Question parlementaire concernant la campagne de sensibilisation en matière de l’offre d’eau du robinet par les entreprises du secteur de l’HORECA.

Monsieur le Président,

Lors du débat du 12 novembre 2019 à la Chambre des Députés dans le cadre de la pétition publique n°1319 sur le droit à l’eau du robinet, Monsieur le Ministre a annoncé le lancement d’une campagne de sensibilisation en coopération avec la fédération HORESCA. Cette campagne serait censée favoriser – sur une base volontaire – l’offre d’une eau du robinet de « marque nationale » qui serait ajoutée comme alternative sur les cartes des restaurateurs. Le lancement de la campagne était initialement annoncé pour le printemps 2021.

En réponse à la question ordinaire n°1262 en avril 2021 Monsieur le Ministre a par la suite déclaré que la campagne en question aurait été retardée et qu’elle serait lancée suite à la réouverture du secteur de l’HORECA.

Il est dans ce contexte que je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

  • Monsieur le Ministre entend-il toujours lancer la campagne de sensibilisation annoncée ? Dans l’affirmative, dans quels délais sera-t-elle lancée ?
  • Dans l’affirmative encore, quel est l’état d’avancement de la campagne ? Quelle est la part des entreprises du secteur HORECA qui seraient disposées à participer à cette campagne ?
  • Monsieur le Ministre ne pense-t-il pas qu’il serait plus transparent pour le consommateur ainsi que plus efficace du point de vue environnemental d’obliger les restaurateurs d’offrir à leurs clients des carafes d’eau du robinet à des prix fixés librement par les restaurateurs ?

En ce qui concerne l’idée d’offrir une eau du robinet de « marque nationale », je voudrais poser les questions suivantes, tout en sachant que le label « marque nationale » est attribué à des produits agricoles et horticoles dont la production, la transformation et la commercialisation répondent à certains critères dont le respect est surveillé et contrôlé selon des dispositions fixées par règlement grand-ducal, et non pas à des biens de première nécessité dont la production et l’assainissement sont prises en charge par la collectivité.

  • Monsieur le Ministre envisage-t-il effectivement d’attribuer le label « marque nationale » à l’eau du robinet offerte par les restaurateurs ? Dans l’affirmative, selon quels critères un tel label sera-t-il décerné tout en sachant que les paramètres physico-chimiques et organoleptiques de l’eau du robinet diffèrent d’une région et même d’une commune à l’autre ?
  • Monsieur le Ministre est-il d’avis que la labellisation voire la marchandisation de biens publics de première nécessité tels que l’eau potable constitue une approche sensée pour garantir le droit à l’eau et pour favoriser des modes de consommation durables ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

Myriam Cecchetti

Députée

PdL 7047 – Ännerung vum Waassergesetz

Em wat geet ët am Gesetz ?

D’Waassergesetz setzt de Kader fir déi gesamt Waasserwirtschaft zu Lëtzebuerg. Et setzt Reegele fir d’Sécherung vun der Qualitéit vum Waasser an och fir d’Klärung vum Ofwaasser. Et leet Subventioune fest fir de Schutz vu Quellen an Iwwerflächewaasser, et definéiert d’Hëllefen, déi Gemenge, awer och physesch a moralesch Persounen kënne kréien fir hir Ausgaben an der Renaturéierung an am Waasserberäich kënne wouer ze huelen a reegelt iwwer de Prinzip vun der Käschtendeckung am Gesetz och de Präis vum Waasser.

D’Gemenge sinn déi wichteg Acteur’en am Waasserberäich, wëll sie déi Aufgaben an der Praxis all erfëllen.

Des Gesetzesännerung gesäit e puer Ännerunge vir:

(-) Et gi Waasserschutzzonen nei définéiert an nei Hëllefe fir de Waasserschutz virgesinn. An dësem Zesummenhang krit den Erhalt vun der Waasserqualitéit och utilité publique, wouduerch e.a. Enteegnunge méiglech ginn.

(-) De Bau vun neien Biokläranlagen as virgesin.

(-) Et ginn nei Hëllefe fir de Fall vun Iwwerschwemmunge crééiert.

(-) Et gëtt en neie System vu Subventionnement fir d’Gemenge fir d’Klärung vum Ofwaasser agefouert.

 

Wat ass wichteg ?

Bei der Waasserwirtschaft a soumat dem Erhalt oder der Verbesserung vun der Qualitéit vum Waasser ass eis virun allem wichteg, dass des wichteg Investitiounen, bei deene Lëtzebuerg e groussen Nohuelbedarf huet, gerecht finanzéiert ginn. Mir hiewen also den Zesummenhang vun der ekologescher Fro (Qualitéit vum Waasser a wéi se entsteet) an der sozialer Fro (wien investéiert a wien bezilt dofir).

Mir ënnerstëtzen also d’Initiativen am Beräich vum Waasserschutz, hunn awer e sérieux’en Problem mam Käschtendeckungsprinzip vum Waasser.

All Mënsch brauch all Dag e Minimum Waasser. Déi Quantitéit kann net gespuert ginn, se ass iwwerliewenswichteg (Drénkwaasser, Kachen, Hygiène) a soll dofir fir all Mënsch gratis sinn. Alles wat iwwer dem Gebrauch läit kann e käschtendeckende Präis hunn an alles wat onnéideg verbëtzt gëtt, sollt e penaliséierende Präis hunn, den dem ekologesche Schued Rechnung dréit.

Den Haaptproblem bei dëser Gesetzesännerung ass, dass d’Erofsetze vun de Subventioune fir d’Gemenge fir d’Ofwaasserklärung héichwäerteg kënnen ze garantéiere gekoppelt un de Käschtendeckungsprinzip dozou féiert, dass de Präis vum Waasser weider klamme wäert. An dat ondifferenzéiert fir all Stot d’selwecht staark, onofhängeg vum Revenu oder vum verantwortlechen Ëmgank mam Waasser.

Wéi hunn déi Lénk gestëmmt ?

Enthalung!

Mir stëmmen déi Mesurë fir d’Waasserquailitéit ze verbesseren zou, mee mir hunn awer e grondleeënde Problem mat der Laaschteverdeelung bei den Investitiounen an d‘(Of)Waassernetz. Soulaang de Käschtendeckungsprinzip am Gesetz steet, kann déi Laaschteverdeelung net gerecht sinn.

De Gesetzesprojet gouf mat de Stëmme vun der Majoritéit votéiert. All d’Dokumenter iwwer dëst Gesetz sinn hei ze fannen.

Question parlementaire relative à l’accès des citoyens aux données concernant la gestion et la tarification de l’eau

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre à Madame la Ministre de l’Environnement et à Monsieur le Ministre de l’Intérieur la question parlementaire suivante:

La convention d’Aarhus du 25 juin 1998 sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement, transposée en droit national par la loi du 31 juillet 2005, de même que la directive 2003/4/CE concernant l’accès du public à l’information en matière d’environnement, transposée également en droit national, prévoient que les autorités publiques sont tenues de communiquer les informations relatives à l’environnement qu’elles détiennent, ou qui sont détenues pour leur compte, aux personnes qui en font la demande. Ce droit est ouvert à toute personne sans que le demandeur n’ait à justifier d’un intérêt. Le même droit s’applique aux associations d’utilité publique œuvrant dans ce domaine.

Dans ce cadre, j’aimerais souligner que la loi du 19 décembre 2008 relative à l’eau, qui crée un cadre pour la protection et la gestion des eaux, poursuit une multitude d’objectifs visant une meilleure protection de l’environnement en général et des eaux en particulier, la prévention à toute dégradation supplémentaire, la préservation et l’amélioration de l’état des eaux souterraines et terrestres et des écosystèmes aquatiques. J’estime que toutes les informations liées à cette loi sur la gestion de l’eau, y compris les données nécessaires pour le calcul du prix de l’eau, doivent être accessible au public et aux personnes qui en font la demande. Une partie de ces informations se trouve auprès de l’Administration de la Gestion de l’Eau auprès du Ministère de l’Environnement, d’autres sont collectées et traitées par les administrations communales et syndicats intercommunaux.

Dans ce contexte, j’aimerais savoir:

1)      Partagez-vous l’avis que toutes les informations liées à la gestion de l’eau, y compris les données nécessaires pour le calcul du prix de l’eau, doivent être accessibles au public?

2)      Dans l’affirmative, quelles les sont autorités publiques nationales et locales obligées à délivrer ces informations aux personnes qui en font la demande?

3)      Ne serait-il pas utile de mettre toutes ces informations à la disposition du public, soit au niveau communal, sur internet, soit de façon centralisée, sans que des personnes ne soient obligées de les demander expressément?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

Justin Turpel,
Député

-> Réponse

Wasserpreis: Grün = schwarz

 Einen Neuanfang wird es auch in der Wasserpolitik nicht geben. Auf jeden Fall nicht wenn man der Antwort von Umweltministerin Carole Dieschbourg auf eine parlamentarische Anfrage Glauben schenken soll. So teilt das grüne Regierungsmitglied mit, dass die stark kritisierte Wasserpolitik der CSV bezüglich des Einheitspreises weitergeführt und umgesetzt werden soll.

Der landesweite Einheitspreis solle demnach auf 7 Euro pro Kubikmeter festgelegt werden. Dies würde für 89% der Bewohner Luxemburgs eine teilweise massive Verteuerung bedeuten. Ein  kostendeckender Einheitspreis schafft nicht nur soziale Ungerechtigkeiten, sondern ist auch ein Vorbote der Liberalisierung der Wassernetze. Schon jetzt wird in ministeriellen Kreisen die Schaffung einer kommerziellen Firma zwecks der Verwaltung dieses Wassernetzes in Erwägung gezogen. Kein Wunder, denn ein solches Wassernetz verspricht lukrative Einnahmen.

Da hilft es nicht, dass alle Parteien sich dem Schutz des Wassers verschreiben und gegen jegliche Form von Privatisierung aussprechen.

déi Lénk wollen daran erinnern, dass auf ihre Initiative hin vergangenes Jahr in den größten Gemeinden des Landes, (Luxemburg, Esch, Differdingen und Sanem – Gemeinden, in denen allesamt die Grünen im Schöffenrat vertreten sind), eine Motion gestimmt wurde, die sich unter anderem strikt gegen den Einheitspreis ausspricht.

In diesem Sinne möchten déi Lénk Umweltministerin Dieschbourg auch an die Verpflichtungen vieler ihrer Parteifreunde, die Verantwortung auf Gemeindeebene tragen, erinnern. Grüne Wasserpolitik müsste anders aussehen!

(Mitgeteilt von déi Lénk)

Wasserpreis: sozial und ökologisch

Jeder Mensch braucht Wasser zur Ernährung und Hygiene. Wasser ist ein Menschenrecht – und eine wertvolle natürliche Ressource. Minister Halsdorfs „kostendeckender“ Preis hat das Wasser für alle verteuert.

déi Lénk wollen den Wasserpreis staffeln, nach Verbrauch pro Tag und pro Person:
—> 0 bis 50 Liter: gratis
—> 50 bis 150 Liter: aktueller Preis
—> ab 150 Liter: doppelter Preis

So werden die Haushalte entlastet, Wassersparen lohnt sich und Verschwendung wird wesentlich teurer.

déi Lénk zum Wasserpreis und den Liberalisierungsversuchen der Wasserversorgung auf europäischer Ebene

Initiative européenne: L’eau et l’assainissement sont un droit humain !

Hier geht es zur europäischen Petition gegen die Privatisierung des Wassers und für das Recht auf Wasser und sanitäre Grundversorgung – Voici le lien vers la pétition européenne contre la privatisation de l’eau et pour le droit humain à  l’eau et l’assainissement!

http://right2water.eu/

! Important ! Le numéro d’identification personnel demandé est le numéro inscrit sur la carte d’identification de la Sécurité sociale

déi Lénk zum Wasserpreis und den Liberalisierungsversuchen der Wasserversorgung auf europäischer Ebene

Das Wassergesetz vom 18. Dezember 2008 basiert auf der EU-Direktive 2000/60/CE, welche als ein Mittel zur Verbesserung des Gewässerschutzes und zur Absicherung der Trinkwasserressourcen eine Tarifgestaltung nach dem Kostendeckungsprinzip vorsieht. Nach vielen und heftigen Kritiken am neoliberalen Kostendeckungsprinzip wurde besagter Artikel 9 in der Direktive wesentlich abgeschwächt und seine Umsetzung in nationales Recht als nicht zwingend angesehen, wenn ein Staat andere Mittel anwendet, um die Umweltziele zu erreichen.

Das Luxemburger Wassergesetz von Innenminister Halsdorf (CSV) geht aber viel weiter als die ursprüngliche Wasserrahmenrichtlinie. Das Kostendeckungsprinzip wurde hier als unantastbares Prinzip festgeschrieben: neben dem Prinzip des „pollueur-payeur“ (welches die Direktive vorsah) wird das Prinzip des „utilisateur-payeur“ (von dem in der Direktive kein Wort steht!) als zweite Leitlinie festgehalten. Der Bürger wird damit vollends zum Konsumenten der Ware Wasser degradiert, der alle mit Wasserverbrauch verbundenen Kosten übernehmen muss.

Die Umsetzung des Gesetzes durch die Gemeinden hatte massive Preissteigerungen für die Bürger zur Folge. Die immer schon bestehenden Unterschiede in den Tarifen zwischen den einzelnen Gemeinden wurden durch die auferlegte Preisexplosion noch verschärft, zu Ungunsten v.a. von Landgemeinden. Zurzeit reichte die reale kostendeckende Tarifspanne zwischen 4€ und 12€ pro m3 Wasser- und Abwasserverbrauch. Der Minister hat daraufhin den Wasserpreis „harmonisiert“, d.h. auf max. 7€ gedeckelt. Gnädigerweise verbietet das Wassergesetz den Gemeinden nicht, gezielten Personengruppen eine Ermäßigung / Subvention zuzugestehen.
Dagegen fehlen seitens des Ministeriums jegliche Zielsetzungen in welcher Höhe und durch welche gezielte Maßnahmen, der Wasserverbrauch sinken könnte.

Gegen das Kostendeckungsprinzip und für ein universelles Grundrecht auf Wasser- und Abwasserversorgung.
Der Zugang zu Wasser und Abwasser muss als universelles Recht für jeden gewährt sein. Die öffentliche Hand ist Garant dieses Rechts. Genauso wie der Zugang zu Schulen für alle unabhängig der sozialen Situation garantiert wird, so muss dies auch bei der Wasserversorgung sein. Es ist deshalb nötig, dass die öffentliche Hand die Investitionen in Erhalt und Ausbau der Netze und Wasserschutzmaßnahmen ko-finanziert und nicht seinen Bürgern kostendeckend verrechnet (was nicht nur einseitig, sondern auch ökologisch zweifelhaft und sozial ungerecht ist). Warum sollte ein Prinzip das für den Ausbau und Erhalt des Straßennetzes gilt, nicht auch für das Wassernetz gelten.

Déi Lénk lehnen die Einführung eines kostendeckenden Einheitspreises im ganzen Land entschieden ab.

– Dies wäre ein weiterer inakzeptabler Schritt in Richtung Liberalisierung der Wasserwirtschaft. Ein gut unterhaltenes Netz mit hunderttausenden von Kunden, die hohe kostendeckende Preise zahlen wären ein gefundenes Fressen für multinationale Firmen. Selbst die Wasserverwaltung gibt in ihren Schlussfolgerungen zu bedenken: « S’y ajoute le risque d’une reprise de cet opérateur par une multinationale ce qui placerait l’Etat en tant qu’autorité de contrôle dans une situation peu confortable. » Die Tatsache, dass einer der ministeriellen Vorschläge darin besteht, eine kommerzielle Firma zwecks Verwaltung des gesamten Netzes zu gründen, zeigt welchen Geistes Kind diese Maßnahme ist.

– Die demokratisch gewählten Gemeindevertreter verlören die Souveränität über die kommunale Wasserpolitik. Dabei sind es die Gemeinden, die am besten geeignet sind, den Erhalt und Ausbau der Wassernetze zu planen, zu verwalten und die Preispolitik autonom zu gestalten. Der Wasserpreis würde somit zu einem rein administrativen Akt degradiert.

– Ein kostendeckender Einheitspreis bedeutete eine weitere Erhöhung der Wasserpreise für 89% der Bevölkerung. Dabei sind es bereits jetzt zu einem großen Teil diese „prix administrés“, welche die Inflation anheizen und zu Kaufkraftverlust führen.

– Das Kostendeckungsprinzip widerspricht dem universellen Recht eines jeden Menschen auf Zugang zum lebenswichtigen Grundbedürfnis Wasser. Für jene, die es sich leisten können, bleibt der Preis ein Klacks, für viele bedeutet der kostendeckende Wasserpreis einen beträchtlichen finanziellen Mehraufwand.

– Die strikte Anwendung des Kostendeckungsprinzips schafft kaum ökologische Anreize. Da der kostendeckende Wasserpreis zu 70% aus Fixkosten besteht, würde ein sparsamerer Wasserverbrauch nur dazu führen, dass der Wasserpreis irrsinnigerweise weiter ansteigt.

– Die vorgeschlagene Querfinanzierung kommerzieller Aktivitäten durch die Bürger mittels Wasserpreis ist abzulehnen.

– Es obliegt dem Ermessensspielraum der Gemeindeverantwortlichen Höhe und Personenkreis eines eventuellen Sozialtarifs festzulegen.

Alternative:

Die Gestaltung des Wasserpreises muss verschiedenen Kriterien entsprechen:

1. Wasser ist ein öffentliches Gut und keine Ware. Es muss von öffentlicher Hand lokal und demokratisch verwaltet werden und darf nicht nach einer merkantilen Logik berechnet werden. 
2. Wasser ist ein universelles Menschenrecht. Sein Zugang muss derart gestaltet werden, dass er unabhängig von der sozialen Situation für jeden garantiert ist.
3. Wasser muss geschützt und die Nutzung dieser Ressource nachhaltig gestaltet werden. Verschwendung der Ressource muss geahndet werden.

Déi Lénk fordern deshalb:

1. Die Wasserversorgung gehört in den Aufgabenbereich der Gemeinden. Entscheidungen über Investitionen, Verwaltung, Erhalt und Ausbau des Wasser und Abwassernetzes, Gestaltung der Preise und eventuelle soziale Ermäßigungen müssen vom demokratisch gewählten Gemeinderat getroffen werden;
2. Das Wassergesetz von 2008 muss dahingehend geändert werden:
– Das Kostendeckungsprinzip darf nicht mehr Leitprinzip der Wassertarife bei Haushalten sein;
– Anstelle wird die Staffelung des Wasserpreises ermöglicht und nach folgendem Modell in drei Stufen angeregt:

Subventionierte Grundmenge

 Orientierung am realen Preis bis zum Durchschnittsverbrauch

 Ökologischer Tarif ab überdurchschnittlichem Verbrauch

– Besondere Lasten (geografische Situation, besondere Wasserschutzmaßnahmen, etc.) werden vom Staat bezuschusst.
3. Die Aufstellung nachvollziehbarer Zielsetzungen bezüglich der Einsparung von Wasser
4. Die Aufstellung eines öffentlichen Maßnahmenkatalogs zur Förderung der Einsparpotentiale

Der gestaffelte Wasserpreis (Modell déi Lénk)

Täglicher Pro-Kopf-Verbrauch:
0 – 50 Liter: Gratis
50 – 150 Liter: Orientierung am reellen Preis
ab 150 Litern: doppelter Preis

– Festlegung eines universellen Grundrechts auf Wasser für tägliche Grundbedürfnisse.
– Erhöhter Preis bei überdurchschnittlichem Verbrauch.
– Höherer ökologischer Lenkungsgrad: das Sparen wird deutlicher belohnt, der übermäßige Verbrauch wesentlich teurer.
– Das individuelle Verhalten bestimmt viel stärker den Endpreis.
– Universeller Grundpreis verhindert die Schaffung künstlicher Abhängigkeit und damit verbundener Almosenpolitik.

Proposition de décision
Pour la gestion communale et publique de l’eau

Le conseil communal;

• Vu les réflexions, propositions et questions envoyés par le Ministre de l’Intérieur aux bourgmestres pour avis jusqu’au 28 février 2013 ;
• Considérant la réaffirmation de la compétence communale dans la loi de 2008 sur la protection et la gestion de l’eau ;
• Tenant compte du fait que les communes sont les meilleures placées pour assurer la gestion de l’eau et l’exploitation des infrastructures y afférentes en cohérence avec le développement urbain, la protection des sources et la protection de l’environnement ;
• Considérant l’initiative citoyenne européenne (ICE) «right2water» pour garantir un accès universel à l’eau et à l’assainissement ;
• Considérant que des villes comme par exemple Karlsruhe en Allemagne appellent leurs
citoyens et citoyennes à signer la pétition de l’ICE mentionnée ;
• Estimant qu’une prise de position de notre Ville par rapport à cette thématique, aussi bien dans son contexte national que dans son contexte européen est un acte de responsabilité pour les générations futures ;

Invite le Collège des Bourgmestre et Echevins

• À répondre par la négative à la question principale relevée par le Ministre de l’Intérieur et
l’Administration de la Gestion de l’Eau, qui demande «Êtes-vous en faveur de l’introduction d’une tarification unitaire de l’eau?»
• À motiver cette réponse par le fait que la tarification unitaire de l’eau nécessitera selon le Ministère de l’Intérieur une exploitation centralisée de l’eau et que par contre la commune est la mieux placée pour l’exploitation de l’eau au niveau communal, sur différents niveaux: gestion des travaux sur l’infrastructure, développement durable (PAG, protection des sources,…)
• À motiver cette réponse par l’autonomie communale qui assure un contrôle démocratique
des citoyens et citoyennes sur la gestion de l’eau et garantit ainsi un approvisionnement de qualité en eau potable et une gestion appropriée de l’assainissement;
• D’insister que les compétences, responsabilités et contrôles de l’approvisionnement en eau destinée à la consommation humaine, y compris les infrastructures,, restent du domaine des communes;
• À appeler les citoyens et citoyennes de la Ville de Differdange de signer la pétition de l’ICE qui demande que : 1. Les institutions européennes et les États membres soient tenus de faire en sorte que tous les habitants jouissent du droit à l’eau et à l’assainissement.
2. L’approvisionnement en eau et la gestion des ressources hydriques ne soient pas soumis aux “règles du marché intérieur” et que les services des eaux soient exclus de la libéralisation.
3. L’Union européenne intensifie ses efforts pour réaliser l’accès universel à l’eau et à l’assainissement.

Conférence de presse au sujet de la tarification de l’eau

Initiative européenne: L’eau et l’assainissement sont un droit humain !

Hier geht es zur europäischen Petition gegen die Privatisierung des Wassers und für das Recht auf Wasser und sanitäre Grundversorgung – Voici le lien vers la pétition européenne contre la privatisation de l’eau et pour le droit humain à  l’eau et l’assainissement!

http://right2water.eu/

! Important ! Le numéro d’identification personnel demandé est le numéro inscrit sur la carte d’identification de la Sécurité sociale

 

déi Lénk zum Wasserpreis und den Liberalisierungsversuchen der Wasserversorgung auf europäischer Ebene

 

 

Das Wassergesetz vom 18. Dezember 2008 basiert auf der EU-Direktive 2000/60/CE, welche als ein Mittel zur Verbesserung des Gewässerschutzes und zur Absicherung der Trinkwasserressourcen eine Tarifgestaltung nach dem Kostendeckungsprinzip vorsieht. Nach vielen und heftigen Kritiken am neoliberalen Kostendeckungsprinzip wurde besagter Artikel 9 in der Direktive wesentlich abgeschwächt und seine Umsetzung in nationales Recht als nicht zwingend angesehen, wenn ein Staat andere Mittel anwendet, um die Umweltziele zu erreichen.

Das Luxemburger Wassergesetz von Innenminister Halsdorf (CSV) geht aber viel weiter als die ursprüngliche Wasserrahmenrichtlinie. Das Kostendeckungsprinzip wurde hier als unantastbares Prinzip festgeschrieben: neben dem Prinzip des „pollueur-payeur“ (welches die Direktive vorsah) wird das Prinzip des „utilisateur-payeur“ (von dem in der Direktive kein Wort steht!) als zweite Leitlinie festgehalten. Der Bürger wird damit vollends zum Konsumenten der Ware Wasser degradiert, der alle mit Wasserverbrauch verbundenen Kosten übernehmen muss . Die Umsetzung des Gesetzes durch die Gemeinden hatte massive Preissteigerungen für die Bürger zur Folge. Die immer schon bestehenden Unterschiede in den Tarifen zwischen den einzelnen Gemeinden wurden durch die auferlegte Preisexplosion noch verschärft, zu Ungunsten v.a. von Landgemeinden. Zurzeit reichte die reale kostendeckende Tarifspanne zwischen 4€ und 12€ pro m3 Wasser- und Abwasserverbrauch. Der Minister hat daraufhin den Wasserpreis „harmonisiert“, d.h. auf max. 7€ gedeckelt. Gnädigerweise verbietet das Wassergesetz den Gemeinden nicht, gezielten Personengruppen eine Ermäßigung / Subvention zuzugestehen. Dagegen fehlen seitens des Ministeriums jegliche Zielsetzungen in welcher Höhe und durch welche gezielte Maßnahmen, der Wasserverbrauch sinken könnte.

Gegen das Kostendeckungsprinzip und für ein universelles Grundrecht auf Wasser- und Abwasserversorgung. Der Zugang zu Wasser und Abwasser muss als universelles Recht für jeden gewährt sein. Die öffentliche Hand ist Garant dieses Rechts. Genauso wie der Zugang zu Schulen für alle unabhängig der sozialen Situation garantiert wird, so muss dies auch bei der Wasserversorgung sein. Es ist deshalb nötig, dass die öffentliche Hand die Investitionen in Erhalt und Ausbau der Netze und Wasserschutzmaßnahmen ko-finanziert und nicht seinen Bürgern kostendeckend verrechnet (was nicht nur einseitig, sondern auch ökologisch zweifelhaft und sozial ungerecht ist). Warum sollte ein Prinzip das für den Ausbau und Erhalt des Straßennetzes gilt, nicht auch für das Wassernetz gelten.

 

Déi Lénk lehnen die Einführung eines kostendeckenden Einheitspreises im ganzen Land entschieden ab.

– Dies wäre ein weiterer inakzeptabler Schritt in Richtung Liberalisierung der Wasserwirtschaft. Ein gut unterhaltenes Netz mit hunderttausenden von Kunden, die hohe kostendeckende Preise zahlen wären ein gefundenes Fressen für multinationale Firmen. Selbst die Wasserverwaltung gibt in ihren Schlussfolgerungen zu bedenken: « S’y ajoute le risque d’une reprise de cet opérateur par une multinationale ce qui placerait l’Etat en tant qu’autorité de contrôle dans une situation peu confortable. » Die Tatsache, dass einer der ministeriellen Vorschläge darin besteht,  eine kommerzielle Firma zwecks Verwaltung des gesamten Netzes zu gründen, zeigt welchen Geistes Kind diese Maßnahme ist.

– Die demokratisch gewählten Gemeindevertreter verlören die Souveränität über die kommunale Wasserpolitik. Dabei sind es die Gemeinden, die am besten geeignet sind, den Erhalt und Ausbau der Wassernetze zu planen, zu verwalten und die Preispolitik autonom zu gestalten. Der Wasserpreis würde somit zu einem rein administrativen Akt degradiert.

– Ein kostendeckender Einheitspreis bedeutete eine weitere Erhöhung der Wasserpreise für 89% der Bevölkerung. Dabei sind es bereits jetzt zu einem großen Teil diese „prix administrés“, welche die Inflation anheizen und zu Kaufkraftverlust führen.

– Das Kostendeckungsprinzip widerspricht dem universellen Recht eines jeden Menschen auf Zugang zum lebenswichtigen Grundbedürfnis Wasser. Für jene, die es sich leisten können, bleibt der Preis ein Klacks, für viele bedeutet der kostendeckende Wasserpreis einen beträchtlichen finanziellen Mehraufwand.

– Die strikte Anwendung des Kostendeckungsprinzips schafft kaum ökologische Anreize. Da der kostendeckende Wasserpreis zu 70% aus Fixkosten besteht, würde ein sparsamerer Wasserverbrauch nur dazu führen, dass der Wasserpreis irrsinnigerweise weiter ansteigt.

– Die vorgeschlagene Querfinanzierung kommerzieller Aktivitäten durch die Bürger mittels Wasserpreis ist abzulehnen.

– Es obliegt dem Ermessensspielraum der Gemeindeverantwortlichen Höhe und Personenkreis eines eventuellen Sozialtarifs festzulegen.

Alternative:

Die Gestaltung des Wasserpreises muss verschiedenen Kriterien entsprechen:

1. Wasser ist ein öffentliches Gut und keine Ware. Es muss von öffentlicher Hand lokal und demokratisch verwaltet werden und darf nicht nach einer merkantilen Logik berechnet werden. 2. Wasser ist ein universelles Menschenrecht. Sein Zugang muss derart gestaltet werden, dass er unabhängig von der sozialen Situation für jeden garantiert ist. 3. Wasser muss geschützt und die Nutzung dieser Ressource nachhaltig gestaltet werden. Verschwendung der Ressource muss geahndet werden.

Déi Lénk fordern deshalb:

1. Die Wasserversorgung gehört in den Aufgabenbereich der Gemeinden. Entscheidungen über Investitionen, Verwaltung, Erhalt und Ausbau des Wasser und Abwassernetzes, Gestaltung der Preise und eventuelle soziale Ermäßigungen müssen vom demokratisch gewählten Gemeinderat getroffen werden; 2. Das Wassergesetz von 2008 muss dahingehend geändert werden: – Das Kostendeckungsprinzip darf nicht mehr Leitprinzip der Wassertarife bei Haushalten sein; – Anstelle wird die Staffelung des Wasserpreises ermöglicht und nach folgendem Modell in drei Stufen angeregt:

  • Subventionierte Grundmenge
  •  Orientierung am realen Preis bis zum Durchschnittsverbrauch
  •  Ökologischer Tarif ab überdurchschnittlichem Verbrauch

– Besondere Lasten (geografische Situation, besondere Wasserschutzmaßnahmen, etc.) werden vom Staat bezuschusst. 3. Die Aufstellung nachvollziehbarer Zielsetzungen bezüglich der Einsparung von Wasser 4. Die Aufstellung eines öffentlichen Maßnahmenkatalogs zur Förderung der Einsparpotentiale

Der gestaffelte Wasserpreis (Modell déi Lénk)

Täglicher Pro-Kopf-Verbrauch: 0 – 50 Liter: Gratis 50 – 150 Liter: Orientierung am reellen Preis ab 150 Litern: doppelter Preis

– Festlegung eines universellen Grundrechts auf Wasser für tägliche Grundbedürfnisse. – Erhöhter Preis bei überdurchschnittlichem Verbrauch. – Höherer ökologischer Lenkungsgrad: das Sparen wird deutlicher belohnt, der übermäßige Verbrauch wesentlich teurer. – Das individuelle Verhalten bestimmt viel stärker den Endpreis. – Universeller Grundpreis verhindert die Schaffung künstlicher Abhängigkeit und damit verbundener Almosenpolitik.

Proposition de décision Pour la gestion communale et publique de l’eau

Le conseil communal; • Vu les réflexions, propositions et questions envoyés par le Ministre de l’Intérieur aux bourgmestres pour avis jusqu’au 28 février 2013 ; • Considérant la réaffirmation de la compétence communale dans la loi de 2008 sur la protection et la gestion de l’eau ; • Tenant compte du fait que les communes sont les meilleures placées pour assurer la gestion de l’eau et l’exploitation des infrastructures y afférentes en cohérence avec le développement urbain, la protection des sources et la protection de l’environnement ; • Considérant l’initiative citoyenne européenne (ICE) «right2water» pour garantir un accès universel à l’eau et à l’assainissement ; • Considérant que des villes comme par exemple Karlsruhe en Allemagne appellent leurs citoyens et citoyennes à signer la pétition de l’ICE mentionnée ; • Estimant qu’une prise de position de notre Ville par rapport à cette thématique, aussi bien dans son contexte national que dans son contexte européen est un acte de responsabilité pour les générations futures ;

Invite le Collège des Bourgmestre et Echevins

• À répondre par la négative à la question principale relevée par le Ministre de l’Intérieur et l’Administration de la Gestion de l’Eau, qui demande «Êtes-vous en faveur de l’introduction d’une tarification unitaire de l’eau?» • À motiver cette réponse par le fait que la tarification unitaire de l’eau nécessitera selon le Ministère de l’Intérieur une exploitation centralisée de l’eau et que par contre la commune est la mieux placée pour l’exploitation de l’eau au niveau communal, sur différents niveaux: gestion des travaux sur l’infrastructure, développement durable (PAG, protection des sources,…) • À motiver cette réponse par l’autonomie communale qui assure un contrôle démocratique des citoyens et citoyennes sur la gestion de l’eau et garantit ainsi un approvisionnement de qualité en eau potable et une gestion appropriée de l’assainissement; • D’insister que les compétences, responsabilités et contrôles de l’approvisionnement en eau destinée à la consommation humaine, y compris les infrastructures,, restent du domaine des communes; • À appeler les citoyens et citoyennes de la Ville de Differdange de signer la pétition de l’ICE qui demande que : 1. Les institutions européennes et les États membres soient tenus de faire en sorte que tous les habitants jouissent du droit à l’eau et à l’assainissement. 2. L’approvisionnement en eau et la gestion des ressources hydriques ne soient pas soumis aux “règles du marché intérieur” et que les services des eaux soient exclus de la libéralisation. 3. L’Union européenne intensifie ses efforts pour réaliser l’accès universel à l’eau et à l’assainissement.

Veuillez trouver plus d informations ici

dei Lenk Wasserpreis

Initiative européenne

motion_dei lenk_eau_20130204

Motion sur l’eau proposée par Serge Urbany adoptée par le conseil communal de Sanem

Serge Urbany Belvaux,

6 février 2013 Proposition de décision

– Pour la gestion communale et publique de l’eau Le conseil communal; • Vu les réflexions, propositions et questions envoyées par le Ministre de l’Intérieur aux bourgmestres pour avis jusqu’au 28 février 2013 ; • Considérant la réaffirmation de la compétence communale dans la loi de 2008 sur la protection et la gestion de l’eau ; • Tenant compte du fait que les communes sont le mieux placées pour assurer la gestion de l’eau et l’exploitation des infrastructures y afférentes en cohérence avec le développement urbain, la protection des sources et la protection de l’environnement ; • Considérant l’initiative citoyenne européenne (ICE) « right2water » pour l’accès universel à l’eau et à l’assainissement ; • Considérant que des villes comme par exemple Karlsruhe en Allemagne appellent leurs citoyens et citoyennes à signer la pétition de l’ICE mentionnée ; • Estimant qu’une prise de position de notre commune par rapport à cette thématique, aussi bien dans son contexte national que dans son contexte européen est un acte de responsabilité pour les générations futures ;

Invite le Collège des Bourgmestre et Echevins

• À répondre par la négative à la question principale et par analogie aux questions qui en découlent relevées par le Ministre de l’Intérieur et l’Administration de la Gestion de l’Eau, qui est « Êtes-vous en faveur de l’introduction d’une tarification unitaire de l’eau ? »

• À motiver cette réponse par le fait que la commune est le mieux placée pour l’exploitation de l’eau au niveau communal : gestion des travaux sur l’infrastructure, développement durable (PAG, protection des sources,…)

• À motiver cette réponse par l’autonomie communale qui assure un contrôle démocratique des citoyens et citoyennes sur la gestion de l’eau

• à faire introduire la position de la commune de Sanem dans la position commune des communes du Kordall qui sera élaborée au sein du syndicat intercommunal SIACH dans le cadre de ce dossier

• À informer les citoyens et citoyennes de la Commune de Sanem de la pétition de l’ICE qui demande que :

1. Les institutions européennes et les États membres soient tenus de faire en sorte que tous les habitants jouissent du droit à l’eau et à l’assainissement.

2. L’approvisionnement en eau et la gestion des ressources hydriques ne soient pas soumises aux “règles du marché intérieur” et que les services des eaux soient exclus de la libéralisation.

3. L’Union européenne intensifie ses efforts pour réaliser l’accès universel à l’eau et à l’assainissement.

La motion fut adoptée par 12 voix pour et 3 abstentions.

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