Die Rentenreform: negativ für Jung und Alt.

Die Pensions-Reform von Sozialminister Di Bartolomeo (LSAP) hat die zukünftigen Renten um bis zu 15 Prozent gekürzt, beziehungsweise das Rentenalter um bis zu drei Jahre verlängert.

Aber wer die Lebensarbeitszeit verlängert, der erhöht automatisch die Jugendarbeitslosigkeit, denn je länger die Älteren arbeiten, umso später werden Arbeitsplätze für die Jüngeren frei. So hat es die Jugend schwerer, auf die nötigen Beitragsjahre zu kommen um selbst einmal eine Rente zu erhalten. Auch für die heutigen RentnerInnen kündigen sich Rentenkürzungen durch den Wegfall der Lohnanpassung (ajustement) und der Jahresendpauschale an. Viele Versicherte können sich eine Kürzung ihrer Rente nicht leisten, geschweige denn eine private Zusatzversicherung. Beschäftigte mit Spitzenlöhnen zahlen nur bis zu einem Monatseinkommen von 5mal den Mindestlohn Pensionsbeiträge ein. Das sind zurzeit 9.370,95 Euro. Was sie darüber hinaus verdienen ist beitragsfrei. Hiervon profitieren rund 13.000 Leute in Luxemburg. Sie zahlen prozentual weniger Rentenbeitrag als die große Mehrheit der „Normalverdiener“. Es ist weder solidarisch noch gerecht, wenn die Bezieher der höchsten Löhne und Gehälter weniger stark belastet werden als die Klein- und Mittelverdiener.

Deshalb wollen déi Lénk die Deckelung der Beiträge abschaffen und eine Maximalrente einführen. Außerdem wollen wir einen Rentenbeitrag erheben auf den Gewinnen aus Kapitalbesitz, die im Vergleich zu den Löhnen rasant wachsen. Anstatt 12 Milliarden unserer Pensionsreserven weltweit in Aktien zu investieren, sollte man damit die Versicherten und die lokale Wirtschaft unterstützen, z.B. mit Krediten für den Erwerb einer Eigentumswohnung, für erneuerbare Energien oder für einheimische Klein- und Mittelbetriebe. So werden gleichzeitig Arbeitsplätze erhalten oder neue geschaffen, die wiederum wichtig sind, um die Rentenkassen im Gleichgewicht zu halten.

Muss man länger arbeiten, wenn man länger lebt?
Nein. Es kommt nicht darauf an, wie lange man arbeitet, sondern wie viel man produziert. Der technische Fortschritt macht die Arbeit immer produktiver. Wenn bei steigender Produktivität die Arbeitszeit nicht verkürzt wird, dann wachsen zwar die Profite, aber auch die Arbeitslosigkeit. Die riesigen Produktivitätsgewinne des Computerzeitalters fließen nur noch in die Taschen der Unternehmer und Aktionäre, anstatt dass sie der ganzen Menschheit zugute kommen in Form von Vollbeschäftigung und Arbeitszeitverkürzung.

Sozialabbau?
Trotz 3 Jahren länger arbeiten oder 15 Prozent weniger Rente will Herr Di Bartolomeo nicht von Sozialabbau sprechen. Wo beginnt für ihn denn eigentlich der Sozialabbau?

Frieden bricht das Gesetz.
Nach luxemburgischem Gesetz müssen auch die Kapitalgewinne einen Beitrag zur Finanzierung der Pflegeversicherung leisten. Aber Finanzminister Frieden, der Freund der Reichen, hat diese Beiträge ganz einfach nicht erhoben. Ein perfekter Gesetzesbruch.

Vote au parlement de la réforme du système de pension

Intervention de Serge Urbany

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Lettre ouverte de Serge Urbany aux député-e-s les appelant à ne pas voter la réforme

Madame, Monsieur le Député,

Chère, cher collègue,

Le 5 décembre 2012 nous sommes appelés à voter un projet de loi touchant aux fondements même de l’un des piliers de l’Etat social, l’assurance pension.

Je choisis cette forme inhabituelle de lettre ouverte pour vous demander de refuser ce projet que je considère non seulement comme antisocial, mais également comme inquiétant au niveau démocratique.

Par cette loi il nous est en effet proposé d’introduire, sur la longue durée, un automatisme de réduction des pensions :

– Les droits à pension seraient réduits d’année en année, pendant 40 ans, par un taux dégressif, d’ores et déjà fixé, appliqué à la « formule de pension » selon « une évidence plus mathématique que politique » (rapport de la commission).

– L’ajustement des pensions à l’évolution des salaires serait réduit annuellement en cas de dépassement des prestations sur les cotisations.

– La « liquidation » (c’est le terme employé) de l’allocation de fin d’année serait acquise au premier dépassement.

Mais les cotisations, et donc les recettes, resteraient inchangées pendant 10 ans. Elles pourraient certes être révisées après 5 ans, mais sans accord politique elles resteraient figées pour dix ans et auraient comme suite un abaissement des prestations.

Quant à la réserve de pensions, qui suffirait déjà aujourd’hui à financer toutes les pensions sans aucune recette durant quatre ans, elle ne serait pas touchée et ne participerait pas à l’adaptation des pensions au niveau de vie.

Ce mécanisme budgétaire régressif à long terme qu’on nous propose de voter n’existe pour l’instant nulle part dans notre droit positif. Il ne fait pas non plus partie de la panoplie de règles établies par l‘Union européenne en matière budgétaire. Celles-ci ne prévoient notamment pas de frein au niveau des recettes, mais seulement un parallélisme des dépenses par rapport au PIB.

En introduisant ce mécanisme régressif, le Gouvernement et son Ministre de la Sécurité Sociale anticipent les souhaits exprimés par l’OCDE dans un récent rapport sur la procédure budgétaire au Luxembourg (*), qui appelle à aller plus loin que la règle européenne de dépenses :

« Un cadre budgétaire qui se conforme à cette règle, tout en se limitant à une période de trois ou quatre ans, ne constitue pas une règle de dépenses, mais une contrainte temporaire sur les dépenses. » Le rapport insiste sur le « rôle déterminant » de règles budgétaires de longue durée « surtout dans le contexte d’un gouvernement de coalition ». Il s’agit « d’exercer une contrainte sur les autorités quand l’économie va bien (en italique dans le texte), notamment par « une règle de compensation automatique de pertes de recettes dues à des allégements fiscaux légiférés ».

Le Ministre de la Sécurité Sociale s’apprête à faire implanter dans le système historique de la sécurité sociale, cogéré par les assurés, un mécanisme destructeur programmé sur le long terme, agissant d’un côté de façon irréversible et progressive à la baisse sur la formule de pension des actifs, agissant de l’autre côté annuellement à la baisse sur le niveau de vie des retraités en bloquant, en principe pour 10 ans, les recettes.

Les deux effets sont appelés à jouer de façon interdépendante: puisque la pension qu’ils espèrent toucher se détériore d’année en année, une augmentation des cotisations pour garantir le niveau de vie des pensionnés sera perçue par les salariés comme une atteinte supplémentaire à leur propre niveau de vie.

C’est un mécanisme malthusien pervers, nécessairement voulu, appelé à opposer salariés actifs et salariés pensionnés, à miner la confiance dans un système public en déclin permanent et … évidemment à nourrir le réflexe de l’assurance privée qui est une assurance individuelle, payée aux propres frais des salariés, engraissant fonds de pension et compagnies d’assurance.

Le projet de loi Mars di Bartolomeo n’abolit pas le système de pensions par répartition. Il l’affaiblit, le paralyse, le décrédibilise et ouvre ainsi la voie à l’assurance privée.

Si l’automatisme qu’il introduit est en plus repris par la nouvelle « règle d’or » budgétaire, imposée par le Traité de stabilité européen, à une majorité de deux tiers, même un gouvernement futur ne pourra plus l’abolir sans l’appui des deux tiers de la Chambre. Elle serait ainsi gravée dans le marbre pour longtemps.

Cette contre-réforme est la plus pernicieuse entre toutes, aussi parce qu’elle occulte entièrement le fait que la question de sécurité sociale est une question salariale. Ce ne sont pas les salariés qui payent les cotisations, mais les employeurs.

La « part salariale » de la cotisation, qui est déduite pour l’instant du salaire brut, fait partie, comme la « part patronale », des charges salariales et est, comme le salaire direct, un salaire, mais indirect, destiné à payer les pensions, payé par l’employeur et allant dans un pot commun géré publiquement.

Les employeurs ont un intérêt primordial à réduire le coût du travail, ils sont les adversaires invétérés des cotisations sociales.

Les salariés n’ont par contre aucun intérêt à ce que baisse leur « salaire indirect » (cotisations), car il fait diminuer leur propre pension à l’avenir.

En mettant en place un scénario de conflit de financement entre « jeunes travailleurs » et « vieux pensionnés », cette nature salariale du conflit autour de la sécurité sociale est volontairement gommée, les employeurs pouvant se montrer « préoccupés » de façon « neutre » par le financement «intergénérationnel » des pensions, alors qu’ils sont les premiers intéressés à voir baisser les cotisations, aujourd’hui et à l’avenir, toutes générations d’employeurs confondues.

Bien sûr, si la productivité ne suivait pas, le financement des pensions dans le cadre d’un vieillissement de la population nécessiterait toujours des moyens supplémentaires. Ceux-ci existent pourtant, mais uniquement dans le système public, par le biais d’une justice redistributive, comme l’a montré de façon exemplaire la Chambre des Salariés.

Le problème de financement se pose d’ailleurs aussi, mais alors de façon individuelle, dans un système de pension privé par capitalisation. Celui-ci dépendra dans la même mesure de la performance de l’économie au moment où les promesses de pension devront se transformer en monnaie sonnante et trébuchante; il dépendra donc lui aussi des générations futures.

Ensuite, il n’est pas du tout certain que la durée de vie augmentera à l’avenir quand se seront développées les conséquences néfastes de l’obligation de travailler plus, introduite également par le présent projet.

Et finalement, la productivité du travail pourrait augmenter avec l’évolution des techniques, la réduction du temps de travail et en cas d’amélioration des conditions d’un « bien-être au travail » (c’était le sujet d’un débat d’orientation récent à la Chambre).

Hélas, ce projet de loi augmente le temps du travail au lieu de l’abaisser, par l’obligation faite de travailler trois années de plus dans quarante ans pour toucher la même pension qu’aujourd’hui dans le système public.

Finalement, ce projet de loi réduit déjà maintenant le niveau des pensions actuelles et futures:

– L’ajustement aux salaires de 2010 et 2011, prévu au 1er janvier 2013, n’aura pas lieu pour les pensionnés actuels et sera définitivement perdu.

– Deux années d’ajustement seront également perdues pour les retraités futurs, un des amendements de dernière minute imposés par le Conseil d’Etat consistant à rattacher les pensions futures au niveau salarial précédant de 4 ans leur début de pension (au lieu de 2 ans actuellement).

Ce projet de loi affaiblira donc structurellement le système de pension public par un abaissement des prestations, ouvrira largement la porte à l’assurance privée, allongera le temps de travail, favorisera les relations de travail précaires et détériorera dès maintenant le niveau des pensions.

Je ne voudrais pas répéter les autres critiques légitimes apportées à cette loi notamment par les syndicats.

Ce projet, c’est la grande anti-réforme de ce gouvernement qui restera à jamais liée au nom du ministre socialiste qui l’aura initiée et menée à terme, mais qui engage aussi notre responsabilité en tant que représentants du peuple le 5 décembre 2012.

Ne faisons pas du 5 décembre 2012 un jour noir dans l’histoire sociale du Luxembourg !

Meilleures salutations

Serge URBANY, député

(*) www.mf.public.lu/publications/divers/ocde_proc_budget_lux_251111.pdf, lire surtout pages 20-23)

Zu Gast im Land: Demokratischer Souveränitätsverlust

« Mir kënne leider net mat lëtzebuerger Kapital d’Zukunft vun dësem Land, a vun den Entreprisen assuréiren. »

Mit diesem lapidaren Satz hat Finanzminister Frieden auf RTL seine umstrittenen, obskuren Geschäftsbeziehungen mit dem Katar begründet.

Ein Satz, der ein wirkliches Axiom der Luxemburger Politik geworden ist.

Ist der Satz berechtigt, bedeutet er die Perspektivlosigkeit jeglicher nationaler Politik, ja jeder Politik überhaupt, denn das hiesse dann ja, dass jede Politik sich den Wünschen des Kapitals, ob national oder nicht, zu unterwerfen habe.

Herr Frieden hat mit diesem Satz die Ausweglosigkeit der herrschenden Klasse Luxemburgs, deren williger Vollstrecker er ist, zum Ausdruck gebracht. Diese Klasse vertritt weder die Luxemburger, noch die anderen, hier im Land den Reichtum erschaffenden Menschen, die kein Wahlrecht haben.

“Nationale” Politik wird nur mehr gemacht, um von dieser Hilflosigkeit abzulenken.

Derzeit wird eine Hochzeit zu Hofe inszeniert wie sie barocker und verlogener nicht sein könnte. Und als Hochzeitsgeschenk steuert die Regierung eine “Lex de Lannoy” bei. Dabei kann die Braut, wie das Nationalitätengesetz von 2008 es aber vorschreibt, keine erworbenen Verdienste bei der Verleihung der Staatsbürgerschaft vorweisen, da es sie ja noch nicht geben kann. Deshalb enthält das Gesetz auch keine Begründung, weil es eigentlich diesem Rahmengesetz widerspricht.

Da die schreiende Ungleichheit für Unmut gesorgt hat (Normalsterbliche müssen 7 Jahre ununterbrochen in Luxemburg gewohnt haben und luxemburgisch büffeln bevor sie Luxemburger werden können), hat Justizminister Biltgen eine Lockerung der Bedingungen für die Untertanen anlässlich des freudigen Ereignisses bei Hofe in Aussicht gestellt. So soll die Naturalisierung durch die Heirat für die Normalsterblichen wieder eingeführt werden, die man 2008 abgeschafft hatte. Die Frau Schwiegermutter der Eingeheirateten hatte 1981 bei ihrer Heirat mit Erbprinz Henri ohne Spezialgesetz noch hiervon profitiert. Späte Einsicht seitens einer Partei, der CSV, die 2008 ja auf eine generelle Verschärfung der Bedingungen um Luxemburger zu werden gedrängt hatte!

Heute hat der damals für dieses fremdenskeptische Gesetz verantwortliche Justizmister Luc Frieden so gute Beziehungen zum Emir von Katar, dass er ihm über Nacht die BIL anbieten kann. An diesen Beziehungen mitgeholfen haben der Anwalt des Hofes, auch Geschäftsfreund des Emir, und der aktuelle Kronprinz von Luxemburg. Der Scheich braucht natürlich nicht Luxemburger zu werden, denn Geld hat bekanntlich keine Nationalität.

Diese Geschäftsbeziehungen höhlen vor allem die Demokratie in Luxemburg aus. Wenn Abgeordnete immer wieder zu hören bekommen, das was in der Cargolux oder bei der BIL geschehe, sei reine Privatsache, die sie nichts angehe, dann ist das ein Schlag ins Gesicht des Parlamentes, welches diesen aber, in guter christlicher Tradition, meistens dankend hinnimmt. Der Katar-Fall entspricht Wickréng-Léiweng hoch 10!

Gleichzeitig wird unisono akzeptiert, dass die 12 Milliarden der Rentenreserve in der ganzen Welt investiert werden, nur nicht in unserer Gegend. Also auch hier ein unakzeptabler Souveränitätsverzicht, der aber zeigt, dass es in Luxemburg, entgegen dem eingänglichen Zitat Friedens, sehr wohl “Kapital” gibt, auf das die Politik freiwillig verzichtet.

Unter solch miserablen politischen Rahmenbedingungen muss man sich tatsächlich grösste Sorgen um die Zukunft der Demokratie in Luxemburg machen! Von diesem demokratischen Souveränitätsverlust kann auch eine Operetten-Hochzeit nicht ablenken.

Gemeinsame Stellungnahme von AMIPERAS und déi Lénk zur geplanten Rentenreform

Am 21. Juni 2012 trafen sich Delegationen von AMIPERAS (Amicale des Personnes Retraitées, Âgées ou Solitaires) und déi Lénk zu einem Meinungsaustausch über die geplante Rentenreform.

Dabei zeigte sich AMIPERAS, die mit 15000 Mitgliedern als wichtige Stellvertreterin heutiger und zukünftiger Rentner anzusehen ist, enttäuscht über das Ausbleiben einer Einladung des Ministers Mars di Bartolomeo in die zuständige Parlamentskommission.

Die drohende Aussetzung der Anpassung der Renten an die Löhne ab 2022 ist AMIPERAS bei dieser Reform der größte Dorn im Auge. Die Abschaffung der Rentenanpassung führe, so AMIPERAS, zu einer schleichenden Verarmung der Rentner, was insbesondere vor dem Hintergrund steigender Unterhaltskosten im Alter (Beispiel: steigende Altersheimkosten) kritisch zu sehen sei.

Diesbezüglich stellten déi Lénk und AMIPERAS unmissverständlich klar, dass unbedingt sichergestellt werden muss, dass auch zukünftige Generationen ihre Rente in Würde verleben können und von Altersarmut verschont bleiben. Diese Errungenschaft sei bisher durch unser gerechtes und solidarisches Umlageverfahren gewährleistet worden, doch die drohende Reform würde zunehmend mit diesen Prinzipien zugunsten privater Rentenfonds brechen.

Daneben waren sich beide Gesprächsparteien auch was den Kern der Reform angeht einig, nämlich der Verlängerung der Lebensarbeitszeit um 3 Jahre bei gleichzeitiger Kürzung der Renten. Hierbei wurde vor allem bemängelt, dass vor dem Hintergrund schnell steigender Arbeitslosenzahlen bei jungen und älteren Menschen die Zahl derjenigen, die im Alter aufgrund unvollständiger Karrieren keine volle Rente bekommen, drastisch steigen würde.

Abschließend vereinbarten AMIPERAS und déi Lénk sich auch zukünftig über dieses und andere Themen auszutauschen und die Öffentlichkeit über die Gefahren der geplanten Reform aufzuklären, um so einen breiten gesellschaftlichen Widerstand gegen diese ungerechte Politik aufzubauen.

(Mitgeteilt von AMIPERAS und déi Lénk)

1er Mai: Résistons contre la politique d’austérité

Résistance!

Partout en Europe, la résistance contre les politiques d´austérité des gouvernements s’organise. Pendant les trente dernières années, les impôts pour les entreprises et pour les riches ont été réduits à tel point que les Etats ont fini par manquer d’argent et ont dû s’endetter de plus en plus. Cette politique désastreuse de distribution du bas vers le haut de la richesse créée a finalement abouti à la crise actuelle des économies européennes.

Au lieu de rompre avec cette politique néolibérale, les gouvernements tentent de la renforcer davantage dans la crise actuelle. Les attaques autoritaires contre les salaires et les droits sociaux acquis de haute lutte vont contre les intérêts de la majeure partie de la population – aussi au Luxembourg. Ce sont les syndicats qui ressentent de près cette politique et qui la combattent résolument.

déi Lénk exige de:

Mettre fin à la politique d´austérité ! Face aux cadeaux faits pendant des décennies aux entreprises et au capital, les plans d´austérité du gouvernement constituent un affront envers les salarié(e)s. Les nouvelles mesures touchent surtout les salariés, les retraités et les contribuables ordinaires et ne redistribuent pas les impôts.

Retirer la réforme des retraites ! Cette réforme veut prescrire par une loi la régression sociale pour les 40 années à venir. C’est du jamais-vu dans l´histoire sociale du Luxembourg. Elle ouvre la porte aux assurances-pensions privées, chères et à risques, et à l´abolition d’un des plus grands acquis du mouvement ouvrier : les assurances sociales publiques.

Réintroduire immédiatement et intégralement l´«index» ! La manipulation actuelle de l´index diminue le pouvoir d´achat des gens qui vivent de leur salaire ou de leur pension et constituent un cadeau supplémentaire énorme au patronat.

Refonder démocratiquement l´Union Européenne ! Les objections de beaucoup de gens face au traité européen ont été confirmées de façon dramatique. Le «pacte de stabilité» européen fait un pas supplémentaire décisif : il enterre la souveraineté des parlements élus démocratiquement, et force tous les gouvernements à des mesures d´épargne encore plus antisociales.

déi Lénk est l’unique opposition parlementaire contre la régression sociale forcée. Elle soutient à 100% la lutte des syndicats et la répercute offensivement à la tribune de la Chambre des Députés. Il est nécessaire de soutenir cette par un engagement personnel.

Devenez membre de déi Lénk

Sozial an d’Offensiv !

 

Tract pour le 1er mai: Résistance! à télécharger ici

– See more at: http://www.lenk.lu/node/9349#sthash.bHmbH8lV.dpuf

OGBL-déi Lénk: Die Interessen heutiger Lohnempfänger und zukünftiger Rentner verteidigen, Sozialabbau verhindern!

Im Zuge der aktuellen Debatte über die angekündigte Rentenreform kamen am 12. März Vertreter vom OGB-L und von déi Lénk zusammen, um ihre jeweiligen Ansichten zum Vorhaben von LSAP-Minister Mars di Bartolomeo auszutauschen.

Beide Seiten sehen diese Reform als einen gesetzlich verankerten, sozialen Rückschritt, den es zu verhindern gelte. Obwohl die Regierung nicht müde werde zu behaupten, dass die Reform notwendig sei, um unsere Renten langfristig abzusichern, handele es sich laut OGB-L und déi Lénk um eine Rentenkürzung bei verlängerter Lebensarbeitszeit für zukünftige Generationen.

Sowohl für Menschen mit langen Ausbildungszeiten und anderen Ausfallzeiten, als auch für solche die unter unregelmäßigen Arbeitsbedingungen ihren Beruf ausüben, wird es unmöglich, 40, geschweige denn 43 Arbeitsjahre zu erreichen. Der vorprogrammierte jährliche Wertverlust der Renten im Vergleich zu den verdienten Löhnen (jedes Jahr etwas weniger Rentenrechte während 40 Jahren!), sowie die vorgesehene Möglichkeit der Abkoppelung der Renten vom Lohnniveau, wodurch die Renten nicht mehr mit der Wirtschaftsentwicklung mithalten können, bedeute zudem den leisen Tod unseres solidarischen Umverteilungssystems.

Dies seien nur ein paar von den Maßnahmen, die die Altersarmut, die in Luxemburg aufgrund unseres guten Rentensystems bisher nur wenig verbreitet war, zukünftig zu einem ernsten gesellschaftlichen Problem machen werden.

OGB-L und déi Lénk bedauern, dass die beiden größten Oppositionsparteien DP und déi Gréng in diesem Reformvorhaben die gleiche neoliberale Sprache wie die Regierungsparteien sprechen und die Interessen heutiger/zukünftiger Lohnempfänger und Rentner mit Füßen treten. Der OGBL erinnert treffenderweise daran, dass auch die ausländischen Mitbürger, ebenso wie die Grenzgänger, die in Luxemburg kein Wahlrecht haben, in gleichem Maß von dieser Reform betroffen seien und nur mit Hilfe der Gewerkschaften Einfluss nehmen könnten. Diese fänden bei der aktuellen Regierung, im Gegensatz zu den Arbeitgeberverbänden, jedoch immer weniger Gehör, was die demokratische Legitimität dieser Reform in Frage stelle.

Abschließend haben sich OGB-L und déi Lénk für eine Stärkung der Einnahmenseite ausgesprochen, sollte es langfristig zu Finanzierungsengpässen in der Altersvorsorge kommen. So könnte eine Erhöhung des gesetzlichen Rentenbeitragssatzes ggf. in Erwägung gezogen werden, der seit 35 Jahren unverändert geblieben ist. Zudem werfen beide Organisationen die Frage auf, ob nicht auch gleich Einkommensquellen angezapft werden sollten, die sich im Vergleich zu den Löhnen in letzter Zeit rasant entwickelt haben, wie zB durch Erheben von Solidaritätsbeiträgen auf Vermögen und Gewinnen.

Déi Lénk unterstützen den OGBL bei der Forderung, eine reelle Debatte im Land und keinen Durchmarsch im Parlament zu veranstalten, da die Rentenreserve sich sowieso noch während den nächsten 10 Jahren verdoppeln wird und dementsprechend zumindest kein dringender Handlungsbedarf bestehe.

(Mitgeteilt vom OGBL und déi Lénk)

LCGB et déi Lénk: Pérenniser notre système de pensions sans imposer une réduction des pensions

En guise d’introduction, Déi Lénk ont souligné que le projet de réforme actuel doit être situé dans la cadre des discussions qui pendant au moins 20 ans visaient à remettre en cause le système de pensions publique. Vu ce constat, Déi Lénk critiquent avant tout que le Gouvernement prévoit de changer la formule pour le calcul des pensions sur une période de 40 ans et de fixer déjà maintenant les modalités de ce changement par voie législative. Une fois la loi votée, une marche en arrière s’avérera donc très difficile. Ainsi, tous les salariés qui ont encore la majeure partie de leur vie professionnelle devant eux se verront d’office réduire leurs pensions dans l’avenir et ce indépendamment de l’état des réserves et de l’évolution économique des prochaines années.

Pour sa part, le LCGB a résumé les grandes lignes de sa position sur la réforme envisagée. De manière générale, la réforme doit garantir que tous les assurés jouissent des mêmes droits, possibilités et obligations. En premier lieu, le LCGB revendique impérativement une harmonisation du plafond en matière de pension qui existe actuellement entre le secteur privé et le secteur public. Au sujet du système d’ajustement des pensions au niveau de la vie, le LCGB défend la position qu’aucune modulation de ce système ne pourra être décidée aussi longtemps que la cotisation globale n’a pas été augmentée. Le LCGB demande également que chaque assuré doit avoir accès à un régime de pension complémentaire publique (2e pilier) qui pourrait être géré par la Caisse Nationale d’Assurance Pension (CNAP). Finalement, le LCGB revendique l’introduction d’un droit réel à la préretraite progressive et insiste que les années d’études ne devraient plus être considérées simplement comme des années assimilées, mais comme des années cotisées.

Pour conclure, Déi Lénk ont présenté une série de pistes de réflexions pour des modèles de financement alternatifs qui pourraient garantir la pérennisation à long terme de notre système actuel d’assurance pension et ce sans coupures au niveau des pensions. Tout d’abord, l’augmentation de la cotisation globale ne doit en aucun cas constituer un sujet tabou puisque cette mesure pourrait permettre de faire contribuer tous les partenaires (Etat, patronat, salariés) de manière égale. Une autre piste qui est actuellement analysée par Déi Lénk est le déplafonnement du montant cotisable, mais sous condition qu’une discussion approfondie soit menée sur un droit dégressif à partir d’un certain seuil. Finalement, les réserves énormes du Fonds de pension pourraient également être usées de manière plus constructive en permettant p.ex. aux salariés de conclure des prêts immobiliers à taux raisonnables. Le LCGB a pris note de ces réflexions et complétera prochainement sa position dans le dossier par de propres propositions sur des modèles de financement alternatifs.

Communiqué par le LCGB et Déi Lénk, le 5 mars 2012.

FNCTTFEL/déi Lénk: Kürzungen auf Kosten zukünftiger Generationen verhindern!

Am 27. Februar 2012 kamen Vertreter des FNCTTFEL-Landesverband und von déi Lénk zusammen, um ihre jeweiligen Ansichten zur von LSAP-Minister Mars di Bartolomeo geplanten Rentenreform auszutauschen.

Beide Seiten sehen die Reform im Zusammenhang mit dem europaweit betriebenen Sozialabbau und warnen vor Aussagen aus Regierungs- und Oppositionskreisen, die noch stärkere Einschnitte fordern, sei es bei den Renten, der Indexierung der Löhne oder neuerdings sogar beim Mindestlohn.

Der FNCTTFEL-Landesverband bedauert vor allem, dass diese Reform in Wahrheit Rentenkürzungen für zukünftige Rentner bedeute und nicht, wie so oft behauptet, im Interesse junger Menschen von heute sei. Sowohl für Menschen mit langen Ausbildungszeiten und anderen Ausfallzeiten, als auch für solche die unter schwierigen Arbeitsbedingungen ihren Beruf ausüben, wird es unmöglich 40, geschweige denn 43 Arbeitsjahre zu erreichen.

déi Lénk erkennen in der Reform zudem die Interessen der großen Privatversicherer, die mit ihren Angeboten bisher nicht mit unserer gesetzlichen Rentenversicherung in Konkurrenz treten konnten. Die Verschlechterung der Leistungen schaffe jedoch einen fruchtbaren Nährboden für diese Privatversicherer, die sich zukünftig wohl einer steigenden Nachfrage und explodierenden Gewinnen erfreuen können.

In Anbetracht der finanziellen Lage unserer gesetzlichen Rentenversicherung, sehen beide Gesprächsparteien keine Notwendigkeit unser solidarisches und gut funktionierendes System der Altersvorsorge auf der Grundlage zweifelhafter Prognosen in Frage zu stellen. Sollte sich diese Lage zukünftig ändern, so plädieren der FNCTTFEL-Landesverband und déi Lénk für Reformen zur Stärkung der Einnahmenseite der Rentenkasse, wie etwa eine Aufhebung der gesetzlichen Höchstgrenze für Rentenbeiträge, die Einführung einer Abgabe auf allen Einkommen und Kapitalerlösen, sowie die Erhöhung des gesetzlichen Rentenbeitrags.

(Mitgeteilt von FNCTTFEL-Landesverband und déi Lénk)

 

Conférence de presse au sujet de la réforme des pensions

Le 1 mars 2012 a eu lieu une conférence de presse de déi Lénk au sujet de la réforme envisagée de notre système de pension. A cette occasion, déi Lénk ont présenté leurs points de vue sur ce projet en trois temps.  Serge Urbany a commencé en situant la réforme dans un contexte de dumping social, dominé par des intérêts néolibéraux, aux niveaux européen et luxembourgeois. Thérèse Gorza est ensuite entrée dans le détail des mesures proposées par le gouvernement et a exposé les risques de précarisation d’une partie de notre société qu’elles engendreraient. Pour terminer, Marc Baum a proposé des sources alternatives de financement afin de pérenniser à long terme le système de pension public en vigueur.

Veuillez trouver ci-joint en annexe le détail des points de vue exprimés lors de la conférence de presse:

Dossier de Presse de déi Lénk sur la réforme des pensions

 

Pensionsreform: Gemeinsame Stellungnahme von ALEBA und déi Lénk

Am 7. Februar trafen sich Vertreter der ALEBA und von déi Lénk, um ihre jeweiligen Positionen zur kürzlich von LSAP-Minister Mars di Bartolomeo vorgestellten Rentenreform auszutauschen.

Zwischen beiden Delegationen herrschte Einigkeit bei den zentralen Kritikpunkten am Reformvorschlag. Von beiden Seiten scharf kritisiert wurde die Absicht der CSV-LSAP Regierung, die zukünftigen Mehrkosten der Altersvorsorge einzig und allein auf das Salariat abzuwälzen, während sich das Patronat, wie schon in der Indexfrage, aus der Finanzierungs-Verantwortung stehle.

Marc Glesener, Präsident der ALEBA, zeigte sich zudem verwundert über die Dramatisierung der Lage unseres Rentensystems. Bei derzeit ständig anwachsenden Reserven, die sich aktuell schon auf 10,8 Milliarden beziffern, sei eine Reform, die Rentenkürzungen für die nächsten Jahrzehnte unwiderruflich festlege, in keinster Weise nachvollziehbar.

Marc Baum von déi Lénk verwies daneben auf die gesamtgesellschaftlichen Folgen dieser Reform, die in den Berechnungen der Regierung überhaupt keine Beachtung fänden. So bleibe die Frage nach den Konsequenzen dieser Reform auf die bereits zu hohe Arbeitslosenquote junger Menschen unbeantwortet. Außerdem bestehe das Risiko, dass diese Rentenreform zu einer progressiven Verarmung zukünftiger Rentenempfänger führen könnte, besonders derjenigen, die nicht privat vorsorgen oder ihre Abgaben nicht über den gesamten Zeitraum leisten könnten.

Zum Abschluss des Gesprächs sprachen sich beide Delegationen für die Beibehaltung unseres, auf dem Solidaritätsprinzip aufbauenden Rentensystems aus, das es, falls es zukünftig notwendig werden sollte, u.a. mit einer Erhöhung der Sozialabgaben zu stützen gelte.

Veuillez trouver en annexe notre CP ALEBA et déi Lénk

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