut attirer du personnel compétent, elle va devoir payer. Ainsi, le secteur gagnerait en attractivité. Et c’est indispensable pour avancer avec la construction de logements abordables et la rénovation énergétique.

D’après nous, une entreprise de construction publique doit exclusivement se concentrer sur la construction des projets des promoteurs publics. Car ces promoteurs publics dépendent d’entreprise privée qui appartiennent en partie aux grands promoteurs privés du pays. Et ces derniers donnent la priorité à leurs propres projets qui présentent des marges plus juteuses. Et depuis l’enquête de l’autorité de la concurrence, nous connaissons les hauteurs indécentes qu’atteignent ces marges.

Les derniers chiffres fournis par le ministre du Logement concernant le Fonds spécial logement indiquent clairement que la construction de logements publics a connu un ralentissement ces trois dernières années. Malgré les annonces et les promesses du ministre, on ne voit pas les choses avancer.

déi Lénk estime qu’il est grand temps de changer de recettes, car les vieilles ne fonctionnent plus. Une entreprise publique serait une de ces nouvelles recettes.

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