Süd-Lëscht vun déi Lénk fir d’Chamberwalen

Den Bezierkskongress Süden vun déi Lénk huet den 29. Mee zu Esch hier Lëscht matt 12 Fraen, 11 Männer enger Altersmoyenne vun 40,78 Joer an 4 Spëtzenkandidatinnen an Spëtzenkandidaten ugeholl :

Baum Marc      39  Esch/Alzette    acteur, député, conseiller communal
Cecchetti Myriam     52 Sanem institutrice, conseillère communale
Thoma Carole   27 Dudelange ingénieure en génie civil, porte-parole de déi Lénk
Diderich Gary    35 Differdange directeur de société coopérative, conseiller communal, porte-parole de déi Lénk
Arendt Patrizia  56 Sanem chargée de cours, ancienne conseillère communale
Biltgen Laurent    46 Esch/Alzette instituteur, ancien conseiller communal
Erpelding Thessy   51 Dudelange fonctionnaire communale
Haas Nathalie     26 Dudelange professeure stagiaire, ancienne conseillère communale
Jadin Yves    47 Dudelange indépendant, conseiller communal
Jadoul Geneviève    42 Esch/Alzette chargée de cours d’alphabétisation pour adultes   
Kemp Christophe    23 Steinfort étudiant
Laborier Sandra 38 Esch/Alzette éducatrice graduée
Mousel Tania   28 Belvaux bibliothécaire 
Muller Ben    20 Lamadelaine étudiant   
Piscitelli Jos   59 Belvaux fonctionnaire direction des douanes e.r., conseiller communal
Scalise Sonya      38 Oberkorn éducatrice spécialisée
Spigarelli Andrea      37 Schifflange   employé de bureau, président de la délégation du personnel
Thill Jos       63 Dudelange  fonctionnaire e.r., ancien conseiller communal
Thümmel Jean-Claude 58 Pétange cheminot e.r., ancien président FNCTTFEL-Landesverband
Urbany Laura 31 Esch/Alzette avocate
Urbany Serge 66 Sanem juriste e.r., ancien député et conseiller communal
Wandivinit Lisa      27 Dudelange professeure stagiaire    
Wies Line  29 Esch/Alzette assistante parlementaire, conseillère communale

 

Massacre de Gaza : le Luxembourg doit prendre ses responsabilités.

Aujourd’hui, la situation en Israël-Palestine paraît de plus en plus préoccupante et déséquilibrée. Le processus de paix est au point mort. Avec le transfert de son ambassade à Jérusalem, le gouvernement de Trump a abandonné toute prétention des États-Unis à jouer le rôle d’« honnête courtier » désireux d’aider les deux parties au conflit à trouver une solution négociée et mutuellement acceptable. Le gouvernement israélien, quant à lui, fait désormais tirer à balles réelles sur des civils manifestant pour leur droit à l’autodétermination. Avec le massacre d’avant-hier, qui a fait près de 60 morts à Gaza, il a franchi un cap.

Cette situation n’est pas une fatalité. Elle est en grande partie le résultat de l’incapacité de l’UE et de ses pays membres, premiers partenaires commerciaux d’Israël, à s’émanciper de la tutelle étatsunienne.

Le Luxembourg ne saurait certes pas, à lui tout seul, mettre fin à cette situation. Mais cela ne doit pas l’empêcher de prendre ses responsabilités.

déi Lénk estime que le gouvernement luxembourgeois, en réponse au massacre de Gaza, doit :

(-) condamner fermement les tirs à balles réelles sur des manifestants civils à Gaza et demander une enquête internationale à ce sujet ;

(-) convoquer l’ambassadrice d’Israël, comme l’a fait notamment la France ;

(-) mettre en œuvre sa promesse de reconnaître l’État de Palestine, conformément à la résolution en ce sens adoptée par la Chambre des députés à la suite d’une initiative de déi Lénk ;

(-) réévaluer ses relations économiques privilégiées avec Israël, y compris dans le domaine de la finance ;

(-) rappeler que le Luxembourg a ratifié le Statut de la Cour pénale internationale et transposé dans son droit pénal interne les dispositions de celui-ci relatifs aux crimes de guerre, qui incluent le fait de cibler des civils mais aussi le fait de mener une politique colonisation;

(-) demander la suspension de l’accord d’association entre l’UE et Israël, étant donné qu’Israël n’est aujourd’hui plus en mesure de satisfaire à la condition du « respect des droits de l’homme et des principes démocratiques » prévue à l’art. 2 de cet accord.

Don’t shoot the messenger!

Die heute durchgeführte polizeiliche Hausdurchsuchung beim öffentlichen Radiosender 100,7 ist sehr bedenklich. Nachdem der Radiosender über gravierende Sicherheitslücken im Umgang mit sensiblen Daten innerhalb Parlaments berichtete, wird nun auf den Überbringer der schlechten Nachrichten juristisch geschossen.

déi Lénk werten diese Aktion als weiteren und inakzeptablen Einschüchterungsversuch des öffentlichen Radiosenders 100,7 und kritischer JournalistInnen im Allgemeinen.

Desweiteren wiederholen déi Lénk ihre Kritik am grünen Justizminister Felix Braz, der trotz mehrmaliger Ankündigung kein Whistleblower-Gesetz in dieser Legislaturperiode ausgearbeitet hat. Hätte es nach den Enthüllungsskandalen der vergangenen Jahre eines weiteren Beweises für die Notwendigkeit eines solchen Gesetzes bedurft, der Umgang mit Chamberleaks wäre ein solcher.

Staatsrat: intransparent und undemokratisch

Die nicht zurückbehaltene Kandidatur der von déi gréng vorgeschlagenen Juristin Joëlle Christen macht deutlich: die Ernennungsprozedur für den Staatsrat ist auch nach der letzten Gesetzesänderung alles andere als transparent und die Frage nach der Repräsentativität der beratenden Kammer stellt sich mehr denn je. déi Lénk wiederholen ihre Forderung nach einer tiefgreifenden Reform des Staatsrats.

Am gestrigen Dienstag stimmte der Staatsrat mit 14 gegen 5 Stimmen für die “unabhängige” Kandidatin Martine Lamesch und erteilte déi gréng eine herbe Abfuhr, die eigentlich die Familienrechtlerin Joëlle Christen für den freien Posten im Staatsrat vorgeschlagen hatten. déi gréng werden hier mit ihren eigenen Widerprüchen konfrontiert: Sie haben die undemokratische Funktionsweise des Staatsrats unterstützt, um sich selbst zwei Sitze zu sichern, und fallen dieser nun selbst zum Opfer.

Die Nominierung der Juristin Martine Lamesch macht auf jeden Fall deutlich: Ernennungsprozedur und Funktionsweise des Staatsrats sind weiterhin untransparent und seine Zusammensetzung ist nicht repräsentativ.

déi Lénk wiederholen deshalb ihre Forderung nach einer grundlegenden Reform des Staatsrats. Dieser soll zu einem beratenden Gremium des Parlaments werden und seine Mitglieder sollen einzig und allein vom Parlament nominiert werden. Um die gesellschaftliche Repräsentationsfunktion des beratenden Organs zu stärken, sollen seine MitgliederInnen nicht nur vom Parlament sondern auch von zivilgesellschaftlechen Institutionen und Organisationen vorgeschlagen werden.

Eine derartige Zusammensetzung des Staatsrats könnte den schädlichen Einfluss mächtiger Partikularinteressen und deren VertreterInnen auf den Gesetzgebungsprozess in Zukunft zumindest abschwächen.

CSV und LSAP haben die Stahlindustrie an Mittal ausgeliefert!

déi Lénk nehmen die Empörung von Wirtschaftsminister Schneider und von CSV-Fraktionschef Wiseler zum angekündigten Verkauf des Stahlwerkes Düdelingen durch die ArcelorMittal-Gruppe zur Kenntnis.

Jahrelang haben CSV und LSAP auf entscheidenden Posten in der Regierung (Schneider war bereits in der letzten Regierung Wirtschaftsminister, Wiseler Landesplanungsminister) es versäumt, die Stahlindustrie gegenüber dem ArcelorMittal-Konzern abzusichern. Sie haben damals z.B. verweigert die Laplace-Studie zu veröffentlichen, die die wirtschaftliche Überlebensfähigkeit der Standorte Rodingen und Schifflingen belegt hat. Des Weiteren haben sie mit Jeannot Krecké einen Kapital-Lobbyisten in den Verwaltungsrat des Stahlkonzerns delegiert.

Die Verantwortung liegt sicherlich nicht bei der Europäischen Kommission allein, sondern vor allem bei Mittal, den niemanden gezwungen hat bestehende Werke aus einem regional funktionierenden Kontext zugunsten von Einkaufsschnäppchen aufzugeben.

déi Lénk möchten hier noch einmal ihre Forderung einer Zusammenarbeit aller Stahlstandorte der Großregion (Luxemburg, Lothringen, Saarland) wiederholen. Dafür müssen die jeweiligen Regierungen sich stark machen. Dazu gehört auch eine europäische Stahlpolitik und der Aufbau neuer Aktivitäten der Metalltransformation. Außerdem soll die Stahlwirtschaft zu langfristigen Investitionen verpflichtet werden, unter Strafe der Rückzahlung aller erhaltenen Hilfen und einer grenzübergreifenden Vergesellschaftung nach dem erfolgreichen Vorbild der saarländischen Stahlindustrie in der 70er Jahren unter Oskar Lafontaine (damals SPD).

Ajouter la guerre à la guerre est inacceptable!

déi Lénk condamne les frappes aériennes contre la Syrie menées par les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne sans mandat du Conseil de sécurité de l’ONU et sans attendre les conclusions de l’enquête de l’OIAC (Organisation pour l’interdiction des armes chimiques).

Les bombardements aériens n’apporteront pas la paix.

Il faut maintenant stopper toute escalade militaire, qui pourrait mener à un engrenage incontrôlable.

L’emploi d’armes chimiques, quel qu’en soit l’auteur, est un crime intolérable. L’OIAC doit pouvoir mener une enquête sur le terrain en toute indépendance.

déi Lénk exhorte le Gouvernement luxembourgeois à s’engager dans les institutions internationales pour apporter une solution diplomatique multilatérale au conflit syrien, qui aboutirait à terme au retrait de toutes les forces militaires étrangères.

 

 

 

 

La mobilité pour tous: défendre le service public ferrovaire!

Depuis hier matin les cheminot(e)s français(e)s continuent leur mobilisation pour la défense du service public ferroviaire en France. Leur lutte contre la privatisation des chemins de fer, la suppression de lignes moins rentables et la destruction de leurs droits aquis s’inscrit dans un contexte européen qui nous concerne tous: en France, au Luxembourg et ailleurs en Europe.

Selon les premières indications données, près de la moitié des personnels de la SNCF s’est déclarée grêviste pour ces 3 et 4 avril. La mobilisation a ainsi pris une ampleur historique et s’annonce plus importante encore que la grève des cheminots contre le plan Juppé en 1995.

Les cheminot(e)s français(es) se battent contre la libéralisation du rail déjà entamée en 2001 au niveau européen avec le premier des quatre paquets ferroviaires adoptés jusqu’ici (le quatrième datant de 2016). Ces directives imposent aux pays européens d’ouvrir à la concurrence leurs réseaux de transport ferroviaire et de gérer les entreprises des chemins de fer selon des principes qui s’appliquent aux sociétés commerciales. En Grande-Bretagne le service ferroviaire a déjà été privatisé. Les conséquences sont catastrophiques, la ponctualité des trains s’élève à 20%, les prix des tickets de transport flambent en même temps que les salaires des cheminots baissent. Ces derniers ont démarré la lutte pour la renationalisation du rail. On se demande pourquoi la France veut à tout prix emprunter le chemin inverse.

Avec la réforme annoncée de la SNCF le gouvernement d’Emmanuel Macron tente de forcer ces mesures et de détruire ce qui reste du service public ferroviaire français. Cette offensive se fait sur le dos des personnels de la SNCF et des usagers qui seront tôt ou tard confrontés à des suppressions de lignes non rentables, à des prix toujours plus élevés et à une baisse de la qualité et de la sécurité du service.

Les effets de ces mesures se feront également sentir par les cheminots et les usagers au Luxembourg. Le réseau ferroviaire luxemborgeois est fortement interconnecté et la mobilité dans la Grande Région repose sur la coopération efficace entre les quatre pays concernés. Si demain la SNCF décidait de changer sa tarification ou de supprimer une ligne, les usagers dans la Grande Région et surtout les frontaliers en payeraient le prix, sans parler des bouleversements qu’un tel développement produirait dans le secteur du transport luxembourgeois.

La casse du service public ne s’arrête d’ailleurs pas à la frontière franco-luxembourgeoise. En effet, les travailleu(ses)rs de LuxTram S.A. se retrouvent déjà actuellement dans un statut privé, contrairement aux chauffeu(ses)rs de bus AVL et des agents de la CFL. Ils sont donc beaucoup moins bien rémunérés que leurs camarades de l’AVL, du TICE et de la CFL et se retrouvent dans des conditions de travail indécentes. déi Lénk ne demande rien d’autre que les mêmes conditions de travail pour les travailleurs du Tram dont bénéficient, à juste titre, les salarié(e)s des autres moyens de transport publics.

déi Lenk soutient la grève des cheminotes et cheminots français(es) et fait appel à une large solidarisation avec la lutte des salariées et salariés du secteur du transport en France, au Luxembourg et partout en Europe.

LuxFiles: alles wie gehabt!

Die sogenannten « LuxFiles » bestätigen ein offenes Geheimnis: Die Steuertricksereien auf dem luxemburgischen Finanzplatz gehen, allen Aussagen der Regierung zum Trotz, munter weiter. Letztendlich verlieren dabei alle Bürger in Europa.

Die Enthüllungen der belgischen Journalisten bestätigen die Einschätzung von déi Lénk, dass sich an der grundlegenden Ausrichtung des luxemburgischen Finanzplatzes nicht viel geändert hat. Immer noch besteht ein guter Teil des Geschäftsmodells darin, Millionären oder großen Konzernen dabei behilflich zu sein, Steuern zu vermeiden.

Was dieses Geschäftsfeld tatsächlich an Einnahmen für den luxemburgischen Staat bringt, bleibt weiterhin unklar, da das Zahlenmaterial dafür von der Regierung unter Verschluss gehalten wird. Sicher ist jedoch, dass dabei in anderen Ländern ein Schaden in Milliardenhöhe entsteht.

Der luxemburgische Finanzplatz ist nicht der einzige Akteur im System der Steueroptimierung, auch andere Länder (unter anderem auch Belgien) sind daran aktiv beteiligt. Dies entbindet die luxemburgische Regierung aber nicht von ihrer Verantwortung. Denn am Ende dieser Entwicklung des gegenseitigen Unterbietens in Steuerfragen ist eine Zukunft absehbar, in der Millionäre und große Konzerne überhaupt keine Abgaben mehr leisten. Mit schwerwiegenden Folgen für die einzelnen Staatshaushalte und damit für alle Bürgerinnen und Bürger.

David Wagner, Abgeordneter von déi Lénk, sagt dazu: « Indem die Regierung nicht resolut gegen diese Praktiken vorgeht, arbeitet sie im Interesse der Superreichen und der multinationalen Konzerne und heizt den europäischen Steuerdumping weiter an. Damit muss endlich Schluss sein. »

Gemeinsame Communiqué SEW – déi Lénk.

Pénurie dans l’enseignement – Comment sortir de cette galère ?

A quelques jours d’un débat annoncé à la Chambre des députés sur la problématique du recrutement du personnel enseignant dans le fondamental, déi Lénk ensemble avec le syndicat Erzéiung a Wëssenschaft (SEW) de l’OGBL, prennent position et appellent le ministre à prendre enfin ses responsabilités.

Selon le SEW, cette pénurie d’enseignant.e.s est exceptionnelle, dans le sens où c’est la première fois qu’elle n’est pas provoquée par un sous-recrutement délibéré de la part du Ministère de l’Education Nationale sous forme de numerus clausus ou d’examen-concours, mais qu’il s’agit d’un manque réel de candidats pour la profession de l’institut.tice.eur. L’introduction d’un stage de trois années avec des cours à l’IFEN, des examens auxquels il faut obtenir 2/3 du total des points de l’année pour réussir, un mémoire à rédiger et un portfolio ont découragé nombre de candidats potentiels à se lancer dans des études de 4 ans, suivies de 3 années de stage pendant lesquelles il restait toujours possible d’être écarté. Un échec au stage réduisant à néant un parcours de formation de 7 années était perçu comme une épée de Damoclès qui en a découragé plus d’un.

Or, le minsitre Claude Meisch a longtemps fermé les yeux devant un fait évident et il n’a pas écouté ceux qui l’ont averti des effets désastreux du stage. D’un autre côté, il a provoqué des fuites d’enseignants vers d’autres services et organismes de l’éducation nationale, où ils bénéficient d’avantages en termes de carrière et de salaire : c’est le cas des instituteurs spécialisés pour élèves à besoins spécifiques (I-EBS), ainsi que de ceux spécialisés dans le développement scolaire (I-DS), des membres de l’ESEB (Equipe de soutien des élèves à besoins éducatifs particuliers ou spécifiques) , des enseignants recrutés dans les centres de compétences en psychopédagogie spécialisée nouvellement créés. Toute cette armada de services missionnée pour gérer l’échec scolaire concurrence donc l’enseignement dans les écoles et enlève les effectifs et les ressources là où le besoin est primordial, c’est-à-dire dans les salles de classes surchargées d’élèves.

Maintenant qu’il réalise qu’il n’y aura ni assez d’instituteurs, ni assez de chargés de cours pour assurer les cours à partir de la prochaine rentrée, il essaie de faire passer en toute urgence avant l’été, un projet de loi visant à recruter les enseignants du fondamental sur de nouvelles bases. Les détenteurs d’une licence obtenue à l’étranger ou à l’Université du Luxembourg ont désormais accès à un poste dans l’enseignement fondamental à condition qu’ils suivent une formation en cours d’emploi de 240 heures. La seule condition à remplir est d’avoir poursuivi leurs études dans une matière en relation avec les missions de l’enseignement fondamental. La formulation de cette condition est tellement vague qu’elle perd son sens.

Cette mesure risque d’éliminer la formation en sciences de l’éducation assurée par l’Université du Luxembourg qui ne donne guère accès à une autre voie de carrière au cas où le candidat est écarté lors du stage. Les stagiaires ayant à leur actif trois années d’études dans des disciplines diverses, bénéficient non seulement un an plus tôt d’un salaire, ils ont encore l’avantage de pouvoir poursuivre leurs études dans leurs matières respectives et changer plus facilement d’orientation professionnelle, s’ils sont écartés lors du stage. Ceci constitue un avantage par rapport aux stagiaires issu.e.s des sciences de l’éducation à l’Université du Luxembourg. En somme, ces mesures conduisent vers une dévalorisation du diplôme en sciences de l’éducation et une sous-estimation des connaissances apportées par les disciplines pédagogiques et didactiques.

La situation actuelle est déplorable. Pour éviter une nouvelle pénurie à la rentrée, une mesure transitoire telle que proposée par le ministre Meisch semble incontournable. Pourtant déi Lénk et le SEW insistent pour que cette mesure soit limitée à deux années maximum. En effet, l’ouverture du concours d’enseignant.e à des postulant.e.s ne pouvant présenter que des compétences pédagogiques et didactiques limitées risque de mettre en cause l’avenir de nos enfants. Il faut que le Ministre de l’Education Nationale prenne enfin ses responsabilités en mettant d’urgence la priorité sur le recrutement des enseignants dans le fondamental et non pas sur le développement de services d’éducation spécialisée. Qu’il collabore et dialogue enfin avec les syndicats et les enseignant.e.s pour élaborer une formule cohérente de formation et procéder à une réforme du stage en accord avec les besoins d’accompagnement et de formation des futur.e.s enseignant.e.s.

Whistleblower-Gesetz: vertagt oder begraben?

In einem heute erschienenen Interview im Luxemburger Wort hat Justizminister Felix Braz angegeben, es werde kein Whistleblower-Gesetz mehr in dieser Legislaturperiode geben. Für déi Lénk ist das eine sehr schlechte Nachricht für die Luxemburger Demokratie.

Das Aufdecken von großen Skandalen ist ohne Whistleblower fast unmöglich. Nur wenn Personen geheime oder geschützte Informationen an die Presse weiterleiten, können illegale Praktiken oder Fehlentwicklungen, die der Allgemeinheit schaden, an die Öffentlichkeit gelangen und korrigiert werden.

Aktuell sind Whistleblower in Luxemburg nur geschützt, wenn sie Korruptionsfälle aufdecken. Dies hat unter anderem dazu geführt, dass Antoine Deltour und Rafael Halet vor Gericht verurteilt wurden, obwohl sie im Kontext des Luxleaks-Skandals zum Teil illegale Praktiken aufgedeckt haben. Justizminister Felix Braz hatte mehrfach ein Gesetzesprojekt zu dieser Problematik angekündigt, macht jetzt aber einen Rückzieher, obwohl die Arbeiten laut eigenen Aussagen weit fortgeschritten sind. Dieser Sinneswandel ist nur schwer nachvollziehbar.

déi Lénk fordern den Justizminister auf seine Entscheidung zu überdenken und das Gesetzesprojekt so schnell wie möglich einzubringen. Ansonsten besteht die Gefahr, dass ein wirksamer Schutz für Whistleblower nicht nur vertagt, sondern nach den Parlamentswahlen gleich begraben wird.

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