Motion sur le recensement des féminicides.

Cette motion, demandant le recensement systématique des féminicides au Luxembourg, avait été déposée le 21 janvier à la Chambre des députés par notre député Marc Baum. La motion a été adoptée à l’unanimité. déi Lénk se félicite de cette avancée dans la lutte contre les violences fondées sur le genre

Considérant :

  • qu’aucun décompte officiel d’actes qualifiables de féminicides existe au Luxembourg;
  • que tous nos pays voisins recensent le nombre de féminicides commis par année ;

invite le gouvernement :

  • à recenser le nombre de féminicides commis au Luxembourg depuis 2004 et publier une statistique annuelle sur le nombre de féminicides et de tentatives de féminicides au Luxembourg.

Voici le document sur le site de la Chambre des députés.

Motion pour maintenir le plafonnement des prix de l’énergie.

Cette motion est soutenue par le LSAP et le Parti Pirate

La Chambre des Députés

  • Saluant les mesures mises en place en septembre 2022 et prolongées en 2023 pour atténuer la hausse exceptionnelle des prix de l’énergie jusqu’au 31 décembre 2024 ;

  • Considérant que les mesures d’atténuation suivantes sont ainsi censées prendre fin le 31 décembre 2024 :

    • la contribution étatique visant à stabiliser les prix de l’électricité pour les clients résidentiels, en moyenne, à leur niveau de 2022 ;
    • la subvention du prix du gaz naturel visant à limiter, pour les clients résidentiels, la hausse des prix à +15% par rapport au niveau de prix moyen du gaz naturel de septembre 2022 ;
    • la subvention du mazout visant une réduction de son prix de vente de 15 centimes/litre TTC ;
    • la subvention du gaz pétrole liquéfié pour les ménages visant une réduction de son prix de vente de 0,20 €/kg ;
    • la subvention des granulés de bois utilisés pour le chauffage domestique visant une réduction de leur prix de vente jusqu’à 35 % du prix, avec un maximum de 200€ par tonne ;
    • la subvention de la fourniture de chaleur pour les ménages raccordés à un réseau de chauffage urbain visant à limiter la hausse des prix à +15 % par rapport au niveau de prix moyen de septembre 2022 ;

  • Considérant que toutes ces mesures ont permis de limiter l’impact de l’explosion des prix de l’énergie sur les ménages indépendamment de leurs équipements en matière de chauffage domestique à la suite de l’invasion russe en Ukraine ;

  • Considérant que le gouvernement a décidé de ne pas prolonger ces mesures à l’exception d’une limitation réduite du prix de l’électricité à +30% de leur niveau de 2022 jusqu’au 31 décembre 2025 ;

  • Considérant que la non-prolongation des mesures citées ci-dessus entrainerait une augmentation significative des coûts de chauffage pour tous les ménages au Luxembourg qui toucherait principalement les ménages moins aisés ;
  • Considérant que la nouvelle tarification de l’utilisation du réseau électrique mise en application à partir du 1er janvier 2025 entraînera davantage une hausse des prix de l’électricité ; 
  • Considérant que l’impact financier sur le budget de l’État pour la prolongation d’une année supplémentaire de toutes les mesures de limitation des prix de l’énergie resterait largement finançable, alors que les coûts supplémentaires à partir de 2025 risquent d’entraîner des problèmes financiers pour les ménages moins aisés ;

  • Considérant que la limitation réduite du prix de l’électricité proposée par le gouvernement entrainerait une augmentation sensible des coûts de chauffage des ménages ayant opté pour un chauffage domestique écologique tel qu’une pompe à chaleur sapant ainsi les efforts entrepris par les ménages en matière de transition énergétique ;

invite le Gouvernement

à prolonger d’une année supplémentaire toutes les mesures de limitation des prix de l’énergie actuellement en place.

Motion pour le reconnaissance de l’Etat de Palestine.

La Chambre des Député-e-s,

Constatant

– l’échec à ce jour des tentatives de relance par la communauté internationale du processus de paix engagé depuis 1991 entre Israéliens et Palestiniens ;

Réaffirmant

– le droit inaliénable à l’autodétermination inscrit dans l’article 1er de la Charte des Nations Unies, dans le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques ;

Considérant

– la motion de la Chambre des Députés du 14 décembre 2014 concernant la reconnaissance d’un État de Palestine invitant le Gouvernement « à reconnaître formellement l’État de Palestine dans les frontières de 1967 uniquement modifiées moyennant accord des deux parties, au moment qui sera jugé le plus opportun » ;

– les multiples violations du droit international et humanitaire commises par la force de défense d’Israël et les autorités israéliennes ainsi que par le Hamas ;

– que l’organisation terroriste du Hamas ne représente pas le people palestinien ni ses aspirations légitimes ;

– que l’Espagne, l’Irlande, la Norvège et la Slovénie ont reconnu formellement l’État de Palestine en 2024 et que ces pays ont motivé cet acte par le raisonnement « que le seul moyen de parvenir à une paix et à une stabilité durable dans la région est de mettre en œuvre une solution à deux États, avec des États israélien et palestinien vivant côte à côte, dans la paix et la sécurité » ;

– la résolution A/ES-10/L.30/Rev.1 adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 10 mai 2024 avec 143 voix pour, 9 contre et 25 abstentions, recommandant au Conseil de sécurité de « réexaminer favorablement » l’adhésion de la Palestine à part entière aux Nations Unies et rehaussant le statut d’État observateur de l’État de Palestine.

Invite le Gouvernement

– à procéder à la reconnaissance formelle l’État de Palestine avant la fin de l’année 2024.

Loyersreform: déi Lénk fuerderen de Réckzuch vum neien Text vum Logementsminister.

De Logementsminister seet säit zwee Joer, dass d’Verloune vun enger Wunneng keng rente économique soll sinn. Där Meenung si mir och, Wunnen ass kee Business. Et wir also net d’Zil d’Loyer’en un d’Entwécklung vun de Präisser um Immobiliemarché unzepassen, wëll dat vill méi héich Loyer’en bedeite géif.

Am Oktober dunn déi grouss Iwwerraschung: Ouni Erklärung an ouni sech an d’Kommissioun erklären ze kommen, mécht de Logementsminister elo genee dat. En neie Koeffizient fir d’Reevaluatioun vum Capital investi gëtt proposéiert, deen ënnert dem Stréch bedeit, dass all logement locatif vill méi Wäert krit woumat de maximale Loyer fir di grouss Majoritéit vu Logementer eropgeet. Fir eis dat dat en No-Go, wëll Locatairen haut schonn zu iwwer 30% an der Aarmut liewen opgrond vun ze héije Loyer’en. Dofir hu mir an der Chamber fir de Réckzuch vun dem neie Koeffizient plädéiert. D’Motioun hei drënner gouf awer vun der Majoritéit aus DP, LSAP an déi Gréng ofgelehnt.


La Chambre des Députés,

  • considérant le projet de loi n°7642 déposé par Monsieur le ministre du Logement en date du 31 juillet 2020 ;
  • considérant les amendements gouvernementaux audit projet de loi n°7642 déposés par Monsieur le ministre du Logement en date du 14 octobre 2022 ;
  • considérant que Monsieur le ministre du Logement note dans le commentaire de l’article 2 point 3° du projet de loi initial qu’il « s’avère en effet incohérent et même inéquitable de se référer à une valeur marchande » pour déterminer le montant du capital investi d’un logement mis en location pour préciser plus loin qu‘« en effet, la notion du capital investi renvoie à l’effort économique que le propriétaire-bailleur a entrepris pour constituer le bien loué et la notion de « revenu annuel » prévue à l’article 3 renvoie à la rémunération du fruit de ce capital. C’est donc l’effort de l’investissement qui est rémunéré par un revenu annuel, c’est-à-dire le loyer ne pouvant dépasser 5% de l’investissement. Se référer dans ces cas à une« valeur marchande » établie selon la logique du marché, de façon indépendante du capital investi et incluant notamment une rente économique, c’est-à-dire le gain réalisé par le propriétaire au-delà du coût de la rémunération de ses fonds dénature l’essence même du plafond du loyer déterminé en règle générale par rapport au capital investi par la législation spéciale en matière de bail à loyer, et ceci depuis 1955 » ;
  • considérant que l’amendement 3 au projet de loi n°7642 vise au contraire une réévaluation du capital investi « plus cohérente avec l’évolution du marché » (page 11, amendements gouvernementaux) ;
  • considérant que cet amendement en matière de réévaluation du capital investi aura comme effet une augmentation de ce dernier en phase avec l’évolution du marché pour les logements existants sur le marché locatif privé ;
  • considérant que la réduction du plafond du loyer annuel maximal de 5% à 3,5% respectivement à 3% ne pourra pas contenir l’impact du nouveau coefficient de réévaluation des capitaux investis sur l’évolution des loyers ;
  • considérant que cette nouvelle orientation du projet de loi est ainsi en contradiction avec la l’approche initiale du projet visant à « améliorer la situation des locataires » ;
  • considérant que le taux de risque de pauvreté des locataires au Luxembourg se situant à 31% est parmi les plus élevés dans le classement des pays de la zone euro et qu’une augmentation des loyers risquera d’exacerber cette situation ;
  • considérant que les modifications proposées en matière de réévaluation du capital investi pourraient décourager des investissements dans l’amélioration des immeubles mis en location ;
  • considérant qu’un tel effet serait en contradiction avec les objectifs en matière de lutte contre le réchauffement climatique du gouvernement visant e.a. une réduction de 64% des gaz à effets de serre dans le secteur des bâtiments d’ici 2030 par rapport à 2019 ;

invite le gouvernement

  • à retirer l’amendement 3 au projet de loi n°7642 ;
  • à soumettre à la Chambre des Députés une nouvelle proposition pour la détermination du capital investi d’un logement mis en location qui soit cohérente avec les objectifs visant à la fois une amélioration de la situation des locataires et un encouragement des investissements dans l’amélioration des logements existants par les bailleurs.

Myriam Cecchetti                                                       Nathalie Oberweis

Motion pour prévenir et combattre les violences faites aux femmes

Le Conseil communal de la Ville de Luxembourg,

Considérant

  • que dans l’espace de trois semaines, deux femmes résidantes au Luxembourg, dont une dans notre ville, ont été brutalement tuées ;
  • que les actes violents commis à l’égard des femmes et des filles, ainsi que les autres formes de violence fondées sur le genre, sont parmi les crimes les plus répandus mondialement ;
  • que le féminicide, autrement dit l’assassinat d’une femme parce qu’elle est femme, reste absent dans le code pénal luxembourgeois ;
  • que le gouvernement luxembourgeois n’applique que partiellement la Convention d’Istanbul ;
  • qu’il est nécessaire de mener un travail de sensibilisation, d’éducation et de prévention sur la violence contre les femmes envers le public large ;
  • que le 25 novembre prochain est la journée de lutte internationale contre la violence faite aux femmes ;
  • que la couleur rouge représente le sang coulé et la souffrance des femmes victimes ;
  • que des initiatives communales ont été prises à l’ étranger d’ installation d’un banc rouge, banc qui rendrait hommage aux femmes victimes de violence de genre ;

invite ses membres qui sont aussi député-e-s à s’engager au parlement pour l’inscription du féminicide dans le code pénal, pour la participation à l’Observatoire européen du féminicide ainsi que pour l’application intégrale de la convention d’Istanbul sur la prévention et la lutte contre les violences à l’égard des femmes

demande au Collège échevinal

  • d’installer dans la ville des bancs en rouge ou de peindre des bancs existants en rouge en mémoire des femmes victimes de féminicides;
  • de développer avec les membres de la Commission pour l’égalité des chances, des actions d’information et de sensibilisation sur le féminicide et les violences faites aux femmes, pour les habitants de la ville de Luxembourg.

Ana Correia Da Veiga                        Guy FOETZ

Conseillers communaux déi Lénk

Gynekologesch an obstetresch Gewalt: Mir schwätzen driwwer!

Säit ugangs 2000 hunn ëmmer méi Fraen iwwer obstetresch a gynekologesch Gewalt bericht, déi hinne bei enger medizinescher Ënnersichung oder virun respektiv wärend der Gebuert vun engem Kand widderfuer ass. Dass dës Stëmme haut ëmmer méi ze héiere sinn, notamment duerch d’feministesch Beweegungen an Social Media Campagnen weist d’Ausmoss vun dësem Problem, iwwer deen den Tabu ëmmer méi gebrach gëtt. Gläichzäiteg awer gëtt d’Problematik vun sexistescher, gynekologescher an obstetrescher Gewalt ronderëm Transpersounen, Lesben an Non-binäre Leit ganz wéineg thematiséiert. Och hei muss en Tabu gebrach ginn. déi Lénk hunn dowéinst haut an der Chamber an enger Aktualitéitsstonn d’Uersaachen vun dëser Gewalt a Weeër fir dogéint virzegoen zur Debatt gestalt. Déi zentral Fuerderungen vun déi Lénk sinn eng besser Erhiewung vun den Donnée’en iwwer dës Gewalt, eng kloer juristesch Definitioun dovun a Plainte-Méiglechkeete fir betraffe Fraen an Leit mat engem Uterus. Dat Ganzt soll zu enger Stäerkung vum ëffentleche Gesondheetssystem féieren fir eng gutt prise en charge an d’Recht op d’Selbstbestëmmung vun de Fraen a Leit mat Uterus ze garantéieren.

Op internationalem Niveau ass d’obstetresch an d’gynekologesch Gewalt säit enger Reih Joren zum Thema ginn an huet sech a wichtegen Entscheedungen bei der OMS a beim Conseil de l’Europe néiergeschloen. Dobäi steet d’Recht op eng gewaltfräi Gebuert am Zentrum, déi als positiv Erfahrung soll erlieft ginn.

Zu Lëtzebuerg ass des Problematik réischt ganz rezent zum Thema ginn an huet 2021 zu engem Rapport vum Santésministère gefouert. Dëse Bericht baséiert awer op vereelsten an onvollstännegen Donnée’en a bleift insgesamt schwammeg, dat och wëll zu Lëtzebuerg kloer juristesch Definitiounen vun obstetrëscher a gynekologescher Gewalt fehlen.

Fir déi Lénk ass et dowéinst evident, dass en éischte Schrëtt muss sinn fir vill méi Donnée’en iwwer d’Ausmoss vun dëser Gewalt ze sammelen a kloer juristesch Definitiounen festzehalen, déi de betraffene Fraen a Leit mat Uterus, souwuel wéi och Intersex Persounen déi bei der Gebuert op Grond vu schwammegen Diagnostiken ëmoperéiert ginn och eng Upak bidde kënnen. Opgrond vun dëse Virraussetzunge sollen déi Betraffen kënnen eng Plainte maachen, am Fall wou si vun obstetrëscher oder gynekologescher Gewalt betraff sinn.

Ouni e staarken a qualitativ héichwäertegen ëffentleche Gesondheetssystem kann d’Recht op eng kierperlech Selbstbestëmmung an eng adäquat prise en charge awer net garantéiert ginn. Dozou gehéiert net nëmmen d’Sammele vun Donnée’en opgrond vun denen informéiert politesch Entscheedunge kënne getraff ginn, mee och eng Investitioun an déi néideg Strukturen an a qualifizéiert Personal fir d’prise en charge z’assuréieren. déi Lénk fuerderen dowéinst d’Schafung vun engem Gebuertenhaus an der Stäerkung vun der Roll als Gebuertshëllefer.in, déi eng Persoun duerch déi ganz Schwangerschaft soll kënne begleeden.


Violences gynécologiques et obstétricales : On en parle !

Depuis le début des années 2000, de plus en plus de femmes ont témoigné des violences gynécologiques et obstétricales (VGO) qu’elles ont vécues durant des contrôles médicaux ou pendant leur grossesse et au moment de leur accouchement. Ces voix qu’on entend de plus en plus fort, notamment parce qu’elles sont portées sur les réseaux sociaux par les mouvements féministes, montrent l’étendue du problème en même temps qu’une dé-tabouisation en cours. En revanche, les expériences des personnes trans, lesbiennes et non-binaires en rapport avec la violence sexiste dans le cadre des VGO ne sont que très faiblement thématisées. De ce côté-là, aussi, il faut briser les tabous. Voilà pourquoi déi Lénk a pris l’initiative d’un débat à la Chambre des Députés, pour interroger les ressorts de telles violences et proposer des solutions et mesures afin de les combattre. Les principales revendications de déi Lénk concernent des relevés et mises à jour réguliers d’informations et de données sur les VGO ainsi que leur définition juridique et la possibilité de porter plainte en cas de mauvais traitement par un membre du corps médical. A travers ces revendications, déi Lénk vise également le renforcement du système de santé public et du droit à l’autodétermination des femmes et personnes dotées d’un utérus.

Au niveau international, les violences gynécologiques et obstétricales ont fini par être thématisées et pris en compte dans des rapports, résolutions et recommandations émis par des grandes instances telles que l’OMS et le Conseil de l’Europe. Ici, le droit de ne pas subir des violences durant l’accouchement, afin de garantir que cette expérience soit positive est au centre des préoccupations.

Au Luxembourg, cette problématique n’est que récemment devenu un sujet d’intérêt politique, conduisant vers l’élaboration d’un rapport du ministère de la Santé. Ce rapport est pourtant fondé sur des données obsolètes et incomplètes. Il reste assez évasif sur la question des mesures concrètes de lutte contre les VGO, surtout parce qu’une définition juridique des VGO fait encore défaut au Luxembourg.

déi Lénk est clairement d’avis qu’il va falloir dans un premier temps collecter de nouvelles données sur l’étendue de la problématique et arrêter une définition juridique des VGO  à laquelle les personnes victimes de VGO pourront s’accrocher pour dénoncer et porter plainte. Ceci vaut également pour les personnes intersexes, opérées de leur sexe à la naissance en fonction de diagnostics flous et douteux.

En l’absence d’un système de santé public de bonne qualité, le droit à l’autodétermination corporelle et à une prise en charge adéquate ne peut pas être garanti. Il faut des données précises sur lesquelles peuvent se fonder les décisions politiques. Il faut investir dans des structures adaptées et l’embauche de personnels qualifiés pour assurer une bonne prise en charge. Ainsi, déi Lénk propose la création d’une maison de naissance et le renforcement du rôle des sages-femmes ainsi que la possibilité pour les personnes enceintes d’être accompagnées par la même sage-femme jusqu’au terme de la grossesse.

EU-Direktiv iwwer Mindestléin leet de Fanger an d’Wonn : De Mindestloun zu Lëtzebuerg ass ze déif !

Déi nei EU-Direktiv déi viraussiichtlech an e puer Méint a Kraaft triede wäert schaaft e verbindleche Kader fir d’Festleeë vum Mindestloun an den EU-Memberstaaten. Och wann se kee Montant virschreift, fuerdert se d’Memberstaaten op dofir ze suergen, dass de Mindestloun  en dezent Liewe fir déi betraffe Salarié’en soll erméiglechen. Och Lëtzebuerg ass hei direkt viséiert, wëll dat wat scho laang gewosst ass, gëtt mat der Dokumentatioun vun der EU-Kommissioun  beluecht : de Mindestloun bei eis ass net héich genuch. D’Regierung muss elo handelen.

An enger Aktualitéitsstonn haut an der Chamber erklären déi Lénk, dass Lëtzebuerg bei den zwee zentrale Punkte vun der proposéierter Direktiv net konform ass. Éischtens ass de Mindestloun no de Berechnunge vun der Kommissioun net héich genuch fir de betraffene Salarié’en en dezent Liewen z’erméiglechen. Laut der Direktiv misst de Mindestloun dofir entweder 60% vum Bruttomedianloun oder 50% vum Bruttoduerchschnëttsloun entspriechen. De Mindestloun zu Lëtzebuerg kéim awer hei just op 54% respektiv 44%. Den Ecart ass deemno also net kleng a mécht eng substanziell Erhéijung néideg fir konform mat de Critère vun der Direktiv ze sinn.

Donieft steet Lëtzebuerg och bei der Couverture punkto Kollektivverträg schwaach do. 59% vun de Salarié’en zu Lëtzebuerg hunn e Kollektivvertrag, der proposéierter Direktiv no sollen et  awer 80% sinn. Lëtzebuerg ass deemno eent vun deenen EU-Länner, dat en Aktiounsplang wäert mussen opstelle fir dësen Taux drastesch no uewen ze bréngen.

déi Lénk hunn haut an der Chamber op dës Defiziter opmierksam gemaach an d’Regierung mat zwou Motiounen opgefuerdert, fir sou séier wéi méiglech aktiv ze ginn a sech sou fréi wéi méiglech mat der Direktiv konform ze setzen.

Dass eng europäesch Direktiv muss kommen, fir dass sech d’Regierung mat der Lounentwécklung an de Liewensbedingunge vu Salarié’en mat klenge Léin auserneesetzt, ass scho schlëmm genuch. Scho säit laange Jore warne Gewerkschaften a sozial Organisatioune virun der Lounschéier, déi ëmmer méi wäit ausernee geet. Mat Ausnam vu Rumänien sinn och a kengem anere Land an der EU souvill schaffend Leit vun Aarmut betraff opgrond vun ze déiwe Léin. An dat an engem Land, an dem d’geschaffte Stonne pro Joer an d’Produktivitéit vun de schaffende Leit mat am héchste sinn. Et gëtt deemno héich Zäit, dass d’Regierung sech dësem Thema sérieux unhëlt !


La directive de l’UE appuie là où il fait mal:
Le salaire social minimum au Luxembourg est trop bas!

La nouvelle directive européenne qui entrera en vigueur dans les prochains mois crée un cadre contraignant pour la détermination des salaires sociaux minimaux dans les pays membres de l’Union Européenne. Même si aucun montant précis n’est prévu, la directive demandera aux pays membres de mettre en place des salaires minimaux qui permettent aux salarié.e.s qui en dépendent de vivre dans des conditions dignes. Le Luxembourg est également visé par cette directive, car la documentation de la Commission Européenne confirme le constat qui s’est formé depuis longtemps: le salaire social minimum est trop bas. Le gouvernement doit agir dès maintenant.

déi Lénk explique cet après-midi lors d’une heure d’actualité à la Chambre des Députés que le Luxembourg ne remplit pas les deux conditions cruciales du SSM sur lesquelles insiste la directive. Premièrement et selon les calculs de la Commission Européenne, le salaire social minimum n’est pas assez élevé pour permettre aux salarié.e.s qui en dépendent de vivre en dignité. Selon la directive un salaire sera digne ou décent s’il correspond au moins soit à 60% du salaire médian brut ou à 50% du salaire moyen brut. Au Luxembourg, ces taux ne seraient que de 54% respectivement de 44%. L’écart est donc important et impose une augmentation majeure du SSM pour qu’il soit conforme à la directive.

Le Luxembourg est de plus défaillant en ce qui concerne les conventions collectives. Uniquement 59% des salarié.e.s au Luxembourg sont actuellement couverts par une convention collective tandis que la directive proposée en demande 80%. Le Luxembourg se trouve donc parmi les pays membres qui devront établir un plan d’action pour sérieusement augmenter ce taux.

déi Lénk a constaté ces déficits aujourd’hui à la Chambre des Députés et invité le gouvernement avec deux motions à l’appui de réagir au plus vite et mettre le Luxembourg en conformité avec ladite directive dès son entrée en vigueur.

Il est pourtant déplorable qu’il faut une directive européenne pour que le gouvernement s’attèle enfin à résoudre la problématique de l’évolution des salaires et des conditions de vie des salarié.e.s au SSM. Les syndicats et les organisations sociales mettent en garde depuis longtemps contre la croissance des inégalités de revenus. Le Luxembourg est derrière la Roumanie le pays au sein de l’Union Européenne avec le taux de pauvreté laborieuse le plus élevé et ceci dans un des pays où les salarié.e.s travaillent le plus d’heures par an. Il est donc grand temps que le gouvernement agisse enfin avec des mesures adaptées!

Motion pour la promotion de la rénovation énergétique au niveau communal

LU – D’energetesch Sanéierung vun ale Gebaier ass ee wichtegen Outil am Kampf géint d’Energieknappheet an de Klimawandel. déi Lénk Stad hunn eng Motioun deposéiert fir de Schäfferot opzeruffen endlech eppes z’ënnerhuelen, well d’Gemengen spillen do eng wichteg Roll. Si kennen d’Situatioun op hirem Terrain, si kënnen d’Leit gutt an onkomplizéiert iwwert hir Méiglechkeeten informéieren, iwwert den Office social kënne si och deene Leit ënnert d’Äerm gräifen, déi finanziell Schwieregkeeten hunn an am meeschten vun Energieerspuernisser géinge profitéieren. Fir déi Lénk ass Energieffizienz kee Luxus, mee ee Recht.

FR – L’assainissement énergétique des immeubles anciens est un outil importante dans la lutte contre la pénurie énergétique et le changement climatique. déi Lénk Stad a déposé une motion pour inviter le collège échevinal à prendre enfin des mesures, parce les communes ont rôle important à jouer. Elles connaissent la situation sur leur territoire, elles peuvent informer et sensibiliser les résidents et, en collaborant avec les offices sociaux, elles peuvent aider celles et ceux qui ont des problèmes financiers et qui, pèar conséquent, ont le plus besoin de faire des économies d’énergie. Pour déi Lénk, l’efficacité énergétique n’est pas un luxe, mais un droit.

Le Conseil communal de la Ville de Luxembourg,

  • vu les efforts nécessaires pour remplir les objectifs fixés par l’Accord de Paris afin de maintenir le
    réchauffement climatique en dessous de + 2°C et l’engagement du Luxembourg à réduire ses
    émissions de gaz à effet de serre de -55% par rapport à 2005 d’ici 2030 ;
  • considérant que les gaz à effets de serre émis par le secteur du bâtiment constituent actuellement
    environ 12% du total des émissions et que les scénarios de réduction des émissions de gaz à effet
    de serre contenus dans le Plan National en matière d’Energie et de Climat prévoient une
    réduction des émissions des bâtiments résidentiels et tertiaires de -64% d’ici 2030 par rapport à
    2019 ;
  • relevant que pour atteindre cet objectif, la rénovation énergétique – en particulier des logements
    mal isolés – est une priorité et que compte tenu d’un taux de rénovation de 3% par an, sur un parc
    immobilier de 270.000 immeubles ciblés par cet objectif, 8 000 logements devraient être rénovés
    chaque année, soit 10 fois plus que ce qui correspond aux démarches faites entre janvier et
    octobre 2021 ;
  • soulignant que pour connaître les besoins d’assainissement énergétique, les acteurs politiques les
    plus proches des gens sont les communes ;
  • étant convaincu par ailleurs que l’assainissement énergétique permet de revaloriser l’artisanat
    local et régional et de créer des emplois utiles dans le secteur essentiel de la transition
    écologique;
  • mettant en évidence que les logements anciens qui n’ont pas fait l’objet d’un assainissement
    énergétique, sont souvent occupés par des ménages à revenu modeste – qu’ils soient locataires
    ou propriétaires – et que pour ces ménages, les coûts énergétiques constituent une charge
    financière importante, considérablement aggravée par l’envolée incontrôlée des prix de l’énergie;
  • notant que cette envolée des prix accentue encore l’urgence d’une politique d’assainissement
    énergétique résolue;
  • rappelant que l’accès à l’efficience énergétique n’est pas un privilège mais qu’il doit constituer un
    droit pour tous et que partant l’assainissement énergétique est un moyen important de lutte à la
    fois contre la pauvreté et contre le réchauffement climatique ;
  • insistant que pour lutter contre le réchauffement climatique, il ne faut pas se contenter de fixer
    des objectifs, mais qu’il importe de mettre en place des outils efficaces permettant à chacun-e d’y
    contribuer selon ses moyens et d’en jouir selon ses besoins ;
  • précisant qu’au niveau de la rénovation énergétique, la sélection des logements à assainir
    prioritairement, la prise de contact avec les ménages, le conseil et l’accompagnement constituent
    des outils essentiels, à côté bien entendu d’un plan de financement échelonné en fonction du
    revenu du ménage et des coûts énergétiques économisés ;
  • étant conscient que c’est rarement le locataire, mais la plupart du temps le propriétaire qui
    décide de travaux de rénovation énergétique et qu’il faut par conséquent surtout convaincre
    celui-ci de la nécessité des travaux à réaliser;
  • estimant, dans un souci d’efficience et en s’inspirant du modèle appliqué avec succès par la Ville
    allemande de Bottrop, que des interventions sur mesure en fonction des déficits d’isolation
    majeurs et des moyens de financement disponibles des ménages doivent primer sur les
    rénovations à grande échelle, qui reviennent très cher et qui se heurtent très souvent aux moyens
    de financement des ménages;
  • se référant au débat à la Chambre des Députés en novembre dernier pendant lequel il a été
    proposé d’accompagner les ménages à faible revenu dans la transition énergétique, et invoquant
    l’existence du service « Assistance aux ménages en précarité énergétique », qui vise à informer et
    sensibiliser les ménages en difficulté (sélectionnés par les offices sociaux) et à améliorer leur
    situation et qualité de vie en leur offrant notamment une subvention pour le remplacement
    d’appareils électroménagers énergivores préfinancé par l’office social et remboursé ensuite par le
    Ministère du Développement durable et des Infrastructures;

invite le Collège des Bourgmestre et Échevins

  • à confirmer l’urgence de la rénovation énergétique des logements anciens ainsi que le rôle
    essentiel de la Ville dans cette tâche, et d’augmenter par conséquent substantiellement le crédit
    inscrit dans le budget des dépenses extraordinaires (240000/ /99030 Subventions
    d’investissement pour la rénovation énergétique) ;
  • à constituer en partenariat avec “Klima-Agence” un service communal d’information, de
    sensibilisation et de conseil, avec les objectifs de dresser un plan d’assainissement énergétique
    des logements anciens sur le territoire de la ville, de prendre contact avec les propriétaires et les
    locataires, de leur proposer des subventions échelonnées suivant le revenu et de les
    accompagner durant toute la durée des travaux d’assainissement ;
  • à mettre l’accent lors de ces propositions sur des mesures d’isolation efficientes qui sont à la
    portée du budget du ménage respectif;
  • à promouvoir au niveau du Syvicol la discussion du financement des travaux de rénovation
    énergétique, avec le but de susciter la définition d’un acteur public offrant un préfinancement,
    des aides non-remboursables et des crédits remboursables, échelonnés en fonction du revenu
    disponible et des coûts énergétiques économisés grâce à la rénovation ;
  • à renforcer les moyens de l’Office social de la Ville pour soutenir financièrement les ménages en
    situation de précarité énergétique et pour sélectionner et accompagner ceux qui pourront
    bénéficier d’un conseil en énergie personnalisé de la part de “Klima-Agence” et d’une
    subvention pour le remplacement d’appareils électroménagers énergivores; à cet effet, une
    convention avec le Ministère de la Famille et le Ministère du Développement durable faciliterait
    la coopération.

Offallgesetzer: Ze mann, ze spéit.

Haut ginn déi nei Offallgesetzer an der Chamber gestëmmt. Vun der Revolutioun, déi déi Gréng versprach hunn, gesinn déi Lénk net vill. Dës nei Legislatioun ass d’Resultat vun enger minimalistescher a verspéiter Ëmsetzung vun enger europäescher Direktive. Fundamental stellen déi Texter näischt a Fro. D’Gestioun vum Offall ënnerläit weider enger kapitalistescher Profitlogik. Dat eenzegt wat ännert ass d’Kommunikatioun.

Wéilt een tatsächlech Ressource spueren, misst een an d’Produktiounsweis agräifen. Dëst ass besonnesch de Fall am Beräich vun der Elektronik, wou Grousskonzerner Milliarde maachen duerch d’Kuerzliewegkeet vu Produiten, déi ëmmer erëm mussen ersat ginn. Firwat féiert d’Regierung zum Beispill keng Verlängerung vun der Lafzäit vun de Garantien an? Gläichzäiteg kéint een en Index iwwert d’Reparaturméiglechkeete fir verschidde Produiten aféieren. Am Frankräich gëtt et esou eppes schonn. Ee Verbuet vu Reklammen am ëffentleche Raum kéint och dozou bäidroen, déi Ressourceintensiv Approche vun de Grousskonzerner z’ënnerbannen.

Dass mat Offall vill Geld ze maachen ass, wësse mir spéitstens säit der Superdreckskëschtaffär. Betriber hunn Interessi sech déi lukratiivsten Elementer vum Offallbusiness ze kropen. De Risiko vun enger Privatiséierung ass also net vun der Hand ze weisen. Dass Offäll elo als Ressourcen ugesi ginn, déi hir Plaz am kapitalistesche Wuerekreeslaf hunn, bedeit och dass d’Profit-Käschten Iwwerleeungen ëmmer méi wichteg wäerte sinn wéi ekologesch a sozial Aspekter. Et ass keen Zoufall, dass Privatentreprisen Ressourcenzentere geréieren an d’Gestioun vun den Déchets ménagers net méi eleng ënnert d’Gemengeverantwortung fält, mee a Copropriétéiten an Zukunft och vu Privatentreprise ka gemaach ginn.

Dass Ëmweltschutz an sozial Gerechtegkeet fir dës Regierung net Hand an Hand ginn ass evident. Zwar ginn d’Plastikverpackungen fir Geméis verbueden, mee vill Produiten wäerten weider duebel an dräifach verpaakt bleiwen. Ekologesch Choixen, wéi Liewensmëttel en vrac ze kafen, ouni Verpackung also, bleiwen ee Privileeg fir Leit déi déi néideg Kafkraaft hunn. Eng Revolutioun ass eppes anescht.

An der Ëmweltpolitik geet et eeben net duer Saachen einfach een neien Numm ze ginn, fir dass se vun haut op muer nohalteg ginn. Esou nëtzt et näischt aus engem Recyclingszenter ee Ressourcenzenter ze maachen, wann net konsequent Efforten gemaach ginn fir eng Reuse/Repair Approche duerchzesetzen. Mee fir dass esou ee Paradigmewiessel ka stattfannen, brauch een e staarke Service public, deen dat systematescht Reparéieren a Weidernotzen vu gebrauchte Produiten garantéiert. Esou géing een net nëmmen d’Ëmwelt schützen andeems een den Offall reduzéiert, mee et géing een och d’Handwierk an d’Solidarwirtschaft stäerken.

Dëst si nëmmen e puer Pisten, déi déi Lénk hei proposéieren. Et wier also méiglech gewiescht ouni groussen Opwand méi ze maachen. Mee dës Offallgesetzer si symptomatesch fir eng Koalitioun, déi kee gemeinsame Projet méi huet a just dat ëmsetzt wat Bréissel virgëtt. An dësem Fall, leit d’Ëmwelt ënnert dëser flagranter Handlungsonfäegkeet vu blo/rout/gréng.

Dass esou wichteg Gesetzer, et sinn der am ganze fënnef, zu enger eenzeger Debatt zesummegeluecht ginn, fir déi just wéineg Riedenzäit virgesinn ass, ass och symptomatesch an deit drop hin dass mir hei wäit ewech vun der grénger Revolutioun sinn.

Matgedeelt vun déi Lénk.

Hei fannt Dir nach 4 Konkret Propositiounen vun déi Lénk zum Thema:

Motioun 1

Motioun 2

Motioun 3

Motioun 4


Lois sur les déchets : Trop peu, trop tard.

Aujourd’hui seront adoptées à la Chambre des députés les nouvelles lois sur les déchets. déi Lénk, malgré d’intenses efforts d’interprétation, a du mal à discerner le potentiel révolutionnaire de cette législation vanté par déi Gréng. Ces textes sont le résultat d’une transposition tardive et minimaliste d’une directive européenne. Ils ne constituent en aucun cas une remise en question fondamentale. La gestion des déchets reste soumise à la logique capitaliste du profit.

Si le gouvernement voulait vraiment protéger les ressources, il devrait agir sur les modes de production. Dans le domaine de l’électronique, de grandes multinationales font des milliards grâce à l’obsolescence programmée de produits qui doivent ainsi être régulièrement remplacés. Pourquoi le gouvernement n’a-t-il pas envisagé une prolongation des délais des garanties ? Parallèlement, il aurait pu élaborer un indice de réparabilité pour certains produits. Un tel indice existe déjà en France. Une interdiction de la publicité pour certains produits dans l’espace public pourrait également contribuer à contrer le gaspillage de ressources systématique des multinationales.

Depuis l’affaire Superdreckskëscht, tout le monde sait que la gestion des déchets est un business juteux. Les entreprises privées ont intérêt à s’accaparer les activités les plus lucratives de la gestion des déchets. Le risque d’une privatisation est donc bien réel. Le fait que les déchets sont désormais considérés comme des ressources que l’on peut intégrer dans le cycle capitalistes des biens, montre que l’analyse coûts-bénéfice prime sur les aspects écologiques et sociaux. Ce n’est pas par hasard que des entreprises privées gèrent des centres de ressources et que la gestion des déchets ménagers ne tombe plus exclusivement sous la responsabilité communales.

Pour le gouvernement, la protection de l’environnement et la justice sociale semblent irréconciliables. Certes, les emballages plastiques pour les légumes seront interdits, mais beaucoup de produits garderont leur emballage double, voire triple. Le choix écologique d’acheter en vrac restera donc le privilège de personnes disposant d’un pouvoir d’achat suffisant. Une révolution, c’est autre chose.

En politique environnementale, il ne suffit pas d’apposer une nouvelle étiquette à une chose pour qu’elle devienne, du jour au lendemain, durable. Il ne sert à rien d’appeler les centres de recyclage centres de ressources, si on ne fournit pas les efforts nécessaires pour mettre e place une approche repair/reuse. Pour imposer un tel changement de paradigme, il faut un service public fort qui garantit la réparation et la réutilisation systématiques de produits de seconde main. Ainsi, on pourrait à la fois protéger l’environnement en réduisant les déchets et renforcer l’artisanat et l’économie solidaire.

Il ne s’agit ici que de quelques pistes esquissées par déi Lénk. Il aurait donc été possible de faire mieux sans qu’un effort surhumain soit requis. Mais ces lois sur les déchets sont symptomatiques d’une coalition à bout de souffle qui se contente de fidèlement transposer les directives de Bruxelles. En l’occurrence, c’est l’environnement qui pâtit de l’incapacité d’agir du gouvernement DP/LSAP/déi Gréng.

Que ces lois cruciales – il y en a cinq en tout – font l’objet d’un seul débat avec un temps de parole limité est également symptomatique et montre clairement que nous sommes en réalité bien loin de la révolution tant vantée.

Communiqué par déi Lénk.

Ici vous trouverez quatre proposotions concrètes sur le sujet:

Motion 1

Motion 2

Motion 3

Motion 4

Zwou Motiounen fir d’Emwelt, d’Sécherheet op de Stroossen an géint fossil Energien.

déi Lénk haten eng Motioun deposéiert fir d’Vitessen ze limitéieren op eise Stroossen. 30 amplaz 50 am Duerf, 80 amplaz 90 op der Landstrooss an 110 amplaz 130 op den Autobunnen. Eng aner Motioun huet autofräi Sonndeger gefuerdert. Et ass an beide Fäll em dräi Saache gaangen.

Eischtens: d’Ëmwelt schützen. Méi lues a manner fueren bedeit manner CO2.

Zweetens: méi lues a manner fueren bedeit méi Sécherheet.

Drëttens: méi lues a manner fueren bedeit manner Verbrauch vu fossilen Energien, an doriwwer géing sech Russland net freeën.

All d’Parteien, déi an der Chamber vertruede sinn, hu géint dës Motioune gestëmmt.

Motioun 1

Motioun 2


Deux motions pour l’Environnement, la sécurité routière et contre les énergies fossiles.

déi Lénk avait déposé une motion pour limiter les vitesses sur nos routes. 30 au lieu de 50 en agglomération, 80 au lieu de 90 sur les nationales et, enfin, 110 au lieu de 130 sur les autoroutes. Une deuxième motion a demandé des dimanches sans voitures. Dans les deux cas, il y avait trois objectifs.

Premièrement: protéger l’environnement, car rouler plus moins et plus lentement réduit les émissions de CO2

Deuxièmement: rouler moins et plus lentement augmente la sécurité routière.

Troisièmement: rouler moins et plus lentement réduit la consommation d’énergies fossiles ce qui ne ferait pas plaisir à la Russie.

Tous les partis représentés à la Chambre ont rejeté ces deux motions.

Motion 1

Motion 2

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