Am Virfeld vun der COP30: D’Regierung mécht am Dossier Klimaschutz näischt!

De Mëttwoch den 29. Oktober huet an der Chamber, op Initiativ vun déi Lénk, eng Debatt stattfonnt iwwer d’COP30 Zu Belém a Brasilien. Dës Debatt war absolutt néideg well Klimapolitik fir déi schwaarz-blo Regierung keng Prioritéit ass, fir et léif ze soen. D’Zuele sinn alarméierend, d’Naturkatastrophen heefen sech, all d’Indicateure weisen an déi falsch Richtung.

déi Lénk hunn zwou Motiounen deposéiert:

  • déi éischt huet ënnert anerem eng Erhéijung vun der Lëtzebuerger Contributioun am Kampf géint de Klimawandel gefuerdert;
  • déi zweet huet gefuerdert datt d’Regierung sech verstäerkt géint Deforestatioun asetzt.

D’LSAP an déi Gréng hunn eis Motioune matgedroen, d’Regierung huet se alle béid verworf.


À l’approche de la COP30 : le gouvernement ne fait rien en matière de protection du climat !

Le mercredi 29 octobre, un débat a eu lieu à la Chambre des députés, à l’initiative de déi Lénk, sur la COP30 qui se tiendra à Belém, au Brésil.
Ce débat était absolument nécessaire, car la politique climatique n’est clairement pas une priorité pour le gouvernement noir-bleu — pour le dire gentiment.
Les chiffres sont alarmants, les catastrophes naturelles se multiplient, et tous les indicateurs pointent dans la mauvaise direction.

déi Lénk ont déposé deux motions :

  • La première demandait, entre autres, une augmentation de la contribution du Luxembourg à la lutte contre le changement climatique.
  • La seconde exigeait que le gouvernement renforce son engagement contre la déforestation.

Le LSAP et les Verts ont soutenu nos motions, mais le gouvernement les a toutes deux rejetées.

Question parlementaire à propos de la revalorisation de la carrière des pompiers professionnels.

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous vous prions de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le ministre des Affaires intérieures.

Depuis plusieurs années, le CGDIS est confronté à une pénurie de pompiers, tant volontaires que professionnels. Bien que les rapports annuels récents du CGDIS fassent état d’une légère augmentation des effectifs — passant de 649 à 676 pompiers professionnels et de 6 789 à 6 974 pompiers volontaires entre 2023 et 2024 — force est de constater que ces chiffres demeurent insuffisants pour répondre aux missions et aux défis toujours plus nombreux et complexes auxquels le service est confronté. De plus, les départs à la retraite prévus d’un nombre important de pompiers professionnels au cours des prochaines années risquent d’aggraver encore cette pénurie.

Dans ce contexte, il convient de relever que la carrière de pompier semble aujourd’hui moins attractive que d’autres carrières comparables, notamment celle au sein de la Police grand-ducale. Cette dernière parvient à recruter de nombreux candidats, en partie grâce à l’accès au groupe de traitement B1 pour les policiers de terrain. Les pompiers, en revanche, restent bloqués dans la carrière C1, les groupes de traitement B et A étant réservés au personnel administratif et aux officiers.

Au vu de ce qui précède, je prie Monsieur le Ministre de bien vouloir répondre aux questions suivantes :

  1. Quel est le besoin estimé en effectifs afin de résorber la pénurie actuelle de pompiers au sein du CGDIS ?
  2. Comment Monsieur le Ministre évalue-t-il le sous-effectif des pompiers professionnels du CGDIS ?
  3. Quelle est la répartition par âge au sein du corps des pompiers professionnels ? Combien de pompiers devraient partir à la retraite d’ici cinq ans, et combien d’ici dix ans ?
  4. Combien de postes administratifs sont actuellement occupés, par le biais de la mobilité interne, par des pompiers, contribuant ainsi à accentuer le déficit d’effectifs opérationnels ?
  5. Quelles sont les raisons pour lesquelles la carrière des pompiers professionnels n’a, jusqu’à présent, pas fait l’objet d’une revalorisation ?
  6. Monsieur le Ministre prévoit-il de revaloriser la carrière des pompiers professionnels, notamment en leur permettant d’accéder au groupe de traitement B1 ?
  7. Quelles autres mesures Monsieur le Ministre compte-t-il mettre en œuvre afin de rendre le métier de pompier professionnel plus attractif ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

Marc Baum                                                    
Député

Question parlementaire relative à la régularisation des plaques d’immatriculation et à la réglementation des combinaisons de lettres et de chiffres autorisées

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, j’ai l’honneur d’adresser la question parlementaire suivante à Madame la Ministre de la Mobilité et des Travaux publics.

Le Code de la route ainsi que divers textes réglementaires et ministériels fixent les conditions d’approbation et d’utilisation des plaques d’immatriculation. Toutefois, ces dispositions ne précisent pas de manière exhaustive les combinaisons de lettres et de chiffres pouvant être considérées comme contraires aux bonnes mœurs ou renvoyant à des organisations ou à des personnes reconnues responsables de crimes contre l’humanité.

À ce jour, la Société Nationale de Circulation Automobile (SNCA) publie sur son site internet une liste limitée de combinaisons interdites (AA, CD, HJ, KK, KZ, PD, SA, SS, WC, ZZ), ainsi que certaines combinaisons susceptibles d’induire une confusion (par exemple I/1 ou O/0).

Or, dans un article paru dans L’essentiel du 13 mai 2025, il est relevé que certains pays voisins interdisent explicitement les combinaisons faisant référence à des organisations ou à des personnes reconnues responsables de crimes contre l’humanité, ainsi qu’à des partis politiques.

Par ailleurs, l’accord de coalition 2023–2028 entre la CSV et la DP prévoit que « le Gouvernement permettra aux propriétaires de véhicules de personnaliser leurs plaques d’immatriculation moyennant une redevance, à l’instar de ce qui se fait déjà en Belgique ». Dans le même sens, Madame la Ministre a annoncé, dans un article publié sur infos.rtl.lu le 25 décembre 2024, la préparation d’un projet de loi visant à introduire des plaques d’immatriculation sans format préétabli. Cependant, aucun détail n’a encore été communiqué concernant les règles d’encadrement ni quant aux modalités pratiques et financières envisagées.

Dans ce contexte, je souhaiterais poser les questions suivantes à Madame la Ministre :

  1. Comment la SNCA évalue-t-elle la pertinence des interdictions actuellement en vigueur relatives aux combinaisons de lettres et de chiffres ?
  1. Existe-t-il un comité ministériel, une instance éthique ou tout autre organe consultatif chargé de statuer sur les combinaisons autorisées ou interdites en matière de plaques d’immatriculation ?
  1. Pour quelle raison la liste actuelle des interdictions ne prend-elle pas en compte les combinaisons faisant référence à des organisations ou à des personnes reconnues responsables de crimes contre l’humanité ?
  1.  Dans le cadre du futur projet de loi relatif à la libéralisation des plaques d’immatriculation, quelles garanties seront mises en place afin d’éviter l’attribution de combinaisons faisant référence à des organisations ou à des personnes reconnues responsables de crimes contre l’humanité, ainsi qu’à des partis politiques ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de nos sentiments respectueux,

David Wagner Député

Pressekonferenz fir d’politesch Rentrée: Alternative fir méi sozial Gerechtegkeet.

Ee Joer schlecht Entscheedungen an eng Serie vu Kommunikatiounspannen hunn d’Regierung vu Luc Frieden politesch entlarvt. Si hëlt Entscheedungen zu Laaschte vun de schaffende Leit, weist autoritär Zich a versteet net, firwat d’Leit sech dogéint wieren. Ob bei de Kollektivverträg, den Aarbechtszäiten, dem Gefuddels beim Mindestloun oder der Rentereform – dës Politik huet dat Vertrauen zerstéiert, dat si versprach hat opzebauen. An den Ëmfroe fält d’CSV, an dat ass kee Wonner.

Am Géigesaz dozou stinn déi Lénk mat klorer Haltung a konsequenter Aarbecht un der Säit vun deene Leit, déi vun dëser Regierung attackéiert ginn. Mir gewanne Vertrauen, well mir net nëmme schwätzen, mee handelen – an dat mat Perspektiv a Konsequenz. Ob bei de Pensiounen, dem Recht op Ofdreiwung oder der Unerkennung vum palästinensesche Staat: mir hu politesch Akzenter gesat, déi d’Regierung zu Reaktioun gezwongen hunn. déi Lénk droen dozou bäi, d’politesch Agenda ze bestëmmen.

Gläichzäiteg wiisst eis Beweegung: vill nei Membere kommen dobäi, virun allem jonk Leit, déi sech engagéieren. An op der Strooss, bei de Maniffen a bei gewerkschaftleche Mobiliséierungen ass déi Lénk staark vertrueden. Dëse Schwong huele mir mat an dat neit politescht Joer.

D’Ofdreiwen duerch d’Verfassung schützen.

Am Mee 2024 hate mir eis Propos d’Recht op Ofdreiwung an der Verfassung ze verankeren deposéiert. No ville positiven Avisen an och eng gréng Luucht vum Staatsrot, huet sech an der zoustänneger Kommissioun ee Kompromëss erausgeschielt. Et gëtt net méi vu Recht, mäi vu Fräiheet geschwat. Al d’Parteie bis op d’ADR droen dat mat an esou wäert an noer Zukunft duerch eis Initiativ dozou kommen dass d’Ofdreiwen duerch d’Verfassung geschützt gëtt.

Palästina: de Genozid muss gestoppt ginn

D’Katastroph a Gaza weist, wat geschitt, wann d’Militariséierung zur Normalitéit gëtt: Gewalt an Zerstéierung ouni Limitten. Mir fuerderen, datt de Genozid a Gaza gestoppt gëtt an d’Relatiounen zum Staat Israel iwwerduecht ginn. D’Unerkennung vum palästinensesche Staat war längst iwwerfälleg – mir hunn dat schonn 2014 an der Chamber gefuerdert. déi Lénk hält den Drock héich: mir hunn eng Aktualitéitsstonn zu Sanktiounen ugefrot a bleiwen an der Mobiliséierung aktiv.

Logement: d’Locataire stäerken.

D’Regierung war ugetrueden fir d’Logementskris ze léisen – mee näischt ass geschitt. De Bausecteur verléiert Personal, d’Präisser bleiwen onbezuelbar an d’Regierung hält um falsche Glawe fest, de Marché géif sech selwer reguléieren. Kee Loyersdeckel, keng Steier op Spekulatioun, mee Projeten, déi d’Privatinteresse stäerken amplaz d’Allgemengwuel.
déi Lénk huet hei eng kloer Alternativ: e Loyersdeckel, eng ëffentlech Baufirma an eng däitlech Stäerkung vun de Rechter vun de Locatairen. Wunnen ass e Mënscherecht – kee Profittgeschäft.

Den ëffentlech Pensiounssystem stäerken.

Wat d’Regierung als „Reform“ vum ëffentleche Pensiounssystem presentéiert, ass eng reegelrecht Attack op déi Lounofhängeg. Ideologesch Verblendung an Arroganz hunn eng seriö Diskussioun onméiglech gemaach. déi Lénk huet eng sozial gerecht Alternativ virgeluecht, déi d’Renten op 30 Joer ofséchert, déi keng Verschlechterung bedeit an déi d’Situatioun vun de ville Rentner mat Mindestpensioun däitlech verbessere géing.

Keen Cent méi an d’Oprëschtung.

Mir deelen d’Suerge vu ville Leit iwwer d’Kricher a Konflikter weltwäit. Mee d’Äntwert op dës Geforen ass net eng nei Oprëschtungsspiral, déi Suen ofzitt, déi mir fir Logement, Klima a sozial Gerechtegkeet brauchen. déi Lénk seet kloer: kee Cent méi fir Militariséierung, esou laang d’Leit hei am Land sech hir Wunneng net méi leeschte kënnen.

déi Lénk geet gestäerkt an dat neit politescht Joer – mat klorem Programm, mat Energie, a mat der Iwwerzeegung, datt eng aner Politik méiglech ass: sozial, gerecht a konsequent.


Des alternatives pour plus de justice sociale.

Un an de mauvaises décisions et une série de maladresses de communication ont politiquement démasqué le gouvernement de Luc Frieden. Ce gouvernement prend des décisions au détriment des travailleurs et travailleuses, adopte des tendances autoritaires et ne comprend pas pourquoi la population se soulève contre sa politique. Qu’il s’agisse des conventions collectives, du temps de travail, des tours de passe-passe autour du salaire minimum ou de la réforme des retraites – cette politique a détruit la confiance qu’elle prétendait restaurer. La chute du CSV dans les sondages n’a donc rien d’étonnant.

À l’inverse, déi Lénk défend une ligne claire et un travail cohérent aux côtés de celles et ceux qui subissent les attaques de ce gouvernement. Nous gagnons la confiance des gens, car nous ne faisons pas que parler, nous agissons, avec cohérence et vision. Que ce soit pour les retraites, le droit à l’avortement ou la reconnaissance de l’État palestinien, déi Lénk a imposé des jalons politiques qui ont forcé le gouvernement à réagir. Notre travail contribue à définir l’agenda politique du pays.

Dans le même temps, notre mouvement grandit : de nombreux nouveaux membres nous rejoignent, notamment de jeunes militant·es. Dans la rue, lors des manifestations et des mobilisations syndicales, déi Lénk est fortement représenté. Nous emportons cette dynamique positive avec nous dans la nouvelle année politique.

Protéger le droit à l’avortement dans la Constitution.

En mai 2024, déi Lénk a déposé sa proposition visant à inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution. Après de nombreux avis positifs et le feu vert du Conseil d’État, un compromis s’est dégagé au sein de la commission compétente : on ne parle plus de « droit », mais de « liberté ». Toutes les formations politiques, à l’exception de l’ADR, soutiennent cette approche. Ainsi, grâce à notre initiative, la liberté d’avorter sera prochainement protégée par la Constitution.

Palestine : le génocide doit cesser.

La catastrophe à Gaza montre les conséquences d’une militarisation devenue la norme : violence et destruction sans limites. Nous exigeons que le génocide à Gaza cesse immédiatement et que les relations avec l’État d’Israël soient réévaluées. La reconnaissance de l’État palestinien était depuis longtemps nécessaire – nous l’avions déjà demandée en 2014 à la Chambre. déi Lénk maintient la pression : nous avons demandé une interpellation consacrée à des sanctions et restons actifs dans la mobilisation pour la paix et la justice.

Renforcer les droits des locataires.

Le gouvernement s’était engagé à résoudre la crise du logement, mais rien n’a été fait.
Le secteur de la construction perd du personnel, les prix restent inaccessibles et le gouvernement s’accroche à l’illusion que le marché se régulera de lui-même. Aucun plafonnement des loyers, aucune taxe sur la spéculation, mais des projets qui favorisent les intérêts privés au détriment du bien commun. déi Lénk propose une alternative claire : un plafonnement des loyers, une entreprise publique de construction et un renforcement des droits des locataires. Le logement est un droit, pas une marchandise.

Renforcer le système public de retraite.

Ce que le gouvernement présente comme une « réforme » du système public de retraite est en réalité une attaque directe contre les salarié·es. L’idéologie et l’arrogance empêchent toute discussion sérieuse. déi Lénk a présenté une alternative socialement juste, garantissant le financement des retraites pour les 30 prochaines années, sans dégradation des conditions actuelles, et améliorant la situation des retraité·es percevant une pension minimale.

Pas un centime de plus pour la militarisation.

Nous partageons les inquiétudes de nombreuses personnes face aux guerres et aux conflits à travers le monde. Mais la réponse à ces menaces ne peut être une nouvelle spirale d’armement, qui détourne des moyens nécessaires au logement, au climat et à la justice sociale. déi Lénk le dit clairement : pas un centime de plus pour la militarisation, tant que la population de ce pays n’a plus les moyens de se loger dignement.

déi Lénk aborde cette nouvelle année politique renforcée : avec un programme clair, de l’énergie, et la conviction qu’une autre politique est possible — sociale, juste et cohérente.

Question parlementaire urgente relative à l’enlèvement par Israël d’une ressortissante luxembourgeoise

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 81 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et du Commerce extérieur dont je requiers l’urgence.

Dans la nuit du 1 au 2 octobre, des membres de la flotille humanitaire Global Sumud et Thousand Madleens en route pour Gaza ont été arraisonnés dans les eaux internationales par la marine israélienne. Parmi les personnes arrêtées se trouve une ressortissante luxembourgeoise. Selon un communiqué, le gouvernement luxembourgeois a déjà fait part de son inquiétude et a appelé les autorités israéliennes à respecter les droits consulaires de la ressortissante.

Entretemps, des déclarations inquiétantes ont été faites par le ministre israélien de la Sécurité, Itamar Ben-Gvir, qui souhaite que les « prisonniers » des flotille soient traités comme des « terroristes » et restent incarcérés pendant plusieurs mois.

Partant, je voudrais poser la questions suivante à Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et du Commerce extérieur :

  • Monsieur le Ministre a-t-il reçu confirmation d’un tel traitement de la ressortissante luxembourgeoise ?
  • Dans l’affirmative, Monsieur le Ministre a-t-il exigé des autorités israéliennes la libération et le rapatriement immédiat de la ressortissante luxembourgeoise ?
  • Quelles démarches Monsieur le Ministre entend-il entreprendre afin d’assurer que la ressortissante luxembourgeoise puisse retourner au Luxembourg dans les meilleurs délais ?
  • Quelles sanctions éventuelles Monsieur le Ministre envisage-t-il de prendre envers cet acte dans l’éventualité d’une absence de coopération du gouvernement israélien ?

Avec mes salutations respectueuses,+

David Wagner

Député

Question parlementaire sur les résidences destinées aux étudiants.

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le ministre de l’Enfance, de la Jeunesse et de l’Education, et du Logement ainsi qu’à Madame la ministre de la Recherche et de l’Enseignement supérieur.

Des étudiants logés dans le bâtiment Galileo à Belval ont fait état à la presse des conditions dégradantes dans lesquelles ils se retrouvent : moisissure, coupures d’électricité, inondations, manque d’eau chaude et humidité sont parmi les problèmes récurrents. L’université de Luxembourg a expliqué ne pas être responsable pour ce bâtiment : il est géré par des entreprises privées. Le partage des responsabilités ne serait pas toujours clair entre les deux entreprises qui gèrent le bâtiment.

Partant, j’aimerais obtenir les informations suivantes.

  1. Quel pourcentage des résidences destinées aux étudiants de l’université du Luxembourg est géré par des entreprises privées, et quel pourcentage par des entités publiques ?
  2. Quelle entité publique contrôle si les gestionnaires privés des bâtiments pour étudiants assurent un environnement durablement salubre à ces derniers ?
  3. Au cas où les gestionnaires privés desdits bâtiments ne respecteraient pas leurs obligations contractuelles en matière de salubrité, quelles en seraient les conséquences juridiques ou autres ?
  4. Est-ce le Fonds Belval qui a accordé leurs contrats aux deux gestionnaires responsables du bâtiment Galileo ? Dans l’affirmative, quels sont les moyens d’action du Fonds Belval pour vérifier si ces deux derniers respectent leurs obligations en matière de salubrité ? Dans la négative, avec qui les deux gestionnaires ont-ils passé un contrat ?
  5. Monsieur le ministre ou Madame la ministre comptent-ils faire quelque chose pour améliorer les conditions de vie des étudiants du bâtiment Galileo ?
  6. De façon générale, comment se positionnent-ils par rapport à l’affaire ?

Avec mes salutations respectueuses,

David Wagner

Député

Question parlementaire relative à une entreprise luxembourgeoise active dans les Territoires palestiniens occupés

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je voudrais poser la question parlementaire suivante à Monsieur le ministre des Affaires étrangères.

Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a récemment mis à jour sa liste des sociétés liées au développement des colonies israéliennes, considérées comme illégales par le droit international. Une entreprise luxembourgeoise continue à figurer sur cette liste.

Dans sa réponse à la question parlementaire n°1245 des députés Franz Fayot et Yves Cruchten datant du 28 octobre 2024, Monsieur le ministre des Affaires étrangères a indiqué avoir contacté l’entreprise en question par courrier « exprimant ses préoccupations quant aux activités de l’entreprise dans le Territoire palestinien occupé et rappelant ses obligations en vertu des principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme ». Monsieur le ministre avait également expliqué dans cette réponse que le ministère assurait le suivi de cette lettre et qu’il continuerait à suivre de près les évolutions en la matière.

Rappelons à cet endroit que les relations commerciales et les investissements vers les Territoires palestiniens occupés sont explicitement interdits par la Cour internationale de justice.

Partant, je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le ministre :

1) Quelles suites ont été données à la lettre mentionnée plus haut et quelles évolutions ont pu être constatées dans ce dossier depuis octobre 2024 ?

2) Quelle est la réaction de Monsieur le ministre face au constat que ladite entreprise continue à figurer sur la liste de l’ONU ? Monsieur le ministre est-il d’accord pour dire que cette situation est inacceptable ?

3) Quelles mesures le gouvernement entend-il entreprendre afin de faire en sorte qu’aucune société luxembourgeoise ne figure sur la liste de l’ONU lors de la prochaine mise à jour ?

Avec mes salutations respectueuses,

David Wagner

Député

Question parlementaire portant sur les mineurs signalés comme disparus.

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous vous prions de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Madame la Ministre de la Justice, Monsieur le Ministre de l’Enfance, de la Jeunesse et de l’Education et à Monsieur le Ministre des Affaires intérieures.

Dans un document relatif à un projet de loi en cours, les autorités judiciaires autrices dudit document citent les chiffres suivants, tous à propos du nombre de mineurs signalés comme disparus au Luxembourg chaque année :

« Entre 2019 et 2023, les chiffres comptabilisés au Parquet de Diekirchsont passés de 165 à 365 (une augmentation de près de 121% sur 4 années).

Pour la même période au Parquet de Luxembourg, c’est-à-dire entre 2019 et 2023, les mineurs signalés comme disparus sont passés de 318 à 871 (une augmentation de près de 173% sur 4 années). »

Dès lors, nous aimerions vous poser les questions suivantes.

  1. Existe-t-il un comité, groupe de travail, responsable ou une entité quelconque au sein de l’un de vos ministères qui a comme tâche d’analyser et de découvrir les causes de cette augmentation abrupte en vue de l’endiguer et de commencer à œuvrer à sa baisse ?
  2. Dans l’affirmative, quel est la date limite de cette analyse et pourrait-on déjà en connaître certains résultats ou analyses préliminaires ?
  3. Dans la négative, que comptent faire Messieurs les ministres et Madame la ministre pour limiter à l’avenir le nombre de mineurs signalés comme disparus ?
  4. Pourrions-nous obtenir une ventilation du nombre de mineurs signalés comme disparus entre 2016 et 2024 selon l’année de leur disparition, leur catégorie d’âge, leur sexe, leur situation familiale (domiciliés auprès de leur famille d’origine, chez une famille d’accueil, ou placés en institution), leur inscription scolaire (inscrits ou pas) et leur statut juridique (résident, citoyen, DPI) ?
  5. Y a-t-il une hausse comparable dans nos pays voisins ?
  6. Pourriez-vous détailler la politique de prévention et la politique de lutte contre ce phénomène qui vous semblent les plus indiquées ?

Avec nos salutations respectueuses,

Marc Baum et David Wagner

Députés

Question parlementaire relative à l’évolution de l’artificialisation des sols.

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le ministre du Logement et de l’Aménagement du territoire.

Le Programme directeur de l’aménagement du territoire (PDAT), arrêté en juin 2023 par le gouvernement réuni en conseil, a pour objectif d’orienter le développement du territoire national au cours des trente prochaines années. À ce titre, il fixe trois objectifs politiques contribuant à la réalisation de la neutralité climatique et énergétique d’ici 2050.

L’un de ces objectifs majeurs consiste à réduire l’artificialisation des sols en deux étapes :

  • dans un premier temps, en limitant l’artificialisation moyenne à 0,25 hectare par jour d’ici 2035 (contre 0,46 hectare par jour entre 2007 et 2018),
  • puis en atteignant une artificialisation nette zéro en 2050.

Cet objectif est décliné aux niveaux communal et intercommunal, avec la définition de seuils théoriques maximaux d’artificialisation par espace régional.

Le PDAT prévoit également la mise en place de plusieurs indicateurs destinés à suivre régulièrement et de manière exhaustive l’évolution de l’artificialisation des sols. Outre l’indicateur principal portant sur l’artificialisation, il est proposé d’introduire des indicateurs complémentaires relatifs à l’imperméabilisation des sols artificialisés, l’utilisation des sols, ainsi qu’à la densité humaine sur les surfaces artificialisées et imperméabilisées.

Étant donné que les données les plus récentes utilisées pour l’élaboration du PDAT remontent à 2018, et que l’atteinte des objectifs fixés pour 2035 et 2050 nécessite une collecte, un suivi et une évaluation rigoureux de nombreuses données, je souhaiterais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

  1. Monsieur le Ministre peut-il me fournir les chiffres les plus récents sur l’artificialisation des sols ainsi que l’évolution de cette dernière depuis 2018 ?
  2. Monsieur le Ministre peut-il également me fournir la ventilation par espace d’action (régional/intercommunal) de l’artificialisation des sols telle que prévue sur la page 52 du PDAT ?
  3. Le gouvernement poursuit-il les objectifs en matière de réduction de l’artificialisation définis dans le PDAT à savoir une réduction de l’artificialisation moyenne à 0,25 hectare par jour d’ici 2035 respectivement une artificialisation nette zéro d’ici 2050 ?
  4. Dans l’affirmative, par quelles mesures ces objectifs seront-ils réalisés ? Quel est l’état d’avancement de la mise en oeuvre des ces mesures ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux,

David Wagner
Député

Question parlementaire relative à l’épuisement professionnel.

Monsieur le Président,

Depuis le début de l’année 2024, le nombre de personnes qui consultent le service psychosocial (SPS) de la Fonction publique et qui déclarent elles-mêmes un épuisement professionnel (sans qu’un tel constat soit validé par un médecin ou un psychiatre) est intégré dans les statistiques de ce service. 

Dès lors, je souhaiterais savoir à combien s’élève ce chiffre pour l’année 2024, même s’il n’y a pas encore de possibilité de comparer à ceux d’autres années.

J’aimerais également obtenir une ventilation de ce chiffre selon l’administration où travaillent les personnes concernées ainsi que le nombre total de personnes qui ont consulté le SPS pendant l’année 2024.

Avec mes salutations respectueuses,

David Wagner

Député

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