Interessekonflikt ass fir de Staatsrot ee Kavaléiersdelikt.

Nodeems de Lucien Lux sengem eenzege Client, dem Entreprenuer Flavio Becca, den Avis zu engem Gesetzestext zougespillt hat eet dësen Text am Conseil d’Etat zum Vote koum, huet déi héich Kierperschaft haut bekannt ginn dass den eemolegen LSAP-Minister Lux eng « réprimande » kritt.

An anere Länner, wou d’Demokratie ee méi héiche Stellewäert huet, hätt de Lucien Lux wuel missen säin Hutt huelen, zu Lëtzebuerg kritt hien de béise Fanger gewisen. Esou ass dat am Land vun de kuerze Weeër, wou d’Big Four an Affekoten déi wichteg Finanzlegislatioune schreiwen, wou eemoleg Ministere kuerz no hirer Demissioun sech an der Privatwirtrschaft eng gëlle Nues verdéngen, wou eng Ministerin kuerz mol hir Ministerkap ausdoe ka fir e bësse Lobbyaarbecht an eegener Saach ze maachen, wou kuerz virun de Walen de ganze Politgratin sech vun engem Grousspromoteur ob ee Festmol invitéiere léisst.

Et däerf also kee wonneren dass d’Leit zu Lëtzebuerg d’Vertrauen an d’Politik verléieren. Déi Lénk widderhuelen nach ee Mol wat si schon am August dëst Joer gesot hunn, wou dës Affär duerch reporter.lu un d’Luucht koum: „(…) de Staatsrot (ass) eng ontransparent an ondemokratesch Institutioun am Staat(…). D’Interessekonflikter vu ville vu senge Memberen an d’Vetternwirtschaft déi dorausser entsteet sinn net méi tragbar a schueden der demokratescher a pluralistescher politescher Kultur an eisem Land. déi Lénk wëllen de Staatsrot a senger aktueller Form ofschafen an en duerch e gesellschaftlech representatiivt Berodungsgremium fir d’Chamber ersetzen.“[1] déi Lénk bleiwen och der Meenung dass et sech hei ëm ee Fall handelt, deen u Korruptioun grenzt an deen hätt misse viru Geriicht ausgespillt ginn.

An deem Kontext sief och nach ee Mol un d’Recherche vum Wort erënnert, déi gewisen hunn dass den Alain Kinsch, „Managing Partner“ bei EY, den Avis zur Steierreform geschriwwen hat. Fir de Staatsrot hat dat och näischt mat Interessekonflikt ze dinn.

Dës Decisioun, dem Lucien Lux just eng Rüg ze ginn, bestäerkt eis Positioun. De Staatsrot gëtt hei ee ganz schlecht Signal of. Wann ee beim engem Interessekonflikt mat eng bloen A dovu kënnt, wann esou Machenschaften keng weider Froen iwwer d’Fonctionement vun der Institutioun opwerfen, dann ass dat eng demokratesch Failliteerklärung.


[1] https://dei-lenk.lu/2023/08/24/dese-staatsrot-geheiert-ofgeschaaft/


Le conflit d’intérêt est une peccadille pour le Conseil d’État.

Après que Lucien Lux a fait parvenir un avis sur un projet de loi à son unique client, l’entrepreneur Flavio Becca, avant que ce texte n’ait été voté au Conseil d’État, nous apprenons aujourd’hui que la haute corporation a prononcé une réprimande à l’égard de l’ancien ministre LSAP.

Dans d’autres pays, où la démocratie a une plus grande valeur, Lucien Lux aurait probablement dû démissionner, au Luxembourg, on lui donne une légère tape sur la main. C’est ainsi dans notre landerneau où les Big Four et les avocats rédigent les lois qui régissent la Place financière, où d’anciens ministres, peu après leur démission, amassent des fortunes dans l’économie privée, où une ministre peut brièvement retirer sa casquette ministérielle pour faire du lobbying dans le but de promouvoir ses intérêts privés, où, peu avant les élections, l’ensemble du gratin politique est invité à un grand festin par un grand promoteur.

Personne ne devrait donc s’étonner que les Luxembourgeois perdent confiance dans la politique. déi Lénk répète une fois de plus ce qu’il disait déjà en août de cette année, lorsque cette affaire a été révélée par reporter.lu : « (…) le Conseil d’État (est) une institution opaque et antidémocratique au sein de l’État(…). Les conflits d’intérêts de nombre de ses membres et le népotisme qui en découle ne sont plus supportables et nuisent à la culture politique démocratique et pluraliste de notre pays. déi Lénk veut supprimer le Conseil d’État sous sa forme actuelle et le remplacer par un organe consultatif socialement conseillant la Chambre. »[1] déi Lénk reste de l’avis que ce scandale qui frôle la corruption, aurait dû être porté devant un tribunal compétent. Dans ce contexte, rappelons encore une fois les recherches du Wort, qui ont montré qu’Alain Kinsch avait rédigé l’avis sur la réforme fiscale alors qu’il est « managing partner » chez EY. A l’époque le Conseil d’État avait refuser d’y voir un conflit d’intérêt.

Cette décision, de prononcer une simple réprimande, renforce notre position. Le Conseil d’État envoie ici un très mauvais signal. Si l’on ferme les yeux sur un conflit d’intérêts, si de tels actes ne soulèvent pas d’autres questions sur le fonctionnement de l’institution, il s’agit alors d’une déclaration de faillite démocratique.


[1] https://dei-lenk.lu/2023/08/24/dese-staatsrot-geheiert-ofgeschaaft/

Interessekonflikt beim TICE.

De läschte Méindeg, 16. Oktober 2023 huet sech de neien TICE-Kommitee a Büro konstituéiert.

Déi Käerjenger Gemeng ass mat engem Member, hirem Schäffen Frank Pirrotte (CSV) am Büro vum Interkommunale Syndikat TICE vertrueden.

Den Här Pirrotte, wuar Direkter vum Grupp Sales-Lentz, enger Privat-Bustransportentreprise, implantéiert zu Käerjeng. Hei hu mer et mat enger Situatioun vun Interessekonflikt ze dinn, wou et schwéier ze ënnerscheeden ass ob hien d’Interesse vu senger Gemeng oder déi vu sengem ehemalegen Employeur, wou hien zu de Führungsleit gehéiert huet, vertrëtt.

Déi rezent Privatiséierungsversich an d’Iwwerdroe vu Linne déi vum TICE desservéiert ginn, un RGTR-Busser, also un Privatfirmen ofzetrieden, sinn eng bedenklech Entwécklung, a mir froen eis eeschthaft ob hei net déi direkt Interesse vum Sales-Lentz an den Iwwerleeungen an Diskussioune matspille wäerten.

Mir fuerdere dofir déi aner Gemengen an den Innenministär op ,des Kandidatur respektiv déi Nominatioun net ze akzeptéieren, well déi zwou Verantwortungen net kompatibel an deontologesch a politesch ontragbar sinn.

Mat beschte Gréiss,

Marc Baum, Myriam Cecchetti, Gary Diderich a Carole Thoma, déi Lénk Gemengeréit vun Esch, Suessem, Diddeleng an Déifferdeng.

Jean-Claude Thümmel an Andrea Spigarelli fir déi Lénk Sektiounen Péiteng a Schëffleng.


Conflit d’intérêts au TICE.

Lundi dernier, le 16 octobre 2023, les nouveaux comité et bureau du TICE ont été constitués. La commune de Bascharage est représentée par un membre, son échevin Frank Pirrotte (CSV), au bureau du syndicat intercommunal TICE.

M. Pirrotte, ancien directeur du Groupe Sales-Lentz, une entreprise privée de transport par bus, implantée à Bascharage. On a ici affaire à une situation de conflit d’intérêts, où il est difficile de distinguer s’il représente les intérêts de sa commune ou ceux de son ancien employeur, dont il était l’un des dirigeants.

Les récentes tentatives de privatisation et le transfert des lignes desservies par le TICE vers les bus RGTR, c’est-à-dire vers des entreprises privées, constituent une évolution inquiétante, et l’on se demande sérieusement si les intérêts directs de Sales-Lentz ne joueront pas ici dans les délibérations et les discussions.

Nous appelons donc les autres communes et le ministère de l’Intérieur à ne pas accepter la candidature ou la nomination, car les deux responsabilités sont incompatibles et déontologiquement et politiquement insupportables.

Marc Baum, Myriam Cecchetti, Gary Diderich et Carole Thoma, les conseillers de déi Lénk d’Esch, Sanem, Dudelange et Differdange.

Jean-Claude Thümmel et Andrea Spigarelli pour les sections déi Lénk de Pétange et Schifflange.

Massacre de Gaza : le Luxembourg doit prendre ses responsabilités.

Aujourd’hui, la situation en Israël-Palestine paraît de plus en plus préoccupante et déséquilibrée. Le processus de paix est au point mort. Avec le transfert de son ambassade à Jérusalem, le gouvernement de Trump a abandonné toute prétention des États-Unis à jouer le rôle d’« honnête courtier » désireux d’aider les deux parties au conflit à trouver une solution négociée et mutuellement acceptable. Le gouvernement israélien, quant à lui, fait désormais tirer à balles réelles sur des civils manifestant pour leur droit à l’autodétermination. Avec le massacre d’avant-hier, qui a fait près de 60 morts à Gaza, il a franchi un cap.

Cette situation n’est pas une fatalité. Elle est en grande partie le résultat de l’incapacité de l’UE et de ses pays membres, premiers partenaires commerciaux d’Israël, à s’émanciper de la tutelle étatsunienne.

Le Luxembourg ne saurait certes pas, à lui tout seul, mettre fin à cette situation. Mais cela ne doit pas l’empêcher de prendre ses responsabilités.

déi Lénk estime que le gouvernement luxembourgeois, en réponse au massacre de Gaza, doit :

(-) condamner fermement les tirs à balles réelles sur des manifestants civils à Gaza et demander une enquête internationale à ce sujet ;

(-) convoquer l’ambassadrice d’Israël, comme l’a fait notamment la France ;

(-) mettre en œuvre sa promesse de reconnaître l’État de Palestine, conformément à la résolution en ce sens adoptée par la Chambre des députés à la suite d’une initiative de déi Lénk ;

(-) réévaluer ses relations économiques privilégiées avec Israël, y compris dans le domaine de la finance ;

(-) rappeler que le Luxembourg a ratifié le Statut de la Cour pénale internationale et transposé dans son droit pénal interne les dispositions de celui-ci relatifs aux crimes de guerre, qui incluent le fait de cibler des civils mais aussi le fait de mener une politique colonisation;

(-) demander la suspension de l’accord d’association entre l’UE et Israël, étant donné qu’Israël n’est aujourd’hui plus en mesure de satisfaire à la condition du « respect des droits de l’homme et des principes démocratiques » prévue à l’art. 2 de cet accord.

Aussen- an europapolitesch Debatt an der Chamber

Déi lëtzebuergesch Aussepolitik ass just eng Façade hannert där sech an éischter Linn knallhaart Wirtschaftsinteresse verstoppen. Während den Ausseminister an der ganzer Welt Rieden iwwer Fridden, Solidaritéit a Mënscherechter hält, gëtt déi wierklech Aussepolitik hannert de Kulisse vum Wirtschafts- a vum Finanzminister gemaach. Sief et mat engem ëmmer méi autoritäre Regime an der Tierkei, engem grousse Sponsor vum islamisteschen Terrorismus wéi den Arabeschen Emiraten oder mat Israel, dat d’Okkupatioun vu palestinensesche Gebidder ëmmer méi weiderdreift, se sinn sech fir kee Businessdeal ze schued a schafe Fakten, oft a kompletter Kontradiktioun mat de Wäerter, déi den Ausseminister gär sou héich hält.

Le Luxembourg doit reconnaître sans tarder l’État de Palestine.

Après les déclarations du nouveau Président des Etats-Unis se distançant d’une solution à deux États au Proche-Orient et manquant de condamner avec fermeté la poursuite de la colonisation israélienne à Jérusalem-Est et en Cisjordanie, la perspective d’une paix juste entre Israéliens et Palestiniens menace désormais d’être durablement compromise. L’abandon de cette perspective et l’annexion de la Palestine par Israël comporte des risques d’une gravité extrême : violation des droits de l’homme, finalisation du nettoyage ethnique de la Palestine, création de nouveaux flux de réfugiés, recrudescence du terrorisme mondial, guerres civiles et interétatiques.

L’Union européenne et ses États membres, bien qu’historiquement attachés à la réalisation d’une paix durable entre Israéliens et Palestiniens et hostiles à la colonisation israélienne, ne se sont pas donné pas les moyens de réaliser cet objectif, laissant le monopole de ce dossier aux Etats-Unis vus, à tort plus qu’à raison, comme un « honnête courtier » entre les deux parties. Leur renonciation à prendre une quelconque responsabilité sur la résolution du conflit était telle qu’ils ne remirent même pas en cause la nature privilégiée de leurs relations économiques avec Israël en dépit des positions de plus en plus radicales pris par celui-ci ces dernières années.

Beaucoup d’Européens, et beaucoup de Luxembourgeois, ont de plus en plus de mal à comprendre cette attitude passive. Le législateur luxembourgeois, en particulier, a solennellement fait siennes ces interrogations : le 17 décembre 2014, la Chambre des députés a adopté une motion recommandant au gouvernement luxembourgeois de reconnaître l’État de Palestine « au moment qui sera jugé le plus opportun ».
déi Lénk est d’avis que suite à l’échec de la Conférence de paix à Paris en janvier 2017 et à l’entrée en fonctions de l’administration Trump, ce moment opportun est désormais arrivé. Au gouvernement luxembourgeois de créer une dynamique, pour pousser les autres États membres de l’UE à agir. Avant qu’il ne soit trop tard.

Visite de Monsieur le Premier Ministre en Israël et en Palestine occupée – Demande de mise à l’ordre du jour de la Commission des Affaires étrangères

Monsieur le Président,

La visite en Israël et en Palestine occupée actuellement en cours de Monsieur le Premier Ministre est d’ores et déjà marquée par un certain nombre d’initiatives économiques, politiques et diplomatiques.

Vues les positions défendues jusqu’à présent par la diplomatie luxembourgeoise ainsi que par la Chambre des Députés (cf. Motion invitant le Gouvernement à reconnaître l’Etat de Palestine), cette visite n’est pas sans gravité, notamment à la lumière des agissements du gouvernement de Tel-Aviv et par rapport à la cohérence de la diplomatie luxembourgeoise.

Il nous paraît ainsi que cette initiative du Premier Ministre appelle des éclaircissements auprès de la Chambre des Députés.

Dans ce sens, Monsieur le Président, nous vous prions de bien vouloir transmettre à Monsieur le Président de la Commission des Affaires étrangères notre requête d’un échange de vues au sein de ladite Commission en présence aussi bien de Monsieur le Premier Ministre que de Monsieur le Ministre des Affaires étrangères.

Avec nos salutations respectueuses,

David Wagner (député)

Marc Baum (député)

Question parlementaire: Accord sur les minerais provenant de zones de conflit.

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre des Affaires étrangères Jean Asselborn.

Le mercredi 15 juin 2016, un accord politique a été conclu par les députés européens, les ministres et la Commission européenne sur les minerais provenant de zones de conflit. Selon cet accord, les grandes entreprises de l’Union européenne important de l’étain, du tantale, du tungstène, de l’or et leurs minerais devront dorénavant procéder à des contrôles de “diligence raisonnable” de leurs fournisseurs.
Si cet accord marque un certain pas en avant, il a néanmoins été fortement critiqué dans un communiqué de la société civile européenne, relayé au Luxembourg par Fairtrade Lëtzebuerg, le Cercle de Coopération, l’Action Solidarité Tiers Monde, Caritas Luxembourg et Bridderlech Deelen. Ces organisations désapprouvent le caractère non-contraignant de l’accord pour les entreprises et le fait qu’uniquement des importateurs de minerais sous forme brute soient ciblés et non les importateurs de produits contenant ces minerais. Afin d’honorer l’engagement de l’UE pour les Droits humains, celle-ci aurait dû aller beaucoup plus loin.

Le président de Fairtrade Lëtzebuerg est cité avec les mots : « L’espoir des populations de l’Afrique Centrale d’avoir un allié européen est en partie détruit avec cette décision des Etats européens. L’objectif d’éliminer les minerais de conflit de nos chaînes d’approvisionnements, de réduire l’immense souffrance, les guerres interminables ainsi que les violations des droits de l’Homme qui découlent de l’extraction et du commerce de minerais ne pourra pas se réaliser à travers ce règlement européen, malgré le fait qu’un premier pas avait été réalisé. Cette mesure n’éradiquera pas les sources de conflits et n’est pas en cohérence avec les objectifs du développement durable (SDG’s) que chaque Etat et organe institutionnel sont censés prendre en considération dans leurs choix politiques. »

Dans ce contexte, j’aimerais poser à Monsieur le Ministre les questions suivantes :

1) Quelle position le Luxembourg a-t-il défendu dans ces discussions et avec quels arguments?

2) Comment évaluez-vous l’accord finalement retenu ?

3) Combien d’entreprises seront concernées au Luxembourg par l’accord retenu ?

David Wagner
Député

Gegen die luxemburgische Beteiligung am Krieg in Syrien!

Am heutigen Mittwoch werden die Verteidigungsminister*innen der NATO darüber beraten, ob das Militärbündnis nun doch direkt im syrischen Bürgerkrieg intervenieren wird. Hierbei soll es um den Einsatz von Awacs-Flugzeugen gehen, die vom türkischen oder internationalen Luftraum heraus die US-geführte “Anti-IS-Koalition” unterstützen sollen – darüber, welche Aufgaben die Awacs-Flugzeuge genau übernehmen, herrscht indes noch Unklarheit.

Die Awacs-Flotte der NATO ist zugelassen auf den luxemburgischen Staat: Damit würden sie also unter luxemburgischer Flagge fliegen und Luxemburg wäre an einer weiteren militärischen Intervention, einem weiteren Krieg direkt beteiligt. déi Lénk sind gegen eine Intervention des NATO-Bündnisses im Krieg gegen den IS, der noch nicht einmal ein anerkannter Staat ist. An der “Anti-IS-Koalition” selbst sind auch menschenrechtsverletzende Staaten wie die Türkei, oder auch Saudi-Arabien beteiligt. So ist die Türkei etwa dabei, die Opposition im eigenen Land zu zerschlagen, unterstützt diverse islamistische Gruppierungen in Syrien und hat die fortschrittlichen kurdischen Gruppierungen zum Hauptfeind erklärt, die am härtesten gegen den “Islamischen Staat” kämpfen. Außerdem riskiert dieser Einsatz des Bündnisses in einen direkten Konflikt mit Russland und der Regionalmacht Iran zu geraten.

Mit diesem Einsatz werden falsche Fronten aufgebaut und es wird einseitig mittels dieser Luftaufklärung auf einen Luftkrieg gesetzt, der zur weiteren Verelendung der lokalen Bevölkerung führen wird und damit möglicherweise sogar zur Stärkung des “Islamischen Staates” beiträgt.

déi Lénk unterstützen den Widerstand der kurdischen Befreiungsbewegung gegen den IS und gegen jede geopolitische Einmischung von außen. Wir fordern die luxemburgische Regierung daher auf, sich gegen die militärische Intervention in Syrien zu stellen und sich stattdessen für die Trockenlegung der Finanzierungswege des IS einzusetzen.

Reconnaissance de la Palestine: Demande de mise à l’ordre du jour

Monsieur le Président,

Je vous saurais gré de bien vouloir demander à Monsieur le Président de la Commission des Affaires étrangères et européennes, de la Défense, de la Coopération et de l’Immigration de mettre à l’ordre du jour d’une prochaine réunion de ladite commission un point relatif à la reconnaissance par le Luxembourg de l’Etat de Palestine sur la base des frontières de 1967 et d’inviter Monsieur le Ministre des Affaires étrangères à cette réunion.

Le 17 décembre 2014, la Chambre des Députés a adopté une motion concernant la reconnaissance formelle de l’Etat de Palestine dans les frontières de 1967. Au cours du débat qui a précédé l’adoption de cette motion, Monsieur le Ministre a notamment estimé que le Gouvernement était en faveur d’une telle démarche au moment opportun.

En réponse à une question parlementaire du député Serge Urbany du 9 juin 2015, Monsieur le Ministre a expliqué que « le Luxembourg est en principe pleinement disposé à reconnaître la Palestine comme Etat », mais « qu’il faut attendre le moment le plus opportun sur le plan politique ».

Partant, nous aimerions demander à Monsieur le Ministre d’exposer aux membres de la Commission l’état des discussions concernant le processus de paix au Proche-Orient, de faire état des chances de succès de l’initiative française actuelle et de donner son appréciation quant à une éventuelle échéance après laquelle le Luxembourg pourrait procéder à une reconnaissance formelle de l’Etat palestinien.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.

David Wagner

Député

SES: Stolz an der Steuerung tödlicher US-Drohnen beteiligt zu sein!

A fully armed MQ-9 Reaper taxis down an Afghanistan runway Nov. 4. The Reaper has flown 49 combat sorties since it first began operating in Afghanistan Sept. 25. It completed its first combat strike Oct. 27, when it fired a Hellfire missile over Deh Rawod, Afghanistan. (U.S. Air Force photo/Staff Sgt. Brian Ferguson)

In den letzten Jahren haben die USA die gezielte Tötung durch bewaffnete Drohnen perfektioniert. Durch diese Drohnen-Angriffe wurden seitdem weltweit mehrere tausend, wahrscheinlich über 10.000 Menschen getötet. Die US-Regierung nimmt sich das Recht heraus, überall auf der Welt Mörder-Drohnen einzusetzen, obwohl außergerichtliche Tötungen nicht nur gegen die US-Verfassung, das Völkerrecht  sondern auch gegen deutsches Recht verstoßen (die tödlichen Drohnen-Angriffe der US-Army werden durch Signale gesteuert, die über die SATCOM-Relaisstation auf der US Air Base Ramstein geleitet werden, eine Bundesliegenschaft, auf der trotz der Nutzung durch die US Air Force deutsches Recht gilt).

Als die Luxemburger Regierung und die Mehrheit des Parlamentes (gegen die Stimmen von déi Lénk) letztes Jahr beschlossen, den Beitrag Luxemburgs zur  NATO zu erhöhen und dazu, in einer Jointventure mit dem weltführenden Satellitenbetreiber SES, die Gesellschaft LuxGovSat zu gründen und einen 100 Millionen Euro teuren Militärsatelliten zu betreiben, der im zweiten Quartal 2017 operativ sein soll, wurde ausdrücklich versichert, dass die Luxemburger Regierung nicht zulassen wolle, dass mit diesem Satelliten bewaffnete Drohnen gesteuert werden.

Dabei brüstet SES sich heute schon damit, dass  die tödlichen US-Drohnen  über ihre rund 50 Satelliten, zu denen jedes Jahr 3-4 neue hinzu kämen, gesteuert werden. „Our satellites currently support missions on a number of platforms, to include Predators, Reapers and Gray Eagles. With over 50 satellites and an average of 3-4 launches per year, we have the depth and operational flexibility necessary to adapt quickly to evolving requirements – whether they entail support to contingencies in a new area of operations or the fielding of new and increasingly-advanced unmanned and remotely piloted platforms and sensors. Simply stated, SES GS provides robust communications capability, wherever today’s mission demands it.“ (ses-gs.com/uas-rpa/ abgerufen am 16.10.2015) (1). Um jegliches Missverständnis zu verhindern, sei klargestellt, dass es sich bei den Predators, Reapers and Gray Eagles eindeutig um genau die Drohnen handelt, mit denen die US-Army ihre gezielten Tötungen vornimmt (2). Weiter: „Finally, our in-house SES GS satellite fleet development team works closely with Government organizations to ensure that the future SES satellite fleet incorporates those technologies and capabilities that will be necessary to meet tomorrow’s requirements.“

Capt. Richard Koll, left, and Airman 1st Class Mike Eulo perform function checks after launching an MQ-1 Predator unmanned aerial vehicle Aug. 7 at Balad Air Base, Iraq. Captain Koll, the pilot, and Airman Eulo, the sensor operator, will handle the Predator in a radius of approximately 25 miles around the base before handing it off to personnel stationed in the United States to continue its mission. Both are assigned to the 46th Expeditionary Reconnaissance Squadron. (U.S. Air Force/Master Sgt. Steve Horton)Die SES, an der der Luxemburger Staat als Aktionär beteiligt ist, ist also stolz darauf, dass totbringende Drohnen über den SES-Bereich „Government Solutions“ mit ihren Satelliten gesteuert werden –  obschon dies dem Völkerrecht und dem Recht aller beteiligten Staaten widerspricht! Dem gegenüber klingt es höhnisch, wenn die Regierung versichert, sie wolle – aus völkerrechtlichen Gründen– nicht, dass über den neuen Satelliten SES-16/GovSat von LuxGovSat tödliche Drohnen gesteuert werden … Und bei den übrigen Aktivitätsbereiche der SES soll dasselbe Völkerrecht nicht zählen!? Wie steht es dabei mit der Kohärenz in der politischen Verantwortung?

Wie viel Dreck hat die SES bereits am Stecken? – Das wollen wir von Verteidigungsminister Etienne Schneider wissen. Dazu die beiliegende parlamentarische Anfrage unseres Abgeordneten Serge Urbany.

Hier die parlamentartische Anfrage

_______________

(1) ses-gs.com/uas-rpa/ abgerufen am 16.10.2015; SES – SATCOM Support for Unmanned Aerial and Remotely Piloted Missions

(2) MQ-1B Predator – Bewaffnung bis zu 204 kg an zwei Außenlaststationen, Luft-Luft-Lenkflugkörper: 2 × ATAS-(Air To Air Stinger)-Doppel-Lenkwaffenwerfer für je 2 × Raytheon AIM-92 „Stinger“ – infrarotgesteuerte Kurzstrecken-Luft-Luft-Lenkflugkörper; Luft-Boden-Lenkflugkörper: 2 × M299-Startschiene mit je einer Boeing Corp/Martin Marietta AGM-114K-2 / AGM-114M „Hellfire“ – lasergesteuerter Luft-Boden-Lenkflugkörper.

Die MQ-1B Predator ist eine Weiterentwicklung der MQ-9 Reaper dar („Reaper“ = „Sensenmann“); Die MQ-9 ist größer als die MQ-1 und erreicht eine höhere Reichweite, Flugdauer und Geschwindigkeit. Des Weiteren verfügt sie über eine höhere Waffentragfähigkeit, wodurch ein größeres Spektrum an Raketen und Bomben eingesetzt werden kann.

MQ-1C Gray Eagle – Bewaffnung bis zu 360 kg an vier Außenlaststationen;
Luft-Luft-Lenkflugkörper: 4 × ATAS-(Air To Air Stinger)- Doppel-Lenkwaffenwerfer für je 2 × Raytheon AIM-92 „Stinger“ – infrarotgesteuerte Kurzstrecken-Luft-Luft-Lenkflugkörper; Luft-Boden-Lenkflugkörper: 4 × M279-Startschiene mit je 2 × Boeing Corp/Martin Marietta AGM-114K-2 / AGM-114M „Hellfire“ – lasergesteuerter Luft-Boden-Lenkflugkörper; 6 × Raytheon AGM-175 „Griffin“ – halbaktiv Laser- und GPS-gelenkter Luft-Boden-Lenkflugkörper, Gelenkte Bombe: 4 × Northrop Grumman GBU-44/B „Viper Strike“ (Laser und GPS-gelenkte 20-kg-Gleitbombe)

(de.wikipedia.org/wiki/General_Atomics_MQ-1)

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CREECH AIR FORCE BASE, NV - AUGUST 08: A pilot's heads up display in a ground control station shows a truck from the view of a camera on an MQ-9 Reaper during a training mission August 8, 2007 at Creech Air Force Base in Indian Springs, Nevada. The Reaper is the Air Force's first "hunter-killer" unmanned aerial vehicle (UAV) and is designed to engage time-sensitive targets on the battlefield as well as provide intelligence and surveillance. The jet-fighter sized Reapers are 36 feet long with 66-foot wingspans and can fly for as long as 14 hours fully loaded with laser-guided bombs and air-to-ground missiles. They can fly twice as fast and high as the smaller MQ-1 Predators reaching speeds of 300 mph at an altitude of up to 50,000 feet. The aircraft are flown by a pilot and a sensor operator from ground control stations. The Reapers are expected to be used in combat operations by the United States military in Afghanistan and Iraq within the next year. (Photo by Ethan Miller/Getty Images)

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