Question parlementaire concernant la compensation des émissions de CO2 des missions étatiques.

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le Premier ministre.

Lors de son discours sur l’Etat de la Nation en octobre 2021 Monsieur le Premier ministre a annoncé vouloir proposer au gouvernement en conseil d’établir un système de comptabilisation et de compensation des émissions de CO2 liées aux voyages de mission étatiques. Un tel système serait déjà en cours de développement et pourrait entrer en vigueur avec la loi budgétaire de 2023 pour compenser les émissions de CO2 comptabilisées au cours de l’année 2022.

Partant je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le Premier ministre :

  1. Le système de compensation tel que présenté lors de l’Etat de la Nation de 2021 a-t-il déjà été validé par le gouvernement en conseil ? Dans l’affirmative, entrera-t-il bien en vigueur avec la loi budgétaire pour l’année 2023 pour compenser les émissions de CO2 comptabilisées en 2022 ?
  2. La compensation envisagée des émissions de CO2 ne concernera-t-elle que les déplacements des membres de délégations étatiques (ministres, fonctionnaires et employé.e.s publics) ou bien tou.te.s les participant.e.s aux missions tels que les représentant.e.s du secteur privé ? Les représentant.e.s du secteur privé faisant partie des missions étatiques seront-ils également obligés de compenser leurs émissions de CO2 ?
  3. Quels moyens de déplacement seront visés par le système de compensation mis en place ? Concernera-t-il uniquement les vols ou bien s’appliquera-t-il également aux voyages en voiture ou en train ?
  4. Combien de missions étatiques déjà effectuées en 2022 seront prises en compte par le nouveau système de compensation ? Combien de tonnes de CO2 émises ont-été comptabilisées dans le cadre de ces missions ?
  5. Quel sera le prix par tonne de CO2 émise dans le contexte des missions étatiques qui entrera dans le système de comptabilisation et qui déterminera les montants à débourser pour financer la compensation ?

Monsieur le Premier ministre a également annoncé que les recettes de ce système de compensation seraient imputées au fonds pour le climat pour « accélerer les efforts en matière de protection du climat au Luxembourg ». Or, la mise en place d’un système de compensation de CO2 émis dans le cadre de missions étatiques devrait en principe générer des recettes qui devraient être réinvesties dans la réduction d’au minimum la même quantité de tonnes de CO2 émise par le voyage de mission en question. Vu qu’il s’agit selon les dires de Monsieur le Premier ministre de faire des efforts pour la protection du climat au Luxembourg, des mesures permettant une réduction réelle d’émissions devraient être mises en place pour compenser celles liées aux missions étatiques. Dans ce contexte, je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le Premier ministre.

  1. Les recettes imputées au Fonds pour le climat seront-elles directement et intégralement investies dans des mesures de réduction ou de séquestration de CO2 sur le territoire luxembourgeois ?
  2. Sachant que de nombreuses mesures financées par le biais du Fonds pour le climat ne contribuent pas forcément à réduire les émissions de CO2 au Luxembourg et que la quantité d’émissions réduites par ces mesures n’est pas comptabilisable de manière exacte, quelles mesures seront éligibles pour faire l’objet d’une compensation directe et intégrale?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

Myriam Cecchetti

Députée

Leerflüge der Luxair beweisen: der freie Markt zwingt zur Umweltzerstörung

Die Luxair leidet unter dem Joch des freien Marktes. Jeden Tag muss die luxemburgische Fluggesellschaft verlustbringende Flüge durchführen um nicht aufgrund europäischer Regulierungen ihre reservierten Start- und Landerechte an europäischen Flughäfen an die Konkurrenz zu verlieren. Anderen Fluggesellschaften, etwa der Lufthansa, geht es gleich. Und das obwohl diese Regulierungen angesichts der Pandemie gelockert wurden: statt der üblichen Verpflichtung 80% der reservierten Zeitslots zu nutzen, werden bis März nur 50% eingefordert, und danach 64%. Trotzdem muss die Luxair weiterhin (fast) leere Flüge durchführen um ihre Zeitfenster für ihre Zukunft zu sichern. Wirtschaftlicher Verlust heute um wirtschaftliche Versprechen für morgen zu erhalten. Dass dabei die Zukunft der Umwelt massiv zerstört wird, und sich das Zeitfenster zum Eindämmen des Klimawandels weiter schließt, kommt in den Beschwerden der unzufriedenen Fluggesellschaften nur am Rande vor. 

Für déi Lénk beweist sich hier abermals, dass der Kapitalismus gar nicht anders kann, als die Natur zu zerstören. Und dies aus Prinzip, nicht nur aus Profitgier: schließlich gewinnt niemand an tausenden Leerflügen europaweit. Es ist begrüßenswert, wenn Luxair-Direktor Gilles Feith in einem Radiointerview berichtet, dass die luxemburgische Regierung ebenso unzufrieden wie die Luxair über diesen Zwang zum sinnlosen Kapitalismus ist, den der freie Markt seinen Teilnehmenden auferlegt. Noch begrüßenswerter wäre es, wenn Luxair und Regierung sich schlicht nicht vom Markt zwingen lassen würden und aus dieser verlustbringenden Zwickmühle von konkurrierenden Zukünften und Zeitfenstern von Fluggesellschaft einerseits und Umwelt andererseits die Erkenntnis ziehen würden, dass der Kapitalismus nicht grün sein kann.

Klar ist auch: ethische Entscheidungen der Konsumenten allein werden den Planeten im Kapitalismus nicht retten. Wenn der Konsument entscheidet mit der Bahn in den Urlaub zu fahren um umweltfreundlicher zu reisen, dann verlangt der Kapitalismus, dass dann eben ohne Konsumenten trotzdem geflogen wird. So gibt es am Ende im Kapitalismus allgemein nur Verlierer. 

déi Lénk kämpft für eine öko-sozialistische Transformation von Markt und Gesellschaft. Diese muss politisch umgesetzt und basis-demokratisch gestaltet und mitgetragen werden. Ein dringender Teil dieser Transformation ist aber auch eine Neugründung einer sozial nachhaltigen und umweltgerechten Europäischen Union. Statt Green New Deals und ultra-liberalen Regulierungen – die sich in der Verteilung von Start- und Landeslots zeigen, aber auch in der Gemeinsamem Agrar-Politik – müssen die für den Kampf gegen den Klimawandel unerlässlichen starken internationalen Institutionen alternative Transportinfrastrukturen fördern, sowie alternative Wirtschaftsformen und Naturverhältnisse. 

Wenn geflogen wird gegen den Willen von Bürger, Regierung und Fluggesellschaft, nur weil der Markt und die ihn formenden Regulierungen dies so wollen, dann steht die politische Gestaltung unserer Welt wahrhaft auf dem Kopf. déi Lénk fordert diese wieder auf die Füße zu stellen und die Wirtschaft dem Willen und Interesse des Volkes und des Planeten zu unterwerfen, statt umgekehrt.

[In dieser Pressemitteilung wurde die Zahl der ursprünglich angegebenen Leerflüge der Luxair dahingehend korrigiert, dass diese unbekannt ist.]

Parlamentaresch Fro zum Mindestofstand beim Iwwerhuele vu Veloën

Här President,

Säit dem 01. Mee 2018 si nei Mesuren am Code de la Route a Kraaft getrueden, déi d’Vëlosfuerer an d’Foussgänger am Stroosseverkéier besser solle schützen. Eng dovunner ass, datt d‘Autosfuerer mussen e Mindestofstand vun 1,50 Meter anhalen, wa si eng Persoun um Vëlo iwwerhuelen.

Folgend Froen wollt ech an dem Kontext stellen :

1) Wéi eng Kommunikatiounskampagnen oder – mesuren si säit dem 01. Mee 2018 vun Ärem Ministère gemaach ginn fir de Message no baussen ze ginn, datt de Mindestofstand vun 1.50 Meter muss agehale ginn ? Op wéi enge Supporten, an a wéi enge Medien sinn des Informatiounen divulgéiert ginn ?

2) Wéi vill Kontrolle si säit dem 01. Mee 2018 an dësem Kontext op eise Stroosse gemaach ginn? Wéi ginn des Kontrollen duerchgefouert ? Wei vill Kontraventioune si bis elo ausgedeelt ginn ?

3) Nodeems déi lescht Deeg nees eng Réi Leit um Velo op eise Stroossen ugestouss gi sinn, wéi eng weider Demarchen hudd dir geplangt fir d’Leit um Velo am Stroosseverkéier besser ze schützen?

Mat frëndleche Gréiss,

David Wagner

Député 

Question parlementaire sur la sécurité des piétons à Luxembourg-Ville.

Monsieur le Président,

À la suite de la publication d’un audit très critique de 2015 sur la sécurité des piétons dans la capitale, je me permets de poser les questions suivantes à Messieurs les Ministres :

  1. Sachant que selon le STATEC s’appuyant sur les chiffres fournis par la police (Regards 22 (11/2019)), le nombre d’accidents de la circulation impliquant des piétons a augmenté de 23 % entre 2009 et 2018 et que 95 % de ces accidents ont eu lieu en milieu urbain, la plupart dans les cantons de Luxembourg et d’Esch-sur-Alzette, Monsieur le Ministre de la Sécurité publique peut-il me dire quelle proportion de ces accidents ont eu lieu sur le territoire de la Ville de Luxembourg ?
  2. Monsieur le Ministre de la Sécurité publique dispose-t-il de chiffres pour les années 2019 et 2020, tant pour l’ensemble du pays que pour sa capitale ?
  3. Sachant que 86 % des victimes ont été heurtées par un véhicule de tourisme (contre 8 % par des camionnettes et 6 % par des bus), Monsieur le Ministre de la Sécurité publique dispose-t-il de chiffres indiquant la proportion de SUV impliqués dans de tels accidents ? Dans l’affirmative, quelle est la typologie des accidents (notamment s’agissant de la trajectoire et de la gravité des séquelles pour les victimes) provoquée par ces véhicules ?
  4. Monsieur le Ministre de la Sécurité publique peut-il m’indiquer le nombre et la proportion des contrôles de vitesse effectuées par la police en milieu urbain en 2019 et en 2020 ?
  5. Sachant que 83 % des accidents en question ont eu lieu dans des rues où la vitesse maximale autorisée était limitée à 50 km/h contre seulement 11 % en zone 30, Monsieur le Ministre des Transports ne juge-t-il pas nécessaire d’instaurer de manière plus systématique des zones 30 en milieu urbain, y compris sur des axes majeurs situés dans l’hypercentre des villes (p. ex. le bd Royal et le bd Roosevelt à Luxembourg), voire d’amender l’art. 139 du Code de la Route dans le sens d’une réduction générale de la vitesse maximale autorisée en milieu urbain ? 
  6. Quelles sont les autres mesures décidées et discutées par Messieurs les Ministres (au niveau gouvernemental ou avec les communes) pour améliorer la sécurité des piétons en milieu urbain ?

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations distinguées,

David Wagner

Député

Marc Baum

Député

Communiqué: Sud-tram : un projet ambitieux mais mal ficelé

Le projet présenté par le ministre des transports est une avancée qui permet un meilleur cadre infrastructurel pour un transport de personnes plus performant et plus rapide et pour une réduction des nuisances carbones, de particules fines et de pollution sonore. Plusieurs faiblesses et mauvaises orientations réclament cependant des améliorations importantes à y apporter :

  • déi Lénk ont de sérieux doutes quant à la coordination transfrontalière insuffisante concernant ce projet. Dans notre optique, cette coopération ne peut être à sens unique mais doit être largement partagée. Le projet ne rentre pas assez profondément en territoire lorrain. Il ne s’agit pas simplement de transporter un maximum de main d’œuvre du sud vers le nord mais de bien équiper un territoire transfrontalier en forte mutation des deux côtés de la frontière, en tenant compte de toutes les possibilités de maintien ou de revalorisation des transports en commun par train et par bus.
  • déi Lénk s’opposent à toute privatisation du transport public et à toute dégradation du statut des employé.e.s dans le secteur. 
  • De même, il ne s’agit pas de mettre à l’écart les TICE (Tramways Intercommunaux du Canton d’Esch) qui appartiennent aux communes de ce canton et de conférer la gestion du tram à une société de droit privé financée par la main publique. déi Lénk militent pour l’intégration de la nouvelle ligne dans les TICE et l’intégration du tram de Luxembourg au sein des AVL (Autobus de la Ville de Luxembourg).

Question parlementaire relative à la visite d’Etat du roi et de la reine des Belges au Luxembourg.

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 83 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Messieurs les Ministres respectivement de l’Etat et de la Mobilité et des Travaux publics.

En date du 15 octobre 2019, la visite d’Etat du roi et de la reine des Belges a causé certaines perturbations en gare de Luxembourg et semble-t-il divers retards et incidents sur le réseau ferroviaire luxembourgeois. En effet, le couple royal s’est déplacé au Luxembourg en train.

Selon divers témoignages d’usagers quotidien des transports en commun, différentes voies de circulation des voyageurs étaient bloquées par des barrières en gare centrale de Luxembourg.

Les voyageurs ont été dirigés en groupe par des officiers de police et des agents de sécurité d’une société privée vers la voie de sortie se situant au niveau de la passerelle de Bonnevoie. Le parvis de la gare, qui en est l’entrée principale, était également encerclé de barrières, créant un couloir de libre passage pour le couple royal et sa suite. Afin de gérer le flux de circulation des taxis et autobus, les agents de police, de sécurité ainsi que de la Ville de Luxembourg étaient présents en grand nombre sur le parvis de la gare. Les bus circulant vers le centre-ville, normalement stationnés sur les quais en face de la gare, étaient décalés vers le quai numéro un, quai désormais abandonné pour cause de travaux en chantier. Selon des témoignages directs, un attroupement très dense de voyageurs s’est créé sur ce quai qui accueille à lui seul toute les lignes allant vers le centre et l’aéroport. Ce quai, qui est lui-même en chantier, ne dispose plus d’abri contre la pluie, ni d’un trottoir suffisamment large pour accueillir une telle quantité de personnes. De plus, la fermeture du hall de passage couvert et des voies d’accès à l’extérieur depuis la gare routière vers l’entrée principale de la gare, obligeait les voyageurs de marcher sur la route pour accéder au quai numéro un. Concernant les retards et incidents sur certaines lignes de train dont nous avons été informés, surtout les trains en provenance de Belgique ont fait l’objet de retards majeurs. S’il peut s’agir là d’une simple coïncidence, les retards et incidents étant fréquents sur l’ensemble du réseau ferroviaire luxembourgeois et transfrontalier, néanmoins l’absence d’informations pertinentes quant à ces retards imposant de longs arrêts en pleine voie ou à quai, soulève toutefois certaines interrogations.

Pour cette raison et par rapport aux mesures de sécurité prises en faveur du roi et de la reine de Belgique, nous voudrions vous poser les questions suivantes :

1  –  Messieurs les Ministres ne sont-ils pas d’avis que les mesures de sécurité prises en faveur du couple royal ont en retour impliqué des mesures d’insécurité à l’encontre des usagers des transports en commun et des voyageurs en gare, pour les raisons de limitation des voies d’accès et de sorties à la gare de Luxembourg susmentionnées, ainsi qu’en ce qui concerne les attroupements sur un espace restreint pour l’attente des bus du centre-ville ?

2  –  Etant donné que la préparation d’une visite d’Etat se déroule sur une période plus ou moins longue, Messieurs les Ministres ne pensent-ils pas que la mobilité et le droit à la libre circulation des citoyen.ne.s devraient être pris en considération en amont des préparatifs d’une telle visite ?

3  –  Messieurs les Ministres pensent-ils que de telles mesures limitant l’accès et la libre circulation des usagers à la gare et au parvis de la gare ainsi que les inconvénients infligés aux usagers des transports publics sont favorables à une augmentation de l’attractivité des moyens de transports publics, elle-même indispensable pour le passage souhaité du transport motorisé individuel vers le transport collectif ?

Avec nos salutations respectueuses,

David Wagner                                Marc Baum

Député                                             Député

Neit Accident an der Triage Gare zu Beetebuerg: Wat ënnerhëlt de responsabele Minister?

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 83 du règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre des Transports.

Ce mardi 16 octobre, un accident ferroviaire s’est produit à la gare de triage à Bettembourg, au même endroit où s’était produit l’accident mortel du 14 février 2017 et dans le même secteur que l’accident dramatique ayant fait 6 morts à Zoufftgen, le 11 octobre 2006. Selon les informations fournies par le syndicat français Sud Rail dans un communiqué de presse datant du 22 octobre 2018 et relayé dans la presse luxembourgeoise les jours suivants, il s’agissait d’une collision entre un train de fret en direction de Woippy et des wagons de chargés de marchandises en attente de triage. Un conducteur FRET SNCF de Thionville a échappé de justesse à des blessures qui auraient pu être graves. Il s’agit là du même conducteur blessé lors de l’accident du 14 février 2017 qui s’était par ailleurs soldé par le décès d’un mécanicien des CFL. Depuis ce jour les agents de la SNCF font usage de leur droit de retrait et le droit d’alerte pour danger grave et imminent est prononcé sur le tronçon de la ligne qui mène à la gare de triage de Bettembourg. L’accident survenu mardi dernier confirme dès lors la permanence d’un danger qu’encourent le personnel de la SNCF et des CFL ainsi que les voyageurs, remis en question par le Ministre des transports dans un premier bilan tiré suite à l’accident ferroviaire du 14 février 2017. Loin d’être résolues, les questions du danger que représentent le système de sécurité de sol luxembourgeois non conforme au système européen ETCS et la circulation alternée de trains de fret et de voyageurs en gare de triage – interdite en France – se posent à nouveau. Seulement aucune communication officielle de la SNCF et des CFL n’a été émise suite à l’accident de mardi pour évoquer les raisons éventuelles de la collision.

Partant, je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Transports:

(1) Monsieur le Ministre peut-il faire officiellement part des informations dont il dispose?

(2) Monsieur le Ministre peut-il nous renseigner sur la mise en place d’une enquête élucidant les causes de l’accident du 16 octobre 2018?

(3) Sachant qu’une enquête judiciaire a été ouverte suite à l’accident de 2017, Monsieur le Ministre sait-il si l’enquête est achevée et peut-il nous faire part des résultats de cette enquête?

(4) Dans la négative, Monsieur le Ministre sera-t-il informé de la date de clôture de cette enquête et en aura-t-il les résultats à sa disposition ?

(5) Selon le syndicat Sud Rail, les CFL n’ont pas publié de document à ce jour actant la dangerosité de ce trajet, remettant constamment en cause le droit de retrait des cheminots français. Monsieur le Ministre considère-t-il qu’il n’y a pas de danger pour les usagers et les agents des chemins de fer?

(6) Contrairement à la France, le Luxembourg autorise le départ d’un train sur les voies quand des manœuvres de triage de wagons de marchandises sont effectuées, ce qui peut engendrer des dégâts bien supérieurs en cas de collision avec un train de voyageurs. Monsieur le Ministre entend-il y remédier?

(7) De manière générale, quels sont les prochains pas et mesures que Monsieur le Ministre souhaite entreprendre afin de mettre fin aux incidents répétitifs sur le réseau des CFL?

Luxemburg startet die Mobilitätswoche im Stau.

Am heutigen Montag, pünktlich zum Schulbeginn, startet die europäische Mobilitätswoche 2018. Wie jedes Jahr ruft die Europäische Kommission die Mitgliedstaaten und europäische Städte und Gemeinden dazu auf, Initiativen im Rahmen einer nachhaltigen Mobilität zu ergreifen.

In Luxemburg beginnt die Mobilitätswoche für viele Menschen im Stau. Diejenigen, die sich für den Zug oder den Bus entschieden haben, quetschen sich in überfüllte Wagons oder müssen sich an den Haltestellen in Geduld üben, denn auch die Busse stehen im Stau.

Obwohl viele Gemeinden im Rahmen der Mobilitätswoche Sensibilisierungsmaßnahmen im Bereich der nachhaltigen und vor allem der sanften Mobilität ergreifen und diese sicherlich in verschiedenen Fällen Früchte tragen, bedarf es tiefgreifenderer Maßnahmen, um das Verkehrschaos in den Griff zu bekommen.

Auch wenn es in den letzten Jahren einige Verbesserungen beim öffentlichen Transport gegeben hat, so bleibt auch unter der aktuellen Regierung das Auto das am meisten geförderte Fortbewegungsmittel. Die Investitionen für den Ausbau der nachhaltigen Transportinfrastrukturen sind weiterhin zu gering, um den historischen Rückstand aufzuholen, geschweige denn den Herausforderungen der Zukunft gerecht zu werden. Diese Politik ist vor dem Hintergrund wachsender Umwelt- und Klimaschäden besonders unverantwortlich, denn diese sind in Luxemburg in erster Linie auf die Benutzung fossiler Brennstoffe im Transportbereich zurückzuführen.

Umwelt- und Klimaschutz stellen uns vor große Herausforderungen. Politik kann diese nicht mit vereinzelten Maßnahmen ohne strukturelle Entscheidungen im Transportbereich bewältigen. Deshalb wollen déi Lénk:

(+) den öffentlichen Transport für alle gratis machen. Das Angebot an öffentlichen Transportmitteln muss zudem vielfältiger und den realen Bedürfnissen angepasst werden.

(+) in der Investitionspolitik dem öffentlichen Transport und der sanften Mobilität Vorfahrt geben. Die finanziellen Mittel für diese Investitionen stehen zur Verfügung, nur fließen sie weiterhin zu großen Teilen in den Straßenbau.

(+) aus dem Tanktourismus aussteigen. Eine von der Regierung in Auftrag gegebene Studie zeigt, dass die Kosten für Mensch und Natur höher sind als der finanzielle Nutzen des Tanktourismus.

http://2018.dei-lenk.lu/

ACL – tribune libre: la mobilité au cœur du débat

Tribune libre – AutoTouring : édition juin 2018

Elections législatives : la mobilité au cœur du débat

 

1) Sachant que l’automobiliste subit déjà toute une série d’impôts et de taxes, votre parti entend-il proposer d’autres taxes ou vignettes grevant la voiture individuelle ? Si oui, lesquelles ?

Les transports en commun ne sont pas encore assez développés au Luxembourg pour constituer une réelle alternative dans toutes les circonstances. Par exemple, la voiture est toujours indispensable pour beaucoup de personnes afin de se rendre au travail et dans ce sens, elle doit rester un moyen de transport abordable pour tout le monde.

Néanmoins, afin de réduire les dommages à l’environnement et à la santé publique, il convient de promouvoir les véhicules à faible niveau d’émissions et par conséquent de taxer davantage les voitures polluantes. Il nous semble également indispensable de sortir progressivement du tourisme à la pompe, étant donné que celui-ci coûte davantage à la société qu’il ne rapporte à l’Etat. Pour cela, une augmentation de la taxation sur le diesel, particulièrement dommageable pour la qualité de l’air, s’impose. Cette augmentation devra cependant être progressive et s’étaler de manière prévisible sur la durée, afin que la population puisse s’adapter aux changements.

2) Une politique de transports globale présuppose des investissements publics pour tous les modes de transport. Quelles sont vos priorités en matière d’infrastructures de transport ?

La mobilité du futur ne pourra plus être focalisée sur un seul moyen de transport, comme c’était le cas par le passé. Selon la nature et la distance des trajets, un large choix de différents moyens de transport, coordonnés entre eux de manière efficace, est donc nécessaire. Notre objectif est d’améliorer la mobilité avec moins de circulation.

La qualité de l’offre des transports en commun constitue un facteur central et pour cela il faut augmenter de manière conséquente les investissements. Entre autres, nous proposons de créer un réseau express régional public sur rail qui relie la capitale à des pôles d’échange régionaux au Luxembourg et au-delà des frontières dans les régions avoisinantes. Le transport individuel gardera toujours sa place, mais ne pourra plus être basé sur les énergies fossiles à l’avenir. 

3) En matière de sécurité routière votre parti donne-t-il la priorité à des mesures répressives ou entend-il analyser les causes des accidents en y répondant par des mesures constructives ? Quelle sera votre mesure prioritaire ?

Chaque victime de la route est une victime de trop et il convient de prendre toutes les mesures adéquates pour réduire le nombre d’accidents. La sensibilisation constante de la population est centrale, mais il est évident que des comportements à haut risque, comme la conduite sous état d’ébriété ou la vitesse excessive, doivent être sanctionnés de manière très ferme.

Zugverbindungen ausbauen, nicht abbauen

déi Lénk sind empört über die Ankündigung des grünen Nachhaltigkeitsministers, die Zugverbindungen zwischen Düdelingen und Luxemburg-Stadt drastisch einschränken zu wollen. Von momentan 11 direkten Zugverbindungen sollen 9 abgeschafft werden. Eine unattraktive Verbindung zwischen der viertgrößten Stadt und der Hauptstadt, wie sie ab Januar 2018 geplant ist und wahrscheinlich bis 2025 andauern soll, ist nicht akzeptabel. Sie führt zu wesentlichen Verschlechterungen für viele BürgerInnen aus dem Minett und GrenzgängerInnen aus Frankreich. Die bereits heute aussichtslos überlastete Autobahn A3 stellt dann für viele EinwohnerInnen und GrenzgängerInnen die einzige Möglichkeit dar, um morgens in die luxemburgische Hauptstadt zu gelangen.

Zum einen sind die meisten Passagiere in Zukunft gezwungen, in Bettemburg umzusteigen. Für viele ist dies nicht nur beschwerlich, sondern auch ärgerlich, da eine Verspätung der ersten Verbindung unumgänglich dazu führt, dass die Anschlussverbindung verpasst wird. Der desolate Zustand des Bettemburger Bahnhofs ohne Toiletten und annähernd genügend Sitzgelegenheiten kommt erschwerend hinzu. Vor allem aber das Fehlen eines Aufzugs führt dazu, dass für Eltern mit Kinderwagen, ältere Personen und Menschen mit Gehbehinderung eine Zugreise von Düdelingen nach Luxemburg zum Himmelfahrtskommando wird.

Zum anderen sind die Züge jetzt schon in den Spitzenstunden überfüllt. Durch Streichen mehrerer Verbindungen werden die restlichen logischerweise noch stärker belastet. Dies bedeutet nicht nur eine Verschlechterung für Düdelinger BürgerInnen und GrenzgängerInnen aus der Umgebung von Volmerange-les-Mines, sondern auch für Reisende aus Esch/ Alzette und Umgebung, da in Bettemburg die Passagiere aus Düdelingen in deren überfüllte Züge zusteigen müssen.

Schlussendlich soll morgens als einzige Direktverbindung jene beibehalten werden, die nicht von Volmerange-les-Mines aus fährt, sondern erst von luxemburgischem Terrain aus. Dies wird unweigerlich zu einem erhöhten Verkehrsaufkommen führen, da den GrenzgängernInnen in Zukunft überhaupt keine direkte Zugverbindung mehr zur Verfügung steht.

Überhaupt stößt es unangenehm auf, dass ausgerechnet ein grüner Transportminister die Autobahnverbindung A3 Düdelingen-Luxemburg auf drei Spuren ausbaut und parallel die direkten Zugverbindungen fast ganz einstellt. „Der längst überfällige Paradigmenwechsel ‚weg vom Individualverkehr hin zu mehr öffentlichem Transport’ rückt so jedenfalls in weite Ferne“, so Carole Thoma, Sprecherin von déi Lénk.

Es reicht hier jedoch nicht, die momentane Regierung anzugreifen. Dass es so weit kommen konnte liegt daran, dass die Zugverbindung Jahrzehnte lang von früheren Regierungen vernachlässigt wurde, so dass die Strecke heute überfüllt ist. „Auch die LSAP, deren Düdelinger Lokalsektion sich vor kurzem in einer Pressemitteilung über das Thema beschwerte, sollte sich daran erinnern“ so Carole Thoma weiter: „Einerseits hat der Düdelinger Schöffenrat sich selbst jahrelang nicht um die Bahnverbindung gekümmert. Wer weiß, ob der geplante Streckenausbau durch zusätzliche Gleise und Bahnsteige in Bettemburg nicht schon längst erledigt wäre, hätte der Schöffenrat diesen regelmäßig mit Nachdruck gefordert? Andererseits ist die LSAP nicht nur Mitglied der jetzigen Regierung, die die direkten Zugverbindungen abschaffen will, sondern sie war auch Mitglied der letzten Regierungen, die sich weigerten, in ein modernes Streckennetz zu investieren.“

déi Lénk fordern die Regierung auf, dieses Unterfangen grundlegend zu überdenken und Alternativen zu entwickeln.  Zumindest müssten die beiden verbleibenden direkten Zugverbindungen auch Volmerange-les-Mines berücksichtigen. Wir werden sowohl auf nationalem Plan als auch in den Gemeinderäten regelmäßig Druck ausüben, damit der Zugstreckenausbau stetig voran kommt und die Bahnverbindungen für die BürgerInnen deutlich verbessert werden.

(Mitgeteilt von déi Lénk)

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