Question parlementaire relative aux investissements de la BEI dans l’industrie de l’armement

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je voudrais poser la question parlementaire suivante à Monsieur le ministre des Finances.

Le vendredi 23 février, les ministres des Finances de l’Union européenne se sont rencontrés lors d’une réunion informelle à Gand. Selon des informations de presse, les discussions ont notamment porté sur la possibilité d’augmenter les investissements de la Banque européenne d’investissement (BEI) dans la production d’équipements militaires.

Étant donné que le mandat de la BEI interdit à celle-ci d’investir dans l’industrie des armements, seul la production d’équipements dits “dual-use” peut aujourd’hui être financée par la BEI, c’est-à-dire des équipements qui peuvent également être utilisés à des fins civiles. Or, les ministres réunis à Gent auraient justement discuté de la possibilité d’abolir cette restriction, afin de permettre à la BEI d’investir directement dans des sociétés privées du secteur de l’armement.

Partant, je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le ministre :

1) Pouvez-vous confirmer les informations décrites plus haut et me dire si un tel changement du mandat de la BEI est réellement envisagé et quelles seraient les échéances pour effectuer un tel changement ?

2) Quelle est la position du gouvernement luxembourgeois par rapport à une éventuelle modification du mandat de la BEI qui permettrait des investissements directs dans l’industrie des armements ?

3) N’êtes-vous pas d’avis qu’une telle décision porterait préjudice à la capacité de la BEI à financer des projets de développement durable, notamment dans les secteurs de la transition énergétique, des infrastructures et de la réduction de la pauvreté et des inégalités ?

Avec mes salutations respectueuses,

David Wagner

Député

L’ancien directeur de Frontex rejoint l’extrême droite.

Ce weekend nous avons appris que Fabrice Leggeri, ancien directeur de Frontex, sera candidat sur la liste du Rassemblement national lors des élections européennes. Il ne s’agit pas ici d’une simple annonce de candidature, mais d’un symptôme d’une maladie qui ronge l’Union européenne tel un cancer.

L’extrême droite s’est infiltrée au cœur des institutions de l’Union et les ravage de l’intérieur. La candidature de Fabrice Leggeri en est l’énième confirmation. Si l’on s’intéresse de plus près aux faits d’armes de Fabrice Leggeri, on constate que son engagement politique auprès d’un parti d’extrême droite est parfaitement cohérent.

Rappelons ici que Fabrice Leggeri a démissionné de ses fonctions dans un contexte particulièrement houleux. En effet, une enquête de l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) avait dévoilé que Frontex refoulait illégalement des migrants. Pour échapper à une procédure disciplinaire, il démissionne. Fabrice Leggeri a utilisé son poste pour mettre en œuvre ses convictions politiques rétrogrades en matière d’immigration. Dans un tweet publié samedi, Fabrice Leggeri estime qu’il faut « reprendre le contrôle des frontières de l’Union européenne et de la France. Le Rassemblement national possède un plan concret et la détermination nécessaire pour le réaliser. »

Le plan concret et la détermination nécessaire ici évoqués sont les idées délirantes de l’extrême droite et de ses idiots utiles au sein de la droite conservatrice et, parfois, de certains partis de gauche : fermer les frontières, stopper l’immigration, faire de l’Europe cette fameuse forteresse censée nous protéger contre le fantôme du grand remplacement. Faut-il préciser qu’une telle politique est non seulement en violation avec le droit international, mais nous mène également droit dans le mur d’un point de vue économique et social ?

déi Lénk milite pour un démantèlement de l’agence Frontex décidément gangrenée par l’extrême droite. Il faut aux frontières de l’Union une agence humanitaire qui assure un accueil digne des migrants et qui travaille en étroite collaboration avec l’ONU et la Cour européenne des droits de l’homme afin d’éviter de futurs abus. Or, des idées progressistes ne peuvent avancer que si nous luttons contre le fléau de l’extrême droite. Ce qui passe par une lutte conséquente contre les inégalités sociales et le chômage ainsi que par de meilleures conditions de travail.

D’Bauere mussen erëm vun hirer Aarbecht liewe kënnen.

An eisen Nopeschlänner streiken d’Bauere säit Wochen. Obwuel all Land seng Eegenheeten huet an d’Situatioun vun de Bauerebetriber an de verschiddene Länner net 1 zu 1 vergläichbar ass, ass de Constat awer iwwerall dee selwechten: d’Bauere komme mat hirer Aarbecht ëmmer manner iwwer d’Ronnen an hunn Existenzängscht. D’Grënn dofir sinn awer net an der Ëmweltpolitik ze sichen, mee am Konkurrenzdrock tëscht Länner, Regiounen a Betriber an engem dereguléierte Marché, deen op Gigantismus setzt a kleng a mëttel Bauerebetriber ruinéiert.

Um EU-Sommet zu Bréissel huet sech dës Erkenntnis awer net duerchgesat. D’Europäesch Kommissioun hat am Virfeld schonn annoncéiert, dass si op den Ëmweltoplage wéilt noginn a virewech den Taux vu 4% bei de broochleiende landwirtschaftleche Flächen a Fro stelle wéilt. Zil soll et sinn, d’Produktioun iwwer dee Wee weider eropzedrécken. Déi Positioun gouf och vun der Agrarministesch Martine Hansen (CSV) ënnerstëtzt. D’Mesure ass säit Ugangs 2023 a Kraaft mee gouf bis elo nach net applizéiert. Zil vun der Mesure ass eng Erhuelung vun de Biedem an eng Stäerkung vun der Biodiversitéit.

Dass dës Reegelung fir ee weidert Joer soll ausgesat ginn, mécht ekonomesch awer guer kee Sënn, wëll um Sommet och de Präisverfall opgrond vu groussen Importer vu landwirtschaftleche Produkter aus der Ukrain thematiséiert gouf. Et gëtt also en Iwwerschoss u Produkter am Marché an d’EU wëll mat nach méi Produktioun dorop reagéieren. De Produktivismus féiert eis mat honnert an der Stonn an d’Mauer an der EU fält näischt besseres a wéi nach eng Zill méi op d’Gaspedall ze geheien. Dat sinn d’Kontradiktioune vun engem landwirtschaftleche Modell, dee säi Verfallsdatum scho längst iwwerschratt huet.

Wann d’Baueren an Europa an och zu Lëtzebuerg erëm anstänneg vun hirer Aarbecht liewe solle kënnen, da brauchen si eng intakt Ëmwelt an eng räich Aartevillfalt. Dat wëssen d’Bauere selwer am allerbeschten. Dat wat an der leschten Deeg zu Bréissel beschloss gouf, lenkt just vun den eigentleche Problemer of a beschert de grousse Betriber a Multinationale méi Profitter. Donieft ass et och déi grouss Distributioun, also d’Supermarchéen, déi hir Margen eropsetzen andeems se de Baueren hir Produkter zu Dumpingspräisser ofkafen.

Wann d’EU an déi national Regierungen de Baueren nohalteg hëllefe wëllen, da mussen se Schluss maache mat de Fräihandelsaccorden, déi ëmmer méi Konkurrenz, Iwwerproduktioun a Präisdrock verursaachen. Mir brauchen erëm Quote fir de Produktiounsvolumen an domat och d’Präisser previsibel a laangfristeg ze stabiliséieren. De permanente Wuesstems- an Intensivéierungszwang fir d’Bauerebetriber géif op dësem Wee och ofgeschwächt ginn. Et muss dofir gesuergt ginn, dass d’Bauere géigeniwwer vun de groussen Distributeure gestäerkt ginn an hinnen en anstännege Präis fir hir Produkter garantéiert gëtt. De Bauere muss wirtschaftlech ënnert d’Äerm gegraff gi mat vill méi héije Subventioune fir Produktiounsweisen déi d’Aartevillfalt an d’Klima schützen an d’Transitioun op Bio muss finanziell fir all Betrib méiglech a rentabel sinn, wann néideg mat geziilten Entschëldungsprogrammer fir d‘Betriber.


Les agriculteurs doivent pouvoir vivre de leur travail.

Dans nos pays voisins, les agriculteurs sont en grève depuis des semaines. Même si chaque pays a ses spécificités et que la situation des exploitations agricoles dans les différents pays n’est pas nécessairement comparable, le constat est le même partout : les agriculteurs n’arrivent plus à vivre de leur travail et ont des craintes existentielles. Les raisons ne résident pas dans la politique environnementale, mais dans la pression de la concurrence entre les pays, les régions et les entreprises sur un marché déréglementé qui s’appuie sur le gigantisme et ruine les petites et moyennes exploitations agricoles.

Mais lors du sommet européen de Bruxelles, ce constat n’a pas prévalu. La Commission européenne avait déjà annoncé par avance qu’elle voudrait revoir les règles environnementales et remettre en question le taux de 4% de terres agricoles en jachère. L’objectif est d’augmenter encore la production de cette manière. Cette position a également été soutenue par la ministre de l’Agriculture Martine Hansen (CSV). La mesure est en vigueur depuis début 2023 mais n’a pas encore été appliquée. L’objectif en est de restaurer les sols et de renforcer la biodiversité.

Le fait que cette réglementation soit reportée d’un an n’a aucun sens économique, car la baisse des prix due aux importations massives de produits agricoles en provenance de l’Ukraine a également été discutée lors du sommet. Il existe donc un excédent de produits sur le marché et l’UE veut y répondre en augmentant encore sa production. Le productivisme nous fait foncer droit dans le mur et l’UE n’a pas trouvé mieux que de poser une brique de plus sur l’accélérateur. Ce sont les contradictions d’un modèle agricole qui a depuis longtemps dépassé sa date d’expiration.

Pour que les agriculteurs européens et luxembourgeois puissent à nouveau vivre décemment de leur travail, ils ont besoin d’un environnement intact et d’une riche diversité d’espèces. Les agriculteurs eux-mêmes le savent mieux que quiconque. Ce qui a été décidé à Bruxelles ces derniers jours ne fait que détourner l’attention des vrais problèmes et rapporter davantage de profits aux grandes entreprises et aux multinationales. À cela s’ajoute la grande distribution, c’est-à-dire les supermarchés, qui augmentent leurs marges en achetant les produits des agriculteurs à des prix de dumping.

Si l’UE et les gouvernements nationaux veulent aider les agriculteurs de manière durable, ils doivent mettre un terme aux accords de libre-échange sans cesse renouvelés, qui provoquent toujours plus de concurrence, de surproduction et de pression sur les prix. Nous avons à nouveau besoin de quotas pour stabiliser le volume de production et donc les prix de manière prévisible et à long terme. La contrainte permanente de croissance et d’intensification pour les exploitations agricoles s’en trouverait également affaiblie. Il faut s’assurer que les agriculteurs soient soutenus par les grands distributeurs et qu’on leur garantisse un prix décent pour leurs produits. L’agriculteur doit être soutenu économiquement par des subventions beaucoup plus élevées pour les méthodes de production qui protègent la biodiversité et le climat et la transition vers le bio doit être financièrement possible et rentable pour toutes les entreprises, si nécessaire avec des programmes d’allègement de la dette ciblés pour les exploitations.

Question parlementaire relative à la directive européenne sur les travailleurs de plateforme

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je voudrais poser la question parlementaire suivante à Monsieur le ministre du Travail.

Un projet de directive européenne visant la règlementation du travail de plateforme fait actuellement l’objet d’une négociation dite « trilogue » au niveau européen. Les Etats membres n’ont jusqu’à présent pas réussi à trouver un accord commun sur ce texte suite à leurs positions divergentes en la matière. Ainsi le 22 décembre 2023 lors d’une réunion des réprésentants permanents des Etats membres (COREPER) les Etats membres n’ont pas pu réunir la majorité requise pour adopter un texte.

Un accord fort et ambitieux sur cette directive européenne assurant aux travailleurs de plateforme les garanties, droits et protections nécessaires tel que mentionné dans l’accord de coalition 2023-2028 semble donc peu probable.

Dès lors, je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

  1. Quelle position le gouvernement a-t-il défendu lors de ces négociations du 22 décembre 2023 ? A-t-il voté pour l’accord conclu entre la Commission européenne, la présidence du Conseil et le Parlement européen ?
  2. Monsieur le Ministre peut-il élaborer ce qu’il entend par « garanties, droits et protections nécessaires » à prévoir dans la directive en question ?
  3. Monsieur le Ministre envisagera-t-il de légiférer en matière de travail de plateforme en l’absence d’une directive européenne ou si une telle directive ne répond pas aux attentes formulées dans l’accord de coalition ?

Marc Baum
Député

Energiespuerplang vu Regierung net op der Héicht: Schluss mam Gepiddels an endlech déi richteg Aspuerungen decidéieren!

D’Regierung mécht et sech beim Aspuere vun Energie vill ze einfach a verschiebt d’Verantwortung op all Eenzelem. Domat wierkt d’Regierung an dëser Energiekris ëmmer méi wéi eng Marketingagence, déi d’Leit mat Slogane an Haushaltstipps bei der Staang hält. Anstatt de Leit Uschafunge vun neie Luuchten oder Kichegeräter opzeschwätzen a se opzefuerderen hire Frigo ze botzen, hätt se misste kloerstellen, dass Hëtzen, Kachen an d’Kierperhygiène Grondbedierfnisser sinn. déi Lénk wëllen an éischter Linn verflichtend Moossname bei de grousse Verbraucher a beim Verbëtze vun Energie.

D’Regierung gräift mat hirer Approche laanscht d’Realitéit a gëtt dem Eescht vun der Situatioun net gerecht. Dësen Eescht ass net just temporär un déi aktuell Energieknappheet gebonnen, mee verschäerft sech säit Joren duerch déi sëllegen Ëmweltkrisen, déi op d’Verbrenne vu fossiller Energie an, jo, och op d’Verbëtze vun Energie zréckzeféiere sinn. Energieaspuerunge mussen dowéinst och laangfristeg a strukturell ugeluecht si fir wierklech nohalteg an effikass ze sinn.

Dofir geet et och scho laang net méi duer fir temporär an deelweis anekdotesch Gestë vun de Leit anzefuerderen. Vill Stéit hunn aner Suergen, hu weder d’finanziell Méiglechkeete fir déi Tipps ze befollegen, nach hunn se d’Zäit fir all Dag hire Stot op energetesch Effikassitéit ze trimmen.

déi Lénk widderhuelen dofir hir Fuerderungen no Mesuren, déi onnëtzen an iwwerméissegen Energieverbrauch viséieren an dee gesi mir net bei de Leit, déi en normaalt Liewe féieren a Grondbedierfnisser noginn. Solidaritéit bedeit fir déi Lénk, dass déi grouss Verbraucher mat de meeschte Moyen’en eppes opginn, fir aneren ze hëllefen, déi manner hunn an och manner Energie verbrauchen. Se bedeit fir eis net, dass Leit mam Argument vun héije Präisser Verzicht un d’Häerz geluecht kréien. Genee dat ass awer d’Erugoensweis vun der Regierung.

Dofir fuerderen déi Lénk :

  • E gedeckelten Tarif fir de Grondbedarf u Waasser, Stroum a Gas aféieren, gekoppelt u méi progressiv héich Tariffer fir alles wat doriwwer erausgeet. Iwwerméissege Verbrauch a Verbëtze ka sou sanktionéiert ginn, wärend Leit a klenge Wunnengen an ouni vill Elektrogeräter finanziell entlaascht kéinte ginn.
  • Sënnlos Beliichtungen an d’Onmasse vu Reklammen direkt stoppen.
  • D’maximal Vitesse op den Autobunnen (110 km/h) an de Landstroossen (80 km/h) an domat och de Verbrauch vun Energie direkt reduzéieren.
  • Gesetzlech Kadere mat verflichtende, mëttel- a laangfristege Reduktiounsziler beim Energieverbrauch an der Wirtschaft an hei an éischter Linn der Industrie. Mat fräiwëllege Mesuren ass et net gedoen.
  • Den Energieverbrauch bei grousse Projet’en vu Privatbetriber an an der ëffentlecher Uschafung systematesch a verstäerkt an d’Aen faassen. Energie- a Wasserschleidere wéi den Datenzenter vu Google dierfen net méi geneemegt ginn.
  • Endlech verstäerkt an energetesch Renovatioune vu Wunngebaier investéieren an op de Leit bei Aspuerunge ganz konkret zur Säit stoen. Prioritär musse schlecht isoléiert Gebaier als éischt renovéiert ginn an de Staat an d’Gemenge mussen de Leit mat ëffentleche Gelder a Rot an Dot proaktiv zur Säit stoen. Kleng Aspuerunge mussen op lokalem Niveau vereinfacht ginn. Spuersam Biere fir d’Luuchten kéinte bspw. op de Gemengen zur Verfügung gestalt a verdeelt ginn.
  • Den Ausbau vun den erneierbaren Energië mat méi ëffentlechen Investitiounen drastesch beschleunegen. Bis 2025 soll all adaptéierten Daach vun ëffentleche Gebaier (Staat a Gemengen) mat Sonnepanneau’en equipéiert ginn.

Um europäeschen Niveau ënnerstëtzen déi Lénk :

  • Eng verstäerkt Kooperatioun fir d’Präisser ze reguléieren an der Profittlogik z’entzéien.
  • Eng staark Besteierung vun de sougenannte windfall-Profitter, déi Energiekonzerner duerch des Energiekris verbuche kënnen.

Les mesures énergétiques du gouvernement ne sont pas à la hauteur : Fini le chipotage ! Il faut enfin décider de réelles économies énergétiques.

Confronté à la nécessité de faire des économies en énergie, le gouvernement choisit la facilité et rejette comme la responsabilité sur les citoyennes et citoyens. Elle donne l’impression d’une agence de marketing qui agit uniquement à l’aide de slogans et de conseils ménagers. Au lieu d’essayer de persuader les gens de s’acheter de nouvelles lampes et appareils de cuisine, ou encore de nettoyer leur frigo, les responsables devraient reconnaître que le chauffage, la préparation des repas et l’hygiène corporelle sont des besoins de base. déi Lénk plaide surtout pour la mise en place de mesures contraignantes qui visent les grands consommateurs d’énergie et le gaspillage.

Le gouvernement passe à côté de la réalité avec son approche et ne saisit apparemment pas la gravité de la situation. Il ne s’agit pas d’une simple crise temporaire due à une pénurie d’électricité. La situation s’aggrave depuis de nombreuses années à travers des crises écologiques causées par l’utilisation massive d’énergies fossiles et le gaspillage d’énergie. Les mesures en matière énergétique doivent donc être conçues de manière structurelle et sur la durée pour être réellement durables et efficaces.

Administrer aux gens des conseils temporaires et en partie anecdotiques ne suffit plus. Beaucoup de citoyennes et citoyens ont actuellement d’autres soucis ou tout simplement pas les moyens pour s’occuper au quotidien de l’efficacité énergétique de leur ménage. 

déi Lénk réitère sa demande pour des mesures politiques qui visent en premier lieu la consommation inutile et abusive. Le gaspillage n’est pas à chercher en premier lieu chez les personnes lambda qui couvrent leurs besoins essentiels et le gouvernement se trompe de cible quand il appelle les simples ménages à renoncer à certaines choses. Pour nous une réelle solidarité voudrait dire que les gros consommateurs qui ont les moyens d’agir sont amenés à faire des économies pour aider ceux qui ont moins de moyens et consomment moins d’énergie.

Ainsi, déi Lénk demande :

  • de bloquer les prix pour la consommation de base en eau, électricité et gaz avec des tarifs qui augmentent progressivement sur les surplus. Ainsi la consommation abusive peut être freinée tout en soulageant les ménages à faibles revenus ;
  • de mettre un terme aux éclairages inutiles et notamment aux éclairages publicitaires ;
  • de réduire la vitesse maximale sur l’autoroute et les routes hors agglomération à 110 km/h et à 80km/h respectivement pour réduire la consommation d’énergie ;
  • de mettre en place des objectifs de réduction contraignants à moyen et long terme pour les entreprises et plus particulièrement pour l’industrie. Des appels à la bonne volonté ne résoudrons pas le problème ;
  • de mettre en place des critères plus sévères en matière de consommation en énergie lors de l’autorisation de projets du secteur privé et sur les marchés publics. Des projets très énergivores comme le centre de données Google à Bissen ne doivent plus être autorisés.
  • de renforcer considérablement les investissements dans la rénovation énergétique des logements. Les bâtiments mal isolés doivent être rénovés en priorité et les autorités publiques doivent soutenir de manière proactive les ménages avec des moyens financiers et un conseil professionnel. Les petites économies en énergie doivent être encouragées au niveau local. Par exemple, les communes peuvent jouer un rôle dans la distribution d’ampoules économiques.
  • d’accélérer considérablement le développement des énergies renouvelables à l’aide d’investissements publiques. Chaque bâtiment public doit être équipé de panneaux solaires jusqu’en 2025.

A niveau européen déi Lénk demande :

  • une coopération renforcée pour réguler les prix et pour retirer l’approvisionnement den énergie de la logique des profits;
  • une taxation forte des profits de crise des entreprises productrices d’énergie (windfall-profits).

EU-Direktiv iwwer Mindestléin leet de Fanger an d’Wonn : De Mindestloun zu Lëtzebuerg ass ze déif !

Déi nei EU-Direktiv déi viraussiichtlech an e puer Méint a Kraaft triede wäert schaaft e verbindleche Kader fir d’Festleeë vum Mindestloun an den EU-Memberstaaten. Och wann se kee Montant virschreift, fuerdert se d’Memberstaaten op dofir ze suergen, dass de Mindestloun  en dezent Liewe fir déi betraffe Salarié’en soll erméiglechen. Och Lëtzebuerg ass hei direkt viséiert, wëll dat wat scho laang gewosst ass, gëtt mat der Dokumentatioun vun der EU-Kommissioun  beluecht : de Mindestloun bei eis ass net héich genuch. D’Regierung muss elo handelen.

An enger Aktualitéitsstonn haut an der Chamber erklären déi Lénk, dass Lëtzebuerg bei den zwee zentrale Punkte vun der proposéierter Direktiv net konform ass. Éischtens ass de Mindestloun no de Berechnunge vun der Kommissioun net héich genuch fir de betraffene Salarié’en en dezent Liewen z’erméiglechen. Laut der Direktiv misst de Mindestloun dofir entweder 60% vum Bruttomedianloun oder 50% vum Bruttoduerchschnëttsloun entspriechen. De Mindestloun zu Lëtzebuerg kéim awer hei just op 54% respektiv 44%. Den Ecart ass deemno also net kleng a mécht eng substanziell Erhéijung néideg fir konform mat de Critère vun der Direktiv ze sinn.

Donieft steet Lëtzebuerg och bei der Couverture punkto Kollektivverträg schwaach do. 59% vun de Salarié’en zu Lëtzebuerg hunn e Kollektivvertrag, der proposéierter Direktiv no sollen et  awer 80% sinn. Lëtzebuerg ass deemno eent vun deenen EU-Länner, dat en Aktiounsplang wäert mussen opstelle fir dësen Taux drastesch no uewen ze bréngen.

déi Lénk hunn haut an der Chamber op dës Defiziter opmierksam gemaach an d’Regierung mat zwou Motiounen opgefuerdert, fir sou séier wéi méiglech aktiv ze ginn a sech sou fréi wéi méiglech mat der Direktiv konform ze setzen.

Dass eng europäesch Direktiv muss kommen, fir dass sech d’Regierung mat der Lounentwécklung an de Liewensbedingunge vu Salarié’en mat klenge Léin auserneesetzt, ass scho schlëmm genuch. Scho säit laange Jore warne Gewerkschaften a sozial Organisatioune virun der Lounschéier, déi ëmmer méi wäit ausernee geet. Mat Ausnam vu Rumänien sinn och a kengem anere Land an der EU souvill schaffend Leit vun Aarmut betraff opgrond vun ze déiwe Léin. An dat an engem Land, an dem d’geschaffte Stonne pro Joer an d’Produktivitéit vun de schaffende Leit mat am héchste sinn. Et gëtt deemno héich Zäit, dass d’Regierung sech dësem Thema sérieux unhëlt !


La directive de l’UE appuie là où il fait mal:
Le salaire social minimum au Luxembourg est trop bas!

La nouvelle directive européenne qui entrera en vigueur dans les prochains mois crée un cadre contraignant pour la détermination des salaires sociaux minimaux dans les pays membres de l’Union Européenne. Même si aucun montant précis n’est prévu, la directive demandera aux pays membres de mettre en place des salaires minimaux qui permettent aux salarié.e.s qui en dépendent de vivre dans des conditions dignes. Le Luxembourg est également visé par cette directive, car la documentation de la Commission Européenne confirme le constat qui s’est formé depuis longtemps: le salaire social minimum est trop bas. Le gouvernement doit agir dès maintenant.

déi Lénk explique cet après-midi lors d’une heure d’actualité à la Chambre des Députés que le Luxembourg ne remplit pas les deux conditions cruciales du SSM sur lesquelles insiste la directive. Premièrement et selon les calculs de la Commission Européenne, le salaire social minimum n’est pas assez élevé pour permettre aux salarié.e.s qui en dépendent de vivre en dignité. Selon la directive un salaire sera digne ou décent s’il correspond au moins soit à 60% du salaire médian brut ou à 50% du salaire moyen brut. Au Luxembourg, ces taux ne seraient que de 54% respectivement de 44%. L’écart est donc important et impose une augmentation majeure du SSM pour qu’il soit conforme à la directive.

Le Luxembourg est de plus défaillant en ce qui concerne les conventions collectives. Uniquement 59% des salarié.e.s au Luxembourg sont actuellement couverts par une convention collective tandis que la directive proposée en demande 80%. Le Luxembourg se trouve donc parmi les pays membres qui devront établir un plan d’action pour sérieusement augmenter ce taux.

déi Lénk a constaté ces déficits aujourd’hui à la Chambre des Députés et invité le gouvernement avec deux motions à l’appui de réagir au plus vite et mettre le Luxembourg en conformité avec ladite directive dès son entrée en vigueur.

Il est pourtant déplorable qu’il faut une directive européenne pour que le gouvernement s’attèle enfin à résoudre la problématique de l’évolution des salaires et des conditions de vie des salarié.e.s au SSM. Les syndicats et les organisations sociales mettent en garde depuis longtemps contre la croissance des inégalités de revenus. Le Luxembourg est derrière la Roumanie le pays au sein de l’Union Européenne avec le taux de pauvreté laborieuse le plus élevé et ceci dans un des pays où les salarié.e.s travaillent le plus d’heures par an. Il est donc grand temps que le gouvernement agisse enfin avec des mesures adaptées!

Parti de la Gauche Européenne: Chaque vote doit être compté, la démocratie est en jeu!

L’élection présidentielle aux États-Unis est toujours en cours, les votes continuent à être comptés dans plusieurs États clés où le résultat est trop proche pour être décidé.

Le Parti de la gauche européenne condamne la tentative du président Trump de faire arrêter le décompte de ces votes, dans ce qui ne peut être décrit que comme une attaque ignoble contre la démocratie. Comme M. Biden l’a dit le soir des élections, il n’appartient à aucun des candidats de déclarer le vainqueur; c’est au peuple américain.

Compte tenu de ses antécédents, le fait que M. Trump adopte cette ligne de conduite ne devrait pas surprendre, mais nous devons nous rappeler que des millions de votes doivent encore être comptés et que, contrairement à ce que dit le président, il n ‘ y a pas de délai de minuit ou toute autre raison d’arrêter ce décompte. Revendiquer la victoire à ce stade et appeler les tribunaux à faire taire la voix du peuple américain est, tout simplement, une tentative de voler les élections. Nous regardons de l’autre côté de l’Atlantique avec une profonde inquiétude.

À nos camarades américains, nous envoyons toute notre solidarité et notre courage dans votre lutte pour des résultats clairs et complets. Nous voyons votre force en particulier dans les victoires des quatre membres du Squad, dont Alexandra Ocasio-Cortez et Rashida Tlaib, tous deux membres de nos amis les socialistes démocrates d’Amérique (DSA), ainsi que dans l’élection au Congrès de deux autres membres des DSA, Cori Bush et Jamaal Bowman. Nous vous exhortons à canaliser leur force et leur résilience dans le combat à venir pour préserver la démocratie dans votre pays.

Nous sommes à vos côtés et nous joignons nos voix aux vôtres dans cet appel à la démocratie et contre la répression et la peur. Nous nous offrons à vous de toutes les manières que nous pouvons vous aider. Et nous dénonçons, dans le langage le plus fort possible, la tentative du président Trump de voler cette élection. Chaque vote doit être compté, la démocratie est en jeu!

Heinz Bierbaum, président du Parti de la gauche européenne

Question urgente relative à l’aide des demandeurs d’asile du camp de Moira en Grèce.

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 86 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre de l’Immigration et de l’Asile dont je vous prie de bien vouloir considérer le caractère urgent.

Dans la nuit de mardi à mercredi de cette semaine, le camp de réfugiés de Moira sur l’île grecque de Lesbos a été l’objet d’un énorme incendie. Désormais, entre 12.000 et 13.000 demandeurs d’asile qui peuplaient ce camp initialement prévu pour accueillir environ 3.000 personnes, se trouvent dans le dénuement le plus absolu.

Au niveau de l’Union européenne, la Commissaire chargée des affaires intérieures a annoncé que l’UE prenait en charge un transfert immédiat vers la Grèce continentale de 400 mineurs. La Norvège a quant à elle également proposé d’accueillir des demandeurs d’asile. En Allemagne, plusieurs Länder ont également appelé le Gouvernement fédéral à accueillir des demandeurs d’asile issus du camp de Moira.

A la vue de cette immense catastrophe humaine, je voudrais poser la question suivante à Monsieur le Ministre de l’Immigration et de l’Asile :

  • Le Gouvernement luxembourgeois entend-il également proposer son aide urgente, par exemple en accueillant un certain nombre de demandeurs d’asile sur le sol luxembourgeois ?

Avec mes salutations respectueuses,

David Wagner

Député

L’exigence d’un nouveau modèle industriel

La décision du groupe Daimler de céder son site de Hambach est un grave coup porté à toute une région. Ce groupe   annonçait déjà une délocalisation de la production smart en Chine en Avril 2019. Cela témoigne d’un modèle de gestion qui sacrifie les salariés et la population pour le seul intérêt des actionnaires.  Nous refusons cette logique destructrice.

La nature du groupe décideur, la localisation du site, comme la forte résonnance de ce projet industrielle inaugurée en grande pompe par Helmut Kohl et Jacques Chirac en 1997 donnent à ce séisme social une dimension franco-allemande et européenne. Ce site est un atout industriel moderne et financé largement par des contributions publiques, et ce depuis sa création. Cela suppose, à minima,  le statut d’une propriété partagée publique privée!

Les forces progressistes politiques, associatives et syndicales, les femmes et les hommes de gauche et écologistes ne peuvent rester sans réagir devant une telle situation. Nous témoignons d’abord de notre pleine solidarité aux salariées et salariées mobilisés pour défendre leur outil de travail.  Nous appelons les gouvernements respectifs à empêcher la vente du site.  

 Dans un contexte de grave crise sociale, économique et politique, la décision du groupe Daimler porte non seulement un grave préjudice aux salariés et à la population concernée mais aussi aux relations franco- allemandes et à l’Europe.  Les délocalisations de productions, la mise en concurrence des salariés au-delà d’une frontière contribuent au rejet de la politique, de l’Europe et favorisent la montée des idées nationalistes. Elles contribuent également à l’appauvrissement des populations et à la régression sociale. 

L’avenir de l’automobile en Europe est une question stratégique. Il suppose des réponses nouvelles qui associent les exigences sociales et écologiques. Cela passe par la remise en cause des exigences des seuls actionnaires. A l’échelle de l’Europe, des nouvelles coopérations sont nécessaires et des nouveaux modes de gestion qui associent les puissances publiques et les représentants des salariés aux décisions stratégiques.  Il faut sortir des logiques de gestion financière pour affronter les défis nouveaux.  La mobilisation des ressources au service d’un véhicule plus propre et plus économe (moteur thermique ou électrique) doit s’accompagner d’une relocalisation des productions et d’une réduction du temps de travail (32 h/semaine, retraite à 60 ans.)

La crise du coronavirus a mis en évidence la fragilité du modèle de développement économique actuel et l’urgence de sortir des politiques néo-libérales.  Les partis et organisations signataires et les citoyens appellent les gouvernement français et allemand et les instances européennes à imposer à Daimler l’arrêt du processus de vente. 

Les instances politiques des Etats et de l’Europe doivent s’imposer dans le jeu des grands groupes de l’automobile pour réorienter leurs stratégies afin d’imposer la prise en compte des exigences sociales et écologiques à l’échelle du continent et le dépassement de la libre concurrence.

Communiqué par PTB, DGB, PCF, déi Lénk, die Linke, Parti de la gauche européenne

Question parlementaire: Après l’État d’urgence, quelles procédures pour les personnes en rétention et la validité des titres de séjours?

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 84 du règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire urgente suivante à Monsieur le Ministre de l’Immigration et de l’Asile et à Madame la Ministre de la Famille et de l’Intégration.

La pandémie actuelle a eu plusieurs conséquences sur le plan international. D’une part, de nombreux pays ont fermé leurs frontières extérieures. D’autre part, les moyens d’aller d’un pays à un autre sont quasiment inexistants. Ces évolutions ont empêché l’Etat d’exécuter les mesures d’expulsion, qu’elles soient liées au règlement Dublin III ou qu’elles soient liées à un manque de titre de séjours valable.

Au Luxembourg comme dans d’autres pays, une partie des personnes en procédure d’expulsion sont internées dans le Centre de rétention qui se trouve au Findel. Selon l’article 120 de la loi du 29 août 2008, « un étranger peut être placé en rétention afin de faciliter l’exécution d’une mesure d’éloignement ». L’article 1er de la loi du 28 mai 2009 stipule que le Centre de rétention « a pour mission d’accueillir et d’héberger les personnes faisant l’objet d’une mesure de placement » et « de les préparer à leur éloignement ». Finalement l’article 4 de la loi du 4 décembre 2019 portant modification de la loi modifiée du 19 août 2008, stipule que « la rétention ne peut être maintenue qu’aussi longtemps que le dispositif d’éloignement est en cours et exécuté avec toute diligence requise. » Le placement en rétention ne pourrait donc être maintenu qu’à condition que l’expulsion puisse être exécutée et si elle peut l’être rapidement et en toute sécurité.

Or, avec le secteur de l’aviation ne circulant quasiment plus, l’expulsion ne pouvait plus être exécutée rapidement. C’est d’ailleurs ce que le Ministre de l’Immigration et de l’Asile a affirmé en Commission des Affaires étrangères et européennes le 8 avril dernier : « la durée de séjour

au Centre de rétention est limitée par la loi. Si des vols pour leur [débouté·e·s du droit d’asile, personne en situation irrégulière] retour ne peuvent pas être organisés dans ces délais, les personnes concernées doivent quitter le Centre de rétention. » Le risque, lors d’une expulsion ainsi que dans le Centre lui-même, de propager le virus ou d’y exposer une personne n’est d’ailleurs pas négligeable. »

Suivant les considérations qui précèdent, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Immigration et de l’Asile et à Madame la Ministre de la Famille et de l’Intégration :

  1. Combien de personnes ont été libérées du Centre de rétention depuis le début de l’état de crise parce que leur expulsion ne pouvait plus être exécutée ?
  2. Combien de personnes ont été maintenues dans le Centre de rétention ?
  3. Parmi ces personnes, combien y-avait-il d’hommes seuls, de femmes seules, de couples, de familles et d’enfants ?
  4. Un hébergement a-t-il été mis à disposition de ces personnes libérées ou les a-t-on simplement mises à la rue ? Si un hébergement a été mis à disposition, pouvez-vous nous détailler de quel type d’hébergement il s’agit ?
  5. Est-il vrai que les personnes placées en rétention se sont vu proposer d’y rester faute d’autres hébergements disponibles ?
  6. Considérant que les procédures d’expulsion ne pourront pas reprendre de si vite, et afin d’éviter de laisser les personnes pendant plusieurs mois dans une incertitude concernant leur futur, Monsieur le Ministre considère-t-il de régulariser toutes ou certaines des personnes concernées ?

Les mesures de confinement et de distanciation physique et sociale décrétées par l’Etat en mars ont aussi inclus la fermeture de certains guichets liés à l’immigration, ou du moins leur service réduit. Le règlement Grand-Ducal du 18 mars prescrivait d’ailleurs, à l’article 13, la prolongation automatique des différents visas et titre de séjours jusqu’à la fin de l’état de crise.

Considérant que cet état de crise devra prendre fin au mois de juin et que la validité des visas et titres de séjours risqueront de ne plus être valables d’un jour à l’autre, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Immigration et de l’Asile :

  1. Monsieur le Ministre a-t-il prévu de prolonger la validité des titres de séjours et visas au-delà de l’état de crise ?
  2. Comment Monsieur le Ministre prévoit-il d’éviter de pénaliser les personnes qui se trouvent dans l’impossibilité de retourner dans leur pays faute de moyens de transports mais qui risquent de ne pas pouvoir renouveler leur titre de séjour à temps ou qui risquent de ne pas obtenir un titre de séjour à temps ?
  3. Comment Monsieur le Ministre compte-t-il organiser la réouverture des guichets et la reprise des services liées à la demande et à la prolongation des titres de séjours ?

Veuillez agréer, Monsieur le président, l’expression de mes salutations distinguées.

David Wagner                                  Marc Baum

Député                                                Député

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