OGBL et déi Lénk: Agir ensemble contre toute détérioration de notre régime de pension.

Des délégations de l’OGBL et de déi Lénk se sont rencontrées récemment pour un échange de vues sur la question de la réforme annoncée du régime de pension.

Les deux délégations ont constaté une très grande convergence de leur appréciation de la politique annoncée par le nouveau gouvernement : il s’agit de faire bloc à une politique qui remet en question l’assurance pension publique et solidaire. En effet, favoriser le 2e et le 3e pilier par le biais d’une dégradation du 1er pilier public fragilise ce système, mènera à un appauvrissement des futures générations de retraités et ne répond qu’aux intérêts des lobbyistes des assureurs privés.

Il y a lieu de développer une information du public basée sur des données fiables et avérées et non sur des scénarios-catastrophe se basant sur un regard dans la boule de cristal.

Les deux organisations développeront ces efforts, dans leur domaine d’intervention respectif, dans les mois à venir.

L’entrevue a ensuite porté sur les mesures potentielles à prendre pour contrevenir à d’éventuels problèmes de financement à l’avenir. L’OGBL et déi Lénk sont d’accord qu’il faut à tout prix éviter des détériorations au niveau des prestations et au contraire chercher à générer de nouvelles recettes. Différentes pistes ont été évoquées à cet égard lors de l’entrevue.

Une première urgence concerne néanmoins les effets potentiels de la réforme des pensions de 2012 sur l’ajustement des pensions et l’allocation de fin d’année. Les deux organisations rappellent à cet égard la proposition de loi relative à la préservation du niveau des pensions, élaborée par la Chambre des salariés en mars 2021. L’adoption de cette proposition par la Chambre des Députés éviterait toute dégradation à ce niveau.

L’OGBL et déi Lénk continueront à rester en contact régulier par rapport au dossier des pensions.

Communiqué par l’OGBL et déi Lénk, le 4 juin 2024

LCGB et Déi Lenk : La pérennisation du régime public de pension ne doit pas se faire par une privatisation du système !

Le parti Déi Lénk et le syndicat LCGB ont procédé en date du 14 mai 2024 à un échange de vues sur la réforme projetée du régime public d’assurance pension. Les deux interlocuteurs s’accordent que le projet de réforme du régime de pension, tel que prévu par le programme gouvernemental et tel que dévoilé dans les médias par la Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, ne va ni renforcer le pouvoir d’achat des retraités actuels ni améliorer la situation des futurs pensionnés. La pérennisation du régime public de pension doit se faire par une augmentation des recettes et non pas par une privatisation du système !

Compte tenu d’un niveau de la réserve de pension, qui dépasse plus de 4,29 fois le montant des dépenses annuelles soit un montant de 24,5 milliards € au 31 décembre 2022, il existe une marge de manœuvre financière plus que suffisante pour permettre aux représentants du Gouvernement, des syndicats et des employeurs de se réunir et de discuter une toute sérénité sur les mesures permettant d’assurer la viabilité financière du régime public d’assurance pension !

Ni le LCGB ni Déi Lenk ont perdu de vue que la voie de la détérioration des prestations du régime public d’assurance pension a déjà été engagée il y a 10 ans. En effet, la dernière réforme de notre système de pension, entrée en vigueur au 1er janvier 2013, a notamment détérioré la formule de calcul des pensions (-13 % en moyenne pour les nouveaux pensionnés d’ici 2052) et introduit un automatisme légal en cas de dépassement du taux de cotisation global de 24 % (en 2027 selon les dernières prévisions) qui impactera négativement les pensions en cours puisque le facteur de réajustement des pensions sera diminué d’au moins 50 % et que l’allocation de fin d’année sera supprimée.

Lors de cette entrevue productive, Déi Lenk et le LCGB se sont mis d’accord sur trois priorités politiques :

  1. L’augmentation du montant de la pension minimale au-delà du seuil de pauvreté afin de permettre à chaque pensionné de vivre de manière décente.
  2. Le maintien intégral de l’ajustement des pensions et de l’allocation de fin d’année par l’abolition de l’automatisme légal précité. Une telle mesure garantirait notamment que le risque de pauvreté des personnes à faibles pensions n’augmenterait pas.
  3. Le maintien de l’âge légal d’entrée en pension à 65 ans et des conditions de stage de 480 mois pour le droit au départ en pension avec la possibilité d’une pension de vieillesse anticipée.

Aussi bien le LCGB que Déi Lenk sont d’avis qu’une augmentation des recettes de l’assurance pension constitue la véritable piste à creuser. Parmi les mesures qui pourraient être envisagées pour assurer la résilience du système ainsi qu’un niveau de vie décent aux retraités figurent notamment :

  • Le déplafonnement des cotisations sur les salaires du secteur privé allant au-delà de cinq fois le salaire minimum. Ceci consisterait à un alignement au régime de la fonction publique et pourrait augmenter les recettes du régime général. Une question parlementaire de Déi Lénk avait révélé qu’un tel déplafonnement socialement équitable et graduel aurait livré 676 millions d’euros en recettes supplémentaires en 2022.
  • La réintroduction des cotisations sociales sur les heures supplémentaires ou l’élargissement des périodes cotisables (p.ex. rachat des périodes d’études).
  • Une mise en contribution des entreprises qui génèrent des bénéfices élevés avec très peu de ressources ou grâce à l’automatisation, la digitalisation ou à l’intelligence artificielle.

En conclusion, le Gouvernement devrait s’engager sur des discussions tripartites visant à mettre en œuvre des mesures socialement équitables qui pourraient à la fois assurer la pérennité du système de pension luxembourgeois et un bon niveau de vie aux personnes retraitées. Toute dégradation du régime public aura des conséquences néfastes pour l’ensemble des assurés actuels ou futurs !


Agir ensemble contre toute détérioration de notre régime de pension

Des délégations de l’OGBL et de déi Lénk se sont rencontrées récemment pour un échange de vues sur la question de la réforme annoncée du régime de pension.

Les deux délégations ont constaté une très grande convergence de leur appréciation de la politique annoncée par le nouveau gouvernement : il s’agit de faire bloc à une politique qui remet en question l’assurance pension publique et solidaire. En effet, favoriser le 2e et le 3e pilier par le biais d’une dégradation du 1er pilier public fragilise ce système, mènera à un appauvrissement des futures générations de retraités et ne répond qu’aux intérêts des lobbyistes des assureurs privés.

Il y a lieu de développer une information du public basée sur des données fiables et avérées et non sur des scénarios-catastrophe se basant sur un regard dans la boule de cristal.

Les deux organisations développeront ces efforts, dans leur domaine d’intervention respectif, dans les mois à venir.

L’entrevue a ensuite porté sur les mesures potentielles à prendre pour contrevenir à d’éventuels problèmes de financement à l’avenir. L’OGBL et déi Lénk sont d’accord qu’il faut à tout prix éviter des détériorations au niveau des prestations et au contraire chercher à générer de nouvelles recettes. Différentes pistes ont été évoquées à cet égard lors de l’entrevue.

Une première urgence concerne néanmoins les effets potentiels de la réforme des pensions de 2012 sur l’ajustement des pensions et l’allocation de fin d’année. Les deux organisations rappellent à cet égard la proposition de loi relative à la préservation du niveau des pensions, élaborée par la Chambre des salariés en mars 2021. L’adoption de cette proposition par la Chambre des Députés éviterait toute dégradation à ce niveau.

L’OGBL et déi Lénk continueront à rester en contact régulier par rapport au dossier des pensions.

Communiqué par l’OGBL et déi Lénk, le 4 juin 2024

déi Lénk est solidaire avec les salarié.e.s d’Ampacet en grève.

Aujourd’hui, les salarié.e.s d’Ampacet sont entré.e.s en grève. Après la tentative des patrons d’Ampacet de casser la convention collective, les salarié.e.s ont décidé de défendre leurs acquis en cessant le travail. Cette attaque effrontée du patronat est aussi une attaque contre le modèle social luxembourgeois qui risque de créer un précédent néfaste pour tou.te.s les salarié.e.s couvert.e.s par une convention collective du travail. Les salarié.e.s d’Ampacet luttent donc pour tou.te.s les salarié.e.s du pays. déi Lénk exprime toute sa solidarité avec les salarié.e.s en lutte.

Un renforcement de la base légale des conventions collectives est plus que jamais impérative afin de protéger les salarié.e.s contre les abus patronaux.


déi Lénk ass solidaresch mat de Salariéen vun Ampacet am Streik.

Säit haut sinn d’Salariéë vun Ampacet am Streik. Nom Versuch vun de Patronen, de Kollektivvertrag ze briechen, hunn d’Salariéen decidéiert hir Acquisen ze verdeedegen andeems se d’Aarbecht néierleeën. Dës brutal Attack vun de Patronen ass och en Ugrëff op de Lëtzebuerger Sozialmodell. Hei riskéiert ee Präzedenzfall geschaaft ze ginn, dee schlëmm Auswierkungen op d’Aarbechtskonditioune vun all de Salariéë kéint hunn, déi an engem Kollektivvertrag sinn. D’Salariéë vun Ampacet kämpfen dofir fir all d‘Salariéen am Land. déi Lénk wëllen hir Solidaritéit mat de streikenden Salariéen zum Ausdrock bréngen.

D’Stäerkung vun der gesetzlecher Basis vu Kollektivverträg ass méi onëmgänglech wéi jee fir d’Salariée géint d‘Abuse vu skrupellose Patronen ze schützen.

Question parlementaire relative aux négociations sociales dans l’entreprise AMPACET

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je voudrais poser la question parlementaire suivante à Monsieur le ministre de l’Économie et Monsieur le ministre du Travail.

Depuis le début de l’année, le syndicat OGB-L est en négociation avec les dirigeants de l’entreprise états-unienne AMPACET Luxembourg sarl à Dudelange afin de trouver un accord sur une nouvelle convention collective pour les collaborateurs. La dernière proposition de la direction d’une hausse salariale de 0,3% a été jugée « dérisoire et insultant » par le syndicat qui demande une hausse de 2,5%, ainsi que trois jours de congé supplémentaires. Elle a par ailleurs été rejetée par deux tiers des salariés d’Ampacet Luxembourg. Alors que la procédure de conciliation a pris fin sans entente, le conflit social semble de plus en plus inévitable.

Dans ce contexte, je voudrais poser la question suivante à Monsieur le ministre de l’économie :

  • Pouvez-vous me dire si la société en question a reçu des aides publiques de l’État luxembourgeois lors des 5 dernières années? Dans l’affirmative, pouvez-vous me donner une énumération détaillée des différentes aides avec les montants respectifs?

La convention collective ultérieurement en vigueur a été résiliée unilatéralement par les responsables de la société. Partant, je voudrais poser la question suivante à Monsieur le ministre du Travail :

  • Quelle est votre appréciation politique du fait que la société en question ait résiliée la convention collective de manière unilatérale ? Ne craignez-vous pas que de tels cas pourraient se multiplier à l’avenir avec des conséquences négatives sur la paix sociale au Luxembourg? N’êtes-vous pas d’avis que de telles actions unilatérales devraient être évitées autant que possible, voir être réprimandées par la collectivité?

Avec mes salutations respectueuses,

Marc Baum

Député

Question parlementaire relative aux familles d’acceuil hébergeant des réfugiés ukrainiens

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je voudrais poser la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre de l’Immigration et de l’Asile et Monsieur le ministre de la Famille et de l’Intégration.

Suite à l’agression militaire russe contre l’Ukraine en février 2022, de nombreux ressortissants ukrainiens ont été obligés de fuir leur pays et de chercher refuge dans d’autres pays européens. Au Luxembourg, des centaines de familles résidentes se sont spontanément proposées à héberger des personnes fuyant la guerre dans leur domicile privé. Les familles d’accueil ont pour cela signé un contrat avec le Ministère de la Famille et de l’Intégration, lequel portait initialement sur une période de trois mois et qui stipule notamment que l’hébergement proposé consiste en un acte de solidarité dans le cadre d’une crise humanitaire sans contrepartie financière.

Étant donné que le conflit en Ukraine perdure depuis lors, certaines familles d’accueil semblent avoir de plus en plus de peine à supporter la charge financière liée à l’hébergement des réfugiés. C’est en tout cas ce que certains représentants des familles d’accueil ont fait savoir à travers une lettre envoyée au partis politiques. Dans ce courrier, ils se plaignent surtout du manque de soutien par l’État, alors que leur engagement a considérablement aidé à décharger les structures de l’ONA (Office National de l’Accueil).

Dans ce contexte, je voudrais poser les questions suivantes à Messieurs les ministres :

1) Pouvez-vous me dire combien de ménages privés au Luxembourg accueillent des réfugiés ukrainiens, quelle est l’évolution de la situation et quel soutien leur a été fourni par l’État ?

2) N’êtes-vous pas d’avis qu’il conviendrait de mettre en place une compensation financière au profit des familles d’accueil ? Dans l’affirmative, cette compensation ne devrait-elle pas couvrir également les efforts financiers déjà fournis par les familles d’accueil ?

3) Pouvez-vous me dire de quel soutien étatique les familles d’accueil de réfugiés ukrainiens bénéficient dans nos pays voisins?

4) Quels efforts sont entrepris par le gouvernement afin de faciliter l’intégration des réfugiés ukrainiens dans la société luxembourgeoise, particulièrement en ce qui concerne la recherche d’un logement et l’intégration sur le marché du travail?

Avec mes salutations respectueuses,

Nathalie Oberweis

Députée

Question parlementaire concernant la contribution équitable du Luxembourg aux financements des pertes et dommages globaux liés au réchauffement climatique

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Madame la ministre de l’Environnement, du Climat et du Développement durable.

Le financement des coûts des pertes et dommages, c’est-à-dire des dégâts irréversibles causés par des événements climatiques extrêmes liés au réchauffement climatique, est un des points essentiels actuellement débattus à la COP27 à Charm El-Cheikh en Egypte.


Même si les calculs exacts des coûts liés aux pertes et dommages s’avèrent compliqués, des estimations des coûts globaux existent et se situent entre 295 et 590 milliards d’euros en 2030 pour atteindre 1000 à 1800 milliards d’euros en 2050.
[1]

La responsabilité attribuée à chaque Etat en matière du financement de ces coûts liés au réchauffement climatique est déterminée en fonction de la somme cumulée de ses émissions de gaz à effet de serre jusqu’à aujourd’hui et de sa capacité économique.

L’ONG Action Solidarité Tiers Monde (ASTM) a réalisé à l’aide d’un outil de référence en la matière, à savoir le Climate Equity Reference Calculator, une estimation de la contribution équitable du Luxembourg aux financements des coûts des pertes et dommages. Le montant de la contribution avancé par ASTM s’élève ainsi à 324 millions d’euros par an en moyenne et correspond à 0,075% des coûts globaux liés aux pertes et dommages.[2]

Partant je voudrais poser les questions suivantes à Madame la ministre de l’Environnement, du Climat et du Développement durable :

  1. Madame la Ministre a-t-elle pris connaissance des calculs réalisés par ASTM ? Dans l’affirmative, est-elle d’accord avec la méthodologie des calculs et l’ordre de grandeur des montants ?
  2. Votre Ministère a-t-il déjà réalisé voir commandité des études et estimations sur la contribution équitable du Luxembourg en matière de pertes et dommages liés au réchauffement climatique ? Dans l’affirmative, quels en ont-été les conclusions ?
  3. Le gouvernement est-il prêt à prendre un engagement formel pour contribuer à un fonds international dédié au financement des pertes et dommages tout en sachant que le Luxembourg ne s’est jusqu’à présent pas positionné par rapport à un tel mécanisme de financement et ne s’est engagé à aucun financement dans ce contexte ? Dans l’affirmative, le gouvernement est-il prêt à prendre un engagement qui sera à la hauteur de la responsabilité historique et de la capacité économique du Luxembourg d’ici 2030 ? Dans l’affirmative encore, quel est le montant jugé adéquat par Madame la Ministre et comment le justifie-t-elle ?
  4. Madame la Ministre est-elle d’accord avec l’affirmation que le principe de la responsabilité commune mais différenciée en matière de réchauffement climatique ne vaut pas uniquement pour tenir compte des inégalités entre les pays du Nord et des pays du Sud, mais également pour prendre en compte les inégalités de revenus et de patrimoine au Luxembourg? Dans l’affirmative, quelles mesures préconise-t-elle pour faire en sorte que les contributions nationales du Luxembourg à un fonds international en matière de pertes et dommages soient financées équitablement ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

Myriam Cecchetti

Députée


[1] https://www.wri.org/insights/loss-damage-climate-change

[2] https://actionsolidaritetiersmonde.org/wp-content/uploads/2022/11/Une-affaire-de-responsabilite%CC%81_ASTM_20221108-1.pdf

déi Lénk est solidaire avec les salarié.e.s des raffineries en grève.

Ces derniers mois ont été particulièrement fastes pour l’industrie pétrolière qui a engendré des milliards d’euros de bénéfices et redistribué des milliards d’euros de dividendes à ses actionnaires.

En même temps les salariés de la majorité des raffineries françaises Totalenergies et Esso sont en grève pour des revalorisations salariales et leurs conditions de travail.

C’est bien le travail des salariés-e-s des industries concernées qui a permis au groupe d’obtenir des résultats-records, et de verser plus que 2 milliards d’euro de dividendes aux actionnaires.

La lutte menée par les salarié-e-s et soutenue par la CGT est exemplaire et légitime.

Les seuls responsables d’une situation dégradée qui impacte fortement l’approvisionnement en carburant sont ceux qui par choix, s’accaparent les richesses produites. Au détriment de celles et ceux qui travaillent chaque jour dans des conditions de plus en plus difficiles.

C’est pourquoi déi Lénk Luxembourg adresse tout son soutien aux salarié-e-s qui font le choix légitime d’agir par la grève afin d’obtenir de véritables augmentations salariales.

Communiqué par déi Lénk

Finanzéierung vun de Krise-Mesuren: Eng temporär Krise-Steier fir eng wierklech Solidaritéit !

Fir eng wierklech solidaresch Finanzéierung vun de Krisemesuren, fuerderen déi Lénk, datt déi verméigend Klasse vun der Bevëlkerung an déi grouss Entreprisë méi an d’Verantwortung geholl ginn.

Mir proposéieren dofir eng temporär Krise-Steier fir Stéid mat héijem Revenu vu 15%. Betraff wären an eisem Modell Persoune mat engem järleche Revenu imposable vun iwwer 150.000 Euro (Steierklass 1). Fir dat fiskaalt Joer 2022 géif all Euro u Revenu imposable iwwert 150.000 Euro mat enger zousätzlecher Krisesteier vu 15% beluecht ginn. Bei 160.000 Euro beispillsweis, wat engem Netto vu ronn 8.800 Euro pro Mount entsprécht, wären dat also 1.500 Euro zousätzlech fir dat ganzt Joer 2022. Bei der Steierklass 2 géif de Seuil bei 300.000 Euro leien. Des temporär Steier géif just ronn 3% vun de Menagen treffen, awer substantiell zousätzlech Recette erabréngen.

Parallel dozou fuerdere mer eng temporär Krisesteier fir grouss Entreprise vun 15% fir d’Joer 2022. Hei géif fir all Euroubesteierbarem Akommes iwwert 200.000 Euro ebenfalls mat enger zousätzlecher Krisesteier vu 15% besteiert ginn. Déi grouss Entreprisen, déi trotz de Krisenzäite Beneficer maachen, géifen also mat enger méi héijer Contributioun un de Staat d’Efforte vun der ëffentlecher Hand ënnerstëtzen.

Duerch des zwou Mesurë kéint de Staat d’Krisemesuren vun dësem Joer géigefinanzéiren. Nei Staatsscholde maachen ass fir eis just déi zweetbescht Optioun. Déi besser Alternativ ass, déi verméigend Klassen am Land méi an d’Verantwortung ze huelen. Sollt sech d’Situatioun 2023 net substantiell verbesseren, kéinten des temporär Mesuren d’nächst Joer verlängert ginn.

Eng strukturell Steierreform ass batter néideg

Donieft wäerten déi Lénk sech och weiderhin asetze fir eng strukturell Steierreform, déi endlech déi grondsätzlechen Ongerechtegkeeten am Lëtzebuerger Steiersystem upaakt. Mir fuerderen ënnert anerem eng grondsätzlech Reform vun der Steiertabell mat enger Offlaachung vun der Progressivitéit bei deenen niddrege Revenuen an enger substantieller Erhéijung vum Spëtzesteiersaz. De Barème soll och automatesch un d’Inflatioun ugepasst ginn. Donieft fuerdere mir, datt d’Räichesteier (impôt sur la fortune) fir physesch Persounen nees agefouert gëtt an datt Plus-Valuen op Immobilien, Plus-Valuen op Finanzprodukter an de Revenu aus Dividenden integral no der Steiertabell besteiert ginn. Och de Kierperschaftssteiersaz an d’Taxe d’abonnement mussen no uewen ugepasst ginn.


Financement des mesures de crise: Un impôt de crise temporaire pour une véritable solidarité !

Pour mettre en place un financement des mesures de crise réellement solidaire, déi Lénk demande à ce que les classes fortunées et les grandes entreprises soient davantage mis à contribution.

déi Lénk propose la mise en place d’un impôt de crise temporaire pour les ménages à haut revenu de 15%. Selon notre modèle, cet impôt deviendrait effectif à partir d’un revenu imposable annuel de 150.000 euros (classe 1). Pour l’année fiscale 2022, chaque euro au-delà de ce seuil serait frappé d’un impôt de crise supplémentaire de 15%. Avec un revenu imposable de 160.000 euros par exemple, ce qui correspond à un revenu net mensuel d’environ 8.800 euros, cet impôt de crise serait de 1.500 euros supplémentaires pour l’année 2022. En classe 2, le seuil d’entrée s’élèverait à 300.000 euros. Cet impôt temporaire ne toucherait qu’environ 3% des ménages, mais générerait des recettes supplémentaires substantielles.

En parallèle, nous demandons la mise en place d’un impôt de crise temporaire pour les grandes entreprises de 15%. Pour l’année fiscale 2022, chaque euro de bénéfice imposable au-delà du seuil de 200.000 euros serait également frappé d’un impôt de crise supplémentaire de 15%. Les grandes entreprises, qui font des bénéfices malgré les temps de crise, participeraient donc avec une contribution plus importante aux efforts des pouvoir publics.

Avec ces deux mesures, l’État pourrait contre-financer les mesures de crise de cette année. Les financer en augmentant la dette publique n’est à nos yeux que la deuxième alternative. La meilleure option est de mettre davantage à contribution les classes fortunées. Si la situation ne s’améliore pas en 2023, ces mesures fiscales exceptionnelles pourraient être reconduites l’année prochaine.

Une réforme fiscale structurelle est nécessaire

déi Lénk continuera à s’engager pour une réforme fiscale structurelle qui prend adressera enfin les injustices fondamentales dans le système fiscal luxembourgeois. Nous revendiquons entre autres une réforme du barème d’imposition avec une réduction de la progressivité au niveau des revenus inférieures et une augmentation du taux d’imposition maximal. Nous voulons également que le barème soit automatiquement adapté à l’inflation. L’impôt sur la fortune pour les personnes physiques doit être réintroduit et les plus-values sur les titres financiers et les plus-values sur les transactions immobilières doivent, tout comme le revenu des dividendes, être entièrement imposés selon le barème. L’impôt sur le revenu des collectivités et la taxe d’abonnement devraient également être revus à la hausse.

Solidaritéit mat Rojava!

Seit dem 6 Juli hat die Autonome Administration von Rojava den Ausnahmezustand ausgerufen. Grund dafür ist die wohl bevorstehende Invasion türkischer Streitkräfte. 

Seit nun mehr als 10 Jahren und dem Ausbruch des syrischen Bürgerkrieges, wird die kurdisch geprägte Region in Nord-Ost Syrien von der Autonomen Administration Nord-Ost Syriens geführt. Die de-facto autonome Region führt seitdem ein Programm von einer demokratischen Revolution durch. Seit dem Beginn dieses Experiments ist die Region, auch bekannt als Rojava, auf der ganzen Welt zum Symbol für eine alternative Gesellschaftsform geworden. In einem kriegsgeprägten Land hat diese Bewegung Frauenrechte gestärkt, die Demokratie erweitert und eine ökologische Transition eingeleitet. Mit dem Projekt des demokratischen Konföderalismus wird versucht ein Gegenmodell zu den etablierten Staaten im Mittleren-Osten aufzubauen. 

Die Streitkräfte der autonomen Administration bestehen aus Einheiten der YPG, den Volksverteidigungseinheiten und der YPJ, den Frauenverteidigungseinheiten, welche zusammen mit der SDF (Syrian Democratic Forces) bekannt dafür geworden sind 2015 Kobane vom Islamischen Staat befreit zu haben. 

Für den türkischen Staatspräsidenten ist allerdings die Existenz kurdischer autonomer Gebiete in der vermeintlichen geopolitischen Sphäre seines Staates ein Dorn im Auge. Seit dem Abzug der US-Truppen 2019 nutzt der türkische Machtinhaber die Situation aus um die Entfaltung der demokratischen Revolution in Rojava im Keim zu ersticken. Gleich nach dem Abzug etablierte Erdogan in Zusammenarbeit mit dem russischen Präsidenten Putin einen 50 km breiten Streifen an der türkisch-syrischen Grenze auf dem Staats-Territoriums Syriens, in welchem gezielt Geflüchtete benutzt werden, um einen demographischen Wandel in der Region zu vollziehen. Ebenfalls gibt es vermehrt Berichte, dass die türkischen Streitkräfte mit islamistischen Organisationen, wie der Al-Nusra Front zusammenarbeiten. 

In den letzten Monaten wurden die verbalen und die tatsächlichen Angriffe auf die autonome Region immer häufiger und direkter. Die kurdische Seite befürchtet, dass die Türkei bei den jüngsten Verhandlungen zum Nato-Beitritt Finnlands und Schwedens von den westlichen Staaten einen Freibrief für eine Invasion erhalten hat. Hier läuft ein Volk Gefahr, zum Opfer eines Präsidenten zu werden, der sich auf einer historischen Mission sieht den Ruhm des osmanischen Reiches wiederaufzubauen.

Deswegen fordern wir als déi Lénk die Luxemburger Regierung auf, ihre Stimme zu nutzen, um sich gegen einen Angriff auf die Autonome Region Nord-Ost Syriens auszusprechen. Im Falle einer Invasion fordern wir Sanktionen, die gezielt auf die Verantwortlichen in Ankara angewendet werden. Unilaterale Angriffskriege bleiben völkerrechtswidrig, ob sie von Russland ausgehen oder einem NATO-Partner, also muss die Reaktion der Internationalen Gemeinschaft die gleiche sein! Wir fordern alle möglichen Anstrengungen zu unternehmen, um einen sofortigen Stopp jeglicher Invasionspläne seitens der Türkei zu erreichen!

Bijî Berxwedana Rojava!


Solidarité avec Rojava!

Depuis le 6 juillet, l’administration autonome du Rojava a déclaré l’état d’urgence en raison de la probable invasion des forces turques.

Depuis plus de 10 ans et le déclenchement de la guerre civile syrienne, la région kurde du nord-est de la Syrie est gérée par l’administration autonome du nord-est de la Syrie. La région autonome a de facto depuis mené à bien un programme de révolution démocratique. Depuis le début de cette expérimentation, la région, également connue sous le nom de Rojava, est devenue un modèle d’une société alternative à travers le monde. Dans un pays déchiré par la guerre, ce mouvement a renforcé les droits des femmes, élargi la démocratie et amorcé une transition écologique. Avec le projet de confédéralisme démocratique, on tente de construire un contre-modèle aux Etats établis au Moyen-Orient.

Les forces armées de l’administration autonome sont composées d’unités des YPG, les Unités de protection du peuple, et les YPJ, les Unités de protection de la femme, qui, avec les FDS (Forces démocratiques syriennes), sont connues pour avoir libéré Kobané de l’État islamique en 2015.

Pour le président turc Recep Tayyip Erdoğan cependant, l’existence de zones kurdes autonomes dans la prétendue sphère géopolitique de son Etat est une épine dans le pied. Depuis le retrait des troupes américaines en 2019, le dirigeant turc  exploite la situation pour étouffer la révolution démocratique au Rojava. Immédiatement après le retrait, Erdogan, en coopération avec le Président russe Vladimir Poutine, a établi une bande de 50 km de large à la frontière turco-syrienne sur le territoire de l’Etat syrien, dans laquelle les réfugiés sont utilisés de manière ciblée pour provoquer un changement démographique dans la région. De plus en plus de rapports indiquent que les forces armées turques collaborent avec des organisations islamistes telles que le Front Al-Nusra. 

Ces derniers mois, les attaques verbales et physiques contre la région autonome sont devenues plus fréquentes et plus directes. Les représentants kurdes craignent que la Turquie a reçu carte blanche des occidentaux pour une offensive lors des négociations pour l’accession de la Finlande et de la Suède à l’OTAN. Un peuple risque de devenir la proie d’un président turc qui se voit en mission historique pour reconstruire la gloire de l’empire ottoman déchu.

Par conséquent, en tant que déi Lénk, nous appelons le gouvernement luxembourgeois à utiliser sa voix pour dénoncer la probable attaque contre la région autonome du nord-est de la Syrie, et en cas d’invasion, nous appelons à des sanctions ciblées envers les responsables à Ankara. Les guerres d’agression unilatérales restent illégales au regard du droit international, qu’elles viennent de la Russie ou d’un partenaire de l’OTAN. La réaction de la communauté internationale doit donc être la même ! Nous exigeons tous les efforts possibles pour mettre un terme immédiat à tout plan d’invasion de la Turquie !

Bijî Berxwedana Rojava!

BobiBleift – déi Lénk si solidaresch mat de Bëschbesetzer*innen am Bobësch.

Déi jonk Aktivisten am Bobësch zu Käerjeng übe mat hirer Besetzungsaktioun friddleche Widderstand géint déi geplangten Ofholzung vun engem wäertvolle Bësch an enger Natura2000-Zone fir de Bau vun engem Contournement vu Käerjeng z’erméiglechen. déi Lénk erklären heimat hir Solidaritéit mat de Bëschbesetzer*innen, déi mat hirem Asaz vill dozou bäidroen, dass den Erhalt vun der Aartevillfalt an de Bëscher als gréng Longen an Zäite vu multipellen Ëmweltkrisen als eng iwwerliewenswichteg Aufgab fir eis all erkannt gëtt.

déi Lénk hunn sech vun Ufank un op lokalem wéi op nationalem Plang géint de Bau vum Contournement vu Käerjeng agesat. Ëmmer méi Stroossen si keng Léisung fir d’Verkéiersproblematik an de Grëff ze kréien, am Géigendeel, se schafen an éischter Linn Plaz fir ëmmer méi Gefierer a verschäerfen domat d’Belaaschtunge fir d’Ëmwelt an d’Mënschen.

De Contournement vu Käerjeng géif weidere Verkéier an eng Regioun bréngen, déi haut schonn am Verkéier erstéckt. Dofir soll an dësem spezielle Fall en alen, aarteräichen an dowéinst och geschützte Bësch deelweis zerstéiert ginn tëscht de Gemenge Käerjeng a Suessem, déi iwwer ganz wéineg Bëschbestand verfügen. Et ass eng Lose-Lose Situatioun fir déi ganz Regioun.

An Zäiten an deenen sech d’Berichter iwwer d’Auswierkunge vun der Äerderwiermung an Ëmweltzerstéierungen iwwerschloen a mir och zu Lëtzebuerg mat Hëtztwellen, laang undauernden Dréchenten, Tornados an Iwwerschwemmungen ze dinn hunn, ass d’Ofholze vu Bëscher an d’Zerstéierung vun aarteräiche Biotopen onverantwortlech an net méi a Bezuch zu der Realitéit. Bëscher an Aartevillfalt musse geschützt a gefleegt ginn, wëll se eis dobäi hëllefe mat de Konsequenzen vun de scho bestoenden Ëmweltschied eens ze ginn.

Matgedeelt vun déi Lénk


Bobibleiftdéi Lénk solidaire avec les occupant.e.s du Bobësch.

Des jeunes activistes occupent le Bobësch à Bascharage dans le cadre d’une action de résistance pacifique contre la destruction de la forêt. Située dans une zone Natura2000, celle-ci est censée disparaître pour permettre la construction du contournement de Bascharage. déi Lénk se montre solidaire avec les activistes qui contribuent avec leur engagement à une prise de conscience. Alors que les crises écologiques se multiplient et que la perte de la biodiversité s’intensifie, la préservation des forêts en tant que poumons verts est devenu un enjeu existentiel.

déi Lénk s’est opposé depuis le début à la construction de ce contournement, aussi bien au niveau local qu’au niveau national. Les problèmes de mobilité ne peuvent pas être résolus par la construction de toujours plus de routes. Au contraire, en créant de l’espace pour davantage de véhicules, l’environnement et les êtres humains seront d’autant plus impactés.

Le contournement de Bascharage amènera encore davantage de circulation dans une région qui est déjà saturée aujourd’hui. Et pour cela, une forêt classée pour sa richesse en matière de biodiversité doit partiellement disparaître. Ceci est d’autant plus tragique que les deux communes Bascharage et Sanem ne comptent que très peu de surfaces boisées. Il s’agit d’une situation perdant-perdant pour toute la région.

Pendant que les rapports sur les effets catastrophiques du changement climatique et de la destruction environnementale se multiplient, ce projet est tout simplement irresponsable et en décalage avec la réalité. Rappelons que le Luxembourg est touché de plus en plus par des sécheresses, des vagues de chaleur, des tornades et des inondations. Les forêts et la biodiversité doivent impérativement être sauvegardées pour nous aider à affronter les conséquences de la destruction environnementale déjà existante.

 Communiqué par déi Lénk

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