De Sommet vun der Heuchlerei.

Mat enger Äerderwiermung, déi mëttlerweil bei 1,43°C läit, kënne mer de Paräisser Accord, deen eis op der Spuer vun enger maximaler Erwiermung vun 1,5°C sollt halen, fir gescheitert erklären. 2022 louch den CO2-Ausstouss dann och bei 57,4 Gigatonnen, een traurege Rekord. D’Klimaziler vun de Länner steieren eis op eng Erwiermung hin, déi tëschent 2,5 a 2,9°C läit, wann se dann agehale ginn.

Trotz dësem absolutt katastrophale Constat gëtt op de COPe weiderhin just vu „phasing out“ vu fossillen Energien oder vu „Kompensatioune“ fir CO2-Ausstouss geschwat amplaz iwwer d’Eliminatioun vum Ausstouss. Fir den Ausstouss un Zäregaser drastesch ze reduzéieren, well et ass dat wat mer brauchen, musse fossil Energien am Buedem bleiwen. Mee genau de Géigendeel geschitt am Moment: d’Exploitatioun vu fossillen Energië geet weider erop.

Dass de kapitalistesche System déi klammend Notzung vu fossillen Energien brauch, ass eng Evidenz. D’Wirtschaft muss ëmmer weider wuessen, Multinationale mussen ëmmer méi Benefice maachen. Dofir gëtt och net vu Reduktioune geschwat, mee vu Kompensatioune fir ausgestoussenen CO2. Eng Eliminatioun vun den Ausstéiss passt hei einfach net an d’Bild. Fir produktiv ze bleiwen, fir ze wuessen, brauch een Energie, an zwar esou vill, datt erneierbar Alternativen de Besoin net kënnen decken.

Deen ëmmer méi grousse Besoin un Energie ass och ganz massgeblech am Koalitiounsaccord vun der neier CSV-DP Regierung präsent. E schwätzt vill vun der Energeieproduktioun mee dofir ganz wéineg vun Energieaspuerungen. E passt perfekt an d’Bild vu Klimaschutz, dee grouss Wirtschaftsinteressen zu Dubaï op der COP28 wäerte vertrieden.

Dobäi kënnt, datt d’Kompensatiounen enger fundamental neo-kolonialistescher Logik ënnerleien. Am räichen Norden kafe mir – a virun allem grouss Multinationalen – CO2-Kreditter fir um business-as-usual kënne festzehalen an den ausbeuteresche Liewensstil vun den ieweschte Schichten ze rechtfäerdegen an esou huele mer dem globale Süde de leschte Spillraum, den nach bleift fir sech selbstbestëmmt gesellschaftlech a wirtschaftlech kënnen z’entwécklen. Mir erkafen eis d’Recht ze verschmotzen a schränken domat d’Liewenschancen vu Milliarde Leit am globale Süden an.

Dass d’COP28 elo an de Vereenegten arabeschen Emirate stattfënnt, ee Land dat säi Räichtum der extremer Exploitatioun vu fossillen Energien a vu Mënschen ze verdanken huet, huet ee ganz battere Bäigeschmaach. déi Lénk maachen sech op jiddefalls net vill Hoffnungen. Dobäi kënnt dass de President vun der COP28 de CEO vun enger grousser Pëtrolsfirma ass. Dat ass och ee méi wéi bedenktlecht Zeeche wat do gesat gëtt. Mir brauchen dréngend aner Modeller wa mer wierklech effikass géint d’Äerderwiermung wëlle virgoen. International Solidaritéit a Kooperatioun an en Enn vun der Wuesstems- a Gewënnlogik sinn onëmgänglech wa mer den zukünftege Generatioune wëllen ee Planéit hannerloossen ob deem si nach kënnen eenegermoosse gutt liewen. Et ass och dofir héich Zäit an d’Adaptatioun z’investéieren. De Klimawandel ass do a mir musse léiere mat dëser neier Realitéit ze liewen. D’Mënschen am globale Süden stinn nach viru méi groussen Erausfuerderungen. Et ass eis Verantwortung hire Staate mat den néidege finanziellen Hëllefen an Technologietransferten beim Klimaschutz a virun allem bei der Upassung un d’Äerderwiermung ze hëllefen.


Le sommet de l’hypocrisie.

Avec un réchauffement climatique actuellement de 1,43°C, nous pouvons déclarer que l’Accord de Paris, qui était censé nous maintenir sur la voie d’un réchauffement maximum de 1,5°C, est un échec. En 2022, les émissions de CO2 s’élevaient à 57,4 gigatonnes, un triste record. Les objectifs climatiques des pays nous orientent vers un réchauffement compris entre 2,5 et 2,9°C, s’ils sont respectés.

Malgré ce constat absolument catastrophique, les différentes COP continuent de parler uniquement de « sortie progressive » des énergies fossiles ou de « compensations » des émissions de CO2 au lieu de suppression des émissions. Afin de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, car c’est ce dont nous avons besoin, les énergies fossiles doivent rester dans le sol. Mais c’est exactement le contraire qui se produit actuellement : l’exploitation des énergies fossiles continue de croître.

Que le système capitaliste ait besoin croissant d’énergies fossiles est une évidence. L’économie doit continuer à croître, les multinationales doivent faire de plus en plus de profits. C’est pourquoi on ne parle pas de réductions, mais de compensations pour le CO2 émis. Une élimination des émissions ne correspond tout simplement pas au fonctionnement de l’économie. Pour rester productif, pour croître, on a besoin d’une telle quantité énergie que les alternatives renouvelables ne peuvent pas suffire.

Le besoin toujours croissant en énergie est également largement présent dans l’accord de coalition du nouveau gouvernement CSV-DP. Il parle beaucoup de production d’énergie mais très peu d’économies d’énergie. Cela s’inscrit parfaitement dans l’image de protection du climat que les grands intérêts économiques représenteront à Dubaï lors de la COP28.

De plus, les compensations s’inscrivent dans une logique fondamentalement néocolonialiste. Dans le Nord riche, nous – et surtout les grandes multinationales – achetons des crédits de CO2 pour pouvoir continuer à faire comme si de rien n’était et pour justifier le style de vie démesuré des classes supérieures, et nous enlevons ainsi au Sud global la dernière marge de manœuvre qui reste encore pour l’autodétermination. Nous achetons le droit de polluer et limitons ainsi les chances de vie de milliards de personnes dans les pays du Sud. Le fait que la COP28 se déroule aujourd’hui aux Émirats arabes unis, pays qui doit sa richesse à l’exploitation extrême des énergies fossiles et des êtres humains, a un arrière-goût très amer. déi Lénk ne s’attend pas à grand-chose de cette COP. De plus, le président est le PDG d’une grande compagnie pétrolière. C’est un signe plus qu’inquiétant.

Nous avons besoin de toute urgence d’autres modèles si nous voulons lutter efficacement contre le réchauffement climatique. La solidarité et la coopération internationales ainsi que la fin de la logique de croissance et de profit sont indispensables si nous voulons laisser aux générations futures une planète sur laquelle elles peuvent encore à peu près bien vivre. Il est donc grand temps d’investir dans l’adaptation. Le changement climatique est là et nous devons apprendre à vivre avec cette nouvelle réalité. Les habitants des pays du Sud sont confrontés à des défis encore plus grands. Il est de notre responsabilité d’aider les États avec les aides financières et les transferts de technologies nécessaires à la protection du climat et surtout à l’adaptation au réchauffement climatique.

Question parlementaire concernant la contribution équitable du Luxembourg aux financements des pertes et dommages globaux liés au réchauffement climatique

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Madame la ministre de l’Environnement, du Climat et du Développement durable.

Le financement des coûts des pertes et dommages, c’est-à-dire des dégâts irréversibles causés par des événements climatiques extrêmes liés au réchauffement climatique, est un des points essentiels actuellement débattus à la COP27 à Charm El-Cheikh en Egypte.


Même si les calculs exacts des coûts liés aux pertes et dommages s’avèrent compliqués, des estimations des coûts globaux existent et se situent entre 295 et 590 milliards d’euros en 2030 pour atteindre 1000 à 1800 milliards d’euros en 2050.
[1]

La responsabilité attribuée à chaque Etat en matière du financement de ces coûts liés au réchauffement climatique est déterminée en fonction de la somme cumulée de ses émissions de gaz à effet de serre jusqu’à aujourd’hui et de sa capacité économique.

L’ONG Action Solidarité Tiers Monde (ASTM) a réalisé à l’aide d’un outil de référence en la matière, à savoir le Climate Equity Reference Calculator, une estimation de la contribution équitable du Luxembourg aux financements des coûts des pertes et dommages. Le montant de la contribution avancé par ASTM s’élève ainsi à 324 millions d’euros par an en moyenne et correspond à 0,075% des coûts globaux liés aux pertes et dommages.[2]

Partant je voudrais poser les questions suivantes à Madame la ministre de l’Environnement, du Climat et du Développement durable :

  1. Madame la Ministre a-t-elle pris connaissance des calculs réalisés par ASTM ? Dans l’affirmative, est-elle d’accord avec la méthodologie des calculs et l’ordre de grandeur des montants ?
  2. Votre Ministère a-t-il déjà réalisé voir commandité des études et estimations sur la contribution équitable du Luxembourg en matière de pertes et dommages liés au réchauffement climatique ? Dans l’affirmative, quels en ont-été les conclusions ?
  3. Le gouvernement est-il prêt à prendre un engagement formel pour contribuer à un fonds international dédié au financement des pertes et dommages tout en sachant que le Luxembourg ne s’est jusqu’à présent pas positionné par rapport à un tel mécanisme de financement et ne s’est engagé à aucun financement dans ce contexte ? Dans l’affirmative, le gouvernement est-il prêt à prendre un engagement qui sera à la hauteur de la responsabilité historique et de la capacité économique du Luxembourg d’ici 2030 ? Dans l’affirmative encore, quel est le montant jugé adéquat par Madame la Ministre et comment le justifie-t-elle ?
  4. Madame la Ministre est-elle d’accord avec l’affirmation que le principe de la responsabilité commune mais différenciée en matière de réchauffement climatique ne vaut pas uniquement pour tenir compte des inégalités entre les pays du Nord et des pays du Sud, mais également pour prendre en compte les inégalités de revenus et de patrimoine au Luxembourg? Dans l’affirmative, quelles mesures préconise-t-elle pour faire en sorte que les contributions nationales du Luxembourg à un fonds international en matière de pertes et dommages soient financées équitablement ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

Myriam Cecchetti

Députée


[1] https://www.wri.org/insights/loss-damage-climate-change

[2] https://actionsolidaritetiersmonde.org/wp-content/uploads/2022/11/Une-affaire-de-responsabilite%CC%81_ASTM_20221108-1.pdf

COP27 zu Sharm El-Sheikh: Setzt de Kapitalismus op d’Dagesuerdnung!

2022 war bis elo dat schlëmmste Joer wat d’Auswierkunge vun der Klimaverännerung ugeet. Getraff goufe wéi sou oft déi äermste Länner am Süden, mee och an Europa weisen sech d’sozial Ongläichheeten ëmmer méi duerch de Prisma vun der Klimaverännerung. Zu Sharm El-Sheikh sëtzen elo op Invitatioun vun engem repressive Regime d’StaatelenkerInnen a VertriederInne vu grousse Betriber a vun ONG’en zesumme fir iwwer de Klimaschutz ze verhandelen. D’COP’en ginn ëmmer méi lächerlech Veranstaltungen. D’COP27 fënnt an Ägypte statt wou de Regime äusserst repressiv virgeet mat CocaCola als Haaptsponsor : Greenwashing a sénger rengster Form.  Vill Entscheedendes wäert dobäi net erauskommen. Am Virfeld vun dëser COP goufen d’Erwaardungen deementspriechend schonn erofgespillt andeem vun enger Transitiouns-COP geschwat ginn ass. D’Klimakatastroph léisst awer längst keng esou Aussetzer méi zou.

D’UNO huet d’Rechnung gemaach : fir d’Äerderwiermung op 1,5°C ze beschränke mussen d’Zäregasemissioune bis 2030 géigeniwwer 2010  em -45% reduzéiert ginn. Dat wat d’Staate bis elo vu Pläng virgeluecht hunn féiert dogéint zu enger Steigerung vun den Emissiounen em +10% bis 2030. Dës Entwécklung bei den Zäregasemissioune wäert zu enger Erhéijung vun der duerchschnëttlecher Temperatur op der Äerd em 2,4°C bis 2,8°C féieren, ënnert der Bedingung awer, dass déi annoncéiert Engagementer awer och tatsächlech ëmgesat ginn. Et geet an déi komplett falsch Richtung.

D’UNO huet d’Staaten deementspriechend virun dëser COP dozou opgefuerdert hir Engagementer beim Klimaschutz eropzesetze fir d’Fënster fir d’1,5°C Zil sou laang wéi méiglech nach opzehalen. D’EU an domat och Lëtzebuerg hunn dëst awer net gemaach. Lëtzebuerg fält am Engagement dann och zréck (-55% CO2-Ausstouss bis 2030) wärend Länner wéi Däitschland (-65%) an Dänemark (-70%) hir Ziler awer däitlech verschäerft hunn. D’Lëtzebuerger Regierung ass beim Klimaschutz also wéineg ambitiéis an iwwerzeegend, och wann se ëmmer eppes aneres behaapt.

De grousse Verhandlungspunkt zu Sharm El-Sheikh ass d’Klimagerechtegkeet. Heibäi geet et an éischter Linn em d’Loss and Damages, also d’Entschiedegungen, déi virun allem Staaten am globale Süde beusprochë fir irreversibel Schied, déi d’Klimaverännerung an dëse Gesellschafte verursaacht. Bezuelt gi sollen des Entschiedegunge vun de Verursaacher vun den Zäregasemissiounen. Op der Brems stinn hei déi räich Staaten, dorënner d’EU an d’USA an dat aus guddem Grond: si schützen déi grouss Petrolsmultinationalen ExxonMobil, Shell, TotalEnergies a co. déi historesch fir 70% vun den Zäregasemissioune verantwortlech sinn[1] a soumat all Joer Entschiedegungen a Milliardenhéicht misste bezuelen.

Fir déi Lénk ass d’Klimagerechtegkeet déi zentral Fro, net nëmmen tëscht de Staaten, mee och tëscht de soziale Klassen innerhalb vun de Staaten. Eng rezent Etüd vun Oxfam[2] weist zurecht drop hin, dass et déi international Klass vun de ganz Räichen ass, déi am meeschte polluéiert an déi och ëmmer méi polluéiert. Déi räichst 1% wäerte Stand haut am Joer 2030 fir 16% vun de globalen CO2-Emissioune verantwortlech sinn. Innerhalb vun dësem 1% ginn et natierlech och déi Superräich mat de Villen an de Yachten, déi d’Ongläichheeten ëmmer méi grotesk maachen. Des sozial Ongläichheeten dreiwen d’Äerderwiermung staark mat un a musse bekämpft ginn.

D’COP27 wéi hir Virgängerinne wäert dat natierlech net thematiséieren. Dat ka se och net, wëll international Wirtschaftsbezéiungen, de Welthandel an d’Finanzflëss ausgeklammert sinn. De Kapitalismus ass zu Sharm El-Sheikh net op der Dagesuerdnung.


[1] https://www.cdp.net/en/articles/media/new-report-shows-just-100-companies-are-source-of-over-70-of-emissions

[2] https://oxfamilibrary.openrepository.com/bitstream/handle/10546/621305/bn-carbon-inequality-2030-051121-en.pdf


COP27 à Sharm El-Sheikh: C’est le capitalisme qu’il faut mettre à l’ordre du jour!

2022 était la pire année en termes de conséquences du changement climatique. Comme souvent ce sont les pays les plus pauvres du Sud qui ont été frappés. Cependant, en Europe aussi les inégalités sociales se manifeste davantage sous le prisme du climat. Depuis dimanche, les dirigeant.e.s d’Etat et des représentant.e.s d’entreprises et d’ONG se sont réuni.e.s à Sharm El-Sheikh afin de négocier de la protection du climat. La COP est sur le point de devenir un événement dérisoire. Elle se déroule sur le territoire d’un régime répressif avec CocaCola comme sponsor principal : du green washing pur et simple. Il n’en résultera rien de décisif, car bien en amont de cette COP, les ambitions ont été révisées vers le bas à tel point qu’il a été question d’une COP transitionnelle. L’imminence de la catastrophe climatique ne permet pourtant plus de tels digressions.

Les calculs de l’ONU sont faits : pour maintenir le réchauffement planétaire à 1,5%, les émissions de gaz à effet de serre devront être réduites de 45% par rapport à 2010 jusqu’en 2030. Jusqu’à présent, les mesures planifiées par les Etats vont plutôt dans le sens d’une augmentation des émissions à hauteur de 10% jusqu’en 2030. Cette évolution mènera à terme vers une augmentation de la température moyenne sur terre de 2,4°C à 2,8°C sous condition toutefois que les engagements annoncés seront effectivement réalisés. Les choses prennent un mauvais tournant.

Par conséquent, l’ONU a exhorté les Etats à renforcer leurs engagements pour la protection du climat afin de garder ouverte le plus longtemps possible l’issue des 1,5°C. Ni l’Union européenne, ni le Luxembourg n’ont respecté les consignes de l’ONU. Le Luxembourg a revu ses engagements à la baisse en visant -55% d’émissions CO2 jusqu’en 2013 contre -65% pour l’Allemagne et – 70% pour le Danemark qui ont chacun renforcé leurs objectifs. Le gouvernement luxembourgeois manque clairement d’ambition en matière de protection du climat et ne parvient pas à convaincre bien qu’il dit souvent le contraire.

La justice climatique est au centre des négociations à Sharm El-Sheikh. Il s’agit notamment de trouver des accords sur les loss and damages, c’est-à-dire les dédommagements que les Etats de l’hémisphère Sud réclament pour contrecarrer les dégâts irréversibles provoqués par le changement climatique au sein de leurs sociétés. Les dédommagements devront être payés par les principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre. Les Etats riches, dont l’UE et les Etats-Unis, sont récalcitrants. Et pour cause, car ils protègent les multinationales du pétrole comme EXXON Mobil, Shell, TotalEnergies et cie. lesquels sont historiquement responsables de 70% des émissions de gaz à effet de serre[1] et qui devraient par conséquent être amenés à payer des dédommagements à hauteur de milliards.

Pour déi Lénk la justice climatique est un enjeu central entre les Etats, mais également entre les classes sociales à l’intérieur des Etats. Une étude récente d’Oxfam[2] indique justement que la classe internationale des super-riches pollue le plus et continue à polluer toujours plus. En 2030, le 1% des plus riches sera responsable de 16% des émissions de CO2 au niveau global.

Parmi ce 1% se trouvent les super-riches avec leurs villas et yachts qui rendent les inégalités grotesques. Les inégalités sociales qui participent fortement au réchauffement climatique. Il est urgent de les combattre.

Evidemment, comme ses prédécesseurs, la COP 27 ne thématisera pas ce défi. Elle en est incapable. Les relations économiques internationales, le commerce global et les flux financiers sont écartés des discussions. Le capitalisme n’est pas à l’ordre du jour à Sharm El-Sheikh.


[1] https://www.cdp.net/en/articles/media/new-report-shows-just-100-companies-are-source-of-over-70-of-emissions

[2] https://oxfamilibrary.openrepository.com/bitstream/handle/10546/621305/bn-carbon-inequality-2030-051121-en.pdf

COP21: Ein Abkommen mit (zu)vielen Haken.

In Paris wurde am Samstag nach langen und zähen Verhandlungen ein neues Klimaabkommen beschlossen. Den Beschluss als historisch zu bezeichnen ist jedoch falsch und verfrüht, denn der Text enthält viel Unverbindliches und nur sehr wenige Fortschritte. Ob das Pariser Abkommen wirklich der Ausgangspunkt eines wirksamen Kampfes gegen die Erderwärmung sein wird, hängt jetzt von den nationalen politischen Maßnahmen ab.

Begrüßenswert ist die Verständigung der Vertragsparteien auf das – wenn auch unverbindliche – Ziel, die durchschnittliche Erderwärmung nach Möglichkeit auf 1,5 Grad gegenüber dem vor-industriellem Niveau zu begrenzen. Diese Einigung ist ambitionierter als das bisherige 2 Grad-Ziel, erscheint jedoch vor dem Hintergrund der freiwilligen Zusagen der Staaten (INDC), deren Umsetzung die Erderwärmung bestenfalls auf 3 Grad beschränken könnte, als rein symbolisch. Wie und unter welchen Bedingungen diese freiwilligen Zusagen verstärkt werden müssen oder ab welchem Jahr die weltweiten Emissionen spätestens sinken müssen, um das 2 Grad-Ziel zumindest theoretisch erreichbar erscheinen zu lassen, verrät uns der Text von Paris nicht.

Somit liegen die Hoffnungen einzig und allein auf der Eigenverantwortung der Staaten. Inwiefern sie diese im internationalen Standortwettbewerb und unter den Zwängen des Wachstumsdogmas überhaupt wahrnehmen können und wollen, ist jedoch mehr als fraglich.

Gerechtigkeit wird kleingeschrieben.

Neben der Glaubwürdigkeit des 1,5 Grad-Ziels ist auch die Klimagerechtigkeit als weiteres Opfer der Verhandlungen von Paris zu beklagen. Der Text beinhaltet zwar Aussagen zur gerechten Transition, doch diese wurden nur in der Präambel untergebracht und haben keine rechtliche Verbindlichkeit. Dasselbe gilt auch für die Einhaltung der Menschenrechte und die Rechte indigener Bevölkerungen.

Die Finanzierung des Klimaschutzes, die es Entwicklungsländern ermöglichen soll sich einerseits vor den Folgen des Klimawandels zu schützen und andererseits ihre politischen Maßnahmen für die Beschränkung ihrer Treibhausgasemissionen zu stemmen, bleibt weiterhin ungelöst. Wie schon in Kopenhagen werden Finanzhilfen in Höhe von 100 Milliarden Dollar pro Jahr ab 2020 versprochen. Doch ohne verbindliche und solide Finanzströme von Norden nach Süden, werden viele Entwicklungsländer ihre oft sehr ambitionierten Klimaschutzmaßnahmen nicht umsetzen und ihre Bevölkerungen nicht vor Verwüstung und Hunger schützen können.

Wie muss es jetzt weitergehen?

Frühestens 2018 soll es eine erste Evaluierung und – falls möglich – ab 2023 eine Anpassung der freiwilligen Klimaschutzzusagen geben. Viele Staaten, darunter auch die Europäische Union und natürlich auch Luxemburg, müssen ihre Anstrengungen bis zu diesem Zeitpunkt deutlich nach oben korrigieren. Geschieht diese Anpassung nicht, wird auch die allerletzte Chance auf eine minimale Beschränkung der Erderwärmung verspielt sein. Den Preis dafür werden in aller erster Linie die ärmsten Teile der Weltbevölkerung bezahlen.

Evolution future du Fonds de Compensation vu les résultats de la COP21

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