Dunkelkammer spaceresources: Entscheidende Fragen bleiben offen.

Im Mai dieses Jahres unterzeichnete die Regierung ein Space-Abkommen mit den USA. Dieses sogenannte Memorandum of Understanding (MoU’s) bleibt, so wie ähnliche Abkommen mit 7 anderen Staaten geheim. Über die politische und finanzielle Tragweite dieser MoU’s bleiben das Parlament und die Öffentlichkeit also im Dunkeln. Die lückenhaften Antworten der Regierung auf unsere parlamentarischen Anfragen tragen nicht zu größerer Transparenz bei.

Ein Memorandum of Understanding ist eine angeblich nicht verbindliche Absichtserklärung, die zwischen Staaten oder auch mit Unternehmen abgeschlossen wird. Da diese Abkommen nach offizieller Leseart nicht verbindlich sind müssen sie auch nicht unbedingt vom Parlament ratifiziert werden. Problematisch dabei ist jedoch, dass ein MoU wie es mit den USA abgeschlossen wurde laut Regierungsvertretern eine sehr umfangreiche Zusammenarbeit in einer Vielzahl von Bereichen beinhaltet. Da die Regierung in ihrer Antwort auf unsere Fragen noch ein Mal deutlich macht, dass den 8 bereits unterzeichneten MoU’s viele weitere im Space-Bereich folgen sollen, stellt sich die Frage, ob die Regierung sich anschickt völkerrechtlich geltende Verträge am Parlament vorbei durch ein Netz geheimer bilateraler Abkommen ersetzen zu wollen.

Die Zusammenarbeit im Rahmen des MoU mit den USA soll, laut dem US-amerikanischen Handelsminister Wilbur Ross, auch die Verteidigung im Weltraum beinhalten. Die luxemburgische Regierung hat dies auf unsere Nachfrage hin zwar dementiert, schließt die Verteidigung von Satelitten jedoch nicht als möglichen Gegenstand der zukünftigen Zusammenarbeit mit den USA aus. Dass die Abwehr von Angriffen auf Satelitten im Weltraum sehr wohl viel mit Verteidigungspolitik zu tun hat, liegt auf der Hand.

Aus einem 2017 erschienenen Analysepapier von Goldman Sachs geht außerdem hervor, dass der “new space” Bereich, indem die Regierung auch die spaceresources.lu-Initiative verortet, ein riesiges Potenzial für Investoren bietet und dabei die Militarisierung des Weltalls besonders vielverpsrechend sei. In diesem Zusammenhang nennen die Analysten von Goldman Sachs die Verteidigung eigener sowie die Neutralisierung gegnerischer Satelitten als eine der zentralen Prioritäten für zukünftige Forschung und Investitionen.

Fragen wirft zudem die Finanzierung der spaceresources.lu-Initiative auf. Die Regierung behauptet, es würden keine öffentlichen Mittel im Rahmen der MoU’s bereitgestellt, sondern Finanzierungswege über bestehende Fonds genutzt. Viele dieser Fonds werden jedoch aus dem Staatshaushalt gespeist, ohne dass das Parlament in irgendeiner Weise über diese Ausgaben- und Investitionspolitik mitbestimmen kann. Die wenig nachvollziehbare Finanzierung der Initiative wurde bereits Anfang dieses Jahres vom Rechnungshof bemängelt.

déi Lénk waren und bleiben der Meinung, dass die Regierung sich mit dieser Initiative auf dünnem Eis bewegt. Einerseits wird versucht das Völkerrecht ohne Einwilligung des Parlaments mithilfe von geheimen Abkommen mit Drittstaaten zu unterwandern, andererseits werden öffentliche Mittel für Unternehmen und Forschungszwecke zur Verfügung gestellt, die auf die Privatisierung und kommerzielle Verwertung von Weltraumressourcen abzielen. Inwiefern diese Aktivitäten auch militärischer Natur sein können, bleibt für uns weiterhin ungeklärt. Um diesen Verdacht ausräumen zu können, muss die Regierung die Memorandum of Understanding veröffentlichen.

Question parlementaire concernant l’initiative spaceresources.lu

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 83 du règlement de la Chambre des Députés, nous vous prions de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre de l’Economie, à Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et à Monsieur le Ministre de la Défense.

Lors de la réunion jointe des commissions de l’Economie, de la Protection des consommateurs et de l’Espace et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche du 20 juin 2019, une série de questions concernant l’initiative spaceresources.lu, posées par des membres respectifs des deux commissions, est restée sans réponse. D’autres questions n’ont pas pu être posées, faute de temps et à cause de l’absence de Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

La réunion jointe en question a été convoquée à la demande du CSV et de l’ADR, notamment pour avoir un échange de vues sur base de l’avis de la Cour des Comptes sur le financement de l’initiative spaceresources.lu et les liens entre le développement du secteur spatial, l’université et la recherche appliquée au Luxembourg.

L’avis en question de la Cour des Comptes soulève un certain nombre d’observations et de propositions importantes qui sont notamment en lien avec le cadre légal international régissant les activités spatiales, la budgétisation des dépenses ainsi qu’avec la prise en compte de l’impact de l’initiative sur l’économie luxembourgeoise. Quant à la question de la réglementation des activités commerciales et industrielles dans l’espace, la Cour des Comptes évoque dans son avis que le Luxembourg est impliqué dans les travaux du groupe de recherche sur le droit international : The Hague Space Resources Governance Working Group.

Partant, et en me référant aux réponses de Monsieur le Ministre de l’Economie et de l’Espace aux questions parlementaires n°30 et n°196, je voudrais poser les questions suivantes à Messieurs les Ministres :

1 – Monsieur le Ministre de l’Economie peut-il nous informer sur l’avancement des efforts de négociation internationale soutenus par le gouvernement luxembourgeois et censés aboutir à une modification voire une refonte des traités internationaux en vigueur dont notamment le Outer Space Treaty qui interdit à un Etat d’obtenir et d’exercer sa souveraineté dans l’espace extra-atmosphérique ?

2 – De quelle manière le Luxembourg s’investit-il dans les travaux du The Hague Space Resources Governance Working Group? Quels sont les membres de ce groupe représentant le gouvernement luxembourgeois ? Dans la mesure où ce groupe de travail se compose à la fois de représentant.e.s de gouvernements, d’entreprises de l’industrie spatiale et du monde de la recherche, quelle(s) entreprise(s) et quel(s) projet(s) de recherche luxembourgeois sont impliqué.e.s dans ce groupe de travail ? En quoi consiste la coopération entre ces entités pour le cas du Luxembourg ?

3 – Monsieur le Ministre de l’Economie peut-il nous fournir une liste avec tous les accords bilatéraux dans le domaine de l’espace conclus depuis le lancement de l’initiative spaceresources.lu ? Le gouvernement entend-il poursuivre la conclusion d’accords bilatéraux et dans l’affirmative, quelle en est la finalité ?

4 – Monsieur le Ministre de l’Economie peut-il nous fournir une liste avec tous les Memorandum of Understanding dans le domaine de l’industrie spatiale conclus avec des entreprises depuis le lancement de l’initiative spaceresources.lu ? Est-il en mesure de nous communiquer la somme des fonds publics engagée (et potentiellement engagée) dans le cadre de ces accords ?

5 – Monsieur le Ministre, peut-il mettre à disposition des députés les textes des accords bilatéraux ainsi que les Memorandum of Unterstanding conclus avec des entreprises ?

6 – En ce qui concerne plus spécifiquement le Memorandum of Understanding, conclu entre le Ministère de l’Economie et le Fonds National de la Recherche, Monsieur le Ministre de l’Economie peut-il nous préciser quelles sont les contreparties éventuelles à respecter par les entreprises en échange des subventions allouées par le FNR dans le cadre du Space Research Program ?

Le 10 mai 2019, le gouvernement a signé un accord bilatéral avec les Etats-Unis visant à renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine de l’espace. Dans ce cadre, le Secrétaire au Commerce des Etats-Unis, Wilbur Ross, a évoqué une coopération en matière de défense dans le domaine de l’espace. Dans ce contexte, il convient de rappeler que le Outer Space Treaty de 1967, ratifié par le Luxembourg, interdit toute utilisation de corps célestes à des fins non-pacifiques et l’implication de personnel militaire dans la recherche scientifique menée dans l’espace. De plus, la loi du 20 juillet 2017 sur l’exportation et l’utilisation des ressources de l’espace précise dans l’article 3 que les missions spatiales agréées par le gouvernement luxembourgeois doivent être limitées à des activités commerciales et être conduites dans le respect du principe de l’utilisation pacifique de l’espace. D’ailleurs, dans le rapport final de 2017 des activités du groupe de travail The Hague Space Resources Governance Working Group susmentionné, l’utilisation des ressources spatiales pour des usages exclusivement pacifiques figure parmi les principes à respecter par la législation internationale des activités spatiales à mettre en place.

Partant, je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Economie et à Monsieur le Ministre de la Défense :

7 – Messieurs les Ministres peuvent-ils nous informer en quoi consistera la coopération en matière de défense entre les Etats-Unis et le Luxembourg dans le domaine de l’espace ?

8 – Messieurs les Ministres ne sont-ils pas d’avis qu’une telle coopération serait en violation du Outer Space Treaty et de la loi sur l’exportation et l’utilisation des ressources de l’espace votée en 2017 par la Chambre des Députés ?

9 – Dans la mesure où le Luxembourg participe au sein du The Hague Working Group à des travaux de développement du droit international dans le domaine de l’exploitation de l’espace, Messieurs les Ministres peuvent-ils nous confirmer que ces travaux ne comprennent pas de modifications des traités internationaux en matière de défense dans l’espace ?  

Dans son avis, la Cour des Comptes propose l’élaboration d’indicateurs de performance afin d’expliciter les objectifs et de mesurer l’impact de l’initiative spaceresources.lu sur l’économie luxembourgeoise. Dans sa réponse à la question parlementaire n°30, Monsieur le Ministre a précisé que jusqu’en novembre 2018, 20 entreprises se seraient implantées au Luxembourg et 70 nouveaux emplois auraient été créés dans le secteur spatial commercial et qu’il s’attendait à 400 nouveaux emplois d’ici fin 2020.Partant, nous voudrions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Economie et de l’Espace :

10 – Le nombre des entreprises implantées et des emplois créés a-t-il évolué depuis novembre 2018 ? Comment Monsieur le Ministre explique-t-il ces chiffres ?

11 – Monsieur le Ministre peut-il fournir un listage des entreprises du secteur du « new space » qui se sont implantées au Luxembourg depuis le lancement de l’initiative et préciser pour chaque entreprise son domaine d’activité et son objet ?

L’initiative spaceresources.lu vise également le développement de la recherche appliquée dans le domaine de l’espace pour développer le secteur économique du « new space » au Luxembourg.

A cet effet, de nombreux instruments de financement R&D ont été créés, dont les dotations sont avant tout publiques. En l’occurrence, le FNR finance des recherches dans le cadre du « Space Research Program », entre autres via des Proof of Concept Grants menant à des brevets à usage commercial et des Industrial Partnership Blockgrants ou encore son programme de financement Bridges tous axés sur des collaborations avec des entreprises bénéficiant directement de cette recherche.

La LSA, qui se présente comme business-focused, s’est spécialisée dans le financement d’entreprises du secteur de l’espace, en collaboration avec la SNCI qui s’occupe de la sélection des entreprises et start-ups susceptibles d’obtenir un financement pour leurs projets de R&D. La LSA héberge également et finance en partie le programme de recherche national LuxImpulse, géré par l’ESA. L’ESA est elle-même financée par l’Etat luxembourgeois à hauteur de 26,6 millions d’euros sur un budget total de 5,6 milliards. Dans sa réponse à la question parlementaire n°30 du 14 novembre 2018, Monsieur le Ministre de l’Economie évoque que « en ce qui concerne la recherche et l’innovation industrielles, les projets des entreprises, dont celles avec lesquelles un MoU a été élaboré dans le cadre de l’initiative spaceresources.lu, sont exclusivement cofinancés à travers des programmes de l’ESA et le programme national LuxImpulse géré par l’ESA ».

Dès septembre 2019, il existe un programme de master (Interdisciplinary space-master), à la suite d’une convention avec le Ministère de l’Économie, financée à hauteur de 4,5 millions d’euros. L’accent est mis sur la transmission d’un esprit d’entreprise (entrepreneurial mind-set) et le développement de partenariats avec des entreprises pouvant offrir des stages aux étudiants.
Dans la mesure où il existe d’ores et déjà un large éventail de programmes et d’instruments de promotion et de financement d’activités de recherche et de développement dédié à la création d’un secteur économique de l’espace au Luxembourg et que l’Etat luxembourgeois et plus particulièrement le Ministère de l’Économie participent largement au financement de ces activités mises en œuvre par des étudiant.e.s et chercheur.e.s en collaboration étroite avec des entreprises, nous voudrions poser les questions suivantes à Messieurs les Ministres :

12 – Messieurs les Ministres peuvent-ils nous indiquer quelles entreprises du secteur du « new space » au Luxembourg sont actuellement impliquées dans des programmes de recherche et développement ?

13 – Quelle est la contrepartie financière et en matière de création d’emploi demandée à ces entreprises dans le cadre d’un partenariat de recherche publique ?

14 – Monsieur le Ministre de l’Economie évoque dans sa réponse à la question parlementaire n°30 du 15 novembre 2018 que la majorité des dépenses (s’élevant pour l’ensemble à 20 millions vers la fin 2018) pour des projets de recherche dans le cadre des programmes de l’ESA ne sont pas « directement liées à l’initiative spaceresources.lu ». En vertu de cette affirmation, Monsieur le Ministre peut-il nous indiquer quels sont ces autres projets de recherche financés dans le cadre de l’ESA qui ne sont pas liés à l’initiative spaceresources.lu ?

15 – Quel est le nombre exact de projets de recherche en cours dans le secteur du « new space » ? Messieurs les Ministres peuvent-ils nous fournir une liste complète de ces projets de recherche, en indiquant le titre et l’objet pour chaque projet listé ?

16 – Messieurs les Ministres peuvent-ils nous renseigner sur le nombre de chercheur.e.s impliqués par les projets sus-mentionnés ainsi que sur le nombre d’étudiant.e.s ayant fait une demande d’inscription en master Interdisciplinary space-master?

17 – Parmi ces chercheur.e.s et étudiant.e.s, Messieurs les Ministres peuvent-ils nous indiquer le nombre de celles et ceux issu.e.s de l’enseignement secondaire luxembourgeois, de nationalité luxembourgeoise et bénéficiant d’un diplôme de l’université du Luxembourg ?

18 – Etant donnée qu’actuellement un peu plus de 20 entreprises constituent le secteur du « new space » au Luxembourg, comment Monsieur le Ministre compte-t-il garantir que suffisamment d’opportunités de stage se prêtent aux étudiant.e.s du Interdisciplinary space-master?

19 – Sachant que l’industrie en question ne s’est pas beaucoup développée au Luxembourg, Messieurs les Ministres ne pensent-ils pas que ce master risque de dispenser des connaissances non-applicables par les futurs diplômé.e.s au Luxembourg-même, mais davantage à l’étranger, dans des pays où le secteur de l’espace et le domaine de la recherche spatiale sont davantage développés et consolidés ?

20 – De même, dans la mesure où les recherches et les connaissances universitaires sur l’espace et l’industrie spatiale développées au Luxembourg bénéficient en large partie à des entreprises, quels sont les conditions et obligations contraignantes mises en place, afin de garantir que les résultats de ces recherches et collaborations ne s’exportent pas exclusivement à l’étranger et ne bénéficient davantage aux entreprises qu’à la société luxembourgeoise ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de nos sentiments respectueux,

David Wagner                                      Marc Baum

Député                                                Député

 

Space Mining: Kapitalismus ouni Grenzen an internationale Rechtsbroch.

Här President,

Mir schwätzen haut hei iwwer d’Regierungsinitiativ spaceresources.lu, opgrond vun enger Ufro vun der CSV, eng CSV, déi – wann een déi lescht Woche revue passéiere léisst – sech doru stéisst, dass en Investissement vun der SNCI  zu Gonschte vun der amerikanescher newspace-Entreprise Planetary Resources an der Héicht vun circa 12 Milliounen duerch d’Päif ass, wëll des Entreprise wéi mer mëttlerweil all wëssen, faillite gaangen ass.

Dass et bei dëser Initiativ gréisser ekonomesch Onsécherheet a Risike ginn an doriwwer eraus ganz onsécher ass, ob et iwwerhaapt eng Kéier wirtschaftlech Retombée’en zu Lëtzebuerg wäerte ginn duerch des nei Nisch a virun allem, wien dann eppes dovunner huet, war zumindest déi Lénk vu vir era kloer. Ënner anerem dowéinst hu mir 2017 och als eenzeg géint dat Gesetz gestëmmt, dat des Initiativ encadréiere soll.

De Sënneswandel vun der CSV a besonnesch dem Här Mosar, den deemools wéi haut fir seng Fraktioun schwätzt ass awer schonn erstaunlech. Huet en de Wirtschaftsminister 2017 nach gelueft fir seng visionär Iddi’en an de Risiko, huet en deemools hei gesot, dass hien a seng Partei déi Initiativ ënnerstëtzen an se, sou war zumindest eraus ze héiren, wuel am léifste selwer ëmgesat hätten, sou ass et haut bemol de Contraire. D’Risikobereetschaft, déi virun 18 Méint nach dem Här Schneider seng grouss Dugend war, ass elo bemol en Zeeche vun Irresponsablitéit. Do derbäi muss ech soen, dass net eleng den Här Mosar sou engagéiert fir d’spaceresources-Initiativ geschwat huet. All d’Riedner, ob aus der Majoritéit oder der Oppositioun (ausser déi Lénk), hunn deemools hei gesot, wéi sënnvoll dat wier.

Mir mengen, dass dat wat mir an de leschte Wochen a Méint erlieft hunn, de Verloscht vum ëffentlechen Investissement a Planetary Resources an elo kierzlech och den Echec vun Deep Space Industries Europe zu Lëtzebuerg d’Spëtzt vum Äisbierg ass. Wéi vill finanziell Hëllefen des Entreprise vum Staat krut, woufir se geduecht waren a wou se lo hi sinn, ass d’ailleurs net gewosst. Mee dat sinn net d’Ausnamen, mee d’Reegel vun enger héichspekulativer Finanz- an Industrienischen, déi riskéiert Milliarden a Milliarden ëffentlech Gelder ze friessen a Fuerschungsgelder am allgemengen Interesse fir kommerziell a militäresch Interesse vun e puer Räichen a Mächtegen ze detournéieren. Dat ass jo och schonn sou am Gaang ze geschéien.

Sollt et iergendwann eng Kéier zu gräifbaren ekonomesche Resultater kommen, da gi se 99,9% vun der Mënschheet carrement hannelaanscht. Déi hunn aner Suerge wéi dass een a 50 Joer fir 500.000 Dollar am Weltraum ka spadséiere gefouert ginn, dat sinn d’Fantasme vu Megalomanen Typpe wéi Jeff Bezos oder Elon Musk. Oder dass ee Satellitte ka betanke fir sou hir Liewensdauer ze verlängeren, wouru souwisou an éischter Linn de militäresch-industrielle Komplex Interesse huet, wëll ganz vill vun de Satellitten an der Ëmlafbunn si schliisslech Militärsatellitten. E ganz neie Member an där Famill kënnt jo, wéi mer wëssen, vu Lëtzebuerg.

A fir dëse Multimilliardäre mat hire schiedlechen Aktivitéiten zu Lëtzebuerg de rouden Teppech auszerullen,  verréckelt d’Regierung mat der Ënnerstëtzung vum Parlament d’juristesch an d’ekologesch Barrièren, déi – an dat muss een ënnersträichen – als fundamental Finalitéit de Schutz vun der Mënschheet, also vun eis selwer hunn.

International Traité’en ginn iwwergaangen, ënnerwandert oder souguer gebrach, Lëtzebuerg stellt mat enger weiderer Souveränitéitsnisch, engem weideren Alleingang, seng international Reputatioun op d’Spill, fir dësen Aktivitéiten eng legal Basis ze verschafen an ënnerstëtzt op dem Wee déi fatal Usiicht, dass d’Grenze vum Kapitalismus a vum Wirtschaftswuesstem – nodeem op der Äerd bis an déi entleeënst Urwälder, déifste Mieresgrond a verfroossenst Biergregiounen alles futti gemaach a verbraucht ginn ass – elo an de Weltraum verréckelt musse ginn.

Lëtzebuerg mécht sech domat zu engem Pionéier, jo. Mee zu engem Pionéier vun engem neien Ausaarte vun enger Raubwirtschaft, déi d’Appropriatioun vu Ressourcen als iewescht Zil huet, egal wéi héich de Präis dofir ass.

Här President,

Virun e puer Deeg hu mer net fir d’éischt d’Bestätegung dofir krit, dass néierens an Europa d’Betriber sou wéineg Steiere bezuele wéi hei. Dat ass sécherlech och en Element an der new space Wirtschaft, wëll och do wäert et an éischter Linn iergendwann em d’Fro goen, wien vun dësem Secteur profitéiert a ivill vun dëse Gewënner un d’Staate fléissen a soumat der Allgemengheet ze gutt komme kënnen. Wëll et sinn d’Staaten, déi eleng de Risiko an d’Käschten, sief et politescher, ekologescher oder finanzieller, vun dësen Eskapaden droen.

 

Luxembourg Space Agency: Nischenpolitik geht weiter.

Im Rahmen eines groß angelegten PR-Events hat Wirtschaftsminister Etienne Schneider heute die Luxembourg Space Agency (LSA) ins Leben gerufen. Die mit Steuergeldern finanzierte Agentur soll die Initiative spaceresources.lu weiterentwickeln und zusätzliche in diesem Bereich tätige Privatgesellschaften nach Luxemburg locken. Mit öffentlichen Geldern wird also weiterhin eine schädliche Nische gezielt unterstützt, die Luxemburg international ins Abseits stellt und die ökologische Krise auf das Weltall ausweitet.

Die neue luxemburgische Weltraumagentur soll dabei mit der Europäischen Weltraumagentur (ESA) kooperieren. Luxemburg ist Mitglied der ESA und stellt ihr jedes Jahr 30 Millionen Euro aus dem Staatshaushalt für Forschungszwecke zur Verfügung. In Zukunft soll dieses Geld an die neu gegründete LSA fliessen und somit nicht mehr für Weltraumforschung genutzt werden, sondern für die Auslotung der Machbarkeit höchst spekulativer Bergbauprojekte und ähnlicher Missionen auf Asteroiden. Die Wissenschaft wird somit rein (privat)wirtschaftlichen Interessen unterworfen.

déi Lénk haben bereits kurz nach der Ankündigung der Initiative spaceresources.lu in einer umfangreichen Stellungnahme auf die möglichen Fehlentwicklungen und Gefahren dieser Wirtschaftsnische hingewiesen und damit auch im Parlament ihr Nein zum Rahmen-Gesetz begründet. Sie steht in Widerspruch zum internationalen Recht, forciert die Privatiserung des Weltalls und verhindert den Übergang zu einer effizienten Nutzung der natürlichen Ressourcen auf der Erde.

Die Regierung bleibt mit spaceresources.lu ihrer allgemeinen Philosophie treu: Sie setzt auf Nischen für größenwahnsinnige Investoren und Finanzspekulanten und das auf Kosten der großen Mehrheit der Menschheit. Der so dringend erforderliche ökologische Umbau unserer Wirtschaft wird dabei stark vernachlässigt.

So sind Investitionen in erneuerbare Energien völlig unzureichend, um europäische Ziele mit eigenen Anstrengungen zu erreichen, geschweige denn um den erforderlichen Beitrag zum internationalen Klimaschutz zu leisten. Den Tanktourismus hat auch diese Regierung totgeschwiegen und sogar von der Regierung angestoßene Initiativen wie etwa die Kreislaufwirtschaft bleiben ohne Folgen.

Um diese Herausforderungen angehen zu können brauchen wir einen Paradigmenwechsel in der Finanz- und Wirtschaftspolitik.

déi Lénk wollen öffentliche Gelder vermehrt in die Energietransition, den Wohnungsbau und die regionale Wirtschaft investieren. Nischen, die Luxemburg international immer stärker isolieren, können nicht das Fundament einer nachhaltigen Wirtschaft sein und müssen der Vergangenheit angehören.

Question parlementaire concernant la commande d’un satellite militaire et de communication par la société LuxGovSat auprès du constructeur américain « Orbital ATK »

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre de la Défense.

En date du 31 janvier 2018, la société LuxGovSat, créée le 12 février 2015 conformément à la loi du 19 décembre 2014, a mis en orbite le premier satellite militaire et de communication luxembourgeois. La société luxembourgeoise est une joint-venture entre l’Etat luxembourgeois et la Société européennes de satellites (SES), dont l’Etat détient la moitié des parts.

LuxGovSat a confié la production du satellite à « Orbital ATK », une entreprise qui figure sur la liste d’exclusion du Fonds de compensation commun au régime général de pension (FDC).

Sur le site du FDC, il est expliqué que la mise en pratique de cette liste se fait « par le biais d’une exclusion normative portant sur des entreprises et sociétés ne respectant pas les conventions internationales ratifiées par le Grand-Duché de Luxembourg et couvrant les domaines de l’environnement, de la responsabilité sociale et solidaire ainsi que de la responsabilité institutionnelle laquelle porte notamment sur les droits de l’homme et le droit du travail ». Concernant « Orbital ATK », la société est exclue du FDC à cause de ses activités dans le domaine de l’armement nucléaire au service de l’armée américaine.

Ces faits soulèvent des questions concernant la politique générale du gouvernement luxembourgeois :

1 – Monsieur le Ministre, peut-il m’informer sur le coût du premier satellite militaire et de communication luxembourgeois construit par « Orbital OTK » et commandité par LuxGovSat?

2 – Monsieur le Ministre, ne voit-il pas d’incohérence politique entre d’un côté l’exclusion formelle d’investissements de la part du FDC dans une entreprise à cause de ses agissements contrevenants aux conventions internationales ratifiées par le Luxembourg et la commande (et l’achat) de produits auprès de cette même entreprise pour des activités militaires du Luxembourg ?

3 – Le ministère de la Défense entretient-il directement ou indirectement d’autres relations économiques avec des entreprises figurant sur la liste d’exclusion du FDC ? Si oui, lesquelles ?

4 – L’achat de produits ou services en relation avec les activités et obligations militaires du Luxembourg, est-il soumis à des critères ? Dans l’affirmative, lesquels ? Dans la négative, pour quelles raisons ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

Marc Baum,
Député

GovSat geht auf Orbit: Ein Bombengeschäft

Im Laufe des heutigen Tages soll eine Falcon 9 Rakete der Firma SpaceX den GovSat-Satelliten GEOStar-3 ins All bringen. Die Regierung stellt anderen NATO-Staaten Übertragungskapazitäten für militärische Zwecke auf dem Satelliten zur Verfügung und liefert so einen Beitrag zur Aufrüstung der NATO. déi Lénk lehnen dieses Projekt und die Beteiligung Luxemburgs an der sich immer schneller drehenden Rüstungsspirale aufs Schärfste ab. Luxemburg darf nicht zum Akteur in internationalen Konflikten werden.

Der Bau des Militärsatelliten wurde bereits 2014 im luxemburgischen Parlament beschlossen. Ein Jahr später stimmte das Parlament zudem für den Kauf von Übertragungskapazitäten auf dem Satelliten, die den NATO-Staaten für Missionen im Rahmen der Alliance Ground Surveillance zur Verfügung gestellt werden. déi Lénk stimmten beide Male als einzige Partei dagegen.

Besonders bedenklich ist hierbei, dass der Satellit nicht nur für die Steuerung von Überwachungsdrohnen genutzt werden kann, sondern auch für die Zielerfassung von bewaffneten Drohnen dient.[1] Somit könnte vom luxemburgischen Staat finanzierte Technik für die Tötung von Menschen eingesetzt werden.

GovSat ist neben dem Militärflugzeug A400M eines der bedeutendsten Investitionsprojekte der vergangenen Jahre, die den Verteidigungsetat Luxemburgs auf ein Rekordniveau anhebt. Im Staatshaushalt für dieses Jahr fallen diese Ausgaben mehr als zwei Mal höher aus als noch 2017. Ab 2021 soll das Außenministerium erstmals mehr für die Verteidigung ausgeben als für die Entwicklungszusammenarbeit.

Dass die Regierung um Premier Xavier Bettel und Rüstungsminister Etienne Schneider die steigenden Rüstungsausgaben zudem als intelligente Zukunftsinvestitionen verkaufen möchte und dabei mögliche wirtschaftliche Gewinne in Aussicht stellt, kann nur als kaltblütige Interessenpolitik bezeichnet werden. Die Regierung erweitert auf diesem Weg das luxemburgische Wirtschaftsmodell – wie schon beim Space Mining – um eine weitere unmoralische Nische und rückt Luxemburg außerdem bei internationalen Konflikten stärker in den Fokus.

déi Lénk stellen sich gegen die Beteiligung Luxemburgs an der Aufrüstungspolitik der NATO. Diese führt in immer mehr Regionen weltweit zu wachsenden Spannungen und fördert die Unterdrückung und das Leid von Millionen von Menschen. Dementsprechend fordern wir die Regierung auf das Militärsatellitenprogramm zu beenden und somit den Bau des zweiten Militärsatelliten, der 2021 ins All geschossen werden soll, aufzugeben.

[1] http://www.dei-lenk.lu/ses-stolz-an-der-steuerung-toedlicher-us-drohnen-beteiligt-zu-sein/

Nei Nisch: d’Privatiséierung vum Weltraum

Mam Space Mining setzt d’Regierung net op Innovatioun, mä bleift an der Kontinuitéit: Se schaaft eng Nisch fir Superräicher op d’Käschte vum Rescht vun der Mënschheet.

déi Lénk veruerteelen dëse Projet schaarf: D’Philosophie vum Wuesstëm ouni Grenzen, d’Privatiséierung vu Ressourcen, déi der ganzer Mënschheet gehéieren, de Fokus op Kommerzialiséierung amplaz op Fuerschung, de rechtleche Kader mat deem d’UNO (an domat besonnesch d’Länner vum Globale Süden) ëmgaange soll ginn an d’Deals mat Multimilliardären a Venture-KapitalistInnen.

Kompletten Pressedossier eroflueden (PDF)

déi Lénk hunn op eng Pressekonferenz zum Thema Space Mining gelueden wou den Deputéierten Marc Baum an den Spriecher Gary Diderech sech kritesch mam Projet vun der Regierung ausernaaner gesat hunn. Kuckt hei déi ganz Pressekonferenz.

Nein zum NATO-Drohnenkrieg!

Vor etwa einem Jahr wurde in der Abgeordnetenkammer beschlossen, der NATO im Rahmen des Programms “Alliance Ground Surveillance” Satellitenkapazitäten auf SES-Satelliten zur Verfügung zu stellen, um sogenannte Aufklärungsdrohnen zu steuern. Bereits ein Jahr zuvor beschloss die Abgeordnetenkammer mit dem Projekt “GovSat” den Bau und Betrieb eines Militärsatelliten.
Wie das Luxemburger Wort aber kürzlich vermeldete, stellt SES-GS, eine Tochterfirma der luxemburgischen SES, nicht nur Bandbreite für Aufklärungsdrohnen, sondern auch für solche des Gray Eagle Systems. Wie déi Lénk schon im Oktober 2015 zu bedenken gaben (1), können diese mit Hellfire-Raketen ausgestattet und somit auch direkt für die Zerstörung von Gebäuden und die Tötung von Menschen genutzt werden. Bisher gaben sowohl SES wie auch der Armeeminister Etienne Schneider immer zu verstehen, dass von luxemburgischen Satelliten aus lediglich Aufklärungsmissionen gesteuert würden. So sagte Schneider am 10. Dezember 2015 im Parlament zur Frage nach einer möglichen Bewaffnung der Drohnen: „Dat ass net méiglech, well et Observatiounsdrohne sinn a just fir deen Zweck gebaut ginn.“
Der luxemburgische Staat ist der wichtigste Aktionär von SES. Es stellt sich nun die Frage, ob Minister Schneider im Rahmen der Diskussionen und der parlamentarischen Debatten rund um die Beschaffung des Militärsatelliten und der Satellitenfrequenzen ganz bewusst die Öffentlichkeit getäuscht hat um seine Aufrüstungspläne weiter vorantreiben zu können. Minister Schneider kann auch de facto gar nicht garantieren, dass die von Luxemburg zur Verfügung gestellten Kapazitäten nur für die von ihm suggerierten Zwecke genutzt werden.
déi Lénk reicht es nicht, an dieser Stelle mehr Transparenz und Ehrlichkeit im Umgang mit der SES und militärischen Projekten zu fordern – es gilt auch, entsprechend zu handeln und jegliche Unterstützung bewaffneter Drohnenflüge durch luxemburgische Unternehmen zu verhindern. Das bedeutet in letzter Konsequenz, das militärische Satellitenprogramm des SES zu beenden. Dies gilt nun umso mehr, da die aggressive NATO-Expansion in Form der angestrebten und gestern im luxemburgischen Parlament ratifizierten Mitgliedschaft Montenegros weiter voranschreitet und zu internationalen Spannungen beiträgt.
(1) http://www.dei-lenk.lu/ses-stolz-an-der-steuerung-toedlicher-us-drohnen-beteiligt-zu-sein/

Govsat: déi Lénk géint Opkaf vu Kanäl um Satellit fir NATO-Militärdronen.

Virun 1 Joer ass hei e Gesetz gestëmmt ginn iwwer de Kaf, de Lancement an d’Exploitatioun vun engem militäresch-politesche Satellit (Govsat).

Haut stëmme mer e Kredit fir den Opkaf vu Kanäl um Satellit fir NATO-Militärdronen– als Beitrag zum Militäreffort NATO.

Dat hei ass fir eis net en einfach technesche Projet mat economesche Retombées.

All Militärausgabe sinn haut besonnesch ënnert d’Lupp ze huelen.

Well d’Situatioun haut beweist androcksvoll dass militäresch Mëttele vu grousser Envergure derzou bäidroe kënne fir Problemer onwarscheinlech z’aggravéieren, a si sécher net léise kënnen.

Soss wieren se laang am Mëttleren Oste geléist zënter dem Irak-Krich vun den USA.

De Syrien-Krich ass ebe just en aktuellt Beispill fir d’Geforen déi vun enger Krichsstrategie ausginn.

4 vu 5 permanente Membere vum UNO-Sécherheetsrot (USA, Russland, Frankräich, GB – alleguer Atommächten) intervenéiere mat schwéierem Krichsmaterial do virun allem aus der Loft.

Si intervenéiere mat onkloren – deelweis widderspréchlechen – Krichsziiler ënner engem Begrëff: Kampf géint den Terrorismus.

Dem enge seng Terroriste sinn awer net dem anere seng Terroristen.

Wat iwwregens och weist wéi onbrauchbar a wéi eminent politesch an dehnbar de Begrëff Terrorismus u sech ass.

Déi eng wëllen de regime change a Syrien, déi aner wëllen de Regime halen, e Regime dee selwer och Terror géint déi eege Bevëlkerung ausübt.

Déi eng hunn Alliéierten déi de Regime wëlle stierzen, déi aner deeër déi de Regime wëllen halen.

Ënnert deenen Alliérten ass och e grousst NATO-Land (Tierkei) wat schonn e militäreschen Zesummestouss mam UNO-Sécherheetsrotsmember Russland hat, ebe just wéinst den ënnerschiddlechen Ziler.

Theoretesche Géigner vun all de Krichsparteien ass eng maffiös Mäerderband IS oder Daesh , déi awer Handel mat der Tierkei dreift a bis un d’Zänn arméiert ass duerch de Waffenarsenal deen se aus der Opléisung vun engem anere Staat, Irak, bezunn huet, Resultat vun engem anere regime change-Krich.

Ënnert den Alliéierte sinn och dubios awer offiziell unerkannte Kalifater, aus deenen de Petroll kënnt, an déi d’IS laang derbäi ënnerstëtzt hunn e weidere Kalifat am Irak an a Syrien opzeriichten.

An dann ass nach d’Kurdefro am Hannergrond déi erëm d’Tierkei vu sengen NATO-Alliéierte wéinstens deelweis trennt.

Et misst een op d’mannst d’accord sinn dass mer et hei mat engem Polverfaass ze dinn hunn. Et ass den Echec vun enger Krichspolitik aus offensichtlech virrangeg ökonomeschen Intressen am Mëttleren Osten.

Ech wëll net vu Potentialitéite fir e Weltkrich schwätzen.

Mee déi aussergewéinlech Situatioun a Syrien misst dach zu wichtege Froen Ulass ginn, och bei esou engem Vote wéi haut.

1.stellt sech d’Fro vum Völkerrecht. Ween definéiert wat wou ze maachen ass? D’USA a GB am Irak? Russland an der Ukraine? Frankräich a Libyen a Syrien?

Oder awer d’UNO opgrond vun allgemenggëltegen Texter déi et awer gëtt, oder déi nach mussen zesummen ausgeschafft ginn?

Duerch dat wat déi läscht Zäit geschitt ass, gëtt d’UNO op de Niveau vun der Société des Nations virum 2.WK zeréckgefouert.

An um Wierk sinn deelweis déiselwecht Imperialmächten déi den 1.WK ausgeléist hunn.

An dat an engem sozial-economesche Kontext an Europa deen un d’30er Joren erënnert.

A mat Flüchtlingsstréim déi sech aus der Destrukturéirung vu ganze Länner erginn, net nëmmen duerch Kricher wéi a Syrien mee och duerch wirtschaftlech Destrukturéirung iwwer Fräihandelsaccorde wéi an Afrika.

2.stellt sech d’Fro vun de Bündnisstrukturen. Wéi séier ass een an e Krichsfall eragerutscht?

Mer hunn e NATO-Bündnispakt mat der Tierkei. Net auszedenke wat sech aus engem eskaléierende Konflikt mat Russland géif erginn.

An duerch de Bündnispakt an der EU si mer u Frankräich gebonnen. Et ass fir d’1. wou déi Bestëmmung aus dem Lissabon-Vertrag spillt. Wat heescht dee Blödsinn? Den IS ass kee Staat. Eng Mäerderband ass kee Staat. Géint wee gi mer do an de Krich? Mer menge generell: D’EU däerf kee Militärpakt sinn!

3.stellt sech d’Fro vum militäresch-industrielle Komplex déi schonn den US-President Eisenhower an de 50er Joren erkannt hat.

A si stellt sech och an der EU, duerch de Lissabonn-Vertrag an duerch Beschlëss déi ënner anerem virun 1 Joer geholl gi si fir d’europäesch Rüstungsindustrie als Weltpol auszebauen, mat enger Synergie tëschent militäreschen an zivile Beräicher.

Et ass kloer dass do e neie MIK amgaang ass ze entstoen, deen och d’Politik beaflosst. Wéi fir Russland, wéi fir d’USA, ass och fir d’EU e Regionalkrich wéi dee syreschen natierlech och en Testfeld fir nei Waffesystemer.

Et ass an dem Kontext wou mer dee Projet hei diskutéieren.

Hei handelt et sech em héichtechnologesch integréiert Deeler vu Waffesystemer.

NATO-Opklärungsdrone gin aktiv virun, während a no Waffegäng, dat steet kloer hei dran.

Dat kann een dach net nëmmen hei thematiséieren als eng wirtschaftlech gutt Operatioun?

Kann een elo nach soen, Lëtzebuerg hätt keng Krichsindustrie?

Ech mengen net.

Dronen – och Opklärungsdronen – ass näischt harmloses. Et gehéiert zum Krich. Et ass och krichsrechtlech diskutabel, besonnesch wann Ziler domat erausgesicht an viséiert ginn, déi fir Aktioune mussen hierhalen déi géint d’Krichsrecht verstoussen.

Kundus war esou en Zil. Et ass gutt a richteg dass eis Motioun ugeholl ginn ass, déi d’Bombardéiere vun engem Spidol am Afghanistan veruerteelt an eng Enquête verlaangt.

An och wann zivilrechtlech d’NATO sollt fir de Schued vun hiren Dronen opkommen, geet den Uerder iwwer eise Satellit.

Geleeëntlech ass och d’Fro opgeworf gi wat fir Apparater soss nach iwwer de Govsat a besonnesch iwwer déi aner SES-Satellite kënne gesteiert ginn, op net esouguer IS ka mäerderesch Aktiounen iwwer dee Wee plange kënnen.

Mer stëmme géint dee Projet hei well en eis international an engem geféierleche Moment op eng Aart a Weis positionéiert déi ze verwerfen ass.

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