Le projet présenté par le ministre des transports est une avancée qui permet un meilleur cadre infrastructurel pour un transport de personnes plus performant et plus rapide et pour une réduction des nuisances carbones, de particules fines et de pollution sonore. Plusieurs faiblesses et mauvaises orientations réclament cependant des améliorations importantes à y apporter :
- déi Lénk ont de sérieux doutes quant à la coordination transfrontalière insuffisante concernant ce projet. Dans notre optique, cette coopération ne peut être à sens unique mais doit être largement partagée. Le projet ne rentre pas assez profondément en territoire lorrain. Il ne s’agit pas simplement de transporter un maximum de main d’œuvre du sud vers le nord mais de bien équiper un territoire transfrontalier en forte mutation des deux côtés de la frontière, en tenant compte de toutes les possibilités de maintien ou de revalorisation des transports en commun par train et par bus.
- déi Lénk s’opposent à toute privatisation du transport public et à toute dégradation du statut des employé.e.s dans le secteur.
- De même, il ne s’agit pas de mettre à l’écart les TICE (Tramways Intercommunaux du Canton d’Esch) qui appartiennent aux communes de ce canton et de conférer la gestion du tram à une société de droit privé financée par la main publique. déi Lénk militent pour l’intégration de la nouvelle ligne dans les TICE et l’intégration du tram de Luxembourg au sein des AVL (Autobus de la Ville de Luxembourg).