L’ancien directeur de Frontex rejoint l’extrême droite.

Ce weekend nous avons appris que Fabrice Leggeri, ancien directeur de Frontex, sera candidat sur la liste du Rassemblement national lors des élections européennes. Il ne s’agit pas ici d’une simple annonce de candidature, mais d’un symptôme d’une maladie qui ronge l’Union européenne tel un cancer.

L’extrême droite s’est infiltrée au cœur des institutions de l’Union et les ravage de l’intérieur. La candidature de Fabrice Leggeri en est l’énième confirmation. Si l’on s’intéresse de plus près aux faits d’armes de Fabrice Leggeri, on constate que son engagement politique auprès d’un parti d’extrême droite est parfaitement cohérent.

Rappelons ici que Fabrice Leggeri a démissionné de ses fonctions dans un contexte particulièrement houleux. En effet, une enquête de l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) avait dévoilé que Frontex refoulait illégalement des migrants. Pour échapper à une procédure disciplinaire, il démissionne. Fabrice Leggeri a utilisé son poste pour mettre en œuvre ses convictions politiques rétrogrades en matière d’immigration. Dans un tweet publié samedi, Fabrice Leggeri estime qu’il faut « reprendre le contrôle des frontières de l’Union européenne et de la France. Le Rassemblement national possède un plan concret et la détermination nécessaire pour le réaliser. »

Le plan concret et la détermination nécessaire ici évoqués sont les idées délirantes de l’extrême droite et de ses idiots utiles au sein de la droite conservatrice et, parfois, de certains partis de gauche : fermer les frontières, stopper l’immigration, faire de l’Europe cette fameuse forteresse censée nous protéger contre le fantôme du grand remplacement. Faut-il préciser qu’une telle politique est non seulement en violation avec le droit international, mais nous mène également droit dans le mur d’un point de vue économique et social ?

déi Lénk milite pour un démantèlement de l’agence Frontex décidément gangrenée par l’extrême droite. Il faut aux frontières de l’Union une agence humanitaire qui assure un accueil digne des migrants et qui travaille en étroite collaboration avec l’ONU et la Cour européenne des droits de l’homme afin d’éviter de futurs abus. Or, des idées progressistes ne peuvent avancer que si nous luttons contre le fléau de l’extrême droite. Ce qui passe par une lutte conséquente contre les inégalités sociales et le chômage ainsi que par de meilleures conditions de travail.

Parti de la Gauche Européenne: Chaque vote doit être compté, la démocratie est en jeu!

L’élection présidentielle aux États-Unis est toujours en cours, les votes continuent à être comptés dans plusieurs États clés où le résultat est trop proche pour être décidé.

Le Parti de la gauche européenne condamne la tentative du président Trump de faire arrêter le décompte de ces votes, dans ce qui ne peut être décrit que comme une attaque ignoble contre la démocratie. Comme M. Biden l’a dit le soir des élections, il n’appartient à aucun des candidats de déclarer le vainqueur; c’est au peuple américain.

Compte tenu de ses antécédents, le fait que M. Trump adopte cette ligne de conduite ne devrait pas surprendre, mais nous devons nous rappeler que des millions de votes doivent encore être comptés et que, contrairement à ce que dit le président, il n ‘ y a pas de délai de minuit ou toute autre raison d’arrêter ce décompte. Revendiquer la victoire à ce stade et appeler les tribunaux à faire taire la voix du peuple américain est, tout simplement, une tentative de voler les élections. Nous regardons de l’autre côté de l’Atlantique avec une profonde inquiétude.

À nos camarades américains, nous envoyons toute notre solidarité et notre courage dans votre lutte pour des résultats clairs et complets. Nous voyons votre force en particulier dans les victoires des quatre membres du Squad, dont Alexandra Ocasio-Cortez et Rashida Tlaib, tous deux membres de nos amis les socialistes démocrates d’Amérique (DSA), ainsi que dans l’élection au Congrès de deux autres membres des DSA, Cori Bush et Jamaal Bowman. Nous vous exhortons à canaliser leur force et leur résilience dans le combat à venir pour préserver la démocratie dans votre pays.

Nous sommes à vos côtés et nous joignons nos voix aux vôtres dans cet appel à la démocratie et contre la répression et la peur. Nous nous offrons à vous de toutes les manières que nous pouvons vous aider. Et nous dénonçons, dans le langage le plus fort possible, la tentative du président Trump de voler cette élection. Chaque vote doit être compté, la démocratie est en jeu!

Heinz Bierbaum, président du Parti de la gauche européenne

Question parlementaire concernant la participation des non-luxembourgeois aux élections communales et européennes

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Madame Corinne Cahen, Ministre de la Famille et de l’Intégration.

En vue des élections communales de 2017, le Gouvernement vient de lancer une campagne pour encourager les femmes à se porter candidates.

Un autre défi attend la société luxembourgeoise en général et les communes en particulier, à savoir la proportion de femmes et d’hommes non-luxembourgeois-e-s encore à l’écart du processus démocratique. Dans la perspective d’améliorer la légitimité des élus qui souvent ne sont issus que d’une minorité de résidents, voici quelques questions:

1) Quels enseignements le Gouvernement a-t-il tiré des dernières campagnes de sensibilisation pour les élections communales et européennes?

2) Quels sont le ou les projet(s) de sensibilisation pour les années 2016 et 2017 du Gouvernement pour l’inscription sur les listes électorales des citoyens non-luxembourgeois.

3) L’acte de voter étant principalement un acte politique, le Gouvernement envisage-t-il un projet d’association des partis politiques à toute campagne de sensibilisation ?

4) Dans la mesure où le projet de loi modifiant la législation sur la nationalité prévoit de ramener la durée de résidence pour la naturalisation à cinq ans, ne conviendrait-il pas de réduire significativement la durée la résidence requise pour l’inscription sur les listes électorales?

5) Sachant que l’électeur luxembourgeois n’a aucune formalité préalable à remplir pour voter, une  facilitation de  l’inscription sur les listes électorales des non-luxembourgeois serait de mise: en s’inscrivant dans sa commune de résidence, celle-ci ne devrait-elle pas réunir les certifications nécessaires des résidences antérieures pour couvrir la durée requise par la loi ?

6) De quelle manière les moyens mis à disposition des communes et évoqués dans ma question parlementaire 1482 sont-ils mis à contribution pour l’inscription sur les listes électorales?

7) Comme le Gouvernement reçoit les compte-rendu des Commissions consultatives pour l’intégration (CCI), j’aimerais savoir combien de communes ont entamé dès à présent un Programme d’intégration (PIC) communal comprenant un volet d’inscription sur les listes électorales?

8) Quels sont les éléments essentiels ou novateurs de pareils PIC relatifs à l’inscription sur les listes électorales?

9) Comme les CCI peuvent être des instruments de participation et des moyens sur la voie de l’inscription sur les listes électorales, combien de communes donnent suite à l’article 1. du Règlement Grand-Ducal du 15 novembre 2011 définissant les missions des CCI dans les termes suivants : “(…) veiller à ce qu’une information systématique sur les travaux du conseil communal et de la commission soit distribuée périodiquement à tous les ménages, au moins en langues française et luxembourgeoise et/ou allemande.”

10) Le même article stipule que “L’avis de la commission est demandé par le conseil communal sur: (…) la sensibilisation des étrangers en vue de leur participation aux élections communales”. Comment et quand le gouvernement entend-il rappeler aux communes de demander pareil avis à leur CCI ?

11) Quels moyens sont prévus dans l’enseignement secondaire et dans les maisons de jeunes pour susciter l’intérêt de tous les jeunes à la gestion de leur commune et par là inciter les jeunes non-luxembourgeois à s’inscrire sur les listes électorales?

Avec mes salutations respectueuses,

David Wagner

Député

Meeting avec Marisa Matias

Les membres du groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL) au Parlement européen se trouvent actuellement au Luxembourg (du 4 au 5 novembre), afin de discuter de sujets importants de la politique européenne, avec des représentant-e-s de déi Lénk, de syndicats ainsi que d’autres organisation sociales.

Le meeting de deux jours est essentiellement consacré au sujet de la taxation de multinationales au Luxembourg et en Europe, surtout aux soi-disant “tax rulings”, dont l’envergure a été rendue publique à travers l’affaire LuxLeaks. L’accord de libre-échange entre l’Union Européenne et les États-Unis (TTIP) ainsi que la conférence sur le climat à Paris (COP21) sont également à l’ordre du jour.

Dans le cadre de cette visite de la fraction GUE/NGL au Luxembourg, déi Lénk et le Bloco de Esquerda ont en plus organisé un meeting public avec Maria Matias – membre de la fraction GUE/NGL et candidate désignée par le Bloco pour les élections présidentielles au Portugal de janvier 2016.

Approfondir la démocratie – voter OUI !

déi Lénk et les partis Izquierda Unida (Espagne), Partido Comunista de España (Espagne), Rifondazione Comunista (Italie) et Syriza (Grèce), présents au Luxembourg :

– sont fortement engagés, au côté du Parti de la gauche européenne (PGE) auquel ils adhèrent, dans la lutte pour approfondir la démocratie dans l’intérêt des majorités sociales, tant au niveau national qu’au niveau européen ;

– prennent acte du fait que les migrant-e-s constituent aujourd’hui, dans des proportions variables, une partie importante de la classe des travailleurs dans les pays européens ;

– constatent que, face aux dénis de démocratie générés par les politiques austéritaires menées par les élites conservatrices et sociales-démocrates converties au néolibéralisme, un besoin de profond renouveau démocratique s’exprime avec force dans les sociétés civiles européennes ;

– affirment que le droit de vote aux élections à tous les niveaux constitue un élément essentiel tant d’une citoyenneté de qualité nouvelle que d’une souveraineté populaire articulant l’intérêt de larges majorités sociales ;

– appuient le droit des migrant-e-s à exercer leur citoyenneté tant dans leur pays d’origine que dans le pays d’immigration ;

– exigent que les autorités publiques des États membres de l’Union européenne prennent toutes les dispositions nécessaires pour permettre à leurs nationaux émigrés de participer aux élections à tous les niveaux dans leur pays d’origine par le biais de procédures simples, transparentes et inclusives ;

– saluent l’initiative des autorités luxembourgeoises de soumettre à un référendum la question d’accorder aux résident-e-s non luxembourgeois, sous certaines conditions, le droit de vote actif aux élections législatives ;

– expriment des réserves par rapport aux conditions trop restrictives proposées par les partis de la majorité gouvernementale ;

– appellent les électeurs et électrices luxembourgeois à accorder leur appui à l’approfondissement de la démocratie au Luxembourg, en votant massivement OUI à la question relative au droit de vote des résident-e-s non luxembourgeois, le 7 juin prochain ;

– soulignent la grande ouverture en direction d’une citoyenneté de résidence dans toute l’Europe que constituerait une victoire du OUI au Luxembourg.

Communiqué par déi Lénk, Izquierda Unida-Luxembourg, Partido Comunista de España-Luxembourg, Rifondazione Comunista-Luxembourg et Syriza-Luxembourg

déi Lénk: Ermutigung, aber…

 Das gute Wahlresultat (von 3,4% auf 5,8%) ermutigt uns in unserem Engagement für eine demokratische, sozial gerechte und ökologisch tragbare Politik. Das Gesamtresultat dieser Europawahlen ist weniger erfreulich. Zwar ist das Wahlresultat der CSV mitnichten „historisch“, wie ihre Spitzenkandidatin behauptet hat. Mit ihren 37% ist sie wieder genau auf dem Niveau von 2004. Auch wenn man nationale und europäische Wahlen nicht ohne Weiteres vergleichen kann, sieht das Resultat nicht nach einer großen Zustimmung zur Politik der jetzigen Regierungsparteien aus: im Vergleich zu 2013 sacken sie von 48% auf 41% zurück.

Die luxemburgische Linke, im weiten Sinn des Wortes, geht geschwächt aus diesen Wahlen hervor, mit nur 34% (LSAP, Gréng, KPL, déi Lénk). Hauptursache ist der dramatische Einbruch der LSAP (von 19% 2009 auf 11%), den déi Lénk nur zu einem kleinen Teil auffangen konnte. Der Spitzenkandidatin die Niederlage anzulasten, wie es jetzt versucht wird, ist menschlich unappetitlich und politisch fragwürdig. Es geht um die politische Orientierung der Partei in den letzten Jahren. Sie wird nicht mehr empfunden als Interessenvertreterin der Lohnabhängigen.

Auch der Widerspruch zwischen dem Versprechen des großen „Aufbruchs“ im Herbst und der Fortsetzung der Wirtschafts- und Sozialpolitik der CSV stellt die Glaubwürdigkeit der LSAP in Frage.

Eine Wende im Kräfteverhältnis ist nur möglich, wenn die LSAP ihre politische Strategie ändert, und wenn die sozialen, demokratischen, ökologischen Bewegungen in der Zivilgesellschaft stärker und einheitlicher werden. Das gilt für Europa ebenso wie für jedes einzelne Land.

Die Europäische Linke hat zwar zugelegt, aber weniger als erhofft, und nicht genug, um auf der parlamentarischen Ebene den Bruch mit der neoliberalen Orientierung der EU durchzusetzen. Andrerseits ist der Durchbruch der reaktionären, fremden- und menschenfeindlichen Strömungen in Europa beängstigend. Dafür gibt es wohl mehr als eine Ursache. Die despotische Austeritätspolitik, die die Sorgen und Ängste der Menschen offensichtlich nicht zur Kenntnis nimmt, hat das Aufkommen und die Resonanz solcher Strömungen sicher gefördert. Die soziale Regression der Austeritätspolitik geht einher mit einer politischen und kulturellen Regression, die in den reaktionären Wendungen ihren Ausdruck findet. Auch das ist ein Grund, mit der bisherigen neoliberalen Politik zu brechen und Europa neu aufzubauen: mit den Menschen, nicht gegen sie!

Wir beglückwünschen ausdrücklich das gute Ergebnis der griechischen Syriza und des Kandidaten der europäischen Linken, Alexis Tsipras. Umso mehr verurteilen wir die Gleichsetzung der Syriza als „europafeindliche Partei“ (glatte Unwahrheit) etwa mit der französischen Front national. Erneut wird versucht, die notwendige Debatte um die Zukunft der EU zu ersticken, indem fortschrittliche Strömungen mit den Rechtsextremisten in einen Topf geworfen werden. Wir werden uns zu wehren wissen!  

Question parlementaire concernant la non-admission aux élections européennes

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre à Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères, à Monsieur le Ministre de l’Intérieur, ainsi qu’à Monsieur le Ministre de la Justice, la question parlementaire suivante:

L’article 9 de la loi électorale modifiée du 18 février 2013 prévoit que lorsque le Gouvernement luxembourgeois est informé par un autre État membre de l’Union européenne qu’un ressortissant de ce dernier, qui figure sur la liste électorale pour les élections au Parlement européen, ou qu’un ressortissant luxembourgeois, qui figure sur la liste visée par la présente loi, est également inscrit dans cet État comme électeur pour les élections au Parlement européen, il transmet cette information au collège des bourgmestre et échevins de la commune concernée qui en fait mention sur les listes électorales. La loi prévoit que ces personnes ne sont pas admises au Grand-Duché de Luxembourg au vote pour les élections au Parlement européen. Cette disposition semble d’ailleurs être difficilement compatible avec l’article 8 de la même loi qui ne prévoit pas, pour les ressortissants de l’Union européenne, une radiation des listes électorales de leur pays d’origine au moment de leur inscription, mais exige uniquement d’eux une déclaration qu’ils n’exerceront leur droit de vote pour les élections au Parlement européen que dans le Grand-Duché de Luxembourg, sous réserve de pénalités attachées à une fausse déclaration.

Dans ce contexte, il me revient qu’un nombre significatif d’électeurs ont eu l’information de leur non-admission au vote du 25 mai 2014. Parmi ces électeurs privés de droit de vote figurent des Luxembourgeois qui ont effectué il y a des années leurs études à l’étranger ou qui ont résidé à un moment donné à l’étranger, et qui s’étaient inscrits à ce moment sur les listes électorales. Pour certains d’entre eux, celte inscription remonte à plus d’une décennie et ces électeurs ne pensaient même plus figurer sur des listes électorales étrangères.

11 me revient également que des électeurs résidant dans la ville de Luxembourg ont été informés de leur radiation par un courrier qu’ils ont reçu le 23 mai 2014, c’est-à-dire deux jours avant les élections, et cela après avoir reçu auparavant une convocation pour ces mêmes élections. La date tardive de la notification de leur radiation ne permettait pas aux personnes concernées de prendre position ou de contester la décision les visant.

Dans ce contexte, j’aimerais savoir de Messieurs les Ministres;

– Combien d’électeurs, de quelle nationalité, ont-ils été informés de leur privation de droit de vote pour les élections européennes du 25 mai 2014 ?

– A quelle date, le Ministère des affaires étrangères a-t-il transmis les listes des électeurs à refuser aux communes concernées?

– Combien d’électeurs ont-ils été effectivement informés par ces dernières de leur privation de droit de vote ?

– Combien d’électeurs ayant reçu leur convocation au préalable se sont-ils néanmoins présentés aux bureaux de vote ? Combien de ceux-ci ont-ils été finalement admis au vote, notamment sur leur déclaration d’exercer leur droit de vote uniquement au Luxembourg ?

– Estimez-vous que les droits des électeurs concernés ont été respectés dans le cas d’une notification très tardive, ne leur permettant pas de prendre position ou de contester la décision les visant ?

Le Gouvernement envisage-t-il une réforme de la loi électorale pour éviter qu’à l’avenir des électeurs se voient indûment privés de leur droit de vote ?

En vous remerciant d’avance, Monsieur le Président, ainsi que Messieurs les Ministres, Je vous prie de bien vouloir accepter l’expression de ma parfaite considération.

Serge Urbany

Député

-> Réponse

Europawahlen

Das gute Wahlresultat (von 3,4% auf 5,8%) ermutigt uns in unserem Engagement für eine demokratische, sozial gerechte und ökologisch tragbare Politik. Das Gesamtresultat dieser Europawahlen ist weniger erfreulich. Zwar ist das Wahlresultat der CSV mitnichten „historisch“, wie ihre Spitzenkandidatin behauptet hat. Mit ihren 37% ist sie wieder genau auf dem Niveau von 2004. Auch wenn man nationale und europäische Wahlen nicht ohne Weiteres vergleichen kann, sieht das Resultat nicht nach einer großen Zustimmung zur Politik der jetzigen Regierungsparteien aus: im Vergleich zu 2013 sacken sie von 48% auf 41% zurück.

Die luxemburgische Linke, im weiten Sinn des Wortes, geht geschwächt aus diesen Wahlen hervor, mit nur 34% (LSAP, Gréng, KPL, déi Lénk). Hauptursache ist der dramatische Einbruch der LSAP (von 19% 2009 auf 11%), den déi Lénk nur zu einem kleinen Teil auffangen konnte. Der Spitzenkandidatin die Niederlage anzulasten, wie es jetzt versucht wird, ist menschlich unappetitlich und politisch fragwürdig. Es geht um die politische Orientierung der Partei in den letzten Jahren. Sie wird nicht mehr empfunden als Interessenvertreterin der Lohnabhängigen.

Auch der Widerspruch zwischen dem Versprechen des großen „Aufbruchs“ im Herbst und der Fortsetzung der Wirtschafts- und Sozialpolitik der CSV stellt die Glaubwürdigkeit der LSAP in Frage.

Eine Wende im Kräfteverhältnis ist nur möglich, wenn die LSAP ihre politische Strategie ändert, und wenn die sozialen, demokratischen, ökologischen Bewegungen in der Zivilgesellschaft stärker und einheitlicher werden. Das gilt für Europa ebenso wie für jedes einzelne Land.

Die Europäische Linke hat zwar zugelegt, aber weniger als erhofft, und nicht genug, um auf der parlamentarischen Ebene den Bruch mit der neoliberalen Orientierung der EU durchzusetzen. Andrerseits ist der Durchbruch der reaktionären, fremden- und menschenfeindlichen Strömungen in Europa beängstigend. Dafür gibt es wohl mehr als eine Ursache. Die despotische Austeritätspolitik, die die Sorgen und Ängste der Menschen offensichtlich nicht zur Kenntnis nimmt, hat das Aufkommen und die Resonanz solcher Strömungen sicher gefördert. Die soziale Regression der Austeritätspolitik geht einher mit einer politischen und kulturellen Regression, die in den

reaktionären Wendungen ihren Ausdruck findet. Auch das ist ein Grund, mit der bisherigen neoliberalen Politik zu brechen und Europa neu aufzubauen: mit den Menschen, nicht gegen sie!

Wir beglückwünschen ausdrücklich das gute Ergebnis der griechischen Syriza und des Kandidaten der europäischen Linken, Alexis Tsipras. Umso mehr verurteilen wir die Gleichsetzung der Syriza als „europafeindliche Partei“ (glatte Unwahrheit) etwa mit der französischen Front national. Erneut wird versucht, die notwendige Debatte um die Zukunft der EU zu ersticken, indem fortschrittliche Strömungen mit den Rechtsextremisten in einen Topf geworfen werden. Wir werden uns zu wehren wissen!  

Elections européennes: Conférence de presse commune du Front de Gauche (F), du Mouvement de Gauche (B) et de déi Lénk (L)

Ce mardi 20 mai a eu lieu une conférence de presse commune du Front de Gauche (F), du Mouvement de Gauche (B) et de déi Lénk au Pôle Européen de Développement à Aubange en Belgique. Les représentants des trois partis sont intervenus sur l’enjeu des élections européennes de ce dimanche 25 mai, sur les négociations sur TTIP et ont également creusé la question de la coopération transfrontalière, notamment en matière de mobilité, de services hospitaliers et de développement économique dans la région.

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