Un an après et rien n’a bougé

Il y a un an, nous avions a élaboré un programme d’urgence logement avec sept propositions concrètes qui peuvent être rapidement mises en place afin de libérer des logements.

Un an après, le constat reste le même… Pas assez de logements et trop de spéculation immobilière, des prix qui explosent et des gens à la rue.

Pour dénoncer cette situation insupportable, six de nos sections sont en action entre le 27 mai et le 5 juin pour la semaine d’action logement. 

Sanem, Dudelange, Luxembourg-Ville et Esch ont démarré la semaine de mobilisation.

Ici vous trouverez notre communiqué.

Voici quelques impressions:


Ee Joer dono ass nach ëmmer näischt geschitt.

Virun engem Joer hunn déi Lénk hire Programme d’urgence Logement ausgeschafft mat siwe konkrete Propositioune fir séier abordabele Wunnraum ze schaafen .

Ee Joer méi spéit bleift de Constat genau dee selwechten: Net genuch Wunnraum, zevill Immobiliëspekulatioun, Präisser déi explodéieren a Leit op der Strooss.

Fir dës inakzeptabel Situatioun ze denoncéieren, hu sechs loakl Sektioune vun déi Lénk tëschent dem 27. Mee an dem 5. Juni eng Aktiounswoch fir de Logement organiséiert.

Suessem, Diddeleng, d’Stad an Esch hunn de Startschoss ginn.

Hei geet et bei eise Communiqué.

Hei e puer Andréck:

Les membres de Sanem en action sur la rue d’Esch, près de l’ancienne station-service Shell, samedi passé.

A Esch, le mardi, il y a eu une inauguration de logements vides… sous forme de parodie devant l’ancien commissariat de police, dans la rue du Nord.

Samedi, à Luxembourg-Ville sur la place Hamilius, la section a protesté avec le slogan “Besoin de logements, pas d’un hôtel”.

Les Dudelangeois ont occupé l’avenue Grand-Duchesse Charlotte et simulé un marché de l’immobilier avec des prix exorbitants, à l’instant de la crise du logement que nous traversons.

Les actions pour dénoncer la crise du logement continuent jusqu’au 5 juin. Voici les prochaines dates:

Vendredi, 2 juin

Differdange, 10h

au croisement des rue Jean Pierre Gansen et rue des Ligures

Samedi, 3 juin

          Pétange, 10 à 11h

sur une friche industrielle à la rue Eucosider 

Lundi, 5 juin

 Luxembourg-Ville, 12h15

devant une maison vide appartenant à la Ville de Luxembourg au

47, rue de la Lavande au Kirchberg

À qui appartiennent nos villes?

Le 14 juin à 18h30 au Sang a Klang 

(1 Rue des Trois-Glands, 1629 Luxembourg)

 L’entrée est gratuite.

Luxembourg est l’une des rares villes européennes où le phénomène de la “gentrification” se manifeste de manière particulièrement flagrante : des quartiers et des rues entiers, dont le bâti ancien mérite d’être préservé et constitue également un élément d’identité, sont démolis pour y construire des immeubles de bureaux et des immeubles d’appartements coûteux. Sans rencontrer de résistance notable. On peut se demander s’il s’agit de projets de construction individuels qui ne sont qu’un sujet pour l’urbanisme ou si, comme c’est déjà le cas dans de nombreux autres pays, cela cache un phénomène économique plus large lié aux intérêts de rendement de l’économie financière mondiale.

En collaboration avec l’initiative “Luxembourg under destruction”, la Protection des locataires Luxembourg, l’initiative “Stoppt de Bagger” et déi Lenk, nous débattrons le 14 juin avec le professeur Manuel Aalbers (Université de Louvain, photo) et Antoine Paccoud (LISER) sur le thème “La financiarisation dans le secteur immobilier“. Manuel Aalbers mène depuis des années des recherches sur ce thème (voir sa publication “The Financialization of Housing : A political economy approach“).

Texte complet sur Etika.lu

Question parlementaire relative à la fermeture définitive de la structure d’hébergement dit Don Bosco

Monsieur le Président,

Ayant pris note d’une lettre envoyée par recommandé et courrier simple aux résidents de la structure d’hébergement SHTDPI Limpertsberg 162b, je me dois de constater que les résidents sont informés de leurs « non droits » et en particulier de leur statut d’ « occupant sans droit ». La lettre informe les résidents qu’ ils devront «avoir définitivement quitté la précitée structure pour le 30 novembre 2023 au plus tard ». Puis, on les informe qu’ « à défaut d’y donner suite, l’ ONA se verra contraint d’ entamer une procédure en déguerpissement ».

Monsieur le Ministre, je me dois de constater avec désapprobation le ton de la lettre. Non seulement les résidents sont informés qu’ ils occupent un logement sans droit, l’ ONA écrit que l’ office a « continué de (les) héberger » afin de leur « permettre de (…) s’intégrer dans la société et d’effectuer les démarches (…) » pour enfin constater que les résidents occupent « un logement qui a été mis à disposition par l’ ONA » et de leur dire que leur résidence constitue un  « engagement unilatéral ».

Monsieur le Ministre, vous n’êtes pas sans savoir que beaucoup de BPI se trouvent dans une situation particulièrement vulnérable face à un marché du logement en crise, un marché du logement qui n’ a pas ou peu de solutions pour des personnes dans une situation de vulnérabilité. C’ est bien pour cela que les BPI ont été tolérés dans les structures de DPI.

Par conséquent, permettez-moi de vous poser les questions suivantes :

  • Monsieur le Ministre, pouvez-vous me confirmer la fermeture définitive de ladite structure ?
  • Combien de personnes sont concernées par cet ordre de quitter les lieux ?
  • Est-ce que ladite lettre envoyée est la seule source d’ information concernant la fermeture que les résidents ont reçu ?
  • Selon nos informations, les résidents n’ont pas été informés sur des propositions d’ alternatives de logement. Si tel est le cas, pourquoi avez-vous opté pour un ordre de quitter les lieux et non pas pour un relogement des résidents ?
  • Concrètement, si les résidents ne trouveront pas un logement, y aura-t-il des solutions d’ urgence ou est-ce que les résidents se retrouveront dans la rue ? Avez-vous prévu un plan de relogement pour celles et ceux qui n’ auront pas trouvé de logement ?
  • Puisque c’ est l’ absence de logement voire le non accès au logement des BPI sur le marché du logement au Luxembourg qui est la raison de leur résidence prolongée à ladite structure, avez-vous pu échanger avec votre collègue, le Ministre du Logement ? Avez-vous pu voir avec lui si vous pourriez trouver des solutions d’ urgence pour les résidents de la structure ?
  • Est-ce qu’il y a des échanges entre l’ ONA et la ville de Luxembourg voire avec les autres communes et aussi avec les fondations et associations ? Si oui, avez-vous pu identifier des solutions de logement?
  • Avez-vous pu échanger avec le Syvicol afin de faire jouer la solidarité entre communes ? Ne jugez-vous pas qu’ il est temps que toutes les communes (ou presque) se montrent solidaires pour héberger des DPI et BPI ?
  • Est-ce que vous jugez que c’ est la ville de Luxembourg qui sera responsable de reloger les résidents éventuellement dans la rue puisque ladite structure se trouve sur son territoire ?

  • Plus généralement, la crise du logement affecte toutes les populations notamment les plus vulnérables au Luxembourg. Monsieur le Ministre, ne faudrait-il pas que votre gouvernement déclare l’ urgence logement afin de pouvoir prendre des mesure d’ urgence de logement et de relogement ?
  • Monsieur le Ministre, ne trouvez-vous pas, sans vouloir froisser quiconque, que le style d’ écriture sec voire culpabilisant de la lettre ne contribue pas à soutenir la situation individuelle des BPI qui ont justement le besoin d’ être soutenu ?

Monsieur le Ministre, merci en avance pour vos réponses.

Avec mes salutations respectueuses,

Nathalie Oberweis                             Députée         

Question parlementaire relative à la subvention d’intérêt pour prêt climatique.

Monsieur le Président,

La loi du 8 juin 2022 relative aux aides à des prêts climatiques prévoit une subvention d’intérêt à hauteur de 1,5% pour les prêts climatiques afin de favoriser les assainissements énergétiques réalisés par des entreprises et des particuliers.

Dans la réponse à la question parlementaire 7560 vous indiquiez que depuis l’entrée en vigueur du nouveau dispositif en matière de prêt climatique à taux réduit en juillet 2022, 64 demandes en obtention d’une subvention d’intérêt auraient été introduites auprès de vos services (chiffres disponibles en février 2023), donc 8 demandes en moyenne par mois. Cette moyenne de demandes par mois est restée plus ou moins stable depuis janvier 2020.

Déjà impactés par les hausses des prix de la construction et de la rénovation, les projets d’assainissement énergétique ont également renchéri par l’augmentation sensible des taux d’intérêt. Tandis que la subvention d’intérêt accordée pour un prêt climatique a permis de couvrir la quasi-totalité du taux d’intérêt d’un prêt contracté il y a plus d’un an, l’augmentation récente des taux d’intérêt a rendu la subvention d’intérêt accordée par votre Ministère nettement moins intéressante. Une réduction du nombre de projets d’assainissement énergétique pourrait en être la conséquence.

Partant nous voudrions poser les questions suivantes à Monsieur et Madame les Ministres :

  1. Monsieur et Madame les Ministres s’attendent-ils à une baisse des demandes en obtention d’une subvention d’intérêt pour prêts climatiques suite à la hausse des taux d’intérêt ?
  2. Dans l’affirmative Monsieur et Madame les Ministres envisagent-ils des modifications au dispositif de la subvention d’intérêt en place pour contrer la baisse ?
  3. Dans la réponse précitée vous précisiez que « (…) ladite subvention ne peut ainsi être accordée par le ministère du Logement uniquement après l’accord de l’aide « PRIMe House / Klimabonus » par le ministre ayant l’Environnement dans ses attributions, donc en principe après achèvement des travaux d’assainissement du logement. » Tout en supposant qu’il ne s’agit pas d’une erreur matérielle, ce système n’est-il pas en défaveur des demandeurs d’une subvention d’intérêt dont la marge de manœuvre financière est la plus réduite notamment avec la hausse des taux d’intérêt ?
  4. De manière générale, Monsieur et Madame les Ministres redoutent-ils un ralentissement généralisé au niveau des investissements dans le cadre de la transition énergétique au vu des taux d’intérêt élevés et de la durée de rentabilisation importante de ce genre d’investissements (énergies renouvelables, assainissements énergétiques etc.) ?
  5. Monsieur et Madame les Ministres n’estiment-ils pas qu’un dispositif de tiers financement public serait plus adapté pour limiter l’influence des marchés sur les choix d’investissements écologiques des entreprises et des particuliers ?

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos sentiments distingués,

Nathalie Oberweis                             Myriam Cecchetti

Députée                                              Députée

Question parlementaire relative à la subvention d’intérêt pour prêt climatique

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous vous prions de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre du Logement et à Madame la Ministre de l’Environnement, du Climat et du Développement durable :

La loi du 8 juin 2022 relative aux aides à des prêts climatiques prévoit une subvention d’intérêt à hauteur de 1,5% pour les prêts climatiques afin de favoriser les assainissements énergétiques realisés par des entreprises et des particuliers.

Dans la réponse à la question parlementaire 7560 vous indiquiez que depuis l’entrée en vigueur du nouveau dispositif en matière de prêt climatique à taux réduit en juillet 2022, 64 demandes en obtention d’une subvention d’intérêt auraient été introduites auprès de vos services (chiffres disponibles en février 2023), donc 8 demandes en moyenne par mois. Cette moyenne de demandes par mois est restée plus ou moins stable depuis janvier 2020.

Déjà impactés par les hausses des prix de la construction et de la rénovation, les projets d’assainissement énergétique ont également renchéri par l’augmentation sensible des taux d’intérêt. Tandis que la subvention d’intérêt accordée pour un prêt climatique a permis de couvrir la quasi-totalité du taux d’intérêt d’un prêt contracté il y a plus d’un an, l’augmentation récente des taux d’intérêt a rendu la subvention d’intérêt accordée par votre Ministère nettement moins intéressante. Une réduction du nombre de projets d’assainissement énergétique pourrait en être la conséquence.

Partant nous voudrions poser les questions suivantes à Monsieur et Madame les Ministres :

  1. Monsieur et Madame les Ministres s’attendent-ils à une baisse des demandes en obtention d’une subvention d’intérêt pour prêts climatiques suite à la hausse des taux d’intérêt ?
  2. Dans l’affirmative Monsieur et Madame les Ministres envisagent-ils des modifications au dispositif de la subvention d’intérêt en place pour contrer la baisse ?
  3. Dans la réponse précitée vous précisiez que « (…) ladite subvention ne peut ainsi être accordée par le ministère du Logement uniquement après l’accord de l’aide « PRIMe House / Klimabonus » par le ministre ayant l’Environnement dans ses attributions, donc en principe après achèvement des travaux d’assainissement du logement. » Tout en supposant qu’il ne s’agit pas d’une erreur matérielle, ce système n’est-il pas en défaveur des demandeurs d’une subvention d’intérêt dont la marge de manoeuvre financière est la plus réduite notamment avec la hausse des taux d’intérêt ?
  4. De manière générale, Monsieur et Madame les Ministres redoutent-ils un ralentissement généralisé au niveau des investissements dans le cadre de la transition énérgétique au vu des taux d’intérêt élevés et de la durée de rentablisation importante de ce genre d’investissements (énergies renouvelables, assainissements énergétiques etc.) ?
  5. Monsieur et Madame les Ministres n’estiment-ils pas qu’un dispositif de tiers financement public serait plus adapté pour limiter l’influence des marchés sur les choix d’investissements écologiques des entreprises et des particuliers ?

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos sentiments distingués,

Nathalie Oberweis                              Myriam Cecchetti

Députée                                               Députée

Dréngend gebraucht : Méi Tempo bei der energeetescher Sanéierung vu Gebaier !

42,5% soll den Undeel un den Erneierbare bis 2030 um gesamten Energieverbrauch ausmaachen. Dat ass d’Zil op dat sech an der EU elo gëeenegt ginn ass. Fir Lëtzebuerg bedeit dat aller Viraussiicht no en Zil vu 35% anstatt wéi bis elo vu 25% bis 2030. Fir dohinner ze komme muss den Ausbau vun den Erneierbaren natierlech beschleunegt ginn, mee den Haaptfokus muss op der Aspuerung vun Energie leien. An hei hapert et zu Lëtzebuerg ganz massiv.

Den Energieminister Claude Turmes gëtt net midd ze widderhuelen, dass den Ausbau vun Erneierbaren – besonnesch der Photovoltaik – spronghaft eropgaangen ass. Laut Zuele vun SolarPowerEurope läit Lëtzebuerg bei der Prokapp-Produktioun vu Solarenergie an Europa op der 5. Plaz, wat och duerch vill nei Projet’en zustane komm ass. Dogéint läit Lëtzebuerg europawäit awer wat di Erneierbare Energien ugeet weider op der läschter Plaz.

Wat den Energieminister net seet, ass dass d’Produktioun u sech net vill ausseet. Och eng immens héich Energieproduktioun muss net duergoe fir den Energiebedarf ze decken. Dat weist sech doduerch, dass Lëtzebuerg beim gesamten Undeel vun erneierbaren Energien um Energieverbrauch op der leschter Plaz an Europa läit. Den Energieverbrauch zu Lëtzebuerg ass einfach vill ze héich, wouduerch och eng méi grouss Produktioun vu Solarstroum séier verpufft.

Fir den héije Bedarf zumindest statistesch ze decke schléisst d’Regierung Accord’en mat anere Staaten of fir Energie um Pabeier z’importéieren, rezent mat Dänemark. Iwwer dësen Transfert vun Energiestatistiken importéiere mir Energie um Pabeier fir am Géigenzuch eisen héije Verbrauch zu Lëtzebuerg an aner Länner z’exportéieren. Kooperatioun ass an Energiefroen natierlech ganz wichteg, besonnesch fir e klengt Land wéi Lëtzebuerg, mee dat kann awer net déi eenzeg Léisung sinn.

Dofir mengen déi Lénk, dass d’Haaptaufgab an der Energiepolitik d’Aspuerung muss sinn an de Staat an d’Gemengen dat dréngend zur Prioritéit musse maachen, ugefaange bei den ëffentleche Gebaier. Besonnesch an de Gebaier gëtt vill Energie verbraucht. Lëtzebuerg verbraucht europawäit bei wäitem am meeschten Energie fir Gebaier ze hëtzen oder ze kille wéi Eurostat ganz rezent gewisen huet. Dëse Verbrauch setzt sech zu 52% aus Gas an 28% aus Mazout a just zu 20% aus Erneierbaren zesummen. Dësen Energiemix féiert och dozou, dass den CO2-Ausstouss an de Wunngebaier tëscht 2019 an 2021 souguer ëm 2,5% eropgaangen ass.

De Renovatiounstaux pro Joer vu Wunngebaier läit bei manner wéi 1% obwuel en bei 3% leie misst, wann d’Ziler am PNEC sollen erreecht ginn. Besonnesch Gebaier an den Energieklassen I bis F verbrauchen enorm vill Energie an produzéieren an der Moyenne 10 bis 20 mol méi Zäregase wéi eng Energieklass A. An de schlecht isoléierte Gebaier wunnen oft Leit mat wéineg Akommes an dëse Leit ass mat der aktueller wéineg sozialer Subventiounspolitik och net gehollef. Am Géigendeel, well sie leiden och am stäerksten ënner den héijen Energiepräisser. Esou gëtt d’Energiekris vun enger sozialer Kris begleed.

D’Regierung huet zwar de Klimaprêt reforméiert, mee vill bruecht huet dat net. Säit der Aféierung vun der neier Hëllef hunn net méi Leit e Klimaprêt mat staatlecher Garantie gemaach wéi virun der Reform.

déi Lénk fuerdere scho säit Joren eng ganz aner Approche bei der energeetescher Sanéierung vu Wunnengen. Ëffentlech Prêt’en ouni Privatbanken, eng proaktiv Roll vun de Gemenge bei der Berodung an der Begleedung vu Renovatiounsprojet’en souwéi e sozial gestaffelte Remboursement vum Prêt géife sécher vill méi Leit fir eng Renovatioun begeeschteren. Och e Subventiounstaux vun 100% soll – no soziale Krittären – keen Tabu sinn. Ausser engem annoncéierte Pilotprojet zu Déifferdeng hunn déi gréng Ministeren awer bis haut net vill opweises. déi Lénk mengen dogéint, dass all gréisser Gemeng eng sériö Strategie fir energeetesch Renovatioune muss entwéckelen, déi sech net op e puer Primme ka beschränken.

D’Energietransitioun ass en Zesummespill vu ville Facteuren. Wann den Ausbau vun den Erneierbaren net begleet gëtt duerch ëffentlech finanzéiert a sozial cibléiert Hëllefen bei der Energieaspuerung, da verléiert d’Land op ganzer Streck : D’Ziler am Klimaschutz ginn net erreecht a wuessend Deeler vun der Bevëlkerung mat méi klengem Akommes geroden duerch d’Energiepräisser ënnert d’Rieder.


Il faut d’urgence accélérer la rénovation énergétique des immeubles.

La part des renouvelables doit atteindre 42,5% de la consommation énergétique totale d’ici 2030. C’est l’objectif sur lequel l’Union européenne s’est mise d’accord. Par conséquent, l’objectif luxembourgeois devrait passer à 35% d’ici 2030 au lieu de 25%. Pour y parvenir, il faut évidemment accélérer le déploiement des énergies renouvelables, mais l’accent doit principalement être mis sur les économies d’énergie. Et dans ce domaine, le Luxembourg est un mauvais élève.

Le ministre de l’Energie, Claude Turmes, dit à qui veut l’entendre que l’aménagement des renouvelables, surtout de l’énergie photovoltaïque, a fait un bond énorme. D’après les chiffres de SolarPowerEurope, le Luxembourg occupe la cinquième position dans le classement de la production d’énergie solaire par habitant. Ce résultat est essentiellement dû à un grand nombre de projets récents. En revanche, en ce qui concerne les énergies renouvelables dans leur globalité, le Luxembourg continue d’être lanterne rouge européenne.

Ce que le ministre préfère taire, c’est que la production n’est pas un bon indicateur. Même une production très élevée ne couvre pas nécessairement les besoins en énergie. Ce qui explique pourquoi le Luxembourg occupe la dernière place lorsqu’il s’agit de la part totale des énergies renouvelables. Les besoins en énergie sont beaucoup trop importants au Luxembourg. De telle sorte que même une production très élevée devient vite insuffisante.

Pour couvrir le besoin en énergie de manière statistique au moins, le gouvernement signe des accords avec d’autres États pour importer des parts d’énergies renouvelables. Récemment, un tel accord a été conclu avec le Danemark. Avec ces transferts de statistiques énergétiques le Luxembourg importe de l’énergie sur le papier et, en contrepartie, il exporte sa consommation trop élevée vers d’autres pays. La coopération en matière d’énergie est évidemment importante, surtout pour un petit pays comme le Luxembourg, mais ces transferts ne peuvent pas être la seule solution.

Pour cette raison, déi Lénk estime qu’il faut mettre l’accent sur les économies d’énergie et que l’État et les communes doivent en faire leur priorité en commençant par la rénovation énergétique des immeubles publics, car les immeubles sont bien souvent de véritables passoires énergétiques. En Europe, le Luxembourg est le pays qui consomme de loin le plus d’énergie pour chauffer ou refroidir les immeubles, comme le montrent des chiffres récents d’Eurostat. Cette consommation est composée à 52% de gaz, à 28% de mazout et à 20% seulement d’énergies renouvelables. Ce mix énergétique est d’ailleurs à l’origine d’une hausse de 2,5% des émissions de CO2 liées aux immeubles entre 2019 et 2021.

Le taux de rénovation annuel des logements est inférieur à 1% alors qu’il devrait atteindre 3% pour garder le cap sur les objectifs du plan climat (PNEC). Ce sont surtout les immeubles des classes énergétiques I à F qui consomment énormément d’énergie et produisent en moyenne dix à vingt plus de gaz à effet de serre qu’une classe énergétique A. Ce sont souvent des ménages avec des revenus modestes qui vivent dans des immeubles mal isolés. Ces ménages sont aussi ceux qui profitent le moins de la politique de subventions de l’État. Ils sont même pénalisés car les prix de l’énergie les frappent de plein fouet. Ainsi, la crise énergétique est accompagnée d’une crise sociale.

Bien que le gouvernement ait réformé le prêt climatique, les résultats sont maigres. Depuis la création de la nouvelle aide, le nombre de personnes ayant fait la demande pour un prêt climat garanti par l’État est resté stable.

Depuis des années, déi Lénk exige une autre approche pour faire avancer la rénovation énergétique des immeubles. Des prêts publics pour contourner les banques privées, un rôle proactif des communes pour conseiller et accompagner les habitants dans leur projet de rénovation et un remboursement échelonné selon la situation financière des ménages : une telle politique pourrait convaincre un nombre plus important de personnes à procéder à des travaux de rénovation énergétique. Même un taux de subvention de 100% – en fonction de critères sociaux – doit pouvoir être discuté. Mais, mis à part l’annonce d’un projet à Differdange, les ministres écologistes ont un bilan bien maigre. déi Lénk estime que les plus grandes communes doivent se doter d’une stratégie de rénovation sérieuse qui ne peut pas se limiter à quelques primes.

La transition énergétique est un ensemble composé d’un grand nombre d’éléments. Si l’aménagement des énergies renouvelables n’est pas accompagné d’un financement public et d’aides ciblées aux ménages les plus modestes pour les aider à faire  des économies d’énergie, la pays va perdra sur toute la ligne : les objectifs pour la protection du climat ne seront pas atteints et une partie toujours croissante de la population risque d’être écrasée par la flambée des prix de l’énergie.

Eng Niwwelkäerz géint d’Logementskris ?!

Op hirem Kongress huet den DP-Parteipresident Lex Delles gefuerdert, dass de Pensiounsfong fir den abordable Wunnengsbau misst genotzt ginn. Donieft soll e Biergerfong fir de Logement op d’Been gestallt ginn. déi Lénk soen dozou ganz kloer: Pensiounsfong jo, Biergerfong nee.

déi Lénk fuerdere scho säit Joren, dass de Pensiounsfong seng eege Strategie respektéiert a verstäerkt an de Logement investéiert. Dës gesäit vir, dass 1,2 Milliarden Euro a Wunnimmobilien zu Lëtzebuerg investéiert solle ginn. Mir wëllen, dass dës Suen an abordabele Wunnraum fléissen. Stëmmen, déi behaapten dass dat opgrond vun de Rentabilitéitskrittäre vum Rentefong net geet, vergiessen dobäi, dass abordabel Locatiounswunnengen zu 70 bis 75% vum Staat finanzéiert ginn an domat den Invest an abordabele Wunnraum ofgeséchert ass.

Beim Biergerfong hunn déi Lénk méi e fundamentale Problem. Der DP schwieft scheinbar vir, privat Investorë sichen ze goen, déi mat staatlech garantéierter Rendite an den abordabele Wunnraum investéieren. Dobäi si genuch Suen do fir Wunnengen ze bauen, et feelt éischter un de Bauaarbechter an -aarbechterinnen. Mee doriwwer eraus wëll d’DP de Logement nach méi zu engem lukrativen Invest maache fir Leit mat méi Suen um Bankkonto. Eng garantéiert Rendite an onséchere wirtschaftlechen Zäite géif sécher vill Investoren unzéien. Mee et ass net d’Aufgab vun der Politik fir Leit mat vill Suen zu méi Suen ze verhëllefen. Et ass d’Aufgab vun der Politik Leit ouni Wunneng zu enger Wunneng ze verhëllefen.

D’DP probéiert hei de lukrative privaten Invest an de Logement mam Biergerfong ze recycléieren. Et ass awer grad déi Approche, déi d’Wunnengskris mat geschaaft huet, wëll ëmmer méi an de Logement investéiert ginn ass fir räich ze ginn amplaz fir tatsächlech Wunnraum fir jiddereen ze schafen.

déi Lénk sinn dofir der Meenung, dass dës Fuerderungen net méi si wéi eng Niwwelkäerz vun der DP am Walkampf. D’Léisunge géint d’Logementskris leie scho laang um Dësch, d’Suen sinn och do an d’Leit jäizen no Léisungen. Dës Regierung huet ënner DP-Fuchtel leider 10 Joer vill ze vill nogekuckt a versicht elo mat esou Annoncen doriwwer ewechzetäuschen.


Un écran de fumée contre la crise du logement ?!

Lors du congrès du parti libéral, le président du DP, Lex Delles, a exigé que le fonds de pension soit utilisé pour investir dans le logement abordable. À côté du fonds de pension, le DP veut créer un fonds citoyen pour le logement. La position de déi Lénk est claire : oui au fonds de pension, non au fonds citoyen.

déi Lénk revendique depuis des années le respect de la stratégie du fonds de pension et donc un renforcement des investissements dans le logement. La stratégie du fonds prévoit un investissement à hauteur de 1,2 milliard d’euros en faveur de l’immobilier destiné au logement au Luxembourg. déi Lénk veut que cet argent soit investi dans le logement abordable. D’aucuns prétendent que les critères de rentabilité du fonds de pension rendent un tel investissement impossible, mais c’est oublier que le logement abordable destiné à la location est financé à 70% voire 75% par l’État et que, par conséquent, il s’agit d’un investissement sécurisé.

déi Lénk a un problème plus fondamental avec le fonds citoyen. Le DP veut aguicher des investisseurs pour qu’ils procèdent à des investissements dans le logement garantis par l’État. Or, il y a assez d’argent pour construire des logements, mais nous faisons face à une pénurie de travailleurs et travailleuses dans le secteur de la construction. Au-delà de ces considérations, le DP veut faire du logement un investissement lucratif pour personnes fortunées. Un rendement garanti attirerait sans doute beaucoup d’investisseurs par les temps incertains qui courent. Mais ce n’est pas le rôle de la politique d’aider les gens fortunés à agrandir leur fortune. C’est le rôle de la  politique d’aider les gens sans logement à en trouver un.

Le DP essaie ici de recycler l’investissement privé lucratif dans le logement par le biais d’un fonds citoyen. C’est justement cette approche qui est à l‘origine de la crise du logement, parce que les investissements dans le logement servent d’abord à s’enrichir et non à construire des logements.

Pour cette raison, déi Lénk dit que ces propositions ne sont qu’un écran de fumée du DP pour la campagne électorale. Les solutions pour résoudre la crise du logement sont connues, l’argent est disponible et les gens exigent des solutions. Ce gouvernement, sous la férule du DP, a brillé par son inaction, et essaie maintenant de faire diversion avec ces propositions sans fond.

Stopp mat den Expulsiounen aus Wunnengen!

Matten am Wanter riskéieren déi schwächste Locataire virun d’Dier gesat ze ginn oder si schonn op der Strooss. Déi Lénk fannen dat inakzeptabel a fir ze schummen !

Bei dësen Expulsiounen handelt et sech oft ëm privat Locatioune wou d’Bailleuren hir Logementer fir eegen Zwecker an Usproch huelen. Well et awer oft Multiprorietäre sinn, hu mir Schwieregkeeten eis virzestellen dass an Zukunft de Proprietär selwer oder seng Familljememberen an dëse Wunnenge solle liewen. Fir déi Lénk gesäit dat staark no engem Trick aus, deen et dem Bailleur erlaabt säi Loyer z’erhéijen.

Vulnerabel Leit, déi a Wunnenge vum ONA (Office national d’accueil) liewen, riskéieren och elo am Wanter op d’Strooss gesat ze ginn. Et handelt sech oft ëm Mënschen, déi internationale Schutz zougesprach kruten, an déi verzweiwelt no enger uerdentlecher an abordabeler Wunneng sichen. Mee well Si um Locatiounsmaart näischt fannen, musse Si oft a Foyere wunne bleiwen. Et ginn net genuch abordabel Wunnengen (Fonds de Logement, SNHBM, ASBL), an d’Waardelëschte si vill ze laang.

An de leschte Wochen hu mir vu Mënschen héieren, déi vum ONA virun d’Dier gesat goufen. Déi psychologesch Konsequenzen, déi duerch d’Angscht entsti vun haut op muer kënnen op der Strooss ze liewen, sinn net ofzeschätzen. Et ass och méi einfach preventiv géint déi psychologesch a wirtschaftlech Konsequenze vun der Obdachlosegkeet virzegoen, wéi se ze bekämpfe wa se schonn do sinn. Bei Kanner kann dëse Stress op laang Zäit psychesche Schued uriichten. Verschidden Eltere gi just nach mam Stress a mat der Angscht eens andeems se Medikamenter huelen. Famillje riskéieren dass hir Kanner an ee Foyer komme wa se aus hirer Wunneng erausgeheit ginn. Fir déi Lénk ass dat absolutt inakzeptabel.

déi Lénk verlaangt een direkte Stopp vun den Expulsiounen a séier Mesure fir déi vulnerabelste Leit direkt ze relogéieren : all Gemeng soll pro 1000 Awunner:innen eng Wunneng fir dee sougenannte « Logement d’urgence » zeréckhalen.


Stop aux déguerpissements des plus vulnérables!

Même en plein hiver, les locataires les plus vulnérables sont menacé.e.s de déguerpissement ou sont mis.e.s à la porte au Luxembourg. déi Lénk trouve cela inadmissible et honteux !

Les déguerpissements concernent en partie des locations privées, où les propriétaires revendiquent leur logement pour besoins personnels. Comme il s’agit de multipropriétaires, nous avons du mal à nous imaginer que ces logements seront habités par le propriétaire lui-même voire par un membre de sa famille. A nos yeux, cela ressemble à une magouille pour augmenter les loyers.

Il y a aussi des personnes vulnérables vivant dans des logements de l’ONA (Office National d’Accueil), menacées de perdre leur logement en plein hiver. Il s’agit de bénéficiaires de protection internationale qui sont désespérément à la recherche d’un logement adéquat et abordable, mais comme il n’y a strictement rien sur le marché locatif, ils restent coincés dans les Foyers d’accueil pour demandeurs de protection internationale. Il n’existe pas assez de logements abordables (Fonds de Logement, SNHBM, ASBL), les listes d’attente sont trop longues.

En effet, ces dernières semaines, nous avons pris connaissance de personnes ayant été mises à la porte par l’ONA. Les conséquences psychologiques de la menace de se retrouver dans la rue sont incommensurables. Les conséquences psychologiques et économiques du sans-abrisme sont beaucoup plus difficile à guérir qu’à prévenir. Pour les enfants ce stress peut causer des dommages psychiques à long terme. Certains parents n’arrivent qu’à gérer le stress et les angoisses de perdre leur logement en prenant des médicaments. Des familles risquent de voir leurs enfants placés dans des foyers en cas de déguerpissement. Pour déi Lénk, c’est totalement inacceptable.

déi Lénk exige un arrêt immédiat des déguerpissements et des mesures d’urgence de relocation des plus vulnérables : ainsi chaque commune doit réserver un logement par mille habitant.e.s pour le logement d’urgence.

Question parlementaire sur le fonctionnement des commissions des loyers intercommunales.

Monsieur le Président,

Dans leur réponse à la question parlementaire n°1892 du 18 février 2019 Madame la ministre des Affaires intérieures et Monsieur le ministre du Logement ont indiqué que seulement 5 des 12 commissions des loyers des communes de moins de 6.000 habitants ont pu être constituées dans les délais prévus par la loi, faute de proposition de candidats en nombre suffisant par les communes concernées.

Partant nous voudrions poser les questions suivantes à Madame et Monsieur les Ministres :

  1. Les douze commissions des loyers prévues par la loi ont-elles entretemps pu être constituées ? Dans l’affirmative, continuent-elles de fonctionner et sont-elles en mesure de se réunir pour traiter les affaires qui leur sont adressées ?
  2. Combien de fois les différentes commissions des loyers intercommunales se sont-elles réunies depuis leur constitution suite aux élections communales de 2017 ?
  3. Combien de demandes de règlement de litige ont pu être traitées par les commissions des loyers intercommunales depuis 2017 ?
  4. Combien de fois le requérant a-t-il directement saisi le juge de paix pour les cas où la commission des loyers compétente n’a pas pu siéger respectivement n’a pas pu donner suite à la requête dans un délai de trois mois ?

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos sentiments distingués,

Nathalie Oberweis                                Myriam Cecchetti

Députée                                               Députée

Wou ass de Logementsminister ?

 

De Logement ass déi éischt Suerg vun de Leit zu Lëtzebuerg. Elo wou bei déi scho bal traditionell Logementskris nach eng Immobiliëkris dobäi kënnt, gëtt dat Gefill nach ee Mol bestäerkt. Mam Stopp vu gréissere Bauprojeten, riskéiert de Mangel u Wunnengen nach méi grouss ze ginn an am Fall vun enger Reprise vun den Aarbechte wäerten dann och duerch déi héich Demande, d’Präisser massiv unzéien.

D’Zënsen op de Prête klamme rasant an esou hunn ëmmer manner Leit zu Lëtzebuerg d’Méiglechkeet sech ee Logement ze kafen. Dës Leit sinn also gezwongen sech um Locatiounsmaart ëmzekucken, esou dass d’Loyeren och riskéieren an d’Luucht ze schéissen. Dat wier fatal fir déi äermste Stéit am Land, déi praktesch all musse lounen.

Elo muss de Staat d’Heft an d’Hand huelen a vill méi bauen. D’Regierung muss ee Loyersgesetz op de Wee bréngen, dat endelch d’Locataire géint déi iwwerdriwwe Präisser um Marché soll schützen amplaz, esou wéi den aktuell Gesetzesprojet vun der Regierung dat géing maachen, d’Leit der Willkür vun de Bailleuren auszesetzen.

Komescherweis, elo wou d’Lompe fatzeg sténken um Immobiliëmaart a säit den Henri Kox seng katastrophal Amendementer zum Loyersgesetz am Oktober deposéiert huet, ass et ganz, ganz roueg ginn ëm de Logementsminister. Wou ass dee Mann, deen elo déi néideg Accente muss setzen, fir de Wee aus dëse geféierleche Krise virzeginn? 

Iwwert de Sujet Logement héiert een d’Finanzministesch, déi sot, dass de Staat elo net alles kéint ronderëm opkafen. Et héiert een och d’Promoteuren, déi een no dem aneren hir Propaganda vu sech ginn. Ma vum Henri Kox kënnt kee Piips!

Säit dräi Méint fuerderen déi Lénk, dass de Logementsminister seng faméis Amendementer zum Loyersgesetz an der zoustänneger Chamberkommissioun soll erklären, mee den Henri Kox huet der Chamber anscheinend näischt ze zielen. Säit dem Hierscht wier den Henri Kox fläisseg am gaange mat de Promoteuren ze verhandelen fir Projeten opzekafen. Mee och do huet de Minister de Volleksvertrieder näischt ze soen.

Haut muss ee sech froen, ob do iwwerhaapt Fortschrëtter gemaach ginn? Mat wéi ville Promoteure gëtt verhandelt? Fir wéi vill Wunnengen? Wéi kann de Fonds spécial de soutien au développement du logement zousätzlech gespeist ginn ? A sou virun a sou weider… Op all dës Froen, déi an der aktueller Situatioun immens wichteg sinn, kréie mir keng Äntwerten.

Eis Propose leien nach ëmmer um Dësch: déi Lénk hunn ee Loyersgesetz geschriwwen, dat d’Loyere géing drécken, mir hunn eng Gesetzespropos geschriwwe fir d’Garantie locative méi bëlleg ze maachen a fir d’Frais d’agence vum Bailleur bezuelen ze loossen. Alles konkret Mesuren, déi et gëllt esou séier wéi méiglech ëmzesetzen.


Où est le ministre du Logement ?

Le Logement constitue la principale inquiétude des gens au Luxembourg. Maintenant qu’une crise de l’immobilier s’ajoute à la désormais traditionnelle crise du logement, cette inquiétude est encore renforcée. Avec la mise à l’arrêt de certains grands projets, la pénurie de logements risque de s’aggraver. Et avec une éventuelle reprise, les prix pourraient à nouveau s’envoler en raison de la forte demande.

Les taux d’intérêt sur les prêts immobiliers ne cessent de grimper et ainsi de moins en moins de gens peuvent se permettre d’investir dans un logement. Logiquement, la pression sur le marché locative augmente fortement, ce qui va inévitablement entraîner une hausse des loyers. Les ménages aux revenus plus faibles, forcés de louer, en sont les premières victimes, car bien souvent ils dépensent déjà plus de la moitié de leur revenu disponible pour payer le loyer.

L’État doit enfin intervenir et construire massivement. Le gouvernement doit aussi proposer une réforme de la loi du bail à loyer pour protéger les locataires contre les prix exorbitants du marché au lieu de les exposer à des hausses de loyer arbitraires comme le fait l’actuel projet de loi.

Bizarrement, depuis que la situation sur le marché de l’immobilier sent de plus en plus le roussi et depuis que le ministre du Logement a déposé les amendements contestés de la réforme du bail à loyer, c’est le silence radio. Où est le ministre qui doit donner les bonnes impulsions pour nous sortir de cette crise ?

Sur le sujet brûlant du logement, on a récemment entendu la ministre des Finances qui soutenait que l’État n’avait pas assez d’argent pour racheter des projets immobiliers aux promoteurs. On a aussi entendu des promoteurs divers et variés qui sont montées au créneau pour défendre leur bifteck bien juteux. Mais pas un mot du ministre.

Depuis trois mois, déi Lénk exige que le ministre s’explique sur ses amendements de la réforme du bail à loyer dans la commission parlementaire du logement, mais apparemment, il n’a rien à dire aux députés. Depuis l’automne le ministre serait en train de négocier sans relâche avec les promoteurs pour racheter des projets immobiliers, mais là non plus, il n’a rien à dire aux représentants du peuple.

Nous nous posons la question si le ministre fait vraiment des progrès lors de ces négociations ? Avec combien de promoteurs parle-t-il? Quel est le nombre de logements discuté ? Comment peut-on mieux alimenter le fonds spécial de soutien au développement du logement ? Et ainsi de suite… À ces question de la plus haute importance, le ministre ne daigne pas répondre.

Nos propositions sont toujours sur la table: déi Lénk a déposé une proposition de loi qui permettrait de réduire les loyers. déi Lénk en a déposé une autre pour baisser la garantie locative et faire en sorte que les bailleurs assument les frais d’agence. Autant de mesures concrètes qu’il suffit d’appliquer.

Notre paquet logement est également prêt. Il montre clairement comment l’État, les acteurs publics comme les communes ou encore les associations peuvent construire massivement. Enfin, nous revendiquons la création d’une entreprise de construction avec du capital public pour que l’État ne dépende plus de promoteurs privés lorsqu’il s’agit de construire vite.

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