2008: das neue Euthanasie-Gesetz kann nicht in Kraft treten, weil der Großherzog die Unterschrift verweigert, womit er eine Verfassungskrise auslöst. Regierung und Parlament reagieren sofort: Im Schnellverfahren und quasi einstimmig wird die Verfassung geändert. Fortan kann der Monarch eine parlamentarische Entscheidung nicht mehr blockieren.
Die Krise hat noch einen anderen Effekt: die jahrelang diskutierte Revision der Verfassung erscheint nun dringlicher geworden. Im Juni 2009 einigt sich die Mehrheit der zuständigen parlamentarischen Kommission (Commission des Institutions et de la révision constitutionnelle) auf einen Text, der vom Vorsitzenden P.-H. Meyers (CSV) als Revisionsprojekt deponiert wird (parlamentarisches Dokument N° 6030). Der Artikel über die Verfassungsrevision bleibt unverändert: Sie muss in zwei Lesungen mit 2/3-Mehrheit gestimmt werden. Das zweite Votum muss ersetzt werden durch ein Referendum, wenn entweder mehr als 1/4 der Abgeordneten (also 16) oder 25.000 eingeschriebene Wähler dies verlangen.
Im Jahr 2013 wird die CSV-LSAP Regierung durch ein Misstrauensvotum abgesetzt, die CSV fliegt aus der Regierung und es kommt zu einer Koalition von LSAP, DP und Grünen.
Die neue Regierung will alle Fenster öffnen und kündigt eine « demokratische Erneuerung » an. Zur Revision der Verfassung verspricht sie ein Referendum ohne die geltenden Bedingungen. Einige wichtige und strittige Fragen sollen per Volksentscheid geklärt werden. Regierung und Parlamentsmehrheit einigen sich auf vier: das Wahlrecht für Nicht-Luxemburger, Wahlrecht ab 16, zeitliche Begrenzung des Ministeramts auf 2 Mandate, und die Trennung von Kirche und Staat. Die letzte Frage fällt weg, weil sich Regierung und Bistum inzwischen auf eine progressive Trennung geeinigt haben. Für die Zustimmung zu den drei anderen Fragen werben die Regierungsparteien – und auch déi Lénk. Im Referendum vom Juni 2015 antwortet aber die große Mehrheit auf die 3 Fragen mit Nein. Damit ist der Mut zum Referendum etwas abgekühlt.
Weil déi Lénk den bisherigen Stand des Mehrheits-Textes zu schwach findet, erarbeitet sie einen vollständigen eigenen Entwurf, der von ihrem Deputierten Serge Urbany im Februar 2016 offiziell deponiert wird.
Im Juni 2018 einigen sich dann die Vertreter aller « großen » Parteien auf einen neu-alten Text. Dann funkt die CSV dazwischen, die 2/3 Mehrheit ist nicht mehr gesichert.
Es kommt dann über die Tragweite der Verfassung (wichtig oder nicht wichtig?) und zum Referendum (dafür oder nicht?) zu einem verwirrenden Hin und Her, das einer sachlichen öffentlichen Debatte nicht zuträglich ist.
Die Tragweite der Verfassung wird kleingeredet und das Projekt in Stücke zerschlagen (bisher 4). Mit den Stücken ist die CSV nun einverstanden. So kann man einer ernsthaften öffentlichen Debatte ausweichen – und natürlich auch einem Referendum.
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Va-et-vient et une constitution en tranches
2008: la nouvelle loi sur l’euthanasie ne peut pas entrer en vigueur, parce que le Grand-Duc refuse de signer, provoquant ainsi une crise constitutionnelle. Le Gouvernement et la Chambre réagissent immédiatement. En procédure accélérée, et presque à l’unanimité, la constitution est modifiée. Dorénavant le monarque ne pourra plus bloquer une décision parlementaire.
La crise produit un autre effet: la révision constitutionnelle, dont on débat depuis des années, apparaît plus urgente. En juin, la majorité de la Commission compétente (Commission des Instituions et la Révision constitutionnelle) se met d’accord sur un texte, qui est déposé comme projet de révision par le président de la Commission, P.-H. Meyers (CSV). L’article sur la procédure de révision constitutionnelle restera inchangé: elle doit être adoptée lors d’un premier vote avec une majorité de 2/3. Le 2e vote doit être remplacé par un référendum si plus d’un quart des députés (16) ou 25.000 électeurs inscrits l’exigent.
En 2013 le gouvernement CSV-LSAP est renversé par un vote de méfiance. Le CSV sera renvoyé dans l’opposition, une nouvelle coalition LSAP, DP et Verts formera le gouvernement.
Ce nouveau gouvernement veut « ouvrir toutes les fenêtres « et annonce un « renouveau démocratique ». Quant à la révision constitutionnelle, il promet un référendum sans les conditions en vigueur. Quelques questions particulièrement importantes et controversées devraient être tranchées par cette voie. Le Gouvernement et la Chambre se mettent d’accord sur quatre: le droit de vote pour les non-Luxembourgeois; le droit de vote dès 16 ans; la limitations à 2 mandats pour les ministres; la séparation de l’Etat et des Eglises. Cette dernière question devient superflue après un accord avec l’Eglise catholique sur la séparation.Pour les autres questions, les partis de gouvernement font propagande pour le Oui – déi Lénk aussi. Mais au référendum de juin 2015 la grande majorité vote Non – douchant en même temps l’enthousiasme pour le référendum.
Déi Lénk, estimant le projet majoritaire trop faible, élabore son propre projet de constitution, déposé officiellement en février 2016 par son député Serge Urbany.
En juin 2018, les représentants des « grands » partis se mettent d’accord sur un texte qui ne brille pas par sa nouveauté. Mais après un coup d’éclat du CSV, la majorité des deux tiers à la Chambre n’est plus assurée.
S’ensuit, sur la portée de la Constitution et sur la référendum, und va-et-vient nocif pour un débat public sérieux.
La portée de la Constitution est minimisée et elle est découpée en tranches, 4 jusqu’ici. Les tranches trouvent l’accord du CSV. C’est ainsi que l’on esquivera un débat si nécessaire et, bien sûr, la question du référendum.
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