Question parlementaire sur le centre national pour victimes de violences.

M. le Président,

Le Centre national pour victimes de violences a été inauguré le 28 avril 2025, après que sa création a été annoncée l’été dernier. Comme le Centre a la vocation de fonctionner comme lieu d’accueil holistique pour des victimes de violences et qu’à l’inauguration on a annoncé qu’il fonctionnerait encore quelque temps avec des moyens et des heures réduits, je voudrais poser les questions suivantes :

  1. Pourriez-vous fournir un relevé (bien sûr anonymisé) du personnel engagé, comprenant leurs formations et leurs affectations ?
  2. Pourriez-vous communiquer quels postes sont encore à pourvoir ?
  3. Quel cahier de charges organise l’accueil des victimes ? Pourriez-vous le fournir ? Si vous ne le pouvez pas parce qu’il n’est pas encore prêt, quand sera-t-il disponible ?
  4. Y a-t-il une date prévue à partir de laquelle le Centre fonctionnera 24h sur 24h, 7 jours sur 7 ? Je pose la question parce que le projet initial le prévoyait et que la plupart des violences ont lieu le soir ou la nuit.
  5. Les personnes DPI et sans-papiers ont-elles le droit d’accéder au Centre sans risque de dénonciation à la police ou de poursuites judiciaires ?
  6. Quelles procédures spécifiques sont en place pour accueillir les victimes mineures, qui tombent sous les lois relatives à la protection de l’enfance ?

Avec mes salutations respectueuses,

Marc Baum

Député

Question parlementaire sur le “housing first”.

Dans l’Accord de Coalition, il est dit que « le Gouvernement s’engage à (…) mettre en place plus de structures « Housing First »  pour lutter contre le sans-abrisme. Dans un communiqué de presse du Ministère du Logement, publié le 20 décembre 2024, on confirme que le concept de Housing First est mis à ce moment-là en œuvre par trois services conventionnés par le Ministère, et début 2025 une question parlementaire fait état des projets en cours de réalisation du ministère.  

Lorsqu’on lit les sections dédiées au Housing First des rapports annuels des trois asbl qui mettent déjà en place ce concept – le Comité nationale de la Défense sociale (CNDS), Hëllef Um Terrain (HUT) [les activités de Caritas ayant été reprises par HUT l’année dernière, j’ai consulté le rapport annuel 2023 de Caritas sur le sujet], et Inter-Actions a.s.b.l. – on remarque que presque rien n’y est dit à propos de l’accompagnement dont bénéficient les sans-abris dans le cadre de ce projet.

Dès lors, je souhaiterais vous poser les questions suivantes :

  1. Ces trois projets (le projet Housing First du service CNDS-Wunnen, le projet Housing First pour femmes de HUT, et le projet Housing First du service Coup de Pouce d’Interactions) réussissent-ils effectivement à redonner une perspective de vie meilleure aux personnes concernées ? De quels chiffres ou données le Ministère dispose-t-il à ce sujet ?
  2. De quel accompagnement (assistants sociaux, psychologues, ADEM…) ont bénéficié les personnes prises en chargé par ces trois projets ? De quel accompagnement bénéficieront les personnes prises en charge par les nouvelles structures ?
  3. Y a-t-il eu des rencontres entre le Ministère du Logement et les trois asbl qui ont déjà mis en œuvre le concept du Housing First afin de tirer des leçons des réussites et/ou des échecs de ces trois projets ? Dans l’affirmative, Monsieur le Ministre peut-il donner un résumé de ces leçons ? Et s’il n’y a pas eu de rencontres, pourrait-il dire pourquoi ?
  4. Y aura-t-il ou bien y a-t-il eu des rencontres entre les trois services qui ont déjà mis en œuvre le concept du Housing First et les centres qui le feront également à l’avenir, afin de partager les connaissances et les compétences acquises pendant la mise en œuvre du concept de Housing First ?
  5. Les personnes sans-abris souffrent souvent de problèmes de santé mentale. Dans les projets qui sont ou qui seront conventionnés par le Ministère, y a-t-il un accompagnement psychiatrique qui est prévu ?

Avec mes salutations respectueuses,

Marc Baum

Député

Palästina unerkennen, an zwar direkt!

D’LSAP, déi Gréng an déi Lénk haten den 10. Juni eng gemeinsam Pressekonferenz gehalen am Virfeld vun enger Debatt an der Chamber iwwer d’Siutuation an der Gazasträif an am Westjordanland. Déi dräi Oppositiounsparteien fuerderen datt d’Lëtzebuerg CSV-DP Regierung endlech Faarf bekennt an sech géint de Genozid an déi rietsradikal israeelesch Regierung ausschwätzt. Déi dräi Parteien hunn och wärend der Debatt am Parlament zesummen eng Motioun deposéiert fir dass d’Regierung Palästina direkt unerkennt an de Grenze vun 1967.

Hei kënnt der déi gemeinsam Pressekonferenz nolauschteren.

Reconnaître la Palestine sans plus tarder!

Le 10 juin 2025, le LSAP, déi Gréng et déi Lénk ont tenu une conférence de presse commune en amont d’un débat à la Chambre sur la situation dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. Les trois partis d’opposition revendiquent que le gouvernement CSV-DP dénonce enfin le génocide en cours à Gaza et dénonce le gouvernement d’extrême droite israélien. Les trois partis ont également déposé une motion commune pour que le gouvernement reconnaisse la Palestine dans les frontières de 1967.

Question parlementaire sur les aides communales.

L’été dernier, vous avez annoncé plusieurs mesures – notamment concernant l’allocation de vie chère – qui ont été mises en place. Dans le communiqué de presse qui résume ces mesures il est écrit : « Dans le but de lutter également contre le non-recours des prestations sociales communales, le Fonds national de solidarité (FNS) communiquera à l’avenir d’office aux communes les données des bénéficiaires de l’allocation de vie chère résidant sur le territoire des communes respectives. De cette manière, les administrations communales auront la possibilité d’introduire également un automatisme de versement des aides communales calquées sur l’allocation de vie chère ».

Partant, je souhaiterais vous poser les questions suivantes :

  1. Combien de communes offrent des allocations communales liées à l’allocation de vie chère (étatique) ?
  2. Quels en sont les montants pour chaque commune ?
  3. Combien de communes ont à ce jour introduit un tel automatisme de versement de leurs propres aides ?
  4. Au cas où certaines des communes qui ont la possibilité d’introduire un tel automatisme ne le mettraient en œuvre, Monsieur le Ministre compte-t-il les y encourager ? Pourquoi ou bien, le cas échéant, pourquoi pas ? Y a-t-il eu des échanges avec le Syvicol sur le sujet ?

Avec mes salutations respectueuses,

Marc Baum

Député

Question parlementaire à propos d’une affaire criminelle récente.

Récemment une affaire judiciaire est venue à l’attention du public : un père pédophile et pédocriminel a été condamné en première instance à 13 années de prison (dont 8 années avec sursis) pour atteinte à la pudeur, exploitation sexuelle d’enfants, productions et distributionde contenus pédopornographiques, et possession de contenus illégaux.

Selon un article de RTL, les enquêtes ont commencé à partir d’une information transmise par Europol le 21 août 2019 : une perquisition du domicile de l’homme concerné a néanmoins seulement eu lieu 9 mois plus tard, le 21 juillet 2020. L’analyse des 10 000 photos trouvées chez le condamné a duré 3 ans, et le 12 juin 2024 l’affaire fut transmise par la Chambre du Conseil à la Chambre criminelle. Le procès eut lieu en février 2025, et la condamnation fut prononcée le 27 mars 2025. Les conseils d’administration des institutions culturelles dont faisait partie le condamné ont exprimé leur choc d’avoir continué à travailler avec lui jusqu’à très récemment, n’ayant pas été informés de sa pédocriminalité, et ce alors qu’ils souhaitent promouvoir et protéger les droits et le bien-être des enfants le plus possible au sein de leurs organisations.

Partant, j’aurais quelques questions pour Madame la Ministre.

  1. Comment se fait-il qu’il y ait eu des délais aussi longs entre le moment de la signalisation par Europol et celui de la perquisition du domicile, ainsi qu’entre le moment de la perquisition – qui avait livré des preuves extrêmement claires sur la culpabilité du condamné – et celui du début du procès ? Le Ministère de la Justice compte-t-il prendre des mesures pour accélérer ces processus à l’avenir ?
  2. D’après mes informations, la fille du prévenu n’a pas été séparée de son père même après la révélation des abus dont elle a été l’objet, et a continué à vivre avec lui alors qu’elle est toujours mineure actuellement. Est-ce vrai et, si c’est le cas, pourriez-vous expliquer pourquoi les instances responsables ont choisi de ne pas la séparer de son père ? Des mesures de protection des victimes mineures sont censées être prises dans ce genre de cas.
  3. Vu le caractère indéniable des preuves subsistant envers le condamné et son propre aveu de culpabilité, a-t-on envisagé à un moment quelconque de le garder en détention provisoire ? Pourriez-vous donner les raisons pour lesquelles cette décision ne fut pas prise ?
  4. Madame la Ministre compte-t-elle de façon générale mettre en œuvre des mesures qui permettraient de mieux lutter contre la pédocriminalité au Luxembourg ?  Le Ministère étudie-t-il des pistes d’amélioration ?
  5. Au cas où on aurait négligé de prendre les mesures de protection dont aurait dû bénéficier la victime mineure, que fera le Ministère pour que ce genre de négligence ne se produise plus à l’avenir ?

Avec mes salutations respectueuses,

Marc Baum

Député

Question parlementaire concernant l’usage pédagogiques des outils numériques.

Monsieur le Président,

Lors de la réunion de la Commission de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse du 20 mai 2025, consacrée à l’utilisation de smartphones et de tablettes au sein de la communauté scolaire, j’avais interrogé Monsieur le Ministre et ses services à propos de la pertinence de l’utilisation de tablettes dans les cours et sur leur plus-value pédagogique.

A ma question portant sur les expertises scientifiques sur lesquelles le Ministère s’appuie afin de justifier l’utilisation des tablettes à des fins pédagogiques, ses représentants ont évoqué les études PISA et, de façon plus imprécise, quelques autres possibilités, alors même que la littérature scientifique à ce sujet fait foison.

Comprenant qu’une réunion de commission parlementaire ne se prête pas idéalement à la fourniture d’informations précises, je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

1) Monsieur le Ministre pourrait-il détailler les études scientifiques sur lesquelles il s’appuie dans sa politique promouvant l’usage pédagogique des outils numériques qui démontrent un lien de causalité entre l’usage pédagogique d’un outil numérique à l’école et une meilleure réussite scolaire des élèves ?

2) Monsieur le Ministre pourrait-il nous faire part des évaluations et expertises scientifiques menées par ou pour le Ministère en amont de la décision d’introduire l’utilisation de tablettes à des fins pédagogiques ?

3) Etant donné que Monsieur le Ministre a fait le choix de faire perdurer l’utilisation de tablettes au sein de l’enseignement, qu’a-t-il à répondre aux étudesqui ont démontré un lien négatif entre les supports numériques et la réussite scolaire de l’élève : par exemple, que la simple présence d’un écran (portable ou ordinateur), même non utilisé, distrait les élèves ; et que les élèves lisant sur des supports numériques ont tendance à moins comprendre et retenir que les élèves lisant sur du papier, surtout lorsqu’il s’agit d’un texte plus complexe ?

4) Si l’on met en relation les résultats en-dessous de la moyenne des élèves luxembourgeois en matière de lecture à l’étude PISA de 2018 avec l’effet négatif des outils numériques sur l’apprentissage par la lecture des élèves, comment Monsieur le Ministre justifie-t-il le fait qu’il ait été permis aux enseignants des anciennes ‘classes iPad’ des lycées d’utiliser des supports numériques pendant les cours de langue, d’histoire et de géographie, et que cela continuera à être permis à l’avenir si l’enseignant le souhaite ?

Avec mes salutations respectueuses,

David Wagner

Député

Question parlementaire à propos d’une affaire criminelle récente.

Monsieur le Président,

Récemment une affaire judiciaire est venue à l’attention du public : un père pédophile et pédocriminel a été condamné en première instance à 13 années de prison (dont 8 années avec sursis) pour atteinte à la pudeur, exploitation sexuelle d’enfants, productions et distribution de contenus pédopornographiques, et possession de contenus illégaux.

Selon un article de RTL, les enquêtes ont commencé à partir d’une information transmise par Europol le 21 août 2019 : une perquisition du domicile de l’homme concerné a néanmoins seulement eu lieu 9 mois plus tard, le 21 juillet 2020. L’analyse des 10 000 photos trouvées chez le condamné a duré 3 ans, et le 12 juin 2024 l’affaire fut transmise par la Chambre du Conseil à la Chambre criminelle. Le procès eut lieu en février 2025, et la condamnation fut prononcée le 27 mars 2025. Les conseils d’administration des institutions culturelles dont faisait partie le condamné ont exprimé leur choc d’avoir continué à travailler avec lui jusqu’à très récemment, n’ayant pas été informés de sa pédocriminalité, et ce alors qu’ils souhaitent promouvoir et protéger les droits et le bien-être des enfants le plus possible au sein de leurs organisations.

Partant, j’aurais quelques questions pour Madame la Ministre.

  1. Comment se fait-il qu’il y ait eu des délais aussi longs entre le moment de la signalisation par Europol et celui de la perquisition du domicile, ainsi qu’entre le moment de la perquisition – qui avait livré des preuves extrêmement claires sur la culpabilité du condamné – et celui du début du procès ? Le Ministère de la Justice compte-t-il prendre des mesures pour accélérer ces processus à l’avenir ?
  2. D’après mes informations, la fille du prévenu n’a pas été séparée de son père même après la révélation des abus dont elle a été l’objet, et a continué à vivre avec lui alors qu’elle est toujours mineure actuellement. Est-ce vrai et, si c’est le cas, pourriez-vous expliquer pourquoi les instances responsables ont choisi de ne pas la séparer de son père ? Des mesures de protection des victimes mineures sont censées être prises dans ce genre de cas.
  3. Vu le caractère indéniable des preuves subsistant envers le condamné et son propre aveu de culpabilité, a-t-on envisagé à un moment quelconque de le garder en détention provisoire ? Pourriez-vous donner les raisons pour lesquelles cette décision ne fut pas prise ?
  4. Madame la Ministre compte-t-elle de façon générale mettre en œuvre des mesures qui permettraient de mieux lutter contre la pédocriminalité au Luxembourg ?  Le Ministère étudie-t-il des pistes d’amélioration ?
  5. Au cas où on aurait négligé de prendre les mesures de protection dont aurait dû bénéficier la victime mineure, que fera le Ministère pour que ce genre de négligence ne se produise plus à l’avenir ?

Avec mes salutations respectueuses,

Marc Baum

Député

Question parlementaire à propos du statut de protection de l’ancienne tour de brassage de Diekirch.

Monsieur le Président,

En juin 2021, le Ministère de la Culture a procédé à la radiation expédiée de la tour de brassage de Diekirch de l’inventaire des immeubles classés au patrimoine national. Pour prendre cette décision, le ministère s’est appuyé sur la nécessité d’une dépollution étendue et profonde sur les terrains où se trouve la tour qui empêcherait la conservation de cette dernière.

Dans sa réponse à la question parlementaire n°6215 de l’ancienne députée Myriam Cecchetti, l’ancienne ministre de l’Environnement a informé qu’un nettoyage des zones polluées sur le site aurait permis de réduire sensiblement les valeurs des polluants détectés. Ainsi, la valeur de l’indice phénol aurait pu être réduite en-dessous de la limite de détection et la teneur en ammonium aurait également fortement diminué.

Dans sa réponse à une question supplémentaire (n°7415) de l’ancienne députée Myriam Cecchetti concernant l’impact du nettoyage du site sur la question de la levée de la protection nationale, l’ancienne ministre de l’Environnement est restée plutôt vague et s’est référée à des rapports qui ne fourniraient pas de conclusions définitives. Elle a pourtant annoncé la mise en place d’un contrôle régulier des eaux souterraines sur une année hydrologique afin d’évaluer l’impact du nettoyage du puits sur les eaux souterraines. Les résultats de ce monitoring permettraient ensuite de définir des mesures d’assainissement éventuelles à mettre en œuvre au niveau des eaux souterraines et de clarifier la question de la démolition ou non des bâtiments, dont la tour de brassage.

Partant nous voudrions poser les questions suivantes à Messieurs les Ministres :

  1. Monsieur le ministre de l’Environnement peut-il nous fournir les résultats des analyses effectuées dans le cadre du monitoring pré-mentionné ?
  2. Quelles conclusions relatives à d’éventuelles mesures d’assainissement à mettre en place au niveau des eaux souterraines ont pu être tirées à la fin du monitoring ?
  3. Dans l’affirmative, ces mesures d’assainissement permettront-elles la conservation de la tour de brassage ?
  4. Monsieur le ministre de la Culture, est-il prêt à reprendre la tour dans l’inventaire des monuments classés au patrimoine national au cas où la pollution dans les zones concernées aurait pu être maîtrisée ?
  5. Dans la négative, quels éléments s’y opposeraient ?

Avec nos salutations respectueuses,

David Wagner                                               Marc Baum
Député                                                            Député

Mir solle méi laang schaffe goen.

Wann et eppes gëtt wat een aus der 100-Minutteried vum Luc Friede verhale soll, dann ass et dass mer al méi laang solle schaffe goen. No der Diskussioun ëm d’Rentereform ass dat déi ideologesch Äntwert vun der CSV-DP Regierung no enger pseudo-Participatioun an no pseudo-Consultatiounen.

All d’Etudë weisen: kee wëll méi laang schaffen. All d’Zuele soen: kee muss méi laang schaffen. déi Lénk hu schonn am September Pisten opgezeechent fir den ëffentleche Pensiounssystem ofzesécheren a souguer ze stäerken. D’Alternative ginn et, déi Lénk ass radikal géint eng onnéideg an ongewollten Erhéijung vum Rentenantrëttsalter.

Och nom Premier Luc Frieden senger Ried ass kloer: Pensonéierter, Aarbechter, Jonker musse sech mobiliséieren. Den 28. Juni organiséiert de’Gewerkschaftsfront OGBL-LCGB eng grouss national Manifestatioun géint d’Politik vun dëser Regierung. Et war nach ni esou wichteg sech ze mobiliséieren.


Nous devons travailler plus longtemps.

S’il y a une chose que nous retenons du discours de 100 minutes de Luc Frieden, c’est que nous devons travailler plus longtemps. Dans le débat sur la réforme des retraites, c’est la réponse idéologique du gouvernement CSV-DP après une pseudo-participation et des pseudo-consultations.

Toutes les études montrent que personne ne veut travailler plus longtemps. Tous les chiffres montrent que personne ne doit travailler plus longtemps. déi Lénk a déjà présenté en septembre des propositions visant à garantir et à renforcer le système public des retraites. Il existe des alternatives, et déi Lénk s’oppose radicalement à une augmentation inutile et indésirable de l’âge de la retraite.

Après le discours du Premier ministres il est évident : les retraités, les travailleurs et les jeunes doivent se mobiliser. Le 28 juin, le front syndical OGBL-LCGB organise une grande manifestation nationale contre la politique de ce gouvernement. Il n’a jamais été aussi important de se mobiliser.

D’Regierung gräift déif an d’Trickkëscht fir de Mindestloun kleng ze halen.

Wéi erhéijt een de Mindestloun ouni en eigentlech ze erhéijen? Dat ass déi schwiereg Fro ob där d’CSV-DP Regierung laang an intensiv geschafft huet. Elo endlech huet se eng Äntwert fonnt, déi d’EU an d’Lëtzebuerger Patronatslobby soll zefriddestellen. Dofir muss een einfach e bësse mat den Zuele spillen an déi Lounofhängeg splécken a géinteneen opstëppelen, sou wéi déi dominant Klassen dat scho säit Joerhonnerte praktizéieren.

Lëtzebuerg huet nach ëmmer net d’EU-Mindestloun Direktiv ëmgesat, well all d’Indicateure weisen datt de Mindestloun zu Lëtzebuerg misst däitlech erhéicht ginn, fir datt déi Leit déi fir de Mindestloun schaffen och vun hirer Aarbecht liewe kënnen. Dat héiert d’Patronat natierlech net gären. Mir erënneren awer drun: Lëtzebuerg ass dat Land an Europa mat deene meeschte working poor, Leit also déi schaffen an trotzdeem an der Aarmut sinn.

Elo huet d’Regierung endlech erausfonnt, wéi een dës éischt Plaz verdeedege kann a si huet den Deputéierten dat an der parlamentarescher Aarbechtskommissioun virgestallt: si hëlt de ganzen ëffentleche Secteur, d’Iwwerstonnen, d’Gratifikatiounen, d’Primen, den 13. Mount, bref alles wat de Medianloun opwäerte kéint, aus der Rechnung eraus a kënnt dann zur Conclusioun, datt de Mindestloun 64,1% vum Medianloun aus dem Privatsecteur erreecht an also héich genuch ass.

Dat dréit natierlech der Realitéit an engem Land net Rechnung, wou d‘Schaffen net géint d‘Aarmut schützt an d‘Wunnen aarm mécht. déi Lénk weisen sech schockéiert iwwer den Zynismus vun der CSV-DP Regierung, déi léiwer de soziale Fridden duerch eng zweeklasse Gesellschaft a Fro stellt wéi vun de Patronen ze verlaangen hir Salariéen endlech uerdentlech ze bezuelen.


D’Lasskoppele vum Mindestloun vum Lounniveau am ëffentlechen Déngscht mécht eng brandgeféierlech Dier op, well och déi biannuell Upassung vum Mindestloun un d’Lounentwécklung an de Rentenajustement vun ALLE Rentner vun der Entwécklung vum Lounniveau am ëffentlechen Déngscht matbestëmmt ginn. Dëst a Fro ze stellen ass Gëft fir de sozialen Zesummenhalt!

déi Lénk bleiwe bei hirer Fuerderung: de Mindestloun muss ëm Ronn 300 Euro erhéicht gi fir deenen, déi fir de Mindestloun schaffen et ze erlaben anstänneg vun hirer Aarbecht ze liewen.


D’un coup de baguette magique, le gouvernement  veut maintenir le salaire minimum à un niveau bas.

Comment augmenter le salaire social minimum (SSM) sans réellement l’augmenter? C’est la question difficile à laquelle le gouvernement CSV-DP a longuement travaillé. Il a enfin trouvé une réponse qui devrait satisfaire l’UE et le lobby patronal luxembourgeois. Pour cela, il suffit de jouer un peu avec les chiffres et de diviser les salarié.es, comme le font les classes dominantes depuis des siècles.

Le Luxembourg n’a toujours pas transposé la directive européenne sur le salaire social minimum, car tous les indicateurs montrent que le SSM au Luxembourg doit être augmenté de manière significative pour que les personnes qui travaillent pour ce salaire puissent vivre de leur travail. Cela ne plaît bien sûr pas au patronat. Mais nous le rappelons : le Luxembourg est le pays d’Europe qui compte le plus de « travailleurs pauvres », c’est-à-dire de personnes qui travaille et, malgré leur salaire, vivent dans la pauvreté.

Le gouvernement a désormais trouvé le moyen de conserver cette première place au classement des travailleurs pauvres et il l’a présentée aux députés de la commission parlementaire du travail : il exclut du calcul l’entièreté du secteur public, les heures supplémentaires, les primes, les gratifications, le 13e mois, bref tout ce qui peut valoriser le salaire médian, et arrive à la conclusion que le SSM s’établit à 64,1 % du salaire médian dans le secteur privé, et qu’il est donc suffisamment élevé.

Cela ne tient bien sûr pas compte de la réalité dans un pays où le travail ne protège pas contre la pauvreté et le logement rend pauvre. déi Lénk est choqué par le cynisme du gouvernement CSV-DP, qui préfère mettre en péril la paix sociale en mettant en place une société à deux vitesses plutôt que d’exiger des patrons payer enfin leurs salarié.es de manière équitable.

Le découplage du salaire minimum du niveau des salaires dans la fonction publique ouvre une porte dangereuse, car l’ajustement biannuel du salaire minimum à l’évolution des salaires et l’ajustement des pensions de TOUS les retraités sont également déterminés par l’évolution du niveau des salaires dans la fonction publique. Remettre cela en question est un poison pour la cohésion sociale ! déi Lénk maintient sa revendication : le salaire minimum doit être augmenté de 300 euros pour ceux qui travaillent au salaire minimum afin qu’ils puissent vivre décemment de leur travail.

déi Lénk maintient sa revendication : le salaire minimum doit être augmenté de 300 euros pour ceux qui travaillent pour salaire minimum afin qu’ils puissent vivre décemment de leur travail.
 

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