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L’été dernier, vous avez annoncé plusieurs mesures – notamment concernant l’allocation de vie chère – qui ont été mises en place. Dans le communiqué de presse qui résume ces mesures il est écrit : « Dans le but de lutter également contre le non-recours des prestations sociales communales, le Fonds national de solidarité (FNS) communiquera à l’avenir d’office aux communes les données des bénéficiaires de l’allocation de vie chère résidant sur le territoire des communes respectives. De cette manière, les administrations communales auront la possibilité d’introduire également un automatisme de versement des aides communales calquées sur l’allocation de vie chère ».
Partant, je souhaiterais vous poser les questions suivantes :
Combien de communes offrent des allocations communales liées à l’allocation de vie chère (étatique) ?
Quels en sont les montants pour chaque commune ?
Combien de communes ont à ce jour introduit un tel automatisme de versement de leurs propres aides ?
Au cas où certaines des communes qui ont la possibilité d’introduire un tel automatisme ne le mettraient en œuvre, Monsieur le Ministre compte-t-il les y encourager ? Pourquoi ou bien, le cas échéant, pourquoi pas ? Y a-t-il eu des échanges avec le Syvicol sur le sujet ?
déi Lénk weist sech alarméiert iwwer déi ugekënnegt Verschlechterung vun den Aarbechtsbedingunge beim Kommunale Bussyndikat TICE, wou 110 Persoune vum Personal hir Prime d’astreinte vun 22 Punkten (500 € de Mount!) ab November vun dësem Joer net méi sollen ausbezuelt kréien. D’Prime d’astreinte ass en Deel vum Loun an dësen eesäiteg decidéierte Lounofbau ass fir déi Lénk inakzeptabel. Dës Entscheedung gouf vu Lokalpolitiker gestëmmt, déi de Verwaltungsrot vum Bussyndikat TICE representéieren. Si hunn dës Verschlechterung vun den Aarbechtskonditiounen duerchgesat, ouni d’Interessi vum Personal oder de finanziellen Impakt vun enger pensionabler Prime ze berücksichtegen.
Si argumentéieren, dës Prime wier net konform zur aktueller Gesetzgebung well se net cibléiert wier. Hei muss awer drop higewise ginn, dass déi Prime säit 1978 ob der Basis vun engem Accord mam deemolege Ministère, fix ausbezuelt gëtt. No 46 Joer kann een dovun ausgoen, dass et sech em e sozialen Acquis handelt, deen net sou einfach gestrach ka ginn. D’Personal vum TICE huet zu Recht fest mat dëser Prime gerechent a riskéiert elo wéint dëser zweiwelhafter Decisioun an d’Laberenten ze kommen.
déi Lénk steet op der Säit vum Personal a vun de Gewerkschaften, déi sech géint dës ongerecht Moossname wieren. Mir prangeren déi politesch Machenschaften un, déi sech tëscht dem Ministère fir Mobilitéit an den zoustännege Gemengen ofspillen, an déi elo op Käschte vun de Mataarbechter vum TICE ginn.
déi Lénk fuerdert en oppenen Dialog tëscht de politesch Verantwortlechen, dem TICE, den Aarbechter an de Gewerkschaften, fir eng gerecht a fair Léisung ze fannen, déi d’Rechter vum Personal respektéiert an hir sozial Ofsécherung garantéiert.
Sud-Gemengeréit vun déi Lénk
Marc Baum Myriam Cecchetti Gary Diderich Carole Thoma
Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous voudrions poser la question parlementaire suivante à Monsieur le ministre de l’Économie, des PME, de l’Énergie et du Tourisme, à Monsieur le ministre des Affaires intérieures, à Monsieur le ministre du Logement et de l’Aménagement du territoire et à Monsieur le Ministre de l’Environnement, de la Biodiversité et du Climat.
La location de logements de courte durée sur des plateformes en ligne est soumise à une nouvelle règlementation depuis l’entrée en vigueur de la réforme du droit d’établissement en septembre 2023. Les propriétaires qui louent leur(s) bien(s) immobilier(s) sur une durée qui dépasse 89 jours de location doivent désormais obtenir une autorisation d’établissement et s’inscrire au registre de commerce. Ils doivent également remplir d’autres conditions liées à leur activité commerciale telles que la participation à des cours spéciaux pour les hébergeurs professionnels.
La nouvelle règlementation implique également la limitation à 89 jours par an de la location de logements touristiques dans les zones d’habitation 1 ou encore dans les résidences interdisant ces activités d’hébergement.
Une directive européenne approuvée en février 2024 oblige par ailleurs les plateformes de location de courte durée à se conformer aux règlementations nationales en matière d’enregistrement et de partage de données pour les propriétés répertoriées sur ces plateformes et ce en vue de faciliter aux autorités compétentes d’identifier les hôtes et leurs logements et de vérifier leurs informations.
Partant, nous voudrions poser les questions suivantes à Messieurs les Ministres :
Combien d’autorisations d’établissement en matière de locations touristiques ont été sollicitées depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle règlementation ? Combien d’autorisations ont été délivrées ?
Combien de personnes se sont déja inscrites aux formations spécifiques destinées aux hébergeurs professionnels ? Combien de personnes les ont déjà accomplies ?
Combien de nuitées dans le cadre de locations de courte durée ont été déclarées auprès de vos services depuis l’entrée en vigueur des nouvelles règles ?
Dans combien de logements individuelles ces locations de courte durée ont-elles été effectuées ?
Quelle est la répartition géographique (ventilée par communes) des locations de courte durée enregistrées sur le territoire national ?
Qui sera responsable de l’observation des règles en matière des plans d’aménagement général des communes notamment en ce qui concerne la limitation à 89 jours par an de la location de logements touristiques dans les zones d’habitation 1 ?
Les communes auront-elles à leur disposition les moyens humains et légaux nécessaires pour contrôler et garantir le respect des dispositions de leurs PAG en matière de locations de courte durée telles que prévues par la législation en vigueur ?
L’exploitation de logements de location de courte durée, pour les cas dépassant les 89 nuitées par an, est-elle à considérer comme un commerce de proximité ?
Les immeubles hébergeant des logements de location de courtée durée tombent-ils sous le champ d’application de la législation sur les établissements classés ? Si oui, quelles sont les procédures et les prescriptions à respecter par les exploitants ?
De nombreux exemples de villes européennes montrent que les prix immobiliers et les loyers augmentent à cause de la présence de logements de courte durée loués par l’intermédiaire d’une plateforme. Une étude réalisée par l’Université Libre de Bruxelles a ainsi montré pour la ville de Bruxelles qu’une concentration de logements loués par l’intermédiaire d’une plateforme dans un quartier engendre une augmentation des loyers moyens.
Partant, nous voudrions poser les questions suivantes à Monsieur le ministre du Logement et de l’Aménagement du territoire :
Monsieur le Ministre dispose-t-il de données sur l’impact de la présence de logements de courte durée loués par l’intermédiaire d’une plateforme sur les prix immobiliers et les loyers au Luxembourg ? Si oui, lesquelles ?
Dans la négative, Monsieur le Ministre est-il d’avis qu’il serait important d’en disposer notamment en vue d’aider les communes à mettre en oeuvre des règlementations définissant les conditions et les limites de ce type de locations sur leur territoire ?
Monsieur le Ministre envisage-t-il de commander une étude sur l’impact de la présence de logements de courte durée loués par l’intermédiaire d’une plateforme sur les prix immobiliers et les loyers ?
La balle est dans le camp de Léon Gloden. La motion de Marc Baum sur l’affaire Pim Knaff a été bloquée au conseil communal d’Esch par le bourgmestre Christian Weis (CSV) qui citait une publication du ministère de l’Intérieur. Mais selon l’article 41 de la loi communale, le ministre de l’Intérieur peut décider de démettre un échevin de ses fonctions en cas d’« inconduite notoire, de faute ou de négligences graves ».
Maintenant, bien sûr, il s’agit de savoir si la « fraude fiscale aggravée » pour laquelle Pim Knaff a été condamné par un tribunal entre dans cette catégorie. Et nous avons constaté que l’intérieur dans ses cours (auxquels le bourgmestre d’Esch a fait référence) ne laisse guère de place au doute.
C’est donc désormais au tour de Leon Gloden de prendre ses responsabilités. Nous lui demandons cela dans une question parlementaire.
Leon Gloden peut désormais prouver qu’il ne veut pas que s’en prendre aux mendiants mais qu’il a aussi le courage de s’attaquer à ceux qui fraudent le fisc. Tant la loi communale que la jurisprudence sont clairs : Leon Gloden peut faire quelque chose pour la démocratie et la confiance des citoyens dans la politique en démettant Pim Knaff de ses fonctions. L’évasion fiscale ne constitue pas un délit mineur ni une affaire privée, car les fraudeurs volent le grand public. Un fraudeur fiscal reconnu coupable n’a plus dans sa place dans l’exécutif. Nous osons espérer que le ministre de l’Intérieur est du même avis.
Affär Knaff :
De Ball läit elo beim Leon Gloden.
Am Escher Gemengerot gouf dem Marc Baum seng Motioun iwwer d’Affär Pim Knaff vum Buergermeeschter Christian Weis (CSV) ofgeblockt, andeems dësen aus enger Publikatioun vum Inneministère zitéiert huet. Mee laut Artikel 41 vum Gemengegesetz kann den Innenminister decidéieren ee Schäffen aus sengem Amt z’entloossen am Fall vun « inconduite notoire, de faute ou de négligences graves ».
Elo geet et natierlech drëms ze wëssen op déi « fraude fiscale aggravé » fir déi de Pim Knaff vun engem Geriicht verurteelt gouf ënnert dës Categorie fällt. A mär hu festgestallt, datt den Intérieur a senge Coursen (op déi den Escher Buergermeeschter sech beruff huet) dat eendeiteg interpretéiert.
Dat heescht, et ass elo um Leon Gloden seng Verantwortung ze iwwerhuelen. Dëst froe mir hien an enger question parlementaire.
De Leon Gloden kann also elo beweisen op e just kleng Heescherte kujenéiere wëll oder op en och géint grouss Steierhannerzéier wëll virgoen. Esouwuel d’Gemengegesetz wéi och d’Jurisprudenz sinn eendeiteg: de Leon Gloden kann eppes fir d’Demokratie an d’Vertraue vun de Bierger an d’Politik maachen andeems hien de Pim Knaff aus sengem Amt entléisst. Steierhannerzéiung ass kee Kavaléiersdelikt an och keng Privatsaach, well een d’Allgemengheet beklaut. Ee verurteelte Steierhannerzéier huet näischt méi an enger Exekutiv verluer. Mir woen ze hoffen, datt den Innenminister dat och sou gesäit.
Me référant à l’article 13 de loi communale, je vous prie de bien vouloir mettre à l’ordre du jour de la prochaine réunion du conseil communal de la Ville d’Esch un point concernant les règles de déontologie régissant le Collège des Bourgmestre et Échevins de la Ville d’Esch-sur-Alzette.
Un article paru dans la presse du 30 mai 2024 (reporter.lu) a révélé qu’un membre du Collège des Bourgmestre et Échevins de la Ville d’Esch-sur-Alzette a été condamné suite à un jugement sur accord par le Tribunal d’arrondissement du 18 avril 2024 pour fraude fiscale aggravée.
Depuis lors le sujet occupe la place et l’opinion publique. Il s’agit donc évidemment d’une question d’intérêt public local.
J’estime par conséquent fort utile que le conseil communal ait la possibilité de discuter dans sa prochaine séance du 21 juin 2024des suites à donner aux faits précités et des règles de déontologie auxquelles le Collège des Bourgmestre et Échevins adhère.
Veuillez agréer, Monsieur le Bourgmestre ainsi que Messieurs les Échevins, l’expression de ma plus haute considération.
déi Lénk Esch sind schockiert über die Stellungnahmen von CSV und Grünen bezüglich der Weigerung des wegen schweren Steuerbetrugs verurteilten DP-Schöffen Pim Knaff sein Amt niederzulegen.
Die Grünen wollen keine politischen Konsequenzen ziehen und verweisen auf die vielen großartigen Spielplätze (welche?) und sicheren Schulwege (welche?), die sie in den letzten 12 Monaten in der Koalition zu Stande gebracht hätten. Ihre Pressemitteilung schließt mit der Aussage, sie wollen weiterhin „die Sorgen der Escher BürgerInnen ernst nehmen“. Gemeint sind wohl nicht jene Mindestlohnbezieher, die 3 Jahre arbeiten müssen, um die von Knaff unterschlagene Summe zu verdienen. Das ist für uns der Gipfel des Zynismus.
Die Aussagen des Escher CSV-Bürgermeisters Christian Weis, die er im Namen der gesamten Sektion gemacht hat, sind schlichtweg unglaublich. Weis suggeriert, dass das Gericht in seinem Urteil bewusst eine Entscheidung für das Beibehalten der politischen Rechte von Pim Knaff getroffen hätte. Dem ist nicht so. Der Verlust des passiven Wahlrechts ist nicht Gegenstand eines solchen Urteils.
Weis schließt seine Pressemitteilung damit ab, dass er sich für das Vertrauen und die Unterstützung bedankt. Wir meinen, er hat beides mit diesen verharmlosenden Aussagen definitiv verloren: schwere Steuerhinterziehung ist keine Privatsache, sondern Betrug an der Allgemeinheit.
déi Lénk Esch haben mit Erstaunen und Bestürzung die Presseberichte betreffend die Verurteilung vom Escher DP -Schöffen Pim Knaff zur Kenntnis genommen.
Es handelt sich hierbei nicht um ein Kavaliersdelikt, sondern um ‘schwerwiegende Steuerhinterziehung’. Selbst wenn das Urteil nicht das politische Handeln von Pim Knaff im Rahmen der Ausübung seines politischen Amtes für die Stadt Esch betrifft, sind wir der Überzeugung, dass eine solche Verurteilung nicht ohne Schaden am Ansehen des Escher Schöffenrates und der Stadt Esch vorbeigeht.
Wir denken, der politische Anstand verlangt, dass Pim Knaff im Interesse der Stadt Esch von seinen exekutiven Ämtern zurücktritt.
De läschte Méindeg, 16. Oktober 2023 huet sech de neien TICE-Kommitee a Büro konstituéiert.
Déi Käerjenger Gemeng ass mat engem Member, hirem Schäffen Frank Pirrotte (CSV) am Büro vum Interkommunale Syndikat TICE vertrueden.
Den Här Pirrotte, wuar Direkter vum Grupp Sales-Lentz, enger Privat-Bustransportentreprise, implantéiert zu Käerjeng. Hei hu mer et mat enger Situatioun vun Interessekonflikt ze dinn, wou et schwéier ze ënnerscheeden ass ob hien d’Interesse vu senger Gemeng oder déi vu sengem ehemalegen Employeur, wou hien zu de Führungsleit gehéiert huet, vertrëtt.
Déi rezent Privatiséierungsversich an d’Iwwerdroe vu Linne déi vum TICE desservéiert ginn, un RGTR-Busser, also un Privatfirmen ofzetrieden, sinn eng bedenklech Entwécklung, a mir froen eis eeschthaft ob hei net déi direkt Interesse vum Sales-Lentz an den Iwwerleeungen an Diskussioune matspille wäerten.
Mir fuerdere dofir déi aner Gemengen an den Innenministär op ,des Kandidatur respektiv déi Nominatioun net ze akzeptéieren, well déi zwou Verantwortungen net kompatibel an deontologesch a politesch ontragbar sinn.
Mat beschte Gréiss,
Marc Baum, Myriam Cecchetti, Gary Diderich a Carole Thoma, déi Lénk Gemengeréit vun Esch, Suessem, Diddeleng an Déifferdeng.
Jean-Claude Thümmel an Andrea Spigarelli fir déi Lénk Sektiounen Péiteng a Schëffleng.
Conflit d’intérêts au TICE.
Lundi dernier, le 16 octobre 2023, les nouveaux comité et bureau du TICE ont été constitués. La commune de Bascharage est représentée par un membre, son échevin Frank Pirrotte (CSV), au bureau du syndicat intercommunal TICE.
M. Pirrotte, ancien directeur du Groupe Sales-Lentz, une entreprise privée de transport par bus, implantée à Bascharage. On a ici affaire à une situation de conflit d’intérêts, où il est difficile de distinguer s’il représente les intérêts de sa commune ou ceux de son ancien employeur, dont il était l’un des dirigeants.
Les récentes tentatives de privatisation et le transfert des lignes desservies par le TICE vers les bus RGTR, c’est-à-dire vers des entreprises privées, constituent une évolution inquiétante, et l’on se demande sérieusement si les intérêts directs de Sales-Lentz ne joueront pas ici dans les délibérations et les discussions.
Nous appelons donc les autres communes et le ministère de l’Intérieur à ne pas accepter la candidature ou la nomination, car les deux responsabilités sont incompatibles et déontologiquement et politiquement insupportables.
Marc Baum, Myriam Cecchetti, Gary Diderich et Carole Thoma, les conseillers de déi Lénk d’Esch, Sanem, Dudelange et Differdange.
Jean-Claude Thümmel et Andrea Spigarelli pour les sections déi Lénk de Pétange et Schifflange.
Ce lundi, 17 juillet se tient la séance inaugurale du conseil communal nouvellement élu de la Ville de Luxembourg.
Grâce aux électrices et électeurs qui nous ont accordé leur confiance et grâce à son travail militant depuis des années, Nathalie Oberweis y sera la conseillère déi Lénk et nous la félicitons de tout coeur. Ce qui est sûr, c’est que malgré les 160 suffrages de liste qui ont manqué pour conserver le 2e siège, déi Lénk Stad et sa nouvelle conseillère s’engageront avec enthousiasme en faveur des revendications du programme électoral, et cela notamment
pour la construction de 5.000 logements locatifs abordables et la protection des locataires,
pour la rénovation énergétique de 10.000 logements,
pour une place au Foyer scolaire pour tout enfant inscrit à l’école publique,
pour la généralisation des 30 km/h en ville,
pour la plantation de 10.000 arbres en ville – pour le climat et la biodiversité,
pour la gratuité de 50 litres d’eau par jour indispensables à la vie,
pour la création de 5 nouvelles bibliothèques de quartier,
pour une participation citoyenne dans 24 comités de quartier représentatifs.
Nathalie Oberweis sera soutenue dans son engagement par les représentant-e-s déi Lénk dans les commissions consultatives de la Ville, par les autres membres déi Lénk Stad et par toutes celles et tous ceux qui voudront se joindre à nous pour défendre leurs droits.
Nous agirons ensemble au conseil communal et dans la rue pour faire naître les alternatives correspondant à nos priorités.
déi Lénk Stad a perdu un siége à quelques suffrages près, mais certainement pas son panache!
Luxembourg, le 17 juillet 2023
Communiqué par le comité déi Lénk Stad et les candidat.e.s de la liste déi Lénk Stad aux élections communales
La période de faste qu’a connue le TICE, « Transports intercommunaux du canton d’Esch », ces dernières années, touche définitivement à sa fin.C’est du moins ce que suggère la lecture de rapports du comité du TICE et du « Concept global de transport en commun pour la région sud du Luxembourg ».
Ainsi, on peut lire dans le rapport du comité du 10 novembre 2022 que le président du bureau du TICE a informé les membres du comité d’une nouvelle convention entre le TICE et l’État. En raison de cette nouvelle convention qu’il s’agit encore de négocier, la participation de l’État au frais de fonctionnement du TICE devrait baisser d’environ 9 millions d’euros. Ce qui correspond à une coupe budgétaire claire de 17%, alors que d’ici 2028 le ministère des Transports publics table sur une croissance des transports publics de 25%. Une coupe de 9 millions d’euros de la subvention étatique est une attaque contre le TICE qu’on ne doit pas laisser passer. Si l’Etat maintient cette baisse, le TICE devra s’adapter à cette nouvelle réalité économique, ce qui veut dire :
une réduction du nombre de lignes de bus ;
une réduction de la fréquence de passage sur les différentes lignes ;
l’arrêt complet du transport scolaire.
Pour assurer ce service, il faudrait 35 bus en moins et, par conséquent, 35 salarié.e.s resteraient sur le carreau.
Et enfin : il n’y aurait plus de nouvelles embauche sous le statut de fonctionnaire.
Mais la création d’un « Réseau Région Sud » ne correspond pas à un agrandissement du TICE, au contraire.
En toute apparence, avec l’arrivée du tram rapide et la réalisation du « Corridor à haut niveau de service », la part du TICE au niveau des kilomètres globalement parcourus risque de diminuer encore. Luxtram SA est une entreprise de droit privé dont la ville de Luxembourg et l’État sont les principaux actionnaires. ET ces deux actionnaires poursuivent clairement une politique aggressive de réduction des coûts. Les salarié.e.s de Luxtram sont des employés privés qui ne jouiront jamais des conditions de travail et salariales plus avantageuses des fonctionnaires communaux.
Le principal argument du TICE pour embaucher à l’avenir des employés communaux et non des fonctionnaires est que le taux d’échec élevé à l’examen d’Etat et au Code 95, que doivent obligatoirement passer les futurs chauffeurs fonctionnaires avant de se faire embaucher crée actuellement une pénurie de personnel.
Le taux d‘échec à l’examen d’admission pour les secteur des transports communaux se situe entre 60 et 70% depuis 2018. C’est ce qui ressort d’une question parlementaire de déi Lénk à la ministre de l’Intérieur. Cette formation doit être revue et le centre de formation doit disposer des moyens nécessaires pour accomplir sa mission correctement.
D’après les informations de la presse, il y a eu depuis 2019 de nombreuses démissions au Centre de formation des conducteurs (CFC) et les infrastructures seraient dans un mauvais état. La ministre de Taina Bofferding ne répond pas à la question sur les raisons à l’origine de ces démissions et, dit-elle, le gouvernement ne peut pas chiffrer le manque de chauffeurs de bus. Mais elle affirme que des discussions avec les acteurs seraient en cours pour rendre le métier de chauffeur plus attrayant et pour adapter la formation.
La pénurie de chauffeurs est déjà importante et cela risque de s’aggraver encore. Nous sommes conscients de l’urgence, mais de supprimer la carrière des fonctionnaires dans le secteur n’est pas la bonne solution pour pallier la pénurie.
déi Lénk revendique:
un subventionnement adéquat du TICE;
une amélioration des conditions de travail et salariales des agents ;
le maintien du statut de fonctionnaire ;
l’extension de l’offre des transports publics et l’amélioration de la qualité de ce service public.
déi Lénk va continuer à se battre pour un transport public performant organisé par les pouvoirs publics.
Un transport public de qualité fait partie intégrante d’une politique de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Seul un réseau performant incitera les gens à laisser leur voiture au garage. Dans le cadre du plan national de mobilité et du plan de mobilité de la ville d’Esch, le transport public fait face à d’importants défis. Nous voulons rappeler au ministre des Transports publics que l’on ne pourra pas s’attaquer à ces défis en sous-traitant le transport public à des acteurs privés.
Et deet sech eppes beim TICE!
Am Géigesaz zu de leschte Joerzéngten an deenen de Syndikat « Transports intercommunaux du canton d’Esch » bal exponentiell gewuess ass, soll et an Zukunft eriwwer si mam Ausbau vum ëffentlechen Transport.
Dat zumindest seet d’Lecture vun TICE Comité-Rapporten an dem sougenannten « Concept global de transport en commun pour la région sud du Luxembourg » viraus.
Am Rapport vum TICE-Comité vum 10. November 2022 ass nozeliesen, dass de President vum TICE Büro, d’Membere vum Comité iwwert eng nei Konventioun tëscht dem Syndikat TICE an dem Staat informéiert huet. Opgrond vun der, nach auszehandelnder neier Konventioun, soll den Apport vum Staat un de Funktiounskäschte vum TICE, ëm ronn 9 Milliounen Euro erof goen. Dëst entsprécht enger Kierzung vu ronn 17 Prozent. Dobäi geet ee beim Ministère des Transports publics dovun aus dat 2028 de gesamten ëffentlechen Transport ëm zimmlech genee 25 Prozent soll wuessen. Eng Kierzung vun 9 Milliounen Euro vun der staatlecher Subventioun ass eng Attack op den TICE déi een sou net ka stoe loossen. Sollt de Staat bei senger Kierzung bleiwen, musse Mesure geholl gi fir mat manner Geld eens ze ginn, dat bedeit:
Eng Reduktioun vun de Linnen déi vum TICE gefuer ginn
Eng Reduktioun vun der Frequenz op den eenzele Linnen
E komplett Astelle vum sougenannte Schülertransport.
Dëst géif eng Aspuerung vu 35 Busse bedeiten an eng Entloossung vu 35 Chauffeuren!
An zu gudder Läscht : Keng weider Astellunge vu Buschaufferen ënnert dem Statutt vum Fonctionnaire.
Mat der Créatioun vun engem « Réseau Région Sud » geet et awer net a Richtung Ausbau vum TICE. Au contraire.
Sou wéi et de Moment ausgesäit, wäert mat der Arrivée vum « Tram Rapide » an der Realiséierung vum sougenannte CHNS: « Corridor à haut niveau de service », d’Part vum TICE un de global gefuerene Kilometer signifikant zeréck goen. Beim Tram Rapide kënnt d’Firma Luxtram an d’Spill. Luxtram SA ass eng privatrechtlech Firma déi der Stad Lëtzebuerg an dem Transportministère als Haaptaktionär gehéiert. D’Ville de Luxembourg an den Transportministère verfollege mat Luxtram kloer d’Zil Aspuerunge beim Personal ze maachen. D’Leit déi bei Luxtram schaffen si privat agestallt a kommen domat ni an de Genoss vun de gudden Aarbechts- a Lounbedéngunge vu Gemengebeamten.
D’Haaptargument vum TICE Comité fir an Zukunft nëmmen nach Employés communaux a keng Fonctionnaire méi beim TICE anzestellen ass, dass se den Exame fir Fonctionnaire ze ginn net packen a well se de Code 95 – déi obligatoresch Formatioun um CFC entweder net packen oder d’Waardezäite beim CFC ze laang sinn.
Den Taux d’Echec beim Opnamexame fir de kommunalen Transportsecteur läit säit 2018 konstant tëschent 60 a 70%. Dat geet aus enger parlamentarescher Fro ervir, déi déi Lénk un d’Inneministesch gestallt hunn. Des Formatioun muss dréngend iwwerschafft ginn an da mussen och méi Moyen’en an des Formatioun an de Centre de Formation gestach ginn.
An der Press konnt een noliesen dass et beim CFC säit 2019 sëlleg Leit demissionéiert hunn. D’Infrastrukture vum CFC sinn aktuell an engem schlechten Zoustand. D’Inneministesch Taina Bofferding geet net op d’Fro nom Grond vun dësen Demissiounen an. D’Regierung kéint och net wësse wéi vill Buschaufferen aktuell feelen. Mee si seet awer an hirer Äntwert dass Diskussioune mat den Acteuren amgaange wiere fir de Beruff vum Buschauffer méi attraktiv kënnen ze gestalten an d’Formatiounen unzepassen.
Elo feele Buschaufferen an an Zukunft wäerten der och nach méi gebraucht ginn.
Mir sinn eis dëser Drénglechkeet och bewosst, mee et ass dee falschen Usaz hei de Beruff vum Buschauffer ze bradéieren an d’Méiglechkeet op eng Carrière am Fonctionnariat quasi ofzeschafen.
Dofir fuerderen déi Lénk :
eng adequat Subventionéierung vum TICE.
Eng Verbesserung vun den Aarbechts- a Lounbedingunge vum Personal
D’Verdeedegung vum Statutt vum Fonctionnaire
Den Ausbau vun der Transportoffer a d’Verbesserung vun der Qualitéit vum ëffentlechen Transport
déi Lénk wäerten sech allgemeng och weider fir en performanten ëffentlechen Transport an ëffentlecher Hand asetzen.
Ee staarken ëffentlechen Transport ass ee wesentleche Bestanddeel vun der Reduzéierung vun den Zäregasen. Nëmmen ee gudden ëffentlechen Transportreseau mécht et méiglech, dass Leit op de Privatauto kënne verzichten. Am Kader vum Plan National de Mobilité an dem lokale Mobilitéitsplang zu Esch steet den ëffentlechen Transport viru groussen Erausfuerderungen. Mir rappelléieren dem gréngen Transportministère dass des Erausfuerderungen net mat enger Auslagerung vun de Servicer vum ëffentlechen Transport u privat Träger ze stemme sinn.