TTIP – Ville de Luxembourg

A la presse du Luxembourg

Mesdames, Messieurs,

Comme vous vous en souvenez peut-être, la fraction de déi Lénk au conseil communal de la ville de Luxembourg avait déposé au mois de mai une motion demandant de faire de la capitale (à l’instar de plusieurs villes à l’étranger), une “zone hors TTIP”.

Or, lors de la séance du conseil du 5 mai, Mme la bourgmestre avait unilatéralement décidé de ne pas porter la motion à discussion, arguant de l’incompétence du conseil en la matière, sans laisser la possibilité aux auteurs de cette dernière de justifier son bien-fondé.

Signalons que par la suite, les conseils communaux d’Esch-sur-Alzette, de Differdange et de Sanem ont adopté des motions similaires.

Contestant cette décision de Mme la bourgmestre, nous avons demandé au ministre de l’Intérieur d’intervenir auprès de Mme la bourgmestre afin qu’elle revienne sur cette décision.

Dans un courrier du 4 août, le ministre s’est rangé du côté de Mme la bourgmestre.

Toutefois, nous sommes en désaccord avec l’argumentaire développé par M. le ministre, ce que nous lui avons fait savoir dans une réponse que nous venons de lui adresser.

Vous trouverez ci-dessous cet échange de courrier (notre réclamation du 19 mai, la réponse ministérielle du 4 août et notre réaction à la réponse du 12 septembre).

Contrairement à Mme la bourgmestre et à M. le ministre, nous estimons que le Traité transatlantique concerne expressément l’intérêt communal (comme le stipule la loi communale, article 28).

Bien à vous,

David Wagner et Guy Foetz,

conseillers communaux déi Lénk de la ville de Luxembourg

Lettre à Dan Kersch, Ministre de l’Intérieur: Recours contre une décision de la ville de Luxembourg concernant la séance du conseil communal du 5 mai 2014 (19 mai 2014)

Réponse de Dan Kersch, Ministre de l’Intérieur (4 août 2014)

Lettre à Dan Kersch, Ministre de l’Intérieur: Votre réponse du 4 août 2014 à notre demande de recours du 19 mai (12 septembre 2014)

Pour le nouveau tram en mains publiques !

Aux yeux de déi Lénk, le nouveau tramway est nécessaire pour résoudre les problèmes de circulation dans la ville Luxembourg, à condition qu’il s’intègre dans un réseau de transport public cohérent.

Toutefois la municipalité et lÉtat ne doivent pas abandonner ce moyen de transport important à l’économie privée !

Dans ce sens, les deux conseillers de déi Lénk ont introduit une motion au conseil communal de la Ville, qui sera discutée prochainement.

Cette motion exige :

–          que la société de mise en place du tram reçoive un statut public et non pas un statut privé de société anonyme, dont les parts pourraient facilement être vendues plus tard à des bailleurs de fonds privés,

–          que l’exploitation du tram soit transférée au Service des Autobus existant de la Ville et non pas livrée à une entreprise multinationale par la voie d’une adjudication européenne,

–          que la maintenance technique du tram soit organisée en coopération avec la compagnie des chemins de fer nationale, qui planifie justement à Howald un nouveau centre d’entretien.

Les arguments qui soutiennent ces propositions sont clairs et crédibles !

–          Le nouveau tram est un service public, qui doit être garanti par les pouvoirs publics et non pas par une société privée qui – avec des moyens minimalistes pour les usagers et son personnel – essayerait d’en tirer un profit maximal.

–          Le nouveau tram – qui comportera de nombreux pôles d’échange – doit s’insérer parfaitement dans le réseau d’autobus de la Ville. Par conséquent, la Ville doit conserver l’intégrité de son réseau de transport public actuel et non pas le fractionner en deux entités, l’une publique, l’autre privée , où l’autobus et le tram entreraient en concurrence, au lieu de fonctionner de façon complémentaire.

–          Le Service des Autobus de la Ville de Luxembourg dispose d’une grande expérience dans le transport des voyageurs, dont il faut tirer profit. Il en est de même pour l’expertise technique des CFL dans le secteur de l’entretien des véhicules sur rail. Au lieu d’acheter à l’étranger des performances techniques à prix élevé , il vaut mieux se baser sur nos propres compétences qui existent déjà et les développer !

Toutes les options au niveau du statut juridique, de la gestion journalière et de la maintenance restent ouvertes: ni le programme gouvernemental, ni le projet de loi sur la construction de la première ligne de tram Gare-Luxexpo ne se sont fixés à ce sujet.

Sur le plan européen, il reste loisible aux États membres de privatiser ou de fournir des services publics sous leur propre régie. À l’occasion de la rencontre Benelux d’avril 2014 concernant le 4e paquet ferroviaire de la Commission européenne, les ministres de transport des trois pays ont rejeté la nécessité d’un appel d’offres européen et ont déclaré que les services publics en place peuvent fournir des prestations de transport publiques tout à fait attractives.

Ce qui vaut pour le 4e paquet ferroviaire, vaut certainement aussi pour le nouveau tram !

Nous demandons aux partis gouvernementaux et particulièrement au POSL et aux Verts d’annoncer la couleur avant les élections européennes et de rejeter la privatisation du tram !

Luxembourg, le 16 mai 2014                                                                     déi Lénk Ville de Luxembourg

Zum Bankrott von 20 Geschäften in der Oberstadt

“Unternehmerische Freiheit“ nannten die Herren Pascal Einhorn und Frédéric Castera ihr Geschäftsmodell, mit dem sie die Geschäftswelt in der Hauptstadt aufmischen und das schnelle Geld machen wollten. Mit dem Resultat, dass 19 Geschäfte ihre Türen schließen und 70 Beschäftigte von heute auf morgen auf die Straße fliegen! Auf 60-80 („sieben bis acht Prozent von 900“) schätzt Guill Kaempff, Präsident des hauptstädtischen Geschäftsverbandes, die Anzahl der Geschäfte die jährlich in der Hauptstadt „schließen und nach einer Weile wieder öffnen.“

Auch der erfolgsverwöhnte Anton Schlecker hatte die „unternehmerische Freiheit“ die gesamte europäische Schlecker-Kette gegen die Wand zu fahren. Die Übernahme durch „daily“ brachte nur einen Aufschub. Wenn bis Ende September kein Übernehmer gefunden wird, werden die 28 Verkaufsstellen in Luxemburg schließen und weitere 120 Angestellte ohne Arbeit sein!

Dubiose Geschäftemacher …

Überhöhte Mieten für Geschäftslokale „in besonders günstigen Lagen“ zwangen alt-eingesessene Geschäfte beim Auslaufen der Mietverträge zum Aufgeben. Ein zusätzliches „Schlüsselgeld“ (ein „Kommission“ die der neue Mieter an den bisherigen Mieter zahlt) bis in Millionenhöhe ließ Traditionshäuser kapitulieren. „Wir haben die Marken, die uns erlauben, einen höheren Umsatz zu machen“, prahlten die Einhorn und Castera. „Deswegen können wir auch etwas mehr Miete zahlen.“ Und „an der Kundschaft für die Luxusboutiquen fehlt es nicht“. So bauten sie ein Imperium auf, mit verschachtelten Gesellschaften, von denen sie jetzt den größten Teil – bisher deren 20 an der Zahl – über Nacht bankrott erklären. Übrig bleiben ein Finanzloch von mehreren Millionen Euro, sowie rund 70 Mitarbeiter/innen die einen neuen Job finden müssen oder arbeitslos sind. Und schon stehen dieselben und neue Marken und Geschäftemacher bei der Konkursverwalterin an, um zu übernehmen …

Es geht auch anders!

Für die alt-eingesessenen Geschäfte gab es überhaupt keinen Schutz. Wenn ihr Mietvertrag ausgelaufen ist, müssen sie bei den Mieterhöhungen mithalten oder aufgeben. Das konnten viele sich nicht leisten. Deshalb muss das Mietgesetz für kommerzielle Mieten im Sinne des Schutzes der bisherigen Mieter verbessert werden! Auch der Geschäftsverband hat den Traditionsbetrieben nicht geholfen. Im Gegenteil: der Geschäftsverband setzte sich dafür ein, die Praxis der „Schlüsselgelder“ gesetzlich zu verankern, statt sie zu verbieten!

Die Konkursverwalterin deckt auf, dass jahrelang keine Sozialversicherungsbeiträge, keine Steuern und Mieten bezahlt wurden! Jeder wusste Bescheid, niemand hat reagiert! Enregistrement, Steuerverwaltung und Sozialversicherung müssen rechtzeitig reagieren, wenn es Zeichen auf Insolvenz gibt!

Eine Personalvertretung, die hätte reagieren können, gab es nicht! Die cleveren Geschäftemacher haben nämlich für jedes Geschäft eine andere Gesellschaft gegründet. Obschon das gesamte Personal – es geht die Rede von rund 200 Angestellten – ein und denselben Arbeitgeber hatte, beschäftigte kein einziges Geschäft mehr als 15 Leute, so dass nirgends eine Personaldelegation gewählt werden musste und niemand vor Ort reagieren konnte! Es wird höchste Zeit dass das Personalvertretungsgesetz geändert wird – so wie déi Lénk dies in einer Gesetzesinitiative vorgeschlagen haben – damit das Personal eines solchen Arbeitgebers gemeinsam eine Personalvertretung wählen kann und diese auch Einsicht in die Geschäftsbücher erhalten muss, um rechtzeitig auf solche Alarmzeichen regieren zu können.

Nicht zuletzt brauchen wir eine andere Städteplanung, die in allen Vierteln, auch im Stadtkern Wohnungen zu erschwinglichen Preisen schafft und wohnortnahen Einzelhandel („commerce de proximité“) fördert, statt die Mieten in derartige Höhen schnellen zu lassen und alt-eingesessene Geschäfte zu vertreiben. Dafür ist die Gemeinde zuständig;  es wird höchste Zeit, dass die Stadtplanung und die Bebauungspläne dem normalen Menschen Vorrang vor Schicki-Mickis und skrupellosen Geschäftemachern gewährt.

Das Flugbatt von déi Lénk Zentrum kann hier als PDF heruntergeladen werden.

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