Energiepräisser: Den Deckel muss drop bleiwen.

Enn 2024 leeft beim aktuelle politesche Stand déi staatlech organiséiert a finanzéiert Plafonnéierung vun den Energiepräisser aus. Laut Encevo, de Grupp an dem och Creos an Enovos dra sinn, géife mam Auslafe vun dësem Präisdeckel ab 2025 de Gas em 17% an de Stroum souguer em 60% méi deier ginn.  Mat dem staatlech  subventionnéierte Präisdeckel huet Encevo e Gewënn no Steiere vun 171 Milliounen € gemaach, eng däitlech Hausse par rapport zu 2022.  déi Lénk fuerderen ab 2025 en neie Präisdeckel, dee sozial an ekologesch och Sënn mécht an net Profitmargë vun Energiebetriber ofséchert.

Aus der Bilanz vun Encevo geet däitlech ervir, dass d’Steigerung beim Gewënn op déi héich Energiepräisser zréckzeféieren ass. Beim Verkaf vun Energie ass et eng Hausse vun 53% beim Ëmsaz, ronn 1,5 Milliarden € sinn do méi an d’Keese gefloss wéi nach 2022.[1] Dëst erkläert sech engersäits natierlech duerch déi méi héich Präisser fir de Client, anerersäits awer och dass aus dem Staatsbudget säfteg Beträg u Encevo gefloss si fir d’Präishaussen awer ze limitéieren.

Encevo selwer huet finanziell also keen Effort gemaach, mee konnt vun der Energiekris profitéieren. D’Stéit dogéint hu méi héich Präisser bezuelt an indirekt d’Stabiliséierung vum erhéijte Präis selwer iwwer de Staatsbudget matbezuelt. Encevo huet elo annoncéiert de sou geschafene Gewënn och nach iwwer Dividenden un d’Aktionäre verdeelen ze wëllen.

Des Dividende fléissen e.a. zréck un de Staat, mee se fléissen eben och un d’Spuerkeess – déi 2023 och Rekordgewënner erziilt huet – an un d’Poste, déi domat hir Servicer digitaliséieren an de Service um Client ofbauen. Virun allem awer fléissen se och un e chineesesche Staatsfong, dee 24% vum Kapital vun Encevo huet. Anstatt dass déi erziilte Gewënner wéinstens integral an d’energeetesch Transitioun investéiert ginn, landen se an de Bilane vun Entreprisen a Fongen, déi näischt mam Lëtzebuerger Energiesystem ze dinn hunn.

D’Präsentatioun vun dësen Zuele vun Encevo mécht op en Neits däitlech, dass d’Energiekonzerner ni hätte liberaliséiert dierfe ginn, wëll nëmmen duerch d’Liberaliséierung gëtt d’Dir fir Investoren op der Sich no Rentabilitéit iwwerhaapt mol opgemaach. D’Produktioun souwéi d’Transmissioun an d’Distributioun vun Energie gehéieren zu der Basisinfrastruktur, déi eng modern Gesellschaft brauch fir ze fonctionéieren. Dofir mussen se an der ëffentlecher Hand sinn a se dierfen net primär opgrond vun enger Rentabilitéitslogik un Investore verschleidert ginn.

D’Iwwerféierung vun der Energieinfrastruktur an d’ëffentlech Hand géif dëse Beräich och demokratiséieren. Doduerch kéint eng méi ambitiéis energeetesch Transitioun duerchgesat ginn an d’Präispolitik am Sënn vu sozialen an ekologeschen Aspekter gemaach ginn. Et ass an dëser Optik an där déi Lénk eng Staffelung vun den Energie- a Waasserpräisser froen. De Grondbedarf soll gratis sinn, wärend en exzessive Konsum u Waasser an Energie mat vill méi héije Präisser soll ageschränkt ginn.

Mir wëllen also en neien Energiepräissdeckel ab 2025 a fuerderen d’Regierung op méiglechst séier iwwer déi annoncéiert Präisshaussen Stellung ze huelen.


[1] https://www.encevo.eu/wp-content/uploads/2024/05/ENC_RA_final-version_DIGITAL_13052024.pdf


Prix de l’énergie: le plafond doit être maintenu.

Fin 2024, à politique inchangée, le plafond des prix de l’énergie, financé par l’État, expirera. Selon Encevo, le groupe qui comprend Creos et Enovos, l’expiration de ce plafond signifie une hausse de 17% du prix du gaz et même de 60% du prix de l’électricité à partir de 2025. Avec le plafonnement des prix subventionné par l’État, Encevo a réalisé un bénéfice après impôts de 171 millions d’euros, soit une augmentation significative par rapport à 2022[1]. déi Lénk réclame un nouveau plafonnement des prix à partir de 2025, doit prendre en compte des facteurs sociaux et écologique et ne pas exclusivement garantir les marges des entreprises.

Il ressort clairement du bilan d’Encevo que l’augmentation des bénéfices est imputable aux prix élevés de l’énergie. Dans la vente d’énergie, le chiffre d’affaires a augmenté de 53%, ce qui corresponds à un plus de 1,5 milliard d’euros par rapport à 2022. D’une part, cela s’explique par les prix plus élevés facturés aux clients, d’autre part par d’importantes sommes provenant du budget de l’État pour compenser la hausse des prix.

Encevo elle-même n’a fait aucun effort financier, mais a pu profiter de la crise énergétique. Les ménages, en revanche, ont payé des prix plus élevés et ont indirectement contribué à la stabilisation de la hausse des prix via le budget de l’État. Encevo a annoncé vouloir distribuer le bénéfice ainsi généré aux actionnaires sous forme de dividendes.

Certes une partie de ces dividendes retournent à l’État, mais une partie va également vers la Caisse d’épargne – qui a fait des bénéfices records en 2023 grâce aux taux d’intérêts – et vers la Poste, qui digitalise ses services et réduira le service client. Mais surtout, ils affluent également vers un fonds d’État chinois, qui détient 24% du capital d’Encevo. Au lieu d’investir les bénéfices dans la transition énergétique, on les laisse gonfler les bilans d’entreprises et de fonds qui n’ont rien à voir avec le système énergétique luxembourgeois. La présentation de ces chiffres par Encevo montre une fois de plus que les sociétés énergétiques n’auraient jamais dû être libéralisées, car seule la libéralisation a ouvert les portes aux investisseurs en quête de rentabilité. La production ainsi que l’acheminement et la distribution de l’énergie font partie de l’infrastructure de base dont une société moderne a besoin pour fonctionner. Ils doivent donc être entre les mains du public et ne doivent pas être vendus à des investisseurs dont le seul souci est la rentabilité. Le transfert des infrastructures énergétiques vers le public démocratiserait également ce domaine. Ainsi, une transition énergétique plus ambitieuse pourrait être mise en œuvre et la politique des prix pourrait être élaborée en termes d’aspects sociaux et écologiques. C’est dans cette optique que déi Lénk demande un échelonnement des prix de l’énergie et de l’eau. Les besoins fondamentaux devraient être gratuits, tandis que la consommation excessive d’eau et d’énergie doit coûter nettement plus cher. Nous souhaitons donc un nouveau plafonnement des prix de l’énergie à partir de 2025 et exhortons le gouvernement à prendre position le plus rapidement possible sur le dé plafonnement des prix annoncé.


[1]  https://www.encevo.eu/wp-content/uploads/2024/05/ENC_RA_final-version_DIGITAL_13052024.pdf

Question parlementaire concernant la plateforme pour l’action climat et la transition énergétique.

Monsieur le Président,

Lors de la deuxième KlimaExpo Madame la Ministre a fait savoir que la plateforme pour l’action climat et la transition énergétique aurait « … réuni une première fois, également à la KlimaExpo, toutes les parties prenantes à échelle nationale – à savoir les organisations et chambres professionnelles patronales, les investisseurs, les organisations de la société civile, la jeunesse, les organisations salariales, les représentants communaux et gouvernementaux ainsi que toute une série d’observateurs issus d’organisations et d’institutions liées. ».

La plateforme en question a été créée par la loi sur le climat du 15 décembre 2020 et devrait entre autres émettre des recommandations dans le cadre de la mise à jour du PNEC dont la date butoire est fixée au 30 juin 2023.

Cette même loi prévoit que les membres de la plateforme climat sont nommés par le Gouvernement en conseil pour une durée de 5 ans. Or, à ma connaissance, ces nominations n’ont jusqu’ici pas été officialisées par un arrêté ministériel.

Partant je voudrais poser les questions suivantes à Madame la ministre de l’Environnement, du Climat et du Développement durable :

  1. Le Gouvernement en conseil a-t-il nommé les membres de la plateforme climat tel que prévu par la loi du 15 décembre 2020 ?
  2. Dans l’affirmative, par quelle voie cette nomination a-t-elle été faite ?
  3. Dans l’affirmative encore, quels sont les membres de la plateforme susmentionnée ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux.

Myriam Cecchetti

Députée

Environnement, énergie et logement. Pour un assainissement énergétique à portée de tous

Demain, 25 novembre à 10.30h, les commissions du Logement et de l’Environnement se pencheront sur les motions déi Lénk visant à introduire un nouveau système de financement de l’assainissement énergétique afin de le rendre accessible à tous. L’actuelle politique de subventions du gouvernement favorise les ménages qui ont déjà à leur disposition un revenu assez conséquent pour pouvoir envisager un assainissement énergétique d’envergure. Ce sont toutefois les ménages avec des revenus modestes qui vivent dans des logements mal isolés, ce qui augmente considérablement la facture énergétique et pèse sur le budget de ces ménages.

Pour offrir la possibilité aux ménages plus modestes d’assainir leur logement, déi Lénk a élaboré une approche fondée sur trois piliers : des primes échelonnées selon le revenu, des modes de financement adaptés basés sur le principe du tiers-financement et un accompagnement des ménages pendant toutes les étapes du projet d’assainissement.

L’échelonnement social des primes est indispensable pour intégrer les ménages plus modestes dans l’effort d’assainissement national. Pour déi Lénk, il paraît évident que les ménages les plus vulnérables doivent bénéficier de primes qui couvrent la quasi-totalité de leur investissement. Ce n’est pas pour autant qu’il faut exclure les ménages plus aisés, car il ne s’agit pas de les décourager.

La création d’un service public qui agit comme une banque prêtant à taux zéro, permettrait de proposer des solutions financières adaptées. Ce service analyserait la situation du ménage qui veut accéder à un prêt et proposerait une solution taillée sur mesure. Dans les Hauts-de-France, un tel système fait ces preuves depuis quelques années.

Si la question du financement est essentielle, elle ne représente toutefois pas le seul levier pour convaincre les gens. La gestion d’un chantier qui nécessite l’intervention de plusieurs corps de métier n’est pas une tâche facile. déi Lénk propose que les communes mettent en place des services qui accompagnent les gens de la première à la dernière étape de leur projet.

« déi Lénk est persuadé qu’un tel système pour promouvoir l’assainissement énergétique est à la fois socialement équitable et indispensable dans la lutte contre le changement climatique. Si le Luxembourg veut atteindre son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre produites par les immeubles de 64% d’ici 2030 par rapport à 2019, il doit donner un sérieux coup de collier. », estime la députée déi Lénk Myriam Cecchetti.

Communiqué par la sensibilité politique déi Lénk


Ëmwelt, Energie a Wunnen. Energetesch Sanéierung fir jiddereen.

Muer, de 25. November um 10.30 Auer, kommen d’Ëmwelts- an d’Logementskommissioun zesumme fir iwwert d’Motioune vun déi Lénk fir een neie Finanzéierungssystem fir d’energetesch Sanéierung ze diskutéieren. D’Zil vun der Propos vun déi Lénk ass et d’Sanéierung fir all Stot zougänglech ze maachen. Déi aktuell Regierungspolitik baséiert op enger Subventiounspolitik, déi Stéit mat engem gudden Akommes d’Sanéierung schmackhaft mécht. Et sinn awer oft Stéit mat méi engem klengen Akommes, déi an alen, schlecht isoléierte Wunnenge liewen, wat natierlech deier Energiesrechnunge mat sech bréngt, déi schwéier fir déi Stéit ze droe sinn.

Fir deene Stéit mat méi engem klengen Akommes d’Méiglechkeet ze ginn hir Wunneng ze sanéieren, hunn déi Lénk eng Approche ausgeschafft, déi op dräi Piliere berout: d’Primme musse sozial gestaffelt ginn, adaptéiert Finanzéierungsmodeller, déi um Prinzip vum « tiers-financement » berouen, sollen agefouert ginn, an d’Leit musse vun der éischter bis zu leschter Etapp vun hirer Sanéierung begleet ginn.

Déi sozial Stafflung vun de Primmen ass onëmgänglech fir all d’Leit mat an de nationale Sanéierungseffort anzebannen. Fir déi Lénk ass et evident, dass Leit mat wéineg Akommes vu Primme profitéiere mussen, déi bal hire ganzen Invest decken. Wat net bedeit, dass Stéit mat méi Revenu vun de Primme sollen ausgeschloss ginn, et soll jo keen decouragéiert ginn.

D’Schafe vun engem ëffentleche Service, deen fonctionéiere géing wéi eng Bank, déi Prête mécht ouni Zënsen ze froen, géing et erlabe finanziell Léisungen ze fannen. Esou ee Service kéint d’Situatioun vun all Stot eenzel analyséiere fir adaptéiert Léisunge virzeschloen. An der franséischer Regioun Hauts-de-France, huet esou ee System sech bewisen.

D’Finanzement ass ouni Zweiwel wichteg, mee d’Sue sinn net deen eenzege Problem. Sech ëm ee Chantier ze këmmeren op deem verschidden handwierklech Beruffer schaffen ass net einfach. Dofir proposéieren déi Lénk dass d’Gemenge Servicer opbauen, déi d’Leit bei hire Sanéierunge begleeden, vum Ufank bis zum Enn.

« déi Lénk sinn iwwerzeegt dass esou ee System fir d’Sanéierungen ze finanzéiere gläichzäiteg sozial gerecht  an onëmgänglech ass am Kampf géint de Klimawandel. Wa Lëtzebuerg säin Zil vun enger Reduktioun vu 64% vun den Emissioune vu Gebaier wëll errechen, da muss d’Regierung elo richteg Gas ginn. », seet déi Lénk Deputéiert, d’Myriam Cecchetti.

Matgedeelt vun der sensibilité politique déi Lénk

Une motion pour avoir des rapports précis sur la politique climatique

La Chambre des Députés,

  • vu la motion votée le 16 mai 2019 qui constate l’urgence climatique et prévoit des efforts accrus tant au niveau national qu’européen en vue de réaliser une décarbonisation progressive de la consommation d’énergie au Luxembourg ;

  • vu le Plan National en matière d’Energie et de Climat (PNEC) pour la période 2021-2030 visant une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 55% d’ici 2030 par rapport à 2005 ;

  • vu l’objectif à long terme de la neutralité climatique qui consiste à atteindre les « zéro émissions nettes » au Luxembourg d’ici 2050 au plus tard ;
  • considérant le projet de loi n°7508 relative au climat à l’ordre du jour de la séance publique du 8 décembre qui a e.a. comme objet la mise en place d’un cadre institutionnel de la politique climatique ;
  • considérant l’introduction de la notion des objectifs climatiques sectoriels ;

  • considérant la création de deux nouveaux organes, à savoir « l’Observatoire de la politique climatique » et la « Plateforme pour l’action climat et la transition énergétique » chargés d’évaluer les mesures mises en place et de conseiller le gouvernement  respectivement d’aviser les mesures prises ou envisagées par le gouvernement et de nourrir le débat public sur le climat ;
  • considérant que le projet de loi précité procède à une actualisation de l’alimentation et des investissements éligibles du fonds climat et énergie ;

invite le gouvernement:

  • à présenter annuellement à la Chambre des Députés un rapport concernant la politique climatique qui comporte au minimum :
    • un rapport de situation concernant l’accomplissement des objectifs visés en matière de climat ;
    • l’historique ainsi que les projections des émissions de gaz à effet de serre totales et par secteur ;
    • un rapport sur les recettes et les dépenses du Fonds Climat et Energie ;
    • un rapport sur les mesures en cours ainsi que les mesures planifiées en vue de l’accomplissement des objectifs en matière de climat.
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