Die Instabilität der Demokratie, schreibt der französische Historiker Gérard Noiriel, beruht vor allem auf dem Widerspruch zwischen repräsentativer (also parlamentarischer) und direkter Aktion oder direkter Demokratie.
Ist dieser Widerspruch auflösbar? Und was heißt direkte Demokratie?
Im weiteren Sinn kann man zu der direkten Demokratie alle zivilgesellschaftlichen Aktionen und Bewegungen zählen, die einen Einfluss von « unten » auf die politischen Entscheidungen und Gesetze ausüben wollen – manchmal mit Erfolg, sei es kurzfristig oder nach langen und harten Auseinandersetzungen. Zu dieser Art von direkter Demokratie gehören öffentliche Kundgebungen, Streiks und andere Formen des sozialen Widerstands, ziviler Ungehorsam usw. Die Fridays for future ebenso wie die Demonstrationen zum Recht auf Wohnen.
Im engeren Sinne heißt direkte Demokratie die persönliche Beteiligung der Bürgerinnen und Bürger an der Ausarbeitung von Gesetzen oder zumindest deren direkte Zustimmung. So wie im alten Athen, wo die Bürger (nur eine kleine Minderheit der männlichen Bevölkerung) auf dem Marktplatz nach dem Mehrheitsprinzip über Posten, Gesetze oder Krieg und Frieden abstimmten.
In den modernen Nationalstaaten ist diese Form direkter Demokratie kaum mehr vorstellbar. Die klassische Form ist daher die Volksbefragung (Referendum), häufig in der Schweiz, selten in allen anderen demokratischen Staaten.
Zu der direkten Demokratie im engeren Sinn, also der direkten Mitwirkung des Citoyen an der demokratischen Gesetzgebung haben déi Lénk in ihrer alternativen Verfassung einen konkreten Vorschlag ausgearbeitet: « droit d’initiative citoyenne ». Er sieht vor, dass Bürgerinnen und Bürger einen Gesetzvorschlag einbringen können, der nach mehreren Etappen auch zu einem Referendum führen kann. Demagogische Pervertierungen oder Abbau der Grundrechte sollen dabei verhindert werden.
Im Einzelnen sieht der Vorschlag folgendermaßen aus: Ein Bürger:imnen-Komitee präsentiert einen Gesetzvorschlag. Wenn mindestens 0,5% der eingeschriebenen Wähler:innen diesem Vorschlag zustimmen, geht er ans Parlament. 0,5% das wären etwa 1.300 Unterschriften (Stand 2018). Mit erweitertem Wahlrecht, wie es déi Lénk. vorschlagen, wären es natürlich mehr.
Wenn das Parlament den Vorschlag ablehnt, können die Initiatoren nochmal zur Unterschrift aufrufen. Bei 2,5% der Wähler:innen (65.000) muss sich das Parlament erneut für oder gegen den Vorschlag entscheiden. Lehnt das Parlament weiterhin ab, kann das Komitee eine Volksbefragung verlangen. Jede im Parlament vertreten Partei kann zu dem Thema auch einen Vorschlag vorlegen.Vor dem Referendum gibt es ein Gutachten des Staatsrats und das Verfassungsgericht überprüft, ob die Vorschläge die verfassungsmäßigen Grundsätze respektieren. Ein Vorschlag ist angenommen mit der Mehrheit der gültigen Stimmen.
Hier geht’s zur Zusammenfassung.
Démocratie directe
« … la démocratie (est) un régime potentiellement instable parce qu’elle repose sur deux conceptions contradictoires de la citoyenneté: la délégation de pouvoir et l’action directe. » (Gératd Noiriel, Histoire populaire de la France). Peut-on dépasser cette contradiction? Et que veut dire action ou démocratie directe?
Au sens large (ainsi que l’entend Noiriel) on peut entendre par là toute action ou tout mouvement de la société civile qui veut influencer les décisions politiques et la législation – parfois avec succès, soit à court terme, soit au bout de confrontations longues et dures. Les manifestations publiques, les grèves ou autres formes de résistance sociale, la désobéissance civile etc. seraient des exemples de cette démocratie directe. Les Fridays for future de même que les manifestations pour le droit au logement.
Au sens plus strict la démocratie directe serait la participation personnelle des citoyen/en à l’élaboration des lois ou du moins leur approbation directe. Dans l’antique démocratie athénienne, les citoyens (une minorité – masculine! – de la population) décidèrent sur la place publique de postes, de lois et de la guerre.
Dans les Etats-nations modernes une telle forme de démocratie directe n’est plus guère imaginable. La forme classique est alors le référendum, fréquent en Suisse, rare dans tous les autres Etats démocratiques.
Dans leur Constitution alternative, déi Lénk proposent un « droit d’initiative citoyenne », qui prévoit une participation directe de la population à la législation. Les citoyen/nes peuvent soumettre une proposition de loi, qui, ayant parcouru plusieurs étapes, peut déboucher sur un référendum. Il faut avoir soin, évidemment, d’éviter les dérives démagogiques et la mise en question des droits fondamentaux.
Voici pour le détail: Un comité citoyen soumet une proposition législative. Si 0,5% des électeur/trices inscrit/es approuvent la proposition, la Chambre des Députés doit s’en saisir. 0,5% – cela voudrait dire autour de 1.300 signatures (état 2018). Ce chiffre serait évidemment plus élevé avec le droit de vote élargi proposé par déi Lénk.
Si la Chambre refuse, les initiateurs peuvent relancer la consultation, et si 2,5% des inscrit/es approuvent, la Chambre devra se saisir une nouvelle fois. En cas de nouveau refus, les initiateurs peuvent exiger un référendum. Chaque parti représenté à la Chambre peut soumettre sa propre proposition de loi. Le Conseil d’Etat donnera son avis et la Cour constitutionnelle vérifiera le respect des droits fondamentaux. Un proposition sera admise avec la majorité des votes valides.
Voici le résumé.