BobiBleift – déi Lénk si solidaresch mat de Bëschbesetzer*innen am Bobësch.

Déi jonk Aktivisten am Bobësch zu Käerjeng übe mat hirer Besetzungsaktioun friddleche Widderstand géint déi geplangten Ofholzung vun engem wäertvolle Bësch an enger Natura2000-Zone fir de Bau vun engem Contournement vu Käerjeng z’erméiglechen. déi Lénk erklären heimat hir Solidaritéit mat de Bëschbesetzer*innen, déi mat hirem Asaz vill dozou bäidroen, dass den Erhalt vun der Aartevillfalt an de Bëscher als gréng Longen an Zäite vu multipellen Ëmweltkrisen als eng iwwerliewenswichteg Aufgab fir eis all erkannt gëtt.

déi Lénk hunn sech vun Ufank un op lokalem wéi op nationalem Plang géint de Bau vum Contournement vu Käerjeng agesat. Ëmmer méi Stroossen si keng Léisung fir d’Verkéiersproblematik an de Grëff ze kréien, am Géigendeel, se schafen an éischter Linn Plaz fir ëmmer méi Gefierer a verschäerfen domat d’Belaaschtunge fir d’Ëmwelt an d’Mënschen.

De Contournement vu Käerjeng géif weidere Verkéier an eng Regioun bréngen, déi haut schonn am Verkéier erstéckt. Dofir soll an dësem spezielle Fall en alen, aarteräichen an dowéinst och geschützte Bësch deelweis zerstéiert ginn tëscht de Gemenge Käerjeng a Suessem, déi iwwer ganz wéineg Bëschbestand verfügen. Et ass eng Lose-Lose Situatioun fir déi ganz Regioun.

An Zäiten an deenen sech d’Berichter iwwer d’Auswierkunge vun der Äerderwiermung an Ëmweltzerstéierungen iwwerschloen a mir och zu Lëtzebuerg mat Hëtztwellen, laang undauernden Dréchenten, Tornados an Iwwerschwemmungen ze dinn hunn, ass d’Ofholze vu Bëscher an d’Zerstéierung vun aarteräiche Biotopen onverantwortlech an net méi a Bezuch zu der Realitéit. Bëscher an Aartevillfalt musse geschützt a gefleegt ginn, wëll se eis dobäi hëllefe mat de Konsequenzen vun de scho bestoenden Ëmweltschied eens ze ginn.

Matgedeelt vun déi Lénk


Bobibleiftdéi Lénk solidaire avec les occupant.e.s du Bobësch.

Des jeunes activistes occupent le Bobësch à Bascharage dans le cadre d’une action de résistance pacifique contre la destruction de la forêt. Située dans une zone Natura2000, celle-ci est censée disparaître pour permettre la construction du contournement de Bascharage. déi Lénk se montre solidaire avec les activistes qui contribuent avec leur engagement à une prise de conscience. Alors que les crises écologiques se multiplient et que la perte de la biodiversité s’intensifie, la préservation des forêts en tant que poumons verts est devenu un enjeu existentiel.

déi Lénk s’est opposé depuis le début à la construction de ce contournement, aussi bien au niveau local qu’au niveau national. Les problèmes de mobilité ne peuvent pas être résolus par la construction de toujours plus de routes. Au contraire, en créant de l’espace pour davantage de véhicules, l’environnement et les êtres humains seront d’autant plus impactés.

Le contournement de Bascharage amènera encore davantage de circulation dans une région qui est déjà saturée aujourd’hui. Et pour cela, une forêt classée pour sa richesse en matière de biodiversité doit partiellement disparaître. Ceci est d’autant plus tragique que les deux communes Bascharage et Sanem ne comptent que très peu de surfaces boisées. Il s’agit d’une situation perdant-perdant pour toute la région.

Pendant que les rapports sur les effets catastrophiques du changement climatique et de la destruction environnementale se multiplient, ce projet est tout simplement irresponsable et en décalage avec la réalité. Rappelons que le Luxembourg est touché de plus en plus par des sécheresses, des vagues de chaleur, des tornades et des inondations. Les forêts et la biodiversité doivent impérativement être sauvegardées pour nous aider à affronter les conséquences de la destruction environnementale déjà existante.

 Communiqué par déi Lénk

Question parlementaire relative à l’avenir du château de Sanem

Monsieur le Président,

Depuis l’été 2016, le château de Sanem est inoccupé et son état se dégrade considérablement. A tel point que les visites de l’intérieur sont désormais interdites. La crainte de dommages irréversibles est d’ailleurs réelle. Or, ce château représente un patrimoine unique pour la commune de Sanem et ses habitants ainsi que pour tout le pays. La commune avait d’ailleurs organisé un groupe de travail « Château de Sanem », composé de membres du Conseil Communal, des associations locales et des représentants de l’Administration des Bâtiments publics, qui avait recueilli plusieurs idées pour la future utilisation de ces lieux. Certaines de ces idées pourraient se concrétiser dès maintenant dans la partie du château qui fut occupée par le Centre virtuelle de la connaissance sur l’Europe (CVCE) avant son déménagement à Belval en 2016

Le château est toutefois la propriété de l’Etat et la commune doit par conséquent attendre une décision gouvernementale sur la future utilisation de ce site patrimonial.

Au vu de ce qui précède, je voudrais poser les questions suivantes à Madame la Ministre de la Culture :

  1. Le ministère a-t-il déjà un plan pour le futur du château de Sanem ? Si oui, lequel ?
  2. Le ministère compte-t-il intégrer de façon générale la commune dans la réflexion et l’élaboration d’un plan pour le château ?
  3. Le ministère a-t-il déjà pris connaissance de certaines idées recueillies par le groupe de travail « château de Sanem » ?
  4. Le ministère a-t-il éventuellement envisagé de procéder par étapes pour la rénovation afin que des parties rénovées puissent déjà rouvrir avant la fin complète des travaux de rénovation ?
  5. Etant donné que le château de Sanem est un patrimoine historique protégé, quels sont les moyens financiers respectivement les sources de subsides aux niveaux régional, national et européen qui pourraient être pris en compte pour la rénovation et conservation du château ?
  6. Sachant que les services de la commune de Sanem entretiennent d’ores et déjà les alentours du château et que l’intérêt de conservation et d’utilisation pour le grand public de la part de la Commune de Sanem est réel, le ministère serait-il disposé à désigner la Commune de Sanem comme locataire/gestionnaire sur base d’un contrat et de plans concrets sur une période prolongée (p.ex. 20 ans)  si une telle demande était formulée par la commune de Sanem?
  7. Enfin, le ministère avait-il considéré l’idée de vendre le château à une personne privée physique ou morale ?
  8. Le ministère est-il d’avis que le château doit rester accessible au public ?

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations distinguées,

Marc Baum

Député

Remblai Aleweier: une gestion des déchets catastrophique!

Aujourd’hui, le 23 février, les sections locales de Differdange et de Sanem ont tenu une conférence de presse pour dénoncer la situation intenable du remblai technique Aleweier, un crassier situé sur les territoires de deux communes. Les deux communes sont en effet contraintes d’accorder une autorisation de construire pour un projet flou qui doit y voir le jour alors que personne ne sait quels déchets y ont été enfouis et, par conséquent, quel impact ce projet aura sur les infiltrations d’eau. Pour nos conseillers communaux de Sanem (Myriam Cecchetti et Jos Piscitelli) et de Differdange (Eric Weirich), il s’agit d’un scandale qui témoigne d’une politique de la gestion des déchets qui est un véritable échec! Ici vous trouverez le dossier de presse complet ainsi qu’une question parlementaire de notre député David Wagner.

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