Parts de l’Etat auprès de Cargolux – nos députés écrivent au formateur

Serge Urbany
Justin Turpel

Luxembourg, le 6 novembre 2013

Monsieur Xavier Bettel
Formateur
xbettel@chd.lu

Monsieur Claude Wiseler
Ministre du Développement Durable
info@developpement-durable-infrastructures.public.lu

Lettre ouverte

Conc. : parts de l’Etat auprès de CARGOLUX

Messieurs,

Nous prenons acte de la décision prise par les trois partis engagés dans des négociations pour la formation d’un nouveau gouvernement de mandater un expert en la personne de M. Robert Schaus d’une mission d’information sur la cession projetée des parts de Cargolux actuellement détenues par l’Etat.

Cette mission devrait à notre sens être aussi complète que possible et comprendre non seulement un rapport sur toutes les options actuellement sur la table, mais aussi sur l’option du maintien de la participation actuelle de l’Etat auprès de Cargolux.

Une telle participation dans le sens d’un développement stratégique pérenne des activités de Cargolux et du secteur de la logistique ne serait d’ailleurs à notre avis nullement incompatible avec le droit européen, mais exigerait bien sûr un engagement déterminé du nouveau gouvernement à utiliser toutes les opportunités qu’offrirait une telle option.

Pour déi Lénk, l’engagement pour l’avenir du secteur stratégique de l’aviation n’est pas une question de négociations secrètes, mais exige la transparence la plus complète et un véritable débat public.

Ce dont le pays a besoin, c’est d’un modèle commercial viable pour l’aéroport et le secteur logistique ainsi que de garanties d’emploi et de garanties sociales.

Il faut à notre avis que les conclusions soient clairement tirées du désastre autour de la reprise des actions par Quatar Airways, d’abord en continuant d’instruire, tant au niveau gouvernemental que parlementaire, le dossier sur ce désastre, mais aussi en jouant maintenant cartes sur tables par rapport au devenir des 35% de parts détenues par l’Etat.

Nous sommes prêts à rencontrer M. Schaus ainsi que tout autre interlocuteur, pour lui expliquer plus en détail nos observations et suggestions, et nous vous prions de lui continuer copie de la présente lettre à cet effet.

Finalement, nous voudrions faire observer que la décision finale dans ce dossier d’une très haute importance stratégique ne saurait être prise à notre avis que sur base d’un accord préalable du Parlement suite à un débat en séance plénière et suite à la publication préalable du rapport Schaus.

Veuillez agréer, Messieurs, l’expression de notre parfaite considération.

Pour déi Lénk,
Justin Turpel, député
Serge Urbany, député

Copies à :

  • LSAP: M. Etienne Schneider, lsap@chd.lu
  • déi gréng: M. François Bausch, deigreng@chd.lu
  • M. Robert Schaus, avec prière de lui transmettre

 

La lettre au formateur (pdf – 247 kb)

Pompjeesverband [FRAGE]

Antworten von déi Lénk zu einer Stellungsnahme der Fédération Nationale des Corps de Sapeurs-Pompiers an dem Comité des Sages de la Protection Civile zur Reform des Rettungswesens in Luxemburg: http://www.pompjeesverband.lu/

Das Schreiben ist –>hier zu finden.

Auch wenn déi Lénk in ihrem kurzen Wahlprogramm das Thema Rettungswesen in Luxemburg nicht eingehender behandeln, so behalten alle ihre Aussagen und Initiativen der vergangen Jahre in Bezug auf das Rettungswesen ihre volle Gültigkeit. An erster Stelle steht dabei für uns die systematische Verteidigung elementarer Rechte sowie umfassender und qualitativ hochwertiger öffentlicher Dienstleistungen für alle Bürger. Dazu gehört auch das Recht auf Prävention (Unfallverhütung, Brandschutz, …) und das Recht auf direkte Hilfe in der Not, das heißt das Recht auf rechtzeitiges Eingreifen qualifizierter Rettungsdienste vor Ort. Um dies zu verwirklichen bedarf es eines flächendeckenden, effizienten Rettungsdienstes.

Feuerwehr und Rettungsdienste, mit ihren freiwilligen und professionellen Mitarbeitern/innen, sind Dreh- und Angelpunkt des hiesigen Rettungswesens. Ihnen gebührt volle Anerkennung und mehr Unterstützung.

déi Lénk drängen auf die notwendige Reform des Rettungswesens durch die Schaffung eines gemeinsamen öffentlich-rechtlichen Rettungsdienstes, durch den Ausbau der nationalen, regionalen und lokalen Infrastrukturen, und durch die Verbesserung von Ausbildung und Motivation der freiwilligen und professionellen Mitarbeiter/innen.

Die Reform des Rettungswesens und die Schaffung eines gemeinsamen Rettungsdienstes soll als Ziel haben allen Menschen, unabhängig von ihrem Aufenthaltsort, innerhalb kürzester Zeit (7-10 Minuten) professionelle Hilfe zukommen zu lassen. Der Zusammenschluss von Feuerwehr und Zivilschutz, unter Wahrung angestammter Rechte insbesondere im professionellen Bereich, in einer öffentlichen Verwaltung, die über genügend Mittel verfügen muss, ist ein wichtiger Schritt in diese Richtung. Zusätzlich zu einer gemeinsamen Verwaltung gilt es flächendeckend die notwendigen Infrastrukturen zu schaffen, um jederzeit und in kürzester Zeit die notwendigen Einsätze durchführen zu können. Dazu bedarf es sowohl einer nationalen Koordinations- und Interventionszentrale, als auch regionaler Zentren und lokaler Stützpunkte. Wir werden nicht müde – weder im Parlament und im Gemeinderat der Hauptstadt, noch in unserer gewerkschaftlichen Aktivität – auf den kurzfristigen Beginn der Bauarbeiten am Rond-Point Gluck zu pochen. Die baldmöglichste Realisierung dieses nationalen Interventionszentrums für das gemeinsame Rettungswesen (Feuerwehr und Sanitäter), zusammen mit einer Schule für professionelle und freiwillige Mitarbeiter/innen, ist eine absolute Voraussetzung und ein wichtiges Standbein der notwendigen Reform.

Die nationale Leitstelle und die regionalen Zentren sollen mit professionellen Mitarbeiter/innen besetzt und abgesichert sein; zusätzlich können freiwillige Helfer/innen als Unterstützung herangezogen werden. Auch in den lokalen Stützpunkten müssen die freiwilligen Helfer von Berufssanitätern umrahmt sein.

Die Ausbildung der professionellen Mitarbeiter/innen soll sich, sowohl im Bereich der Brandbekämpfung als auch im Bereich der Sanitäter, an der Ausbildung der Berufsfeuerwehrleute der Hauptstadt orientieren. Es soll auf eine einheitliche Ausbildung im professionellen Bereich gepocht werden, um dieselben Interventionsmöglichkeiten für alle Professionellen zu gewährleisten. Auf diese gemeinsame Ausbildung aufbauend können, neben der notwendigen permanenten Weiterbildung, Zusatzformationen in bestimmten Bereichen durchgeführt werden.

Die Ausbildung der freiwilligen Mitarbeiter/innen soll ebenfalls ausgebaut werden. Da durch die freiwilligen Helfer/innen fest eingestellt Mitarbeiter/innen eingespart werden, soll die Freistellung der freiwilligen Helfern/innen in ihren Betrieben (etwa in Form eines „congé pour services de secours“) ausgebaut und für die Mitarbeit während ihrer Freizeit soll ihnen eine angemessene Entschädigung zugestanden werden.
Selbstverständlich müssen Staat und Gemeinden den Rettungsdiensten die notwendigen Mittel zur Verfügung stellen, um die Finanzierung der Einsatzmittel, Kommunikationsmittel, Ausbildungen, Entschädigungen, usw. zu ermöglichen. Dabei muss darauf geachtet werden, dass die Gemeinden nicht über Maß strapaziert werden, das heißt nicht mehr aufbringen müssen als bisher, so dass der größte Teil des Rettungswesens vom Staat selbst finanziert werden muss. Auf die – auch nur teilweise – Privatisierung von Rettungsaufgaben soll auf jeden Fall verzichtet werden. Des Weiteren ist auf ordentliche Arbeitsbedingungen der professionellen und der freiwilligen Mitarbeiter/innen zu achten. Die Arbeitsbedingungen und die Entwicklung der Laufbahnen müssen mit den Gewerkschaften aus diesem Bereich ausgehandelt werden.

In diesem Sinn werden sich déi Lénk und ihre Mitstreiter/innen in der Abgeordnetenkammer, den Gemeinden und Gewerkschaften, auch weiterhin für die notwendige Reform des Rettungswesens einsetzen.

Corps des Instructeurs en secourisme de l’Administration des services de secours [FRAGE]

Antwort von déi Lénk auf Fragen (—>; Fragen als .pdf öffnen) des Corps des Instructeurs en secourisme de l’Administration des services de secours.

Dans votre lettre du 26 août 2013, vous dénoncez les conséquences de la décision du Gouvernement en conseil relative à la diminution de 25 % des indemnités pour les membres des commissions d’examen et autres commissions étatiques. Cette décision fut prise déjà le 20 septembre 2012 lors de l’une des réunions à huis clos du gouvernement destinées à préparer le budget de l’État pour l’exercice 2013. Elle fut communiquée le 2 octobre 2012 par Luc Frieden dans la foulée de la présentation de la 1re mouture du budget de l’État et s’inscrit donc dans le cadre de la politique d’austérité que déi Lénk réprouve fondamentalement.

Il a fallu une intervention du Conseil d’Etat – évoquant la non-rétroactivité – pour éviter une application aux commissions nommées dès 2012 déjà , ce qui aurait violé l’un des principes les plus élémentaires du droit. Suite à cet avis très ferme du Conseil d’Etat, le gouvernement a dû faire marche arrière et appliquer ladite mesure à partir du 1er juillet 2013 seulement, après la publication du règlement du 21 juin 2013.

A notre avis, la mesure que vous dénoncez très justement est totalement contre-productive puisque ce sont précisément des personnes très engagées qui sont ainsi lésées. Elle témoigne d’un manque de respect manifeste à leur égard et il n’est dès lors pas étonnant qu’elle soit ressentie par eux comme une véritable gifle et un mépris pour le travail bénévole accompli.

Cela d’autant plus que les indemnités payées à des personnes hautement qualifiées pour faire le test de secourisme étaient déjà faibles suivant l’ancien tarif. En fonction de ce qui précède, nous pouvons vous assurer que déi Lénk agira dans le sens d’une abolition du règlement du 21 juin et d’un rétablissement de l’ancien tarif au moins.

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